Patrouilleur La Sétoise Brest
Poste navale bureau n° 16
La Classe L'Ajaccienne est le nom donné à un groupe de patrouilleurs auxiliaires français. Ce sont des anciens chalutiers britanniques construits dans les années 1934-35.
Ils furent réquisitionnés par la Royal Navy, au début de la Seconde Guerre mondiale, et armés comme chalutiers militaires britanniques (type No specific class) 2 pour servir de dragueur de mines.
Type | Chalutier armé |
---|---|
Longueur | 47,85 m/48,84 m |
Maître-bau | 8,1 m |
Tirant d'eau | 3,73 m |
Déplacement | 421/427 tonnes (standard) |
Port en lourd | 466 tonnes (pleine charge) |
Propulsion | 1 moteur alternatif 1 chaudière |
Puissance | 800 ch |
Vitesse | 10 nœuds |
Oriental Star | HMS Oriental Star(FY.178) |
| détruit en 1960 |
En novembre 1939, la marine française rachéte quatre unités de ces chalutiers armés. Ils sont affectés au sein de la 14 e escadrille de patrouilleurs auxiliaires basée à Brest. Les quatre navires participent à différents convois maritimes.
L'Ajaccienne participe à l'évacuation des troupes lors de la Bataille de Dunkerque.
La carte est éditée pa l'Imprimerie Breger à Cachan (SEINE)
Au début de l'année 1943 ils sont renfloués et trois rejoignent les Forces navales françaises libres (FNFL).
En 1944 La Toulonnaise, La Sétoise participent à différents convois vers Saint-Pierre et Miquelon. L'Ajaccienne est basée à Beyrouth et opère au Levant.
Fin 1944 La Sétoise escorte des sous-marins entre l'Afrique du Nord et la métropole.
En juillet 1945 L'Ajaccienne participe à l'évacuation de Lattaquié.
À la fin du conflit La Toulonnaise et La Sétoise sont affectées au port de Toulon. Condamnées en 1960 elles sont vendues à la démolition
L'Ajaccienne est mise en réserve à Diégo-Suarez en 1950. Condamnée à Toulon en 1956 elle est vendue à la démolition.
Notre quartier maître Radio ne semble pas apprécié son embarquement :
" Depuis le 20 septembre le soussigné fait, si on peut dire, le zouave."
"J'ai été embarqué sur un patrouilleur ... Je patrouille, sans savoir, pas plus que les autres..."
En juillet 1940, ils rejoignent l'Afrique du Nord. Ils sont présents lors de la Bataille de Mers el-Kébir. Restés fidèles au Gouvernement de Vichy ils opèrent en Méditerranée.
Le 9 novembre 1942 les bâtiments sont sabordés dans le port d'Oran lors du débarquement allié en Afrique du Nord (Opération Torch).
Le 9 novembre 1942 les bâtiments sont sabordés dans le port d'Oran lors du débarquement allié en Afrique du Nord (Opération Torch).
Au début de l'année 1943 ils sont renfloués et trois rejoignent les Forces navales françaises libres (FNFL).
En 1944 La Toulonnaise, La Sétoise participent à différents convois vers Saint-Pierre et Miquelon. L'Ajaccienne est basée à Beyrouth et opère au Levant.
Fin 1944 La Sétoise escorte des sous-marins entre l'Afrique du Nord et la métropole.
En juillet 1945 L'Ajaccienne participe à l'évacuation de Lattaquié.
À la fin du conflit La Toulonnaise et La Sétoise sont affectées au port de Toulon. Condamnées en 1960 elles sont vendues à la démolition
L'Ajaccienne est mise en réserve à Diégo-Suarez en 1950. Condamnée à Toulon en 1956 elle est vendue à la démolition.
Sources ;