Sémaphore et phare de Carteret Manche
Une page de publicité
je vous invite à découvrir le village du Tôt en Barneville-Carteret, le village de la "Mère Denis", une vedette avant l'heure.
La « Mère Denis », Jeanne Marie Le Calvé, s'y installe et se reconverti en lavandière. Elle sera remarquée en 1972, par les publicitaires de la marque Vedette qui lui donneront le sobriquet de "mère Denis" et viendront tourner leurs pubs au village du Tôt
Petite révision de Géographie avant le bac
Situé à l'extrémité du Massif armoricain, le Cap de Carteret conserve les traces de la formation, sur les granites déformés et schistes métamorphiques du précambrien, de la chaîne hercynienne par le plissement des arkoses du Cambrien et des schistes et grès armoricains de l’Ordovicien.
La plage de Barneville-Carteret photo (c) JM Bergougniou
et d'histoire, la ville a été libérée le 18 juin 1944, il y a tout juste 71 ans.
photo (c) JM Bergougniou |
Le port de Carteret, parfois appelé « port des Isles », est aujourd'hui le port multifonctions de Barneville-Carteret. Il se situe à l'extrémité de l'estuaire de la Gerfleur, sur la rive droite de celle-ci, dominé par le cap de Carteret.
En 1719, une capitainerie est construite sur le cap de Carteret, pour abriter également un service de garde-côtes et un service de guet de la mer. En 1743, elle est occupée par un corps de garde pour les signaux qui la dote d'une batterie de canons.
Le phare est édifié en 1837 sur la falaise du cap de Carteret, par une tour carrée sur un bâtiment rectangulaire en maçonnerie de pierres apparentes. En 1870, sont ajoutés deux maisons pour les gardiens.
Le phare est électrifié en 1937 puis entièrement automatisé en1976 bien qu'il soit encore gardienné aujourd'hui. En partie détruit par les Allemands en 1944, il est restauré sur les mêmes plans après la guerre.
Le phare de Carteret a été construit pour guider les navires jusqu'au Port de Carteret. Situé sur le cap pour une meilleure visibilité, il en signale également la présence et ses dangers. Son éclairage et assuré par une lampe halogène d'une puissance de 650W. Ses périodes d'éclats sont 2+1, c'est-à-dire deux éclats lumineux (1 seconde d'intervalle) suivis d'un autre éclat 4 secondes plus tard. sa portée par temps clair est de 26 milles nautiques (environ 48 kilomètres).
photo (c) JM Bergougniou |
Le premier sémaphore est installé en 1859, à 65 mètres d'altitude. Abritant un service d'écoute allemand, il est détruit par les Alliés le 28 avril 1944.
Le sémaphore photo (c) JM Bergougniou |
la première optique mise en service le 1er juillet 1839 était un feu de deuxième ordre à éclats longs blancs toutes les 30 secondes focale 0, 70 m.
Remplacé le 10 novembre 1906 il devient un feu à 2 éclats groupés blancs toutes les 10 secondes. Optiques à 4 panneaux au 1/4 de focale 0, 50 m.
En 1944 : feu à éclats blancs (2+1) toutes les 15 secondes focale 0, 50 m.
Cuve à mercure : 3 colonnes : 1944 - BBT.
Divers Combustibles sont utilisés:
Huile végétale : 1839.
Huile minérale : vers 1875.
Vapeur pétrole : 1906.
Il est enfin électrifié en 1937
Le sémaphore est reconstruit en 1984 et inauguré le 17 décembre 1985.
Le sémaphore est de 1re catégorie.
Il assure la surveillance maritime, aérienne et terrestre d'un secteur côtier de 140° environ
Envahies dès juin 1940, les communes de Carteret et de Barneville-sur-Mer sont des chantiers importants du Mur de l'Atlantique. La plupart des fortifications sont toujours visibles à l'exception du site de Baubigny, totalement enfoui dans le sable.
En 1944 : feu à éclats blancs (2+1) toutes les 15 secondes focale 0, 50 m.
Cuve à mercure : 3 colonnes : 1944 - BBT.
Divers Combustibles sont utilisés:
Huile végétale : 1839.
Huile minérale : vers 1875.
Vapeur pétrole : 1906.
Il est enfin électrifié en 1937
Le phare de Carteret photo (c) JM Bergougniou |
Le sémaphore est reconstruit en 1984 et inauguré le 17 décembre 1985.
photo (c) JM Bergougniou |
Le sémaphore est de 1re catégorie.
Il assure la surveillance maritime, aérienne et terrestre d'un secteur côtier de 140° environ
Marée basse photo (c) JM Bergougniou |
Envahies dès juin 1940, les communes de Carteret et de Barneville-sur-Mer sont des chantiers importants du Mur de l'Atlantique. La plupart des fortifications sont toujours visibles à l'exception du site de Baubigny, totalement enfoui dans le sable.
Le sémaphore photo (c) JM Bergougniou |
Le 18 juin 1944, la ville est libérée par une colonne blindée du 69e régiment de la 9e division d'infanterie américaine, qui y installe une ligne de défense. Les militaires américains restent à Barneville et à Carteret jusqu'à l'automne 1945. Au manoir de Graffard, on donne des spectacles de « French cancan » pour les soldats.