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05 mai 2010

Une nouvelle vie pour la FLORE Lorient Morbihan musée sous-marin Bretagne

Lorient une histoire de sous-marin
FLORE



Le submersible, transformé en musée, ouvre ses portes au public, samedi, à la base de Keroman. Une visite accompagnée d'explications historiques.La Flore, un bâtiment de 57 mètres de long, pour un déplacement de 860 tonnes en surface. Il embarquait un équipage de six officiers, vingt-quatre officiers mariniers et vingt quartiers-maîtres et matelots.

Sa première tôle a été découpée en 1961, en pleine guerre froide. Elle a été désarmée en 1969, l'année de la chute du Mur de Berlin. La Flore, et sa redoutable silhouette noire de 57 mètres, reprend du service comme musée à Lorient. Elle trône, fière, à la base des sous-marins de Keroman, prête à livrer ses secrets au grand public.

Après sa retraite, la Flore est restée vingt ans à Lorient sous cocon. En 1989, le sous-marin a failli être vendu à l'export. Et puis en 1995, Lorient a vu ses derniers sous-marins, de la série Agosta, partir pour Brest. Restait donc un seul souvenir, la Flore, délaissée entre deux blockhaus sur le port de Keroman.


De la guerre à la culture
En 2008, Norbert Métairie, maire de Lorient, relance le projet d'un musée autour du sous-marin. L'idée : faire découvrir les entrailles d'un submersible, parler de l'histoire de la base des sous marins de Lorient, avec notamment sa construction sous le joug des Allemands. Faire aussi connaître l'évolution de la rade et ses enjeux stratégiques. Cap l'Orient, l'agglomération lorientaise, investi 1,7 million d'euros pour monter cet espace de découverte unique.
Au-delà d'une plongée dans les entrailles du submersible, « la visite replace le visiteur dans l'histoire du pays de Lorient et les impératifs stratégiques qui le façonnent depuis près de 400 ans », explique René Estienne, directeur des archives de la Défense. Le propos ne se limite pas à quatre ans d'occupation allemande de la base lorientaise, il parle aussi de cinquante-deux ans de présence de la Marine française sur le site.
Dans le « Vulcain », une reconstitution de l'espace « exercice-incendie », on pénètre vraiment dans le monde des sous-mariniers : la salle d'opérations, centre névralgique du bâtiment en configuration de plongée. Lumière rouge, bruits de sonar, voix de l'équipage.
« C'est vraiment très bien fait. On y retrouve ce que nous avons vécu, le confinement, la bannette chaude, l'esprit de solidarité », se réjouit Michel Scarpellini, le président des sous-mariniers qui ont apporté des témoignages, des images et des pièces. Un fonds si riche qu'il méritera plusieurs expositions temporaires. Ils seront quatre cents, dont trois anciens commandant de la Flore, à y replonger aujourd'hui en privilégié, lors de l'inauguration.
Gildas JAFFRÉ.

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