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17 septembre 2014

Musée de la Marine Rochefort

Tous au Café-Musée  
Musée de la Marine Rochefort




Bonjour,

Tout un été sans café musée, le rendez-vous mensuel, jovial, instructif et chaleureux du musée de la Marine avec ceux qui font l’actualité du patrimoine à Rochefort Océan : c’est bien dur ! Réjouissez-vous cependant : les cafés- musées font leur rentrée jeudi 25 septembre à 18h00. Et quelle rentrée !




Car vous le savez, la guerre de 14 a cent ans. Dans notre imaginaire, elle évoque avant tout la boue des tranchées et l’horreur des combats terrestres. A Rochefort, base navale bien éloignée du théâtre d’opération, la Grande guerre a pourtant laissé des traces profondes, nombreuses et parfois inattendues. Depuis le début de l’année, le service des Archives municipales de Rochefort s’est lancé dans un travail ambitieux de recherche et de médiation sur le sujet, et fédère les actions de nombreux acteurs du territoire. L’ensemble de ces opérations a reçu le label national du Centenaire, ce qui, vous en conviendrez, n’est pas donné à tout le monde.




Pour évoquer ce qui est fait et ce qui va être fait dans ce programme de longue haleine, nous vous proposons de dialoguer non pas avec 1, non pas avec 2 mais bien avec 3 intervenants de haut vol, car nous ne nous refusons rien : Nathalie Dubois et Marina Pellerin, qui conçoivent et pilotent le tout d’une main de fer depuis leur fief des Archives municipales, et Michel Basse, guide-conférencier à la voix de coroner  lui aussi fortement investi dans la valorisation du patrimoine de la Grande Guerre à Rochefort. 

















Avec eux, nous reviendrons sur l’ensemble des actions en cours ou réalisées. Quelle place la 1ère Guerre mondiale occupe-t-elle dans l’histoire et le patrimoine de Rochefort ? Que raconte ce moment d’histoire et comment le transmettre ? J’ai réussi à fédérer les acteurs culturels du territoire : quel est mon secret ? Est-il encore possible de faire des calembours sur les poilus sans être insupportable ?

















Toutes ces questions et bien d’autres encore seront au menu pour une heure d’échanges conviviaux, jeudi 25 septembre, à 18h00, au musée de la Marine, place de La Gallissonnière.
L’accès y est libre et gratuit pour peu qu’on ait assez de chaises...

En attendant d’avoir le plaisir de vous accueillir, nous vous souhaitons une excellente journée.


Denis Roland

21 mai 2014

Congrès de la Marcophilie navale
24 et 25 mai 2014


Ecole de Médecine navale de Rochefort

Pour l'occasion je remet en ligne un article du 7 mai 2008 qui présentait la bibliothèque de médecine navale et les locaux de l'ancienne école de Rochefort.


Photo JM Bergougniou


L'Ancienne Ecole de Médecine Navale occupe un pavillon du deuxième hôpital de la Marine, inauguré à Rochefort en 1788. L'édifice traduit en architecture les derniers développements de la médecine en matière de propagation des maladies. Il constitue à ce titre le premier essai français d'architecture hospitalière pavillonnaire. Il manifeste aussi des préoccupations urbanistiques en ouvrant une large perspective qui conditionne, encore aujourd'hui, le développement de la ville.



Photo JM Bergougniou



Le premier hôpital de la marine, ouvert en 1683 à proximité de l'Arsenal, s'était peu à peu trouvé englobé dans la ville. Ainsi entouré d'habitations, il n'avait pas manqué de générer de nombreux problèmes d'épidémie. Typhus et autres fièvres, que les marins rapportent de leurs expéditions se transmettent aux autres patients et atteignent régulièrement la population.

Photo JM Bergougniou



Dans les années 1770, la médecine se préoccupe de la qualité de l'air, de sa composition chimique et de son rôle dans la propagation des maladies. Trop étroit, exposé à l'air malsain des marais sur laquelle Rochefort est bâtie, l'hôpital représente aussi un risque majeur d'incendie en centre ville : la destruction de l'Hôtel-Dieu de Paris, en 1772, est dans tous les esprits. Dans ce contexte, le roi décide la construction d'un nouvel hôpital en 1781.

Photo JM Bergougniou
Pierre Toufaire, ingénieur des travaux du port, conçoit un projet de grande ampleur, avec un vaste plan en H formé d'un corps central flanqué de 4 pavillons, que complètent en façade deux autres pavillons. Ces pavillons sont destinés à regrouper les patients atteints d'un même mal pour en empêcher la contagion. De même, le lanterneau qui domine le corps central, les larges fenêtres et les lucarnes laissant passer le soleil créent les mouvements d'air chers aux hygiénistes du temps. En terme de services, Toufaire prévoit une organisation rationnelle des espaces dévolus aux bureaux, aux chambres des médecins, aux chapelles, aux lieux de soins et d'accueil des malades, ainsi qu'à la formation des chirurgiens naviguant qui disposent d'un amphithéâtre, d'un cabinet d'anatomie et d'une bibliothèque.
Photo JM Bergougniou


Topographiquement, l'Hôpital est situé à l'extérieur du centre ville, sur un petit promontoire qui domine le plat pays rochefortais. Il s'est ainsi appelé quelque temps Hôpital de la Butte. Toufaire inscrit l'édifice dans une perspective qui le relie à l'église Notre-Dame, dite aussi Vieille Paroisse (actuel Musée archéologique), ouvrant ainsi une vaste coulée urbaine, qui deviendra le Cours d'Ablois. Aujourd'hui encore, après la démolition des remparts, ce programme urbain conditionne le développement de Rochefort.En activité jusqu'en 1983, l'hôpital de la Marine est devenu privé en 1989. Seul le Pavillon de l'Ancienne Ecole de Médecine est désormais accessible au public.


Photo JM Bergougniou

À l'École de médecine navale de Rochefort, les collections sont constituées à des fins pédagogiques, par plusieurs générations d'enseignants et de marins. Surtout, cette organisation répond au système de classification du XIXe siècle : la valeur d'un spécimen ne tient pas tant à son étrangeté, ni même à sa beauté, qu'à son exemplarité, à sa capacité de compléter un cadre de classement.

Photo JM Bergougniou
La mise en scène de ces ensembles, imaginée en 1861 et réalisée en 1864, est intacte.

Photo JM Bergougniou
En 1872, le médecin principal Aze, officier de santé de l'École de Rochefort, rentre d'une mission de 4 ans à Tahiti à bord du navire la Flore. Pierre Loti fait également partie de l'expédition. Loti, comme Aze, collectent des objets et des sculptures. La société pascuane, récemment convertie au christianisme, est alors en plein bouleversement. Sculptures et statuettes, témoignages de cultes anciens, sont détruites par centaines.

Photo JM Bergougniou
http://www.musee-marine.fr/site/fr/rochefort_histoire_ancienne_ecole

Photos JM Bergougniou

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