Affichage des articles dont le libellé est LE Redoutable Barracuda. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est LE Redoutable Barracuda. Afficher tous les articles

17 janvier 2018

Du Redoutable aux Barracuda, Cherbourg ville des sous-marins,

Du Redoutable aux Barracuda, Cherbourg ville des sous-marins


Le Redoutable pli avec TàD du jour du lancement (29-3-1967)
et de la sortie du timbre (25-10-1969)
Le Redoutable à la Cité de la Mer photo JM Bergougniou

Le premier sous-marin nucléaire d'attaque de nouvelle génération Barracuda sera finalement livré à la Marine en 2020 au lieu de 2017

"Le premier exemplaire entrera en service avec retard, vers 2020 au lieu de 2017, avait expliqué le 26 juillet 2017, devant la commission de la défense de l'Assemblée nationale, le chef d'état-major de la marine, l'amiral Christophe Prazuck. Ce n'est pas une trottinette mais un engin difficile à construire et des erreurs ont été commises, qu'il faut identifier, corriger puis rattraper".

Le Redoutable à la Cité de la Mer photo JM Bergougniou
Le Barracuda, qui bénéficie de crédits de paiement de 563,9 millions euros en 2018 (570 millions en 2017), est un sous-marin nucléaire d'attaque destiné à la maîtrise des espaces maritimes (5;100 tonnes en plongée). Il assure le soutien de la force océanique stratégique (FOST) ou d'une force aéronavale. Il participe en outre aux opérations de projection de forces et de frappe dans la profondeur (missile de croisière naval) et aux opérations spéciales (commandos et nageurs de combat). Il peut également agir isolément. Ce sous-marin est doté de moyens de communication permettant son intégration au sein d'une force navale.





Cherbourg et les SNLE photo JM Bergougniou


Les cinq sous-marins nucléaires lanceurs d’engins français qui ont été retirés du service rouillent depuis des années dans les bassins de l’arsenal de Cherbourg.


Le Redoutable à la Cité de la Mer photo JM Bergougniou

Mais cela ne va plus durer. En octobre dernier, la Direction générale de l’armement a confié à DCNS le marché de déconstruction de ces sous-marins.

Un marché tellement spécifique que le groupe de construction navale a décidé de faire appel à des sous-traitants, pour jouer uniquement le rôle de pilote du projet
Cherbourg et les SNLE photo JM Bergougniou

Dans le JDD, le patron de Veolia en personne annonce que son groupe a décroché la timbale :


Nous venons de gagner un nouveau marché de 40 millions d’euros auprès de DCNS, qui nous confie la déconstruction de cinq sous-marins sur leur site de Cherbourg.
De 18 à 20 mois par sous-marin

Selon nos informations, et même si la DGA a toujours refusé de s’exprimer sur le chantier, ce contrat important ne devrait représenter qu’un tiers d’un marché global avoisinant 120 millions d’euros. Il faut en effet y ajouter la préparation des installations à l’intérieur de l’arsenal, ou encore le désamiantage (confié à une filiale du groupe Vinci).



Reste que la mission incombant à Veolia est importante. Les coques seront découpées à l’horizontal, par strates successives, et les éléments métalliques seront, au final, transformés en morceaux d’un mètre sur un mètre.



Le Redoutable à la Cité de la Mer photo JM Bergougniou

Quand on sait que chacun de ces sous-marins mesure 100 mètres de long et pèse 7 000 tonnes…

Et la promesse du patron de Veolia, Antoine Frérot, est ambitieuse :
Cherbourg et les SNLE photo JM Bergougniou


Nous allons valoriser 85 % des métaux et composants électriques.

Les travaux préparatoires ont en tout cas commencé depuis l’été 2016 autour de la forme 5, qui verra passer chacun des cinq sous-marins, à Cherbourg.
Le Tonnant en premier






DCNS compte 21 mois pour achever tous ces travaux préparatoires : remise à niveau de la cale, du bateau porte, de la station de pompage ainsi que des circuits d’eau et d’électricité. Le dispositif prévoit aussi une grue de 10 tonnes, sur rail, ainsi qu’une salle blanche pour le désamiantage.


Cherbourg EAMEA photo JM Bergougniou

Ensuite, il faudra 21 mois pour déconstruire le Tonnant, le premier des SNLE à finir en petites tôles métalliques. Les quatre autres se succéderont, à un rythme de 18 à 20 mois par bateau.



Le Redoutable à la Cité de la Mer photo JM Bergougniou


Une soixantaine de personnes seront affectées à cette mission pendant plusieurs années, essentiellement des salariés de Veolia et de Vinci. Une dizaine de personnels DCNS assureront la supervision.




Le Redoutable à la Cité de la Mer photo JM Bergougniou

SNLE 3e génération découpe première tôle Cherbourg sous-marin

SNLE 3e génération découpe première tôle Cherbourg sous-marin Naval Group lance la construction du premier sous-marin nucléaire lanceur d’en...