25 mai 2011

Alouette Gentille Alouette

L'Alouette III 

150 000 heures de vols... une paille!




SA-3160 Alouette III : la première Alouette III de série a pris l’air en juillet 1961


Deux types d'Alouette III sont ou ont été mises en oeuvre par les formations de l'Aéronautique navale : l'Alouette III SA316B dont une série, les SA316 B VSV (VSV= Vol Sans Visibilité), a été équipé pour l'entraînement au vol aux instruments, et l'Alouette III SA319B dont l'équipement permet le vol en IMC et qui fut le premier hélicoptère de lutte anti-sous-marine à embarquer sur les frégates ASM du type Tourville avant d'être remplacées dans ce rôle par le Lynx WG13.

L'Alouette III dispose d'une capacité d'emport plus importante que l'Alouette II, elle est également équipé de turbines Astazou et permet le vol aux instruments. Elle possède également deux ballonets latéraux gonflables automatiquement dans l'eau de mer, ou manuellement en vol par l'équipage.

traverser la mer pour enseigner et vaincre

La marine nationale a commandé 37 SA-316B, SA-316B VSV et SA-319B (sauvetage en mer, liaison, formation des équipages embarqués). Les premiers SA-316B ont été affectées aux escadrilles 20S (Saint Raphaël 1962/1991), 23S (Saint-Mandrier août 1962/1999, qui a fourni les détachements « Pedro » aux porte-avions Foch et Clemenceau) et 22S (recréée à Lanvéoc-Poulmic le 1er aout 1964 en soutien de la 2e RM et pour assurer les détachements « Pedro » des porte-avions français, alors basés à Brest.




l'Alouette III qui fêtera les 150 000 heures de vol des Alouettes




En 1972 la 22S a reçu les SA.316B VSV pour assurer la formation des équipages, devenant en 1976 l'E.S.H.E. (Ecole de spécialisation sur hélicoptères embarqués). L’arrivée des SA-319B équipés de 2 torpilles Mk-46 a permis de constituer les flottilles de lutte ASM 34F (1974/juin 1979) et 35F (Saint-Mandrier). L'Alouette III a donc été le premier hélicoptère de lutte anti-sous-marine a embarquer sur les frégates de type Tourville.




La flottille 35F, qui a utilisé des Alouette III de juin 1979 à sa dissolution en janvier 1990, a été recréée le 1er octobre 1979 par fusion des flottille 33F et escadrille 23S. Ses six Alouette III ont été remplacés en 2003 par des WG-13 Lynx. Les SA-316B affectés aux missions SAR (Search & Rescue) et « Pedro » étant remplacés par les AS-365F Dauphin). En 2007, 9 SE.316B et 18 SA.319B étaient encore en service




















photos Bernard Hily

24 mai 2011

Georges Leygues Mission Jeanne d'Arc Malaisie

le Georges Leygues à Port Kelang

Port Klang (Pelabuhan Klang) est le port principal de Malaisie. Il est situé dans le district de Klang (État du Selangor. Il dessert la vallée du Klang (aire urbaine de Kuala Lumpur), et l'ensemble du pays.

TAD du National Mail Centre, Section 21 Shah Alam 16-5-2011


Réception à bord navire de la Marine française Georges Leygues

Venue: Glenn Cruise Terminal, Port Klang
Date: 16 May 2011

MIMA's researchers were invited to a cocktail reception onboard French Navy's illustrious destroyer Georges Leygues which docked at Glenn Cruise Terminal in Port Klang on 16 May 2011.
Les chercheurs du MIMA ont été invités à un coquetèl à bord de l'illustre frégate Georges Leygues qui est amarrée au terminal des bateaux de croisière à Port Kelang

MIMA : Maritime Institute of Malaysia

The invitation came from Cmmdr. Pierre Delbrel, Defense Attache of the French Embassy in Kuala Lumpur whom MIMA considers a close friend. MIMA has hosted several visits from French naval officers to the institute over the years to discuss about areas of mutual interest to Malaysia and France. Further underscoring the close relations enjoyed by MIMA and the French Embassy, MIMA also regularly receives invitation to attend functions at the embassy

c'est l'attaché de défense de l'ambassade de France à Kuala Lumpur qui a lancé l'invitation au MIMA qui le considère comme un ami très proches
L'institut a reçu ces dernières années plusieurs visites d'officiers français pour aborder des sujets communs aux relations entre la France et la Malaisie.
Des contacts et des invitations fréquentes sont adressées  par l'ambassade au MIMA
Georges Leygues is an anti-submarine warfare destroyer commissioned in 1979.  Equipped with hull-monitored sonar, surveillance radar and anti-submarine, anti-aircraft and anti-surface torpedoes and missiles, the ship is one of seven F70-class destroyers in the French Navy fleet.
Named after legendary French Navy Secretary who rebuilt the Navy after world War II and turned it into a formidable force, Georges Leygues has certainly lived up to her weighty name.  She has had a stellar career servicing the French Navy, having seen action in various theaters such as Indian Ocean, Persian Gulf and Adriatic Sea, and being deployed in the Mediterranean for 20 years from her home base in Toulon, France.  Decommissioned in 1999, she has since served as a training vessel for cadets.
Having called at the port of Kochi in India prior to its Malaysia sojourn, George Leygues will rendezvous with French Navy'sLHD Mistral, a helicopter carrier, and sail to Jakarta.  Both vessels are involved in Mission Jeanne D'Arc, a long-term operations deployment designed to provide practical training for French Navy's midshipmen to prepare them for life as professional seafarers and naval officers.
Such invitation comes from tireless and painstaking efforts by MIMA to build and strengthen networking with its vast spectrum of stakeholders and contacts which include senior naval personnel and the diplomatic community.  By attending such social events, MIMA's researchers also have the opportunity to obtain knowledge and on-the-ground insights that can be extremely useful to their work.
http://www.mima.gov.my/index.php?option=com_content&view=article&id=343:reception-onboard-french-navy-ship-georges-leygues&catid=79:general-annoucement

À la fin des années 1980 la Malaisie entreprend une profonde remise à niveau de sa Marine nationale. Avec entre-autres 4 corvettes lance-missiles classe Laksamana, d'abord construites pour l'Irak – mais non livrées suite aux sanctions internationales – sont commissionnées en Italie. Les quatre navires sont complétés par 2 frégates classe Lekiu et 2 classe Kasturi mises en chantier par l'allemand Blohm Voss.

La Malaisie a également fourni de gros efforts pour développer sa flotte sous-marine. En 2006 deux sous-marins français de la classe Scorpène – dont les équipages seront formés à Brest – sont commandés. Leur armement comprend des torpilles guidées Black Shark et des missiles anti-navires Exocet SM-39. Ils ont été livrés en 2009

concernant la visite à Cochin

http://www.marinebuzz.com/2009/02/02/french-navy-training-ships-on-goodwill-visit-to-kochi/

22 mai 2011

Cuirassé Gaulois aux Dardanelles

Cuirassé GAULOIS et langoustine de prairie


Les 3 cuirassés Pré-Dreadnought de la classe Charlemagne de la Marine nationale française furent le Charlemagne, lancé en 1894 et entré en service en 1895, le Gaulois et le St Louis entrés en service en 1896. La classe Charlemagne a peut-être un certain rapport avec le vaisseau Charlemagne qui fit partie de la marine de guerre du Premier Empire 


Fichier:Charlemagne class battleship diagrams Brasseys 1896.jpg




Ils furent les premiers cuirassés français à adopter l'agencement de deux grosses pièces de chasse et deux de retraite de calibre 305 mm Modèle 1893/96, que préféraient les Britanniques depuis une décennie, et une artillerie secondaire plus rationnelle, les canons étant séparés par des pare-éclats. Jusqu'au Bouvet inclus, qui fut le dernier vaisseau à être lancé avant les Charlemagnes, les cuirassés français étaient facilement reconnaissables à leur grosse pièce unique à chaque extrémité d'un pont supérieur court pour minimiser l'effet de souffle.
Ils étaient munis de deux assez larges cheminées.


collection JMT

Le 18 mars 1915, le Charlemagne et le Gaulois faisaient partie, avec le Bouvet et le Suffren, d'un groupe de bombardement côtier, placé sous le commandement de l'amiral Guépratte, dans la bataille des Dardanelles.
Le Gaulois avait été sérieusement endommagé et devait se replier quand leBouvet heurta une mine marine. Ses soutes à munitions explosèrent et il disparut en trois minutes.

carte photo écrite de Corfou le 28 mai 1916 
présentant diverses tenues collection JMB

Ce même jour, l'Irresistible et l'Ocean, de la Royal Navy, furent aussi détruits, ce qui mit fin à la tentative de franchissement du détroit par la force.
On ne put empêcher le Gaulois de s'échouer. Il fut, plus tard, remis à flot et réparé à Toulon pour être finalement utilisé comme navire-cible coulé par une torpille de sous-marin en1916.



de la revue 'l'Illustration' No. 3762, 10 avril 1915


'l'Expédition d'Orient'


par Robert Vaucher


Lettres d'un Envoyé Spécial

Le Suffren et le Bouvet étaient en ligne de file, sur la côte d'Asie, tandis que le Gaulois et le Charlemagne se trouvaient sur la côte d'Europe.

Tout à coup, le Suffren fut touché sur l'avant par un projectile, qui lui occasionna une voie d'eau. Le Bouvet vint le remplacer. La situation était très difficile. En face des forts de Dardanus et de Tchanak, qui tiraient sans cesse, il fallait manœuvrer avec, à gauche et à droite, des mines flottantes. Le Suffren avait pu les éviter. 




Le Bouvet en vit une à sa gauche, une autre à sa droite; il voulut passer entre les deux mais n'en aperçut pas une troisième qui venait à l'avant et juste entre les deux autres. Ce fut sa perte. Touché par la mine, qui fit explosion sous ses soutes à munitions, à 1 h. 58m., deux minutes plus tard il était coulé. On ne vit plus qu'une fumée noire, en forme d'immense ballon.Vqui plana, pendant près d'une heure, au-dessus de l'endroit où le malheureux navire avait disparu, avec son héroïque équipage.

L'eau dut envahir rapidement, m'expliquait un marin du Suffren, la partie droite, ce qui fit pencher le navire, qui chavira de ce côté en perdant l'équilibre. Certains spectateurs, d'autre part, assurent que le cuirassé a été coupé en deux par l'explosion et que l'on vit les deux mâts se rapprocher et finir par se toucher.

Vous savez déjà quelle faible proportion de l'équipage put être sauvée.

Ce fut par miracle que les hommes qui étaient dans la tourelle de bâbord sortirent par le trou servant à l'évacuation des douilles. Deux soutiers furent projetés en l'air par l'explosion et purent être recueillis. Un enseigne, qui avait déjà été sauvé lors de la catastrophe de la Liberté, réussit également à s'en tirer, et cette fois-ci sans une blessure.




Le Gaulois voulut venir au secours du Bouvet, mais un obus-torpille le frappa au-dessous de la ligne de flottaison, produisant une déchirure.

Le commandant Biard, intrépide marin dont l'histoire gardera le nom, avec celui du commandant Rageot de La Touche et des autres officiers du Bouvet, refusa de se laisser remorquer, craignant de couler plus rapidement. Il débarqua sur les bâtiments arrivés à son secours la moitié de son équipage et se dirigea, par ses propres moyens, vers les Iles des Lapins où il réussit à échouer le Gaulois d'une façon si habile que le cuirassé, deux jours après, était de nouveau à flot. Il a déclaré qu'il aurait préféré couler son bâtiment plutôt que de le laisser aux mains des Turcs. « II était temps d'arriver à l'île, ajouta-t-il; s'il avait fallu naviguer encore cinq minutes, nous étions perdus. »

Pendant vingt-quatre heures, le Gaulois continua à faire machines en avant, changeant de vitesse, de façon à ne pas s'enfoncer dans le sable tout en ne glissant pas. Les scaphandriers anglais travaillèrent nuit et jour, pendant quarante-huit heures, à boucher la déchirure et, samedi, à 4 heures de l'après-midi, le Gaulois, sauvé grâce au sang-froid de son commandant et de son équipage, était de nouveau en état de tenir la mer, de rembarquer ses hommes qui avaient été répartis à bord d'autres unités et de gagner Toulon pour y être plus sérieusement réparé.

Les cuirassés français venaient d'achever leur tâche quand ils furent si terriblement éprouvés. Le Bouvet avait complètement, démoli le fort de Dardanus, qui ne répondait plus. On avait remarqué, à plusieurs reprises, de fortes explosions suivies d'incendies, à Tchanak et dans les forts environnants. Les navires français devaient, suivant le programme élaboré par l'amiral de Robecq, se retirer à 2 heures et laisser la place aux navires anglais. Quand ils furent atteints, ils effectuaient leur retraite. Le Charlemagne, indemne, n'avait pas cessé de tirer avec une admirable précision.


Page d'exposition transmise par JMO de Saint R'nan merci à lui

21 mai 2011

Congrès 2011 BREST La Remise des prix

Les exposants au congrès de la Marcophilie navale récompensés








Le président annonçant le palmarès "and the winner is..."

Les pétroliers ravitailleurs

les voiliers

La bulletin et l'objectif

les escorteurs d'escadres


FASM La Motte Picquet

Saint-Nazaire ville ouverte sur la mer

les grands voiliers école

les commémorations de la 2e guerre mondiale

Marine et philatélie

dernier voyage du PH Jeanne d'Arc

Les vignettes marine Delandre et Le Marigny

la catastrophe du cuirassé Liberté

1er jour du diptyque PH Jeanne d'Arc

Le Grand Charles

Les fusiliers Marins Bataille de l'Yser Dixmude 1914 Nieuport 1915

Vu du château de la Loire


19 mai 2011

LOrient DCNS mise à l'eau de L'Adroit

LORIENT DCNS OPV GOWIND mise à l'eau de L'Adroit


DCNS




Le marché de l’OPV est fortement concurrentiel et pour relever ce défi, financier et d’innovations technologiques, DCNS a fait le choix de fournisseurs locaux, considérés comme co-réalisateurs, mais ayant une résonance internationale. Les standards de conception et de réalisation permettent la construction de ce navire dans les chantiers du monde entier.
Sur ce projet autofinancé par DCNS, de nombreux industriels conquis par le concept OPV Gowind, dotent le navire d’équipements performants. Ainsi les équipements de ces investisseurs seront utilisés par la Marine nationale, à qui sera mis à disposition l’OPV Gowind.

Un an après le démarrage de sa construction, le premier patrouilleur hauturier Gowind a été mis à flot. Le succès de cette opération souligne la bonne avancée de ce programme. La réalisation de cet OPV dans un délai record, moins de 20 mois seulement, est permise, en particulier grâce à de nouvelles méthodes de conception et de production innovantes.
Il n’aura fallu que douze mois entre la découpe de la première tôle le 7 mai 2010 et la mise à flot de l’OPV* Gowind L’Adroit le 18 mai 2011. La réalisation de cet innovant patrouilleur hauturier destiné à des missions de sauvegarde maritime est en ligne avec les ambitieux objectifs de production industriels.
photo Le Télégramme

voir l'article du Télégramme :


Oblitération mécanique Lettre prioritaire 21951A en date du 18-05-11



TAD Manuel Lorient Quai des Indes  18-5-2011
lire la suite de cet article en cliquant sur le lien ci-dessous

http://fr.dcnsgroup.com/2011/05/18/dcns-met-a-flot-l%E2%80%99opv-gowind/

Aérophilatélie en Polynésie


Croiseur Tourville en escale à Tahiti 

22 juin 1929

Voir au-delà de l'horizon.... c'est le rêve de tout marin.
Pour ce faire, les bateaux sont devenus plus hauts, les mâts plus grands, les hunes moins inconfortables, mais rien n'y fait... impossible de voir au-delà de l'arc terrestre.


On a alors utiliser des ballons, des montgolfières, des ballons captifs.

Enfin l'avion est inventé. On ne voit toujours pas au-delà de l'horizon, mais on recule l'inconnu...

 

Avec l'hydravion embarqué, c'est d'un nouvel oeil que commandants et artilleurs voient et évaluent le risque et les cibles.


On va vite découvrir que l'hydravion a d'autres usages et utilisations... Transporter les autorités "Hydravion major dans 5 minutes!", liaison entre unités à la mer, transport du courrier. Mermoz et ses collègues ouvrent la voie vers l'Afrique et l'Amérique du sud. L'océan reste encore un obstacle majeur par le manque d'autonomie des appareils et l'absence de stations service en pleine mer.


A partir de 1921, l’Etat major de la Marine étudie la possibilité de lancer des hydravions depuis des Croiseurs de 8 000 et 10 000 tonnes.


Le 22 octobre 1926 c’est au LV DEMOUGEOT que revient l’honneur d’être le pionnier des catapultages en France. Ayant participé à la mise au point d’une catapulte "Penhoët" à air comprimé, il est le premier à être lancé à bord d’un FBA.17 sur le croiseur PRIMAUGUET. Des essais de catapulte sont alors effectués à bord de ce bâtiment entre avril 1927 et 1929 et ces catapultes sont alors généralisées ensuite à divers Cuirassés et Croiseurs. Les Avisos coloniaux quant à eux, seront équipés d’un hydravion mis à l’eau à l’aide d’une grue.




A partir du 1er trimestre 1929, les Croiseurs DUGUAY-TROUIN, PRIMAUGUET et LAMOTTE-PICQUET sont dotés chacun d’une catapulte à air comprimé de type « Penhoët ». Ils ont chacun sur leur bord un FBA 17.


Trois autres Croiseurs à leur tour sont ensuite équipés :

- DUQUESNE 1 catapulte et 1 hydravion CAMS 37.

- TOURVILLE 1 catapulte et 1 FBA 17 dès mai 1929 puis 2 G.L 810 à compter d’octobre 1930.

- SUFFREN 2 catapultes et 1 ou 2 hydravions G.L 810 entre 1930 et 1933.

Christian Beslu, Tahitien de coeur et d'esprit, a écrit dans le Monde des Philatélistes n° 427 de février 1989 un intéressant article sur l'aérophilatélie en Polynésie française. Il y évoque l'hydravion  du croiseur léger américain TRENTON dont l'hydravion survole les Marquises le 9 septembre 1925. Pour lui ces objets volants identifiés ne transportèrent pas de courriers et il faut attendre l'arrivée du croiseur Tourville pour connaître le transport des premiers plis.  Deux hydravions embarqués transportèrent des plis vers Papeete à deux dates connues les 19 et 26 juin 1929.

Lors du congrès à l'occasion d'une discussion à bâtons rompus, le sujet est abordé et JMO me dis "j'ai un pli non répertorié par Beslu".


Il s'agit d'une enveloppe adressée à Paris, portant en affranchissement  un timbre semeuse 10 centimes rouge surchargé F.M. Le timbre est annulé par le cachet hexagonal Croiseur Tourville et porte la date du 22-6-29. Il transitera par San Francisco qui est la voie maritime régulière vers l'Europe.

Ce courrier a été catapulté depuis le croiseur pour être transmis à la poste de Papeete. Le courrier n'ayant pas trouvé son destinataire (à terre) à Paris sera transféré à Saint-Jean de Luz.

Merci à Jean-Maurice Tassin pour son pli

sources :
Le monde des Philatélistes  n° 427 février 1989

http://uim.marine.free.fr/URO/archives/divers/tourville.htm

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...