06 septembre 2015

Goélette Etoile retour du grand Nord

Goélette Etoile 
retour du grand Nord

Cette virée vers le Groenland et au-delà du cercle polaire semble avoir été modifiée en cours de mission

C'était une première pour une goélette de la Marine et un déploiement unique pour cette octogénaire. 



Une mission qui aura nécessité des préparations diverses : le chargement de quatre tonnes de vivres, de pièces moteur de rechange ainsi que des jeux de voiles. L'équipage s'est également mis au diapason, deux navigateurs du bord ayant suivi à Marseille, sur simulateur des cours de navigation dans les glaces. La goélette embarquera également douze passagers, dont le peintre de la marine Anne Smith, du personnel supplémentaire et trois élèves de l'École navale du Danemark. 


L’Étoile a quitté la ville de Bergen le lundi 13 juillet, dernière escale de sa mission en mer froide, et a mis le cap sur la France. Son retour ne se fera pas à Brest, port base de la goélette, mais à Lorient ou l'Étoile devrait être mise sur cale sèche le 21 juillet pour une inspection poussée de sa ligne d'arbre et de la machine. Le transit du retour a été marqué par des retrouvailles progressives avec la nuit et par une hausse des températures sur le pont. Enfin, c'est avec une météo clémente que l'équipage a effectué cette semaine de mer, la dernière après deux mois de mission. La goélette aura parcouru en tout 3 700 nautiques depuis son départ de Brest jusqu'à son retour à Lorient

la goélette Etoile a achevé cette mission exceptionnelle et est arrivée le 21 juillet dans le port de Lorient. Elle a été mise au sec par l’élévateur à bateaux du site de Keroman, où elle va bénéficier d’un carénage. En plus du nettoyage de la coque, différentes interventions techniques sont prévues, dont le démontage du tronçon arrière de la ligne d'arbres.




http://www.meretmarine.com/fr/content/la-goelette-etoile-mise-au-sec-lorient

Le Marion Dufresne à Maurice

Le Marion Dufresne à Maurice


Le Marion-Dufresne est arrivé à Port-Louis samedi soir, de retour de son grand chantier en métropole .

Après des essais en mer, le navire emblématique des TAAF et de l’Ipev, armé par la CMA-CGM, doit y faire le plein avant de rentrer à la Réunion sans doute aujourd’hui ou demain.




La première rotation du bâteau rénové est prévue du 3 septembre au 2 octobre pour les îles Kerguelen. À son retour de notre île, une journée portes ouvertes est programmée le dimanche 4 octobre au port Ouest.



Les nouveaux chefs des districts de Crozet, Kerguelen, Saint-Paul et Amsterdam et de la Terre Adélie sont en formation à La Réunion depuis le 30 août jusqu'au 3 septembre 2015, date du départ du Marion Dufresne II, navire ravitailleur des TAAF tout juste de retour de jouvence et qui appareillera pour sa première rotation logistique de l’année vers les îles australes. 

Il acheminera dans leurs territoires respectifs les trois chefs des districts austraux, qui relèveront leurs prédécesseurs courant septembre en qualité de représentants, pour une année, du préfet administrateur supérieur des TAAF.
Le chef du district de la Terre Adélie partira pour sa part en novembre prochain, pour rejoindre la base Dumont d’Urville, en Antarctique, à bord de l’Astrolabe, depuis Hobart en Tasmanie (Australie).

04 septembre 2015

Cherbourg ATHOS et ARAMIS

Les PSS ATHOS et ARAMIS  à CHERBOURG

avec un peu de retard...., le paquet s'étant certainement égaré en route

Dans le cadre de la fermeture de la base navale de l’Adour, , l’Athos et l’Aramis sont transférés à la Gendarmerie maritime et quittent définitivement le Pays-Basque.

Le Glaive photo (c) JM Bergougniou



Deux patrouilleurs de surveillance des sites (PSS) Athos et Aramis sont arrivés à Cherbourg hier, lundi 6 juillet, pour renforcer la Gendarmerie maritime et la mise en retraite du Glaive.


Photo Alexandra Boidec


L'Athos et l'Aramis ont débarqué en provenance de Bayonne pour remplacer le Glaive, qui a quitté le port après 40 ans de service pour la gendarmerie maritime... 


Deux patrouilleurs qui ne sont pas pour autant tout neufs : construits il y 34 et 35 ans !

Pour mémoire, les PPS ont été livrés en 1980 et 1981 par les chantiers cannois de l’Estérel. Acquis par la Direction Générale de l’Armement (DGA) pour surveiller et blanchir la zone de tir du Centre d’Essais de lancement de missiles (CELM) de Biscarosse (aujourd’hui DGA Essais de missiles), ces patrouilleurs de 32 mètres se caractérisent par leur rapidité et leur capacité d’accélération.

Merci à Claude et Bernard.

Lundi matin, la gendarmerie maritime accueillait le Glaive pour son dernier retour au port. Le patrouilleur rapide de presque 40 ans sera désarmé et remplacé par Athos et Aramis.


Reportage

« Vas-y Benoît, envoie ! » lance le lieutenant Olivier Chaligné à son pilote. Le commandant du Géranium, bateau de patrouille de la gendarmerie maritime, doit, ce matin, accueillir le Glaiveau large de la grande rade. Le navire revient au port militaire de Cherbourg après sa dernière mission. Quatre coups de sifflet brefs retentissent sur la passerelle du Géranium au passage du Glaive. Les équipages se saluent. Puis le premier patrouilleur fait demi-tour pour se mettre dans le sillage du second. « Les coups de sifflet, ça, c'est réglementaire, on se salue quand on se croise une première fois, explique le commandant Chavigné. Après, les sirènes, c'est pour le fun. » Car un véritable cortège attend le Glaive au fort de l'Ouest. Le Géranium y rejoint des vedettes de la gendarmerie maritime, un bateau des marins pompiers et l'hélicoptère. Ainsi que l'Abeille Liberté, invité surprise. Sirènes et jets d'eau pour célébrer le dernier retour au port du Glaive.

À bord de ce dernier, une fois amarré au quai, c'est l'émotion. « Merci ! » lance un membre de l'équipage aux gendarmes du Géranium qui, lui, repart en mission. « Voilà, c'était le dernier retour. C'était émouvant », le marin.

Le Glaive à Saint-Malo photo (c) JM Bergougniou

Bientôt désarmé

Le Glaive, patrouilleur rapide mis en service en 1976, va à présent être désarmé à Cherbourg. « C'était le plus grand patrouilleur de la gendarmerie maritime », explique son commandant, le chef d'escadron Antoine Soubiran. « Je fais partie de la longue liste des commandants du Glaive », indique-t-il : 21 se seront succédé.

Le navire de 40 mètres avait pour mission de surveiller la pêche maritime, mener des opérations de l'État en mer et assurer la sécurité au large. Comme lors du naufrage du Tricolor, un navire marchand qui s'était couché au large de Dunkerque. Le navire avait alors assuré « la mise en sécurité des opérations de dégagement de l'épave ainsi que de la navigation commerciale qui passait autour », explique le commandant Soubiran.

Pendant la discussion, une annonce résonne dans le carré du commandant. « Attention, coupure courant, rattachement au courant terre. » La voix marque une légère pause avant d'ajouter avec émotion, « pour la dernière fois ».

Les vingt hommes d'équipage du patrouilleur resteront affectés à celui-ci jusqu'à la dernière montée des couleurs, d'ici quelques semaines. Par la suite, ils rejoindront les deux nouveaux patrouilleurs rapides qui arriveront en juillet à Cherbourg. Aramis et Athos, c'est leurs noms, remplaceront donc le Glaive et le Géranium, qui partira, lui, à Lorient. En attendant, tous s'affairent sur le Glaive. Pour la dernière fois.


Humour dans le carré par Donec Ah ces amiraux

Ah ces Amiraux par Donec

Bonjour à tous,

Nous avons tous de l’admiration pour ces personnages de légende que nous entrevoyons au détour d’une coursive ou embarquant dans une limousine rue Royale.




Prenons l’amiral Patou, homme de caractère, français libre au parcours irréprochable, il se distingua, dit on, en voulant mettre fin au Bagad de Lann Bihoué et à la consommation de cambusard dans l’équipage.




Taches dignes d’Héracles interdite aux simples humains…

Autre amiral de légende, Lucien Lacaze après une brillante carrière le voilà élu à l’académie française. A cette époque, quand on le contredisait son visage passait au rubicond violet. Alors son interlocuteur : « Amiral vos vaisseaux ! ».

A la semaine prochaine


Donec

01 septembre 2015

Lorient mise à l'eau de la FREMM AUVERGNE retardé par les syndicats

Lorient mise à l'eau de la 
FREMM AUVERGNE retardé



Lorient : Une grève empêche la mise à l'eau de la Fremm Auvergne




La direction du groupe DCNS de Lorient a dû annuler ce matin (29-8-2015) la mise à flot de la frégate Fremm Auvergne, du fait d’un mouvement de grève. Elle est reportée à plus tard.

Des dizaines de salariés se sont réunis sur le pont Gueydon, dans l'Arsenal, aux entrées du chantier naval.
La direction de DCNS mène des négociations pour un plan global de performance, dont le but est d’améliorer la rentabilité économique du groupe.
Des représentants de la CGT se sont mobilisés samedi matin contre ce projet. 
Manifestation nationale le 8 septembre
Les négociations entre la direction de DCNS et les délégués syndicats sont prévues le 8 septembre.
Date à laquelle les syndicats organisent une manifestation nationale dans plusieurs chantiers du groupe.
A Lorient, les syndicats souhaitent poursuivre les mobilisations jusqu’à mercredi. 
La mise à flot reprogrammée
Plus de cent personnes étaient présentes samedi matin pour mettre à flot la frégate Fremm Auvergne (frégate multi-missions, construite par la DCNS Lorient).
Mais face au mouvement syndical, la direction a décidé de reprogrammer la mise à flot dans les prochains jours.






Lorient. Une grève empêche la mise à l'eau de la Fremm Auvergne 29 août 2015 à 18h341
 
La mise à flot de la Fremm Auvergne (sixième de la série des frégates multi-missions construite par DCNS-Lorient et quatrième de celles devant être livrées à la Marine Nationale) a été reportée, ce samedi matin, du fait d’un mouvement de grève de la CGT. 
Cette date avait, en, effet, été retenue, par DCNS parmi les différents créneaux possibles pour sa sortie de la forme lorientaise car elle correspondait au premier créneau favorable tant pour le coefficient de marée que pour les conditions météorologiques. Au travers de ce mouvement, la CGT Arsenal de Lorient entendait manifester contre le plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) que DCNS envisagerait de mettre en place et qui, selon elle, se solderait par des licenciements et des transferts de personnels. 
Ce plan concernerait une quarantaine de personnes sur le seul site de Lorient. Une vision battue en brèche par la direction de DCNS qui précise "s'être donnée comme objectif de remplacer environ la moitié des collaborateurs qui devraient partir en retraite sur la période 2015-2018, ce qui représente sur cette période un millier de recrutements de nouveaux collaborateurs en privilégiant les embauches dans les emplois directs de production et d’études". Elle dit, par ailleurs, "trouver tout à fait déplorable et anormal qu’une organisation syndicale empêche le bon déroulement du programme majeur du site alors même que le site DCNS de Lorient bénéficie d’un plan de charge industrielle lui offrant une visibilité industrielle de plus de 10 ans et avant même que ne débute des concertations sur le projet global de performance de DCNS destiné à renforcer sa rentabilité économique et sauvegarder sa compétitivité" .

© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/morbihan/lorient/lorient-une-greve-empeche-la-mise-a-l-eau-de-la-fremm-auvergne-29-08-2015-10754876.php

merci à Pierrot, Patrick et Claude

29 août 2015

Sail Amsterdam 2015

SAIL AMSTERDAM 2015 LE MUTIN

SAIL Amsterdam 2015 19 - 23 AugustFrom the Golden Age to a Golden Future.

Le Sail Amsterdam est un rassemblement de grands voiliers organisé tous les cinq ans au port d'Amsterdam, au Pays-Bas. Il est un des évènements importants du monde maritime en Europe et au monde.



La première édition date de 1975, pour la célébration du 700e anniversaire de la ville, sous le nom de Sail Amsterdam 700. Le succès de ce tout premier grand rassemblement de voiliers a conduit à la création de la Strichting Sail Amsterdam (SSA),association organisatrice.
Les éditions suivantes se déroulèrent en 1980, 1985, 1990, 1995, 2000, 2005 et 2010.
Le Mutin y retrouvera la Cancalaise
https://www.sail.nl/en-2015/ships-sail-2015/participatingtallships/mutin?lpg=5963
https://www.sail.nl/en-2015/ships-sail-2015/participatingtallships/cancalaise?lpg=5963

merci à Claude

28 août 2015

Humour dans le carré par Donec

Baptême à Théoule sur Mer


Bonjour à tous

Le baptême d’une vedette de la SNSM n’est pas un évènement anodin dans la vie d’une station de sauvetage. Il est le résultat de longs mois de travail : choix techniques et recherche de financement. C’est en quelque sorte la fin du commencement.


J’étais convié samedi dernier à celui du nouveau canot de Théoule sur Mer dans le cadre admirable de cette station balnéaire. Il porte un nom illustre, Nicole Dassault, dont le mari, industriel bien connu des pilotes d’aéro a largement contribué à son financement. Inutile de dire que les édiles départementaux ne peuvent manquer l’évènement. L’atmosphère y est bon enfant et l’humour remplace la véhémence partisane des joutes politiques. Les officiers de Marine qui comptent sont en « grand blanc ». Naturellement la société nationale de sauvetage a délégué ses membres les plus prestigieux.

Le prêtre béni à tour de bras. La vedette est aspergée de la poupe à la proue et de la varangue à la pomme du mat. L’assistance en profite également. La marraine passe ensuite à l’action et brise sans coup férir la bouteille de champagne judicieusement pendue à une potence.




Nous embarquons ensuite pour la cérémonie de « gerbe à la mer » dans un enthousiasme indescriptible, aux sons de sirènes, de cornes de brume et d’acclamations.

De retour à quai, les organisateurs soufflent. Les invités se désaltèrent et grignotent quelques douceurs.

Désormais pendant plus de 20 ans la SNS221 « Nicole Dassault » viendra en aide aux usagers de la mer maladroits ou malchanceux en appareillant en moins de 15 minutes comme l’avait fait depuis 1998 la SNS 207 « Amiral de Grasse ».

Bon vent et bonne mer à cet élégant canot

A la semaine prochaine

Donec

PHA Mistral à New-York du 7 au 12 mai 2025

PHA Mistral à New-York 07 mai 2O25 Le 7 mai, une réception s’est tenue à bord du porte-hélicoptère amphibie de la Marine nationale, le « Mis...