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26 mars 2009

PSS ARAMIS PSS ATHOS

PSS ARAMIS PSS ATHOS


L'Athos est le premier bâtiment d'une série de deux patrouilleurs. Construit par les chantiers navals de l'Estelle à Cannes, il entre en service en 1980 avec son homologue l'Aramis dans la Division des Vedettes de l'Adour, initialement basée à La Pallice.

La réimplantation définitive à Bayonne sur la Base Navale de l'Adour a lieu en en 1983


La Division des Vedettes de l'Adour est dissoute en 1993, date à laquelle l'unité prend l'appellation officielle de « Patrouilleur de surveillance des sites ».

L'Athos appartient alors au Centre d'Essai de Lancement de Missiles basé à Biscarosse.






La mission principale des PSS est la surveillance et la police du champ de tir du CEL. En plus d'y faire la police, ils font parfois des missions de service public comme le sauvetage de marins ou de bateaux en difficulté. En août 2004, Athos a également dérouté le Silver Peal, un vraquier qui s'était rendu coupable de dégazage sauvage.
L'Athos est placé sous le commandement organique de l'amiral commandant la Force d'Action Navale. Le commandement opérationnel est exercé soit par le Centre d'Essai de Lancement de Missiles, soit par Comar Bayonne (commandant de la Marine à Bayonne) en sous-ordre de l'amiral commandant la zone maritime Atlantique.




Henri d’Aramitz ou Aramis est un abbé laïc qui a inspiré le personnage fictif d'Aramis dans le roman d'Alexandre Dumas, les Trois Mousquetaires.
Comme Porthos, Aramis appartenait à une famille protestante du Béarn. À la différence des autres mousquetaires béarnais, il était d’origine militaire noble. Son grand-père, le capitaine huguenot Pierre d’Aramitz joua un rôle fort actif dans les guerres de religion qui sévirent dans le Béarn et la Soule à l’époque de Jeanne d'Albret. Son père, Charles d’Aramitz, était, au début du XVIIe siècle, maréchal des logis à la Compagnie des Mousquetaires. Une des sœurs de Charles d’Aramitz épousa M. de Tréville. C’est donc tout naturellement que ce dernier reçut en 1640 son neveu par alliance dans sa compagnie, en même temps qu'Athos et Porthos, et au moment où d'Artagnan arrivait à Paris. On ne sait combien de temps Henri d’Aramitz resta au service, mais on connaît la date de son mariage : le 16 février 1654 ; le nom de sa femme : Jeanne de Béarn-Bonasse. On sait aussi qu’il eut deux fils (Armand et Clément) et deux filles.













Mise sur cale en juillet 1979 aux chantiers de l'Estérel à Cannes, lancée le 9 septembre 1980, le patrouilleur de surveillance des site (PSS) Aramis a été admis au service actif le 29 janvier 1981.
Les vedettes Aramis et Athos ont été commandées par la Direction des Engins pour servir au soutien des activités du Centre d'Essais des Landes (C.E.L.). La division des vedettes de l'Adour a été créée le 14 mars 1980, date de l'admission au service actif de la vedette Athos. Cette division s'est installée à la base navale de l'Adour, près de Bayonne, le 1er septembre 1983. Elle a été dissoute le 1er novembre 1993. Depuis août 1995, l'appellation officielle des vedettes est : Patrouilleur de Surveillance des Sites. Le commandement opérationnel est assuré par l'Adjoint naval au directeur du CEL. Le commandement organique est assuré, en sous ordre d'Alfan Brest, par le Commandant de la Marine à Bayonne.
La mission prioritaire des patrouilleurs est le soutien aux activités du C.E.L., qui les emploie principalement à la surveillance et la police dans le champ de tir, la mise en place et la récupération de cibles, et le soutien aux plongeurs du C.E.L. Une convention passée entre la Marine nationale et la D.G.A. permet également d'employer les patrouilleurs à des missions de défense maritime et de service public telles que la surveillance de la navigation en zone sud Gascogne, la police des pêches, la lutte anti-pollution, les opérations d'assistance et la représentation.
La ville d'Auch (Gers) parraine les vedettes Athos et Aramis depuis 1987.







Athos tient son nom du petit bourg d'Athos-Aspis sur le Gave d'Oloron, près de Sauveterre-de-Béarn et près d’Autevielle. 
Cadet de famille, il ne pouvait espérer recevoir les seigneuries d’Athos et d’Autevielle qui reviendraient à son aîné. Il eut donc le choix d'entrer dans l’armée ou dans les ordres. Il était cousin à la mode de Bretagne de Monsieur de Tréville, dont la protection lui permit d’entrer dans le régiment des Mousquetaires en 1640, à la même époque que Porthos. On sait seulement de lui qu’il était béarnais, et qu’il disparut jeune, sans doute tué au cours d'un duel comme l'indique le registre des décès de l’église Saint-Sulpice à Paris à la date du 21 décembre 1643 “Convoy, service et enterrement du deffunct Armand, Athos dautebielle mousquetaire de la garde du Roi, gentilhomme de Béarn. pris proche la halle du Pré au Clercs’’. Le Pré au Clercs étant un lieu réputé pour être le rendez-vous des duellistes, il est probable que ce soit ainsi qu'il soit mort.


http://www.netmarine.net/bat/patrouil/aramis/caracter.htm

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