LA « MEUSE » A FAIT SES ADIEUX ET…SES CARTONS.
06 juin 2015 : c’est le grand jour, la dernière sortie à la mer du bateau. Là encore, retrouvailles et souvenirs pour les 16 anciens commandants présents ce jour là, les marins, leurs proches et leurs familles, sans oublier nos 10 collégiens de Bouligny eux aussi de la partie. Les différents ateliers de « matelotage », de découverte des armes d’infanterie etc. , une démonstration d’hélitreuillage et le fameux baptême en EDO ont été très appréciés tout comme le déjeuner sur la plateforme hélicoptère. Une dernière montée en allure à puissance maximale, à 19,6 nœuds, témoigne une dernière fois de l’excellence de trente cinq années d’entretien quotidien en machine. De retour à quai, les familles ont eu la chance de visiter le « Charles de Gaulle », clin d’œil à notre mission principale mission et aux 35 années de ravitaillement effectués au profit des porte-avions « Clemenceau », « Foch » puis « Charles De Gaulle », sans oublier, depuis le 11 mars dernier, le « Carl Vinson ». Le BPC « Tonnerre » a également ouvert ses portes aux plus curieux afin de leur faire découvrir la vie à bord d’un bâtiment « nouvelle génération ».
Désarmer et démonter : nouvelle mission et changement de rythme.
Parallèlement à ces activités de rayonnement, le retour à Toulon est d’abord orienté vers le désarmement du bâtiment. Notre mission est de démonter et de débarquer tout le matériel qui peut être avantageusement réutilisé par d’autres.
Chaque jour les marins démontent, vérifient, remisent et reconditionnent les pièces et les rechanges, qui se comptent en centaines voire pour certains types de matériels, par milliers. Ces matériels sont destinés aux organismes de soutien à terre qui les mettront à leur tour à disposition d’autres unités encore opérationnelles ou les identifieront simplement auprès des formations qui en feront usage. C’est un travail minutieux, répétitif, parfois mené dans l’ombre et dans les moindres recoins du bâtiment. Il est pourtant très utile, voire indispensable, notamment pour les trois ravitailleurs restants.
Le calendrier établi avec les différents services à terre doit être scrupuleusement respecté car en fin d’été, les deux tiers de l’équipage quitteront le bord pour rejoindre d’autres unités et il n’y aura plus autant de main d’œuvre disponible pour démonter ou décharger. Défi d’une autre nature certes, mais mission indispensable cependant, à mener avec la même ardeur et sans état d’âme, à l’instar des objectifs fixés à la mer
06 juin 2015 : c’est le grand jour, la dernière sortie à la mer du bateau. Là encore, retrouvailles et souvenirs pour les 16 anciens commandants présents ce jour là, les marins, leurs proches et leurs familles, sans oublier nos 10 collégiens de Bouligny eux aussi de la partie. Les différents ateliers de « matelotage », de découverte des armes d’infanterie etc. , une démonstration d’hélitreuillage et le fameux baptême en EDO ont été très appréciés tout comme le déjeuner sur la plateforme hélicoptère. Une dernière montée en allure à puissance maximale, à 19,6 nœuds, témoigne une dernière fois de l’excellence de trente cinq années d’entretien quotidien en machine. De retour à quai, les familles ont eu la chance de visiter le « Charles de Gaulle », clin d’œil à notre mission principale mission et aux 35 années de ravitaillement effectués au profit des porte-avions « Clemenceau », « Foch » puis « Charles De Gaulle », sans oublier, depuis le 11 mars dernier, le « Carl Vinson ». Le BPC « Tonnerre » a également ouvert ses portes aux plus curieux afin de leur faire découvrir la vie à bord d’un bâtiment « nouvelle génération ».
Désarmer et démonter : nouvelle mission et changement de rythme.
Parallèlement à ces activités de rayonnement, le retour à Toulon est d’abord orienté vers le désarmement du bâtiment. Notre mission est de démonter et de débarquer tout le matériel qui peut être avantageusement réutilisé par d’autres.
Chaque jour les marins démontent, vérifient, remisent et reconditionnent les pièces et les rechanges, qui se comptent en centaines voire pour certains types de matériels, par milliers. Ces matériels sont destinés aux organismes de soutien à terre qui les mettront à leur tour à disposition d’autres unités encore opérationnelles ou les identifieront simplement auprès des formations qui en feront usage. C’est un travail minutieux, répétitif, parfois mené dans l’ombre et dans les moindres recoins du bâtiment. Il est pourtant très utile, voire indispensable, notamment pour les trois ravitailleurs restants.
Le calendrier établi avec les différents services à terre doit être scrupuleusement respecté car en fin d’été, les deux tiers de l’équipage quitteront le bord pour rejoindre d’autres unités et il n’y aura plus autant de main d’œuvre disponible pour démonter ou décharger. Défi d’une autre nature certes, mais mission indispensable cependant, à mener avec la même ardeur et sans état d’âme, à l’instar des objectifs fixés à la mer