Fin de la Mission JEANNE D'ARC 2012
Brest. Retour presque discret de la mission Jeanne d'Arc
26 juillet 2012
Contraste entre les Tonnerres de Brest mettant le cap surDouarnenez, ilya une semaine, etl'arrivée presque discrète, hier matin, du BPC Dixmude etde la frégate Georges-Leygues, àl'issue d'unecampagne d'application qui aduré cinq mois.
Le temps s'était mis au diapason pour recevoir dignement les quelque 400 membres d'équipage des deux bâtiments ainsi que les 143 élèves-officiers de cette mission Jeanne-d'Arc 2012. Un accueil auquel s'était associé le chef d'État-Major de la Marine, l'amiral Bernard Rogel, qui retrouvait avec plaisir, pour l'occasion, sa ville d'origine.
Importance de la Marine
Un chef d'État-Major qui s'est déclaré très satisfait de la manière dont s'est déroulée cette campagne. Satisfait également de voir la prise de conscience qui s'opère parmi les élus de la Nation sur l'importance des missions de la Marine, rappelant que «la globalisation est la maritimisation du monde». Ceci implique, bien évidemment, des moyens adaptés pour les diverses missions de la Marine. Des moyens qu'il faut aussi intégrer dans un contexte de crise générale. Lecoût d'un second porte-avions nucléaire est de l'ordre de trois à cinqmilliards d'euros. Un coût qui ne doit pas mettre en danger l'équilibre des diverses composantes, la Marine devant faire face à trois types de missions, opérations extérieures ou permanentes, telles que la dissuasion et action de l'État en mer. Quant à un projet de formation européenne commune des officiers, l'harmonisation des campagnes d'application en Europe et de leurs périodes serait un premier pas. Le projet d'un navire-école européen, quant à lui, mettra sans doute encore du temps avant de voir le jour.
Des commandants satisfaits
Du côté du commandant du BPC, le capitaine de vaisseau Guillaume Goutay, et du Georges-Leygues, le capitaine de frégate Jean-Marin d'Hébrail, on observe la même satisfaction à l'issue de cette mission. Les élèves-officiers ont eu l'occasion de naviguer sur les deux bâtiments, différents mais complémentaires. Une opération anti-piraterie dans l'Océan indien, libérant un boutre, les a plongés également dans le «concret», leur faisant toucher du doigt les réalités de leur futur métier.
merci à Jef |
Importance de la Marine
Un chef d'État-Major qui s'est déclaré très satisfait de la manière dont s'est déroulée cette campagne. Satisfait également de voir la prise de conscience qui s'opère parmi les élus de la Nation sur l'importance des missions de la Marine, rappelant que «la globalisation est la maritimisation du monde». Ceci implique, bien évidemment, des moyens adaptés pour les diverses missions de la Marine. Des moyens qu'il faut aussi intégrer dans un contexte de crise générale. Lecoût d'un second porte-avions nucléaire est de l'ordre de trois à cinqmilliards d'euros. Un coût qui ne doit pas mettre en danger l'équilibre des diverses composantes, la Marine devant faire face à trois types de missions, opérations extérieures ou permanentes, telles que la dissuasion et action de l'État en mer. Quant à un projet de formation européenne commune des officiers, l'harmonisation des campagnes d'application en Europe et de leurs périodes serait un premier pas. Le projet d'un navire-école européen, quant à lui, mettra sans doute encore du temps avant de voir le jour.
Merci à JEF pour ses envois |
Des commandants satisfaits
Du côté du commandant du BPC, le capitaine de vaisseau Guillaume Goutay, et du Georges-Leygues, le capitaine de frégate Jean-Marin d'Hébrail, on observe la même satisfaction à l'issue de cette mission. Les élèves-officiers ont eu l'occasion de naviguer sur les deux bâtiments, différents mais complémentaires. Une opération anti-piraterie dans l'Océan indien, libérant un boutre, les a plongés également dans le «concret», leur faisant toucher du doigt les réalités de leur futur métier.