03 décembre 2014

Christian Cailleaux pour notre plaisir et pour Noël Jeanne d'Arc

Christian Cailleaux - Bernard Giraudeau PH Jeanne d'Arc






Christian Cailleaux est né en 1967 à La Garenne-Colombes, en banlieue parisienne. Études de Lettres/Philo, puis École Nationale d'Art de Cergy. Illustrateur (Presse enfantine, périodiques de voyage et généralistes), publiciste - et piètre trompettiste comme son héros des Imposteurs…

Christian Cailleaux photo © JM Bergougniou


 Il a beaucoup circulé et séjourné en Afrique, en animant des ateliers de dessin dans les Centres Culturels ou les Alliances Françaises d'une quinzaine de pays du continent. Cette expérience servira de matière à sa première publication professionnelle en bande dessinée, il y a une dizaine d'années : les aventures d'Arthur Blanc-Nègre, deux albums parus chez Dargaud sur un scénario de Sallé, aujourd'hui épuisés. 



Il assure ensuite seul le scénario et le dessin de ses créations suivantes : deux autres albums paraissent chez Dargaud (Haëllifa et Harmattan, le vent des fous), puis deux titres sont publiés par l'éditeur indépendant Treize Étrange, Le café du voyageur et Le troisième thé. 

Christian Cailleaux  photo © JM Bergougniou


La trilogie Les Imposteurs, parue entre 2003 et 2005 est sa première contribution au catalogue de Casterman. En 2006, il illustre Frankenstein pour Albin Michel Jeunesse, sur une adaptation de Michel Piquemal. Après deux voyages en Inde en 2005 et 2006, le récit de cette expérience sur un nouveau continent a donné lieu à Tchaï Masala, paru chez Treize Étrange en mai 2007. Encore à propos de mers et de lointains, un nouvel album intitulé R97, les hommes à terre, en collaboration avec l'écrivain Bernard Giraudeau, est paru en avril 2008 aux éditions Casterman.



Christian Cailleaux  photo © JM Bergougniou
"Théo savait bien qu'un port ça regarde la mer, vous accueille à quai ouvert, vous protège. C'est un refuge, une femme qui vous berce au clapot, vous console des nuits de quart... "
L'album est un tour du monde. Nous accompagnons un équipage à bord de la Jeanne d'Arc, partant de la Rochelle (ou Brest s'il le faut). Nous y sommes introduits en suivant les pas d'un jeune matelot qui va faire là sa première traversée au long cours.



 photo © JM Bergougniou
 Les parties "Navigation" nous montrent l'équipage faisant corps avec le navire, oeuvrant pour que continuent sans cesse les vibrations de la grande machine de métal. C'est un monde à part, évoluant lentement sur la surface changeante des océans. Chacune de ces parties est l'occasion de s'attarder un peu plus sur un matelot en partculier. C'est celui que nous suivrons lors des "Escales". Une fois débarqué, celui-ci vivra un épisode anodin ou essentiel de sa vie d'homme, en particulier vis-à-vis des femmes, symbole de la vie parmi "les gens de la terre". Le dernier marin auquel nous nous attacherons sera le jeune matelot du début, concluant son périple par sa première expérience d'homme annonçant la fin de l'enfance. 

 photo © JM Bergougniou

Nous terminerons le voyage avec lui, alors qu'il a débarqué de la Jeanne et la regarde partir pour une nouvelle traversée. Lui reste à quai, mais nous savons qu'il embarquera bientôt sur un autre navire. Sur le pont de la Jeanne, les marins que nous avons connus poursuivent leur inlassable voyage, toujours entre deux escales, ces moments où leurs corps solitaires et démunis subissent les coups du destin.

 photo © JM Bergougniou

Bernard Giraudeau aura vécu plusieurs vies. Acteur et réalisateur de films, marin et voyageur au long cours, romancier à succès, il s’était même essayé à l’écriture pour la bande dessinée avec l’album R97, les hommes à terre, mis en images par le dessinateur Christian Cailleaux. Disparu en 2010, Giraudeau laissait derrière lui un nouveau scénario que Cailleaux a fini de dessiner après sa mort, publié à titre posthume par les éditions Dupuis. Les longues traversées est une histoire de mer et de marins, bien sûr. Nous disons « bien sûr » car l’océan a souvent rythmé la vie de Bernard Giraudeau, engagé volontaire à l’âge de quinze ans dans la Marine nationale, avec à son actif deux tours du monde avant que la tentation du cinéma ne le happe. Une histoire de marins sans bateaux, prisonniers à terre en attendant de reprendre la mer un jour. 


 photo © JM Bergougniou
 
C’est l’histoire de Diego l’Angolais et de Théo l’ancien marin qui se rêve en apprenti écrivain. Les deux hommes se rencontrent et sympathisent, l’histoire de Diego venant nourrir l’inspiration de Théo. Ils rêvent de reprendre la mer un jour, mais peut-être leur rêve ne deviendra-t-il jamais réalité, et au fond peu importe. Les longues traversées est d’abord une histoire d’amitié, mais c’est aussi une histoire d’amour, car le récit est traversé par quelques figures de femmes comme Ines de Florès, cette femme-pirate du XIXe siècle dont la légende hante les pages de l’album. Le trait de Cailleaux convient parfaitement à l’atmosphère du récit. Tout en petite touches pleines de grâce et de légèreté, il est rehaussé d’une palette de couleurs subtiles et délicates, tandis que le texte aux accents très littéraires de Giraudeau entraîne le lecteur dans un voyage intérieur qui s’apparente à une espèce de rêverie immobile, à l’image de celle dans laquelle les personnages masculins aiment se perdre. 

TCD Foudre  photo © JM Bergougniou

 

Cailleaux est parti d’une nouvelle de Giraudeau pour s’en inspirer et s’en affranchir, quitte à reprendre certaines phrases du texte original, car il aime la dimension littéraire du travail de Bernard Giraudeau, sa capacité d’enchantement et la dimension poétique de son écriture. Le dessinateur et le scénariste se retrouvaient sur les terrains communs de l’attirance pour l’océan, le voyage et les départs pour des destinations lointaines. Les longues traversées est un bel hommage à leurs passions et à leur goût de l’ailleurs, tout comme à cette fascination pour le rêve et l’aventure que partagent bon nombre de lecteurs, même s’ils ne quittent jamais les rivages de leur chambre…

Livre et Mer Concarneau Bernard Giraudeau
 photo © JM Bergougniou
Bernard Giraudeau, né le 18 juin 1947 à La Rochelle en Charente-Maritime, est un acteur, réalisateur, producteur, scénariste et écrivain français. En 1963, à l'âge de 16 ans, il entre à l'Ecole des apprentis mécaniciens de la flotte (Marine nationale). Il en sort premier un an plus tard. En 1964-1965 puis 1965-1966, il participe aux deux premières campagnes du porte-hélicoptères Jeanne d'Arc. Il sera ensuite embarqué sur la frégate Duquesne puis sur le porte-avions Clemenceau avant de quitter la marine pour tenter sa chance en tant que comédien.
Il aura ainsi fait deux fois le tour du monde avec la Royale avant d'intégrer le Conservatoire en 1970. Il y décrochera le Premier Prix de comédie classique et moderne. Il fait ses premiers pas à l'écran avec Jean Gabin (Deux hommes dans la ville). En 1987, il passe de l'autre côté de la caméra en devenant réalisateur tout en continuant à tourner comme acteur. En 2000 il est atteint d'un cancer qui l'obligera à ralentir ses activités. Bernard Giraudeau comprend qu'il doit changer de vie. Il raconte aujourd'hui que le cancer lui a permis d'apprendre à se connaître. Il consacre depuis une partie de son temps à aider les malades en soutenant l'Institut Curie et l'Institut Gustave Roussy.
Livre et Mer Concarneau Bernard Giraudeau  
photo © JM Bergougniou

Livre et Mer Concarneau Bernard Giraudeau  
photo © JM Bergougniou

Gazette N° 112 Section Aéronautique Navale de décembre 2014

Gazette N° 112 Section Aéronautique Navale  

de  décembre 2014

 

Olivier au tampon… photo © JM Bergougniou


Depuis la Gazette N° 111 de septembre 2014 
"c’est le calme total aucune demande".

photo © JM Bergougniou

A priori en juin 2015 la Base Aéronavale de Lanvéoc Poulmic fêtera ses 70 ans, à suivre !



photo © JM Bergougniou



Je serai au Pérou du 1er février au 2 mars 2015.

photo © JM Bergougniou


Olivier Laudrin


photo © JM Bergougniou



02 décembre 2014

Exposition « Amiral Ronarc’h - bataille de Dixmude » au Service Historique de la Défense à Brest

Exposition « Amiral Ronarc’h - bataille de Dixmude »






hall d'accueil du SHD, de 8h30 à 12h00 et de 13h00 à 17h30, du lundi au vendredi









Le Service Historiqe de la Défense (SHD) de Brest propose au grand public 
l'exposition « Amiral Ronarc’h – bataille de Dixmude » présentée à bord du
BPC « Dixmude » lors des commémorations de la bataille de Dixmude qui se sont déroulées dans la première quinzaine d'octobre 2014.


BPC Dixmude   photo © JM Bergougniou


Cette exposition, réalisée par des élèves du lycée Amiral Ronarc’h de Brest, en 
partenariat avec la marine nationale, est labellisée par la Mission du Centenaire. Elle est composée de quinze panneaux explicatifs et d'objets remarquables issus de fonds privés et de la Marine. Le SHD de Brest offre la possibilité aux Brestois de découvrir un épisode décisif de la Grande Guerre au cours duquel les fusiliers marins se sont particulièrement illustrés sous le commandement de l'Amiral Ronarc'h.

Point d'envol  BPC Dixmude  photo © JM Bergougniou

1954 première liaison aérienne Madagascar Tromelin Iles Eparses

1954 première liaison aérienne Madagascar Tromelin


par Laurent Albaret




En juillet 1954, une première liaison aérienne était établie entre Madagascar et Tromelin. Soixante ans plus tard, une émission des Terres australes et 

antarctiques françaises célèbre cette aventure que les collectionneurs ont accompagné postalement.




premier jour Tromelin îles Eparses TAAF 20-9-2014 pli réalisé par l'UFPP-SATA
avec une double oblitération... 


L’ histoire de la première liaison aérienne Madagascar-Tromelin (aller-retour) en 1954, dont les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) commémorent cette année l’anniversaire commence, en réalité, un an et demi plus tôt. À la suite d’une demande de l’Organisation météorologique mondiale créée en 1950, les météorologues et les autorités administratives des TAAF, réunis à Tananarive en janvier 1953, décident l’installation d’une station météorologique sur l’île de Tromelin. Souhaitée depuis 1947, cette installation servira notamment à surveiller les cyclones !

Située à 535 km au nord de l’île de La Réunion et à 450 km à l’est de Madagascar, Tromelin, découverte en 1722 et décrite en 1766 par le chevalier de Tromelin éponyme, est une des îles des Éparses.



Le 22 novembre 1953, une mission de reconnaissance – essentiellement topographique – est organisée par la Marine nationale, avec le navire baliseur de la Direction générale des travaux publics, Marius Moutet 2, par une équipe
sous la direction de l’ingénieur en chef de la météorologie, Serge Frolow. La mission consiste à explorer l’île pour envisager l'installation d'une station météorologique insulaire et d'une piste d’aviation de 1000 m pour des gros porteurs afin de ravitailler la future station. L’idée de construire un port a été abandonnée car tout accostage est difficile en raison des barrières de récifs et des fortes marées. Le retour de la reconnaissance étant concluant et le rapport du 22 janvier 1954 de Serge Frolow positif, une mission d’installation est décidée avec l’appui du Marius Moutet. Le 30 avril 1954, le navire baliseur est de retour sur Tromelin, avec les premiers éléments pour la station météorologique.





Départ Paris le 5 juillet 1954  PARIS GARE P.L.M. Arrivée TANANARIVE RP 7-7-1954 
Trente-deux tonnes de matériel – dont huit de ciment – sont débarquées dans des conditions difficiles ; plusieurs blessés sont à déplorer, du matériel est perdu en mer – informations relatées en détail dans le rapport daté du 15 mai 1954 par Serge Frolow. La station est néanmoins opérationnelle le 6 mai 1954, en liaison avec le Service central météorologique de Madagascar. Elle prendra plus tard le nom de son fondateur, Serge Frolow. Durant cette mission, une piste d’atterrissage de 600 m est construite et achevée le 20 juin ; le premier avion peut désormais ravitailler les météorologues.


Départ TROMELIN 31-7-1954 arrivée TANANARIVE RP 1-8-1954

Des plis… philatéliques

Ce vol ayant été évoqué dans le milieu des collectionneurs,
l’administration des Postes autorise l’avion en question à transporter du courrier – philatélique essentiellement – sur cette première liaison, plis identifiés par des cachets commémoratifs aller et retour. Les deux griffes réalisées par 
La Poste pour l’occasion voient cependant leurs dates masquées  ou limées (pour le retour), le vol étant difficilement prévisible en raison des conditions climatiques. 




Départ PARIS AFFRANCHISSEMENTS AVION 3-7-54 Arrivée TANANARIVE RP 6-7-1954 


  Départ TROMELIN 31-7-1954 Arrivée TANANARIVE RP  1-8-1954
Ces conditions climatiques difficiles font que la liaison aérienne aller est reportée à plusieurs reprises. Étrangement, aucune source ne s'accorde aujourd'hui avec certitude sur une date quant à cette tentative qui aurait finalement eu lieu le 22 ou le 24 juillet – par précaution, le triptyque commémoratif des TAAF mentionne d'ailleurs « Juillet 1954 ». Ce qui est vérifié, c’est que le groupe aérien mixte d’Outre-Mer (GAMON) n° 50 de la base de Tananarive-Ivato engage, pour l’occasion, un AAC.1 Toucan – version du Junker 52 allemand construite en France après la guerre –, appareil immatriculé F-SCLL. 




Le capitaine André Poux et le sous-lieutenant Dubreuil en composent l’équipage. Le courrier transporté à l’aller – dont une majorité de lettres transmises par des négociants philatéliques parisiens  – est revêtu de la griffe caviardée à son départ et du dateur de la station météorologique de Tromelin, à l’arrivée. Pour le vol retour, les courriers sont préparés à Madagascar, datés par le dateur de la station météorologique à Tromelin – l’île ne possède pas de bureau de poste –, puis affranchis et oblitérés au retour de l’avion à Madagascar, le 1er août 1954




Que ce soit à l’aller ou au retour, ces premiers vols se dérouleront sans histoire, ouvrant une liaison aérienne qui perdura avec les C-160 Transall de l’Armée de l’Air. Cette symbolique liaison aérienne du bout du monde sera mise à l’honneur par les Terres australes et antarctiques françaises par une émission philatélique lors des prochaines Journées du Patrimoine 

01 décembre 2014

P.E.H Meute Dixmude Chiens Jaunes

P.E.H Meute Dixmude 
Chiens Jaunes

Le BPC DIXMUDE partirait-il prochainement en mission?


PEH = Pont Envol Hélicos  


Sans plus d'informations, et bien parlons de Chien Jaune en littérature et à Concarneau.

Le Chien jaune est un roman policier de Georges Simenon écrit à Paris pendant l'hiver 1928-1929 et publié en avril 1931 ; il fait partie de la série des Maigret.



À Concarneau, des faits troublants qui s'enchaînent ont jeté l'émoi dans la ville. C'est d'abord la tentative d'assassinat dont a été victime l'honorable M. Mostaguen, un soir, au sortir de sa partie de cartes à l'Hôtel de l'Amiral : il a reçu une balle tirée de la boîte aux lettres d'une maison vide. Et le sort semble s'acharner sur ses partenaires, car, deux jours après l'arrivée de Maigret, l'un des habitués du café, Jean Servières, disparaît, et sa voiture est retrouvée dans les environs, le siège avant maculé de sang. Puis, c'est au tour de M. Le Pommeret qui meurt empoisonné. Le quatrième du groupe, le docteur Michoux, qui s'attend à y passer aussi, n'en mène pas large, et Maigret ne trouve rien de mieux pour le mettre à l'abri que de le faire... incarcérer.




Ces événements ont attiré la foule des journalistes, d'autant plus que la feuille locale a imprimé un article alarmiste qui signale la présence d'un chien aux poils jaunes, maigre sur pattes, un chien errant apparu dès le premier soir, et qui appartient sans nul doute à un inquiétant rôdeur dont on a repéré les traces. Les gendarmes en effet ne tardent pas à arrêter le vagabond, un colosse qui leur échappe en plein marché et s'enfuit dans un pâté de maisons et de hangars aux multiples issues, près de l'Hôtel de l'Amiral. Sur ces entrefaites, Servières est retrouvé à Paris où il s'était rendu après avoir confié au Phare de Brest le papier anonyme qui a répandu la terreur à Concarneau.

30 novembre 2014

Journée du sous-marin Lorient


Journée du sous-marin Lorient 

A l'occasion de la journée du sous-marin, la section Bretagne de la Marcophilie navale exposait des plis de sous-marins et proposait à la vente des enveloppes souvenirs. Deux enveloppes illustrées étaient proposées aux visiteurs/

L'une reprenait le visuel de la manifestation "de Kéroman à la dissuasion" avec timbre personnalisé



La seconde avec un timbre humide évoquait le sous-marin Flore toujours avec timbre personnalisé.




Ces souvenirs sont disponibles auprès de la section de Brest pour un montant de 5€ plus 0,70€ de frais de port à régler par chèque à l'ordre de 

La Marcophilie navale section Bretagne

Claude Bélec
8 rue Raphaël
29200 BREST





Diverses activités étaient proposées dans différents lieux par les associations.







Journée du sous-marin. Les sous-mariniers à l’honneur à Lorient



Le vice-amiral d'escadre Louis-Michel Guillaume, commandant les forces sous-marines et la force océanique stratégique, salue les porte-drapeaux, place Glotin, à Lorient ce jeudi matin.
Plus de cinq cents sous-mariniers, anciens et actifs, sont rassemblés à Lorient ce jeudi dans le cadre de la Journée nationale du sous-marin.




La Journée nationale du sous-marin, créée en 2003, commémore l'évasion, le 27 novembre 1942, du port de Toulon, des sous-marins Casabianca, la Vénus, le Glorieux, le Marsouin et l'Iris, sous les bombardements allemands. Elle a lieu à Lorient pour la première fois.

« Un choix singulier »

Un premier dépôt de gerbes a eu lieu à 11 h 15, place Glotin, en centre-ville de Lorient. Dans son allocution, le vice-amiral d'escadre Louis-Michel Guillaume, commandant les forces sous-marines et la force océanique stratégique, a souligné que « le choix d'une vie à bord d'un sous-marin reste singulier, par ce qu'il emporte d'engagement personnel, collectif, et aujourd'hui plus encore, familial ».

À la base de Lorient

Haut lieu de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale, la base de sous-marins est un élément majeur du patrimoine de l'humanité, comme architecture militaire et comme trace des affrontements stratégiques du XXe siècle. En juin 1940, alors que la France capitule devant l'avancée des troupes allemandes, l'amiral Doenitz, commandant des sous-marins allemands, cherche un port pour baser ses submersibles. En engageant les sous-marins (les U-Boot) dans la Bataille de l'Atlantique, l'objectif est d'entraver le ravitaillement en matériels et en armes de l'Angleterre. Son choix se porte dès le 28 juin sur Lorient, située au carrefour de grandes routes maritimes, dont l'arsenal est peu endommagé. Entre février 1941 et janvier 1943, trois gigantesques blocs de béton armés sont édifiés sur la presqu'île de Keroman.

Le vice-amiral d'escadre a également rappelé que « le Livre blanc et la loi de programmation militaire 2014-2019 ont confirmé, voire amplifié, les missions confiées aux équipages des sous-marins », dont, au premier titre, la dissuasion.





Le programme, public, de la journée
10 h à 17 h 30, au K5 : salon du livre avec les auteurs de livres et BD autour du thème des sous-marins. 14 h 30 : conférences sur l'histoire de la base de Keroman édifiée par l'armée allemande, l'escadrille des sous-marins de l'Atlantique de la fin de la guerre à 1994 ou encore l'avenir des sous-marins français.


À la galerie Plisson : DCNS propose au public de découvrir des technologies relatives aux sous-marins, à travers leur réalité virtuelle.


Au K2 : exposition sur les forces de la Marine nationale, sur les forces sous-marines, information sur les métiers de la Marine nationale. Stand « les oreilles d'or », modélisme naval et marcophilie navale, stand des coopératives avec vente d'objets liés aux forces sous-marines
























de droite à gauche, Mithé Bélec, Claude Bélec, Jean-Claude Léniaud de la Marcophilie navale Bretagne

sources :


Ouest-France Lorient

Marcophilie navale Bretagne

La Marcophilie navale Bulletin d'information n° 146 septembre 2024

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