22 juin 2015

Le Pataus ALBATROS en escale en Afrique du Sud

ALBATROS Adieu les quarantièmes Fin des missions TAAF

Flamme Particpez  au Concours de création de timbres CapeTown 10-06-2015
marque du shipshandler




Depuis 1984, l’Albatros enchaîne inlassablement les missions TAAF. Et sa présence n’est pas anodine ; en effet, il a déjà arraisonné de nombreux pêcheurs contrevenants. Par ailleurs, l’aspect dissuasif de ces patrouilles est important, il faut assurer une présence dans ces eaux riches, et être prêt à intervenir pour préserver nos ressources, objet de nombreuses convoitises. Ces zones étant très éloignées de La Réunion, il faut donc y être présent pour y intervenir rapidement. Les TAAF et l’Albatros c’est 30 ans d’aventures communes et des centaines de marins qui ont eu l’opportunité de servir à bord de ce bâtiment atypique et qui en gardent des souvenirs riches et denses dont la rencontre de conditions climatiques sévères et la beauté des paysages.
Après une ultime patrouille dans les Terres Australes et Antarctiques Françaises (TAAF), le patrouilleur austral « Albatros » a quitté définitivement l’océan Indien pour rejoindre l’océan Atlantique à destination de Brest où il sera désarmé.




Cette mission opérationnelle revêt donc un caractère bien particulier pour tout l’équipage. Ainsi, à moins de deux mois du désarmement, le plus vieux bâtiment de la marine a, une fois de plus, affronté les mers du Sud, au début de l’hiver austral de surcroît ! Après une descente rapide vers Crozet au cours de laquelle nous avons retrouvé le niveau d’entraînement acquis à l’issue de la dernière mission TAAF, nous avons pu mouiller à Port Alfred profitant d’une opportune « fenêtre météorologique ». Ce mouillage a permis à l’équipage de retrouver les hivernants quittés trois mois plus tôt et de profiter d’une mise à terre plus longue et moins ventée qu’en janvier. Ce n’était malheureusement que le calme avant les tempêtes ! Pour sa 81ème patrouille dans le Sud, les 40èmes rugissants ont été fidèles à leur sinistre réputation et ils n’ont pas fait de cadeau au vénérable « oiseau blanc » ! En effet, lors de la traversée vers l’Afrique du Sud, nous avons essuyé pas moins de trois dépressions australes avec des creux atteignant huit mètres et surtout des éléments perpétuellement de face rendant laborieuse notre progression vers l’ouest en direction du Cap de Bonne Espérance.



Flamme Capemail  10-06-2015





Enfin, nous avons passé le Cap des Aiguilles, point le plus sud de l’Afrique (au large duquel se forment les terribles « vagues scélérates ») puis le célèbre Cap de Bonne Espérance, lieu symbolique pour tous les marins. Depuis le large nous n’avons rien vu, une brume épaisse ayant recouvert la mer. Cette dernière ne s’est dissipée qu’à notre entrée dans la baie de Cape Town dévoilant un spectacle grandiose : la montagne de la Table, les monts des douze apôtres, « Robben Island » (île ou était située l’ancienne prison de Nelson Mandela) et surtout des couleurs à nous faire oublier les longues nuits grises et noires du Sud !




Puis entamant sa remontée vers Brest, il fera escale à Sainte-Hélène où l'équipage ira certainement s'incliner sur la tomb de l'empereur Napoléon 1er à Longwood.

à suivre ...

Sources et photos 

Patrouilleur Albatros Marine nationale

Lettre de Saint-Petersbourg Russie

Lettre de Saint-Pétersbourg Russie






Située au nord-ouest de la Russie sur le delta de la Neva, au fond du golfe de Finlande la ville fut la capitale l'Empire russe de 1712 jusqu'en mars 1917.

Saint-Pétersbourg a conservé de cette époque un ensemble architectural unique qui en fait une des plus belles villes d'Europe. 
Deuxième port russe sur la mer Baltique après Primorsk, c'est un centre majeur de l'industrie, de la recherche et de l'enseignement russe ainsi qu'un important centre culturel européen.

Saint-Pétersbourg a été fondée en 1703 par le tsar Pierre le Grand dans une région disputée depuis longtemps au royaume de Suède. Par son urbanisme résolument moderne et son esthétique d'origine étrangère, la nouvelle ville devait permettre à la Russie d’« ouvrir une fenêtre sur l'Europe » et contribuer, selon le souhait du tsar, à hisser la Russie au rang des grandes puissances européennes. Le centre-ville, construit sur des directives des souverains russes, présente une architecture unique qui mélange des styles architecturaux (baroque,néoclassique) acclimatés de manière originale par des architectes souvent d'origine italienne. Sa beauté alliée à l'existence de nombreux canaux lui ont valu le surnom de « Venise du Nord ». 


Le croiseur Aurore 



Restauré après la seconde guerre mondiale et placé à quai sur la Neva, il a perdu son équipage militaire il y a quelques années. 

Symbole de la révolution bolchevique, où d’un tir à blanc il signala le début de l’attaque sur le Palais d’Hiver le 25 octobre 1917, le croiseur Aurore a quitté son lieu de mouillage historique dimanche 21 septembre 2014 à Saint-Pétersbourg.

 

A remarquer qu'en russe Pétersbourg  

 

s'écrit sans S entre le R et le B

Déplacé pour la première fois depuis 1987, l’Aurore a été remorqué jusqu’au chantier naval de Kronstadt où il subira des travaux de rénovation. L’Aurore, devenu un musée en 1957, devrait regagner sa place en 2016.

les Timbres


Alexander Radishchev

né le31 août (20 août) 1749 à Moscou et mort le 24 septembre (12 septembre) 1802 à Saint-Pétersbourg, est un écrivain, philosophe, poète russe, directeur des douanes de Saint-Pétersbourg et membre de la Commission d’élaboration des lois.


Radishchev timbre émis en 1949


Il est issu d’une famille de propriétaires nobles. Après avoir achevé ses études à l’université de Leipzig où il a découvert les idéaux des Lumières, il retourne en Russie et intègre l’administration impériale. Parallèlement à cette carrière de fonctionnaire subalterne, il poursuit son activité littéraire. En 1789, la publication de La vie de Fiodor Vassiliévitch Ouchakov provoque déjà des réactions contrastées parmi ses lecteurs.

Radishchev timbre émis en 1953


En raison d’une écriture peu raffinée, celle-ci serait restée inaperçue si elle n’avait donné naissance au premier livre « contestataire » de la littérature russe : Voyage de Pétersbourg à Moscou, publié en 1790, où il dénonce la traite des Noirs, l'esclavage aux États-Unis d'Amérique et dans les colonies britanniques, ainsi que les abus du servage et du système judiciaire russe, sous le règne de Catherine II de Russie.


Radishchev timbre émis en 2013


Dès la publication de son ouvrage, il est arrêté et torturé physiquement et psychologiquement. Condamné à mort, il voit sa peine commuée en dix années de bagne à Ilimsk en Sibérie. Libéré par Paul Ier de Russie, après la mort de Catherine II, Radichtchev tenta à nouveau de faire pression pour réformer le gouvernement russe. Brièvement employé sous le règne d’Alexandre Ier pour aider à la révision de la législation russe dont il avait rêvé toute sa vie, sa fonction dans ce corps administratif s’avéra courte et infructueuse. Peut-être découragé par la menace d’un autre exil en Sibérie, Radichtchev mit fin à ses jours en s’empoisonnant.

Merci à Claude Arata

20 juin 2015

Sémaphore de Barfleur

Sémaphore de Barfleur Manche







Construit en 1774 en une année par l'archictecte Morice, le phare, au sommet duquel dès la nuit tombée, brûle en permanence un feu que les gardiens alimentent en bois et en huile, deviendra un sémaphore. 












En 1829, un grand phare de 70 mètres, plus performant, lui succède. A partir de 1834, le petit phare change de propriétaire : d'abord loué, puis vendu à la Marine nationale, il est alors transformé en sémaphore.
1968 sera marqué par la construction d'une chambre de veille panoramique accolée au pied de la tour.






Le sémaphore de Barfleur (chambre de veille) est modernisé en 2001. Neuf guetteurs y sont affectés dont le chef de poste.
En 2004, le sémaphore de Barfleur a enregistré 17469 mouvements de navires (tout confondu) sur ses registres.


























Vulcain et Nous


Bonjour à tous,

Comme annoncé par les médias, nous étions dimanche dernier dans le massif de l’Authion sur les traces des braves du premier régiment de fusiliers marins, de leur chars Stuart, du capitaine de corvette Barberot, du lieutenant de vaisseau de Lamothe Dreuzy et de tous nos morts glorieux. C’était pour moi aussi l’occasion d’adresser un clin d’œil à mon ami Jacques Sidler qui n’aurait pour rien au monde manqué cet ultime baroud. Car nous le savons, ce fut le dernier grand engagement de la guerre.


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Les cérémonies commencèrent à l’Escarène. Vulcain garde toujours un œil ouvert et ne pouvait laisser passer l’occasion de se distinguer. Il se mit donc à frapper comme un sourd sur différentes enclumes disposées entre Lucéram, Peira Cava, le Turini et Cabane Vieille. Tonnerre, pluies diluviennes, éclairs, tout était réuni pour faire de cette commémoration un moment inoubliable.

Un de mes ami, maistrancier machines (personne n’est parfait) avait décidé de faire le trajet dans sa Jeep. Il avait entrainé dans cette aventure un autre maistrancier, qui ne craignait ni Dieu ni Diable. Sans oublier, mal assise sur la banquette arrière, l’épouse pelotonnée, courageuse et inquiète. Imaginons le spectacle, la montagne est balayée par la pluie, zébrée d’épouvantables éclairs. La Jeep est équipée d’une capote à peu près inutile car un terrible vortex balaye l’habitacle dans tous les sens. La température en franchissant le col du Turini se stabilise autour de 7°. Mais le moteur tourne rond montrant que ses qualités de véhicule amphibie ne sont pas usurpées.




Première halte à Cabane Vieille où nous devons déposer une gerbe sur un char Stuart rouillé à cœur. Les occupants de la Jeep font bonne figure, un peu surpris d’appartenir encore au monde des vivants. L’épouse est toute souriante mais transie de froid, pour elle l’expérience s’achève.

Alors l’amiral descend d’une voiture de maitre, superbe. Une houppelande transparente le protège de la pluie mais ne laisse rien ignorer de la splendeur de son uniforme.

Entre temps Vulcain réalise qu’il a zappé un rendez vous avec Vénus. Il laisse alors enclume, foudre, le diable et son train car la belle ne transige pas avec l’horaire. Le soleil se faufile entre les nuages, nous réchauffe tous et la vie reprend.

Notre belle et émouvante cérémonie peut enfin commencer.

A la semaine prochaine

Donec

18 juin 2015

Sémaphore et phare de Carteret Manche

Sémaphore et phare de Carteret Manche

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je vous invite à découvrir le village du Tôt en Barneville-Carteret, le village de la "Mère Denis", une vedette avant l'heure.





La « Mère Denis », Jeanne Marie Le Calvé, s'y installe et se reconverti en lavandière. Elle sera remarquée en 1972, par les publicitaires de la marque Vedette qui lui donneront le sobriquet de "mère Denis" et viendront tourner leurs pubs au village du Tôt








Petite révision de Géographie avant le bac

La plage de Barneville-Carteret photo (c) JM Bergougniou
Situé à l'extrémité du Massif armoricain, le Cap de Carteret conserve les traces de la formation, sur les granites déformés et schistes métamorphiques du précambrien, de la chaîne hercynienne par le plissement des arkoses du Cambrien et des schistes et grès armoricains de l’Ordovicien.

et d'histoire, la ville a été libérée le 18 juin 1944, il y a tout juste 71 ans.



photo (c) JM Bergougniou



Le port de Carteret, parfois appelé « port des Isles », est aujourd'hui le port multifonctions de Barneville-Carteret. Il se situe à l'extrémité de l'estuaire de la Gerfleur, sur la rive droite de celle-ci, dominé par le cap de Carteret.






En 1719, une capitainerie est construite sur le cap de Carteret, pour abriter également un service de garde-côtes et un service de guet de la mer. En 1743, elle est occupée par un corps de garde pour les signaux qui la dote d'une batterie de canons.


Le phare est édifié en 1837 sur la falaise du cap de Carteret, par une tour carrée sur un bâtiment rectangulaire en maçonnerie de pierres apparentes. En 1870, sont ajoutés deux maisons pour les gardiens. 



Le phare est électrifié en 1937 puis entièrement automatisé en1976 bien qu'il soit encore gardienné aujourd'hui. En partie détruit par les Allemands en 1944, il est restauré sur les mêmes plans après la guerre.



Le phare de Carteret a été construit pour guider les navires jusqu'au Port de Carteret. Situé sur le cap pour une meilleure visibilité, il en signale également la présence et ses dangers. Son éclairage et assuré par une lampe halogène d'une puissance de 650W. Ses périodes d'éclats sont 2+1, c'est-à-dire deux éclats lumineux (1 seconde d'intervalle) suivis d'un autre éclat 4 secondes plus tard. sa portée par temps clair est de 26 milles nautiques (environ 48 kilomètres).


photo (c) JM Bergougniou

Le premier sémaphore est installé en 1859, à 65 mètres d'altitude. Abritant un service d'écoute allemand, il est détruit par les Alliés le 28 avril 1944.


Le sémaphore photo (c) JM Bergougniou

la première optique mise en service le 1er juillet 1839 était un feu de deuxième ordre à éclats longs blancs toutes les 30 secondes focale 0, 70 m.

Remplacé le 10 novembre 1906 il devient un feu à 2 éclats groupés blancs toutes les 10 secondes. Optiques à 4 panneaux au 1/4 de focale 0, 50 m.
En 1944 : feu à éclats blancs (2+1) toutes les 15 secondes focale 0, 50 m.
Cuve à mercure : 3 colonnes : 1944 - BBT.
Divers Combustibles sont utilisés:
Huile végétale : 1839.
Huile minérale : vers 1875.
Vapeur pétrole : 1906.

Il est enfin électrifié en 1937



Le phare de Carteret photo (c) JM Bergougniou

Le sémaphore est reconstruit en 1984 et inauguré le 17 décembre 1985.

photo (c) JM Bergougniou



Le sémaphore est de 1re catégorie.

Il assure la surveillance maritime, aérienne et terrestre d'un secteur côtier de 140° environ



Marée basse photo (c) JM Bergougniou

Envahies dès juin 1940, les communes de Carteret et de Barneville-sur-Mer sont des chantiers importants du Mur de l'Atlantique. La plupart des fortifications sont toujours visibles à l'exception du site de Baubigny, totalement enfoui dans le sable.

Le sémaphore photo (c) JM Bergougniou

Le 18 juin 1944, la ville est libérée par une colonne blindée du 69e régiment de la 9e division d'infanterie américaine, qui y installe une ligne de défense. Les militaires américains restent à Barneville et à Carteret jusqu'à l'automne 1945. Au manoir de Graffard, on donne des spectacles de « French cancan » pour les soldats.











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