Jean Rochefort est décédé retour sur le Crabe Tambour et le Jauréguiberry
avec les commentaires d'
Henry Aguilera
Merci à lui
Merci à lui
"Les plis ont été réalisés avec la complaisance de l'agent postal du RHM Centaure et pour un brin d'humour il s'appelait Cheval …
Seuls 7 plis ont été réalisés (il n'a pas voulu en faire plus)"
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Jean Bernardin Jauréguiberry, né rue Mayou à Bayonne (Basses-Pyrénées) le 26 août 1815 et mort à Paris le 21 octobre 1887, est un officier de marine et homme politique français. Vice-amiral, il entame une carrière politique et devient sénateur et plusieurs fois ministre. Par son exemple de 1870, il est le précurseur de l'emploi à terre d'unités de fusiliers marins, idée qui fut reprise en 1914.
En septembre 1870, il est chargé d'organiser la défense du Cotentin. Puis, lors de l'invasion prussienne et après le siège de Paris, il reçoit le commandement de la 1re division du 16e corps d'armée de la Loire, avec lequel il combat, à la fin novembre 1870, au nord d'Orléans : à Poupry, à Loigny et à Villepion. Sa conduite lui vaut d'être cité à l'ordre de l'armée. Il appartient à la délégation de Tours, où était venu se réfugier le gouvernement. Il se conduit si brillamment à Coulmiers, et à Patay, les 1er et 2 décembre que le gouvernement de la Défense le met à la tête du 16e corps de l'armée de Chanzy le 6 décembre, et le nomme vice-amiral le 9. Pendant la retraite de cette armée vers Laval, il se distingua par sa vigueur et sa ténacité, notamment à la bataille du Mans le 11 janvier 1871.le Film
Sur un escorteur chargé d'escorter des chalutiers en direction de Terre-Neuve, un commandant et deux autres membres d'équipage se souviennent du Crabe-Tambour, un personnage qu'ils ont côtoyé et qui a participé aux guerres d'Indochine et d'Algérie.
Fin 1976, le désarmement du Jauréguiberry est programmé pour avril 1977. Il effectuera une ultime mission de surveillance et d’assistance à la « Grande Pêche » sur les bancs de Terre-Neuve et du Labrador et servira de cadre au tournage du film « Le crabe Tambour » de Pierre Schoendoerffer.
Le tournage débute dès le lendemain dans le port du Morbihan et en mer jusqu’au 29-01.
Le 29-01 après-midi c’est l’appareillage pour l’Atlantique Nord. Les 6 acteurs et une quinzaine de techniciens sont à bord. La traversée est éprouvante pour le personnel et le bâtiment qui sera à la cape pendant une douzaine d’heures. Le réalisateur du film est satisfait, le visage des acteurs portera les stigmates de la traversée.
Le 29-01 après-midi c’est l’appareillage pour l’Atlantique Nord. Les 6 acteurs et une quinzaine de techniciens sont à bord. La traversée est éprouvante pour le personnel et le bâtiment qui sera à la cape pendant une douzaine d’heures. Le réalisateur du film est satisfait, le visage des acteurs portera les stigmates de la traversée.
A bord, la vie s’organise avec les impératifs de l’assistance aux chalutiers et du tournage. Les soirées sont “longues” au carré des OMS et les discussions à « refaire le monde » avec Pierre Schoendoerffer et Raoul Coutard (Cameraman), deux hommes remarquables, sont particulièrement intéressantes.
Lors d’une soirée un peu arrosée (pour ceux qui ne sont pas de quart, et si nous n’avions pas d’alcool à bord, l’équipe de tournage avait des réserves), la nostalgie est là et des chansons de marins sont entonnées.
« Les trois marins de Groix » : « il vente, il vente, c’est le vent de la mer qui nous tourmente… » attire l’attention de Pierre Schoendoerffer qui envoie son ingénieur du son chercher ses appareils d’enregistrement. C’est ainsi que cette chanson interprétée par le « chœur des OMS » se retrouve dans le film.
Au départ nous étions un peu inquiets pour le « vivre ensemble », le chef électricien étant un antimilitariste convaincu et virulent. Tout va très vite s’arranger et son opinion changera totalement, à tel point qu’une fois arrivé à Lorient, il organisera un repas dans un restaurent de la ville avec l’équipe de tournage, leurs familles et tous les OMS disponibles. Au moment de se séparer quelques gorges seront nouées.
Retour à Lorient le 14-03. Une semaine encore de tournage ou de détente et le brave « Jojo » appareille le 21-03 pour ses derniers jours de mer. Avant de rallier Toulon le 25 et d’entrer en période de désarmement, il effectue entre les Baléares et la France des essais à PMP. Il atteint la vitesse exceptionnelle pour son âge de 33,5 nœuds, son chant du cygne.
Dix-septième d'une série de 18 escorteurs d'escadre, le Jauréguiberry (T53 R5) fut conçu comme escorteur d'escadre anti-aérien (détection aérienne et conduite de missions aériennes). Mis sur cale à Bordeaux en septembre 1954 aux Forges et Chantiers de Gironde, lancé le 5 novembre 1955, il est admis au service actif le 15 juillet 1958.
http://www.netmarine.net/bat/ee/jaureguib/caracter.htm
pour voir le film cliquez ci-dessous
https://www.youtube.com/watch?v=gIAIAO6BOD8&feature=youtu.be