Iles Eparses Glorieuses TAAF
relève du 23 mai 2016
Voici un article tiré du MARIN du 06 octobre 2015 concernant les Eparses et plus précisement Glorieuses.
Tous les 45 jours, quinze militaires se relèvent sur trois îles Éparses, dans le canal du Mozambique. Une mission difficile à remplir correctement sans matériel approprié, comme l’a constaté Jean-Marc Tanguy, en reportage pour le marin aux Glorieuses, lors de la relève du 12 août, pour 24 heures.
Au 516e régiment du train (RT) de Toul, ils sont conducteurs de porte-chars. Les voilà promus pour 45 jours gardiens de l’île de Grande Glorieuse, à 50 minutes de vol de Mayotte. Depuis quelques jours, ils se formaient au détachement de Légion étrangère de Mayotte (DLEM) pour cette mission spécifique, et très encadrée, puisqu’elle vise à faire respecter la souveraineté de la France, tout en intégrant le fait que les Glorieuses sont classées parc naturel par les Taaf (Terres australes et antarctiques françaises).
« Les îles Éparses n’intéressaient personne il y a dix ans, constate le colonel Rémi Bariéty, chef de corps du DLEM. Nous sommes aux Glorieuses en présence dissuasive afin que personne ne cherche à les revendiquer, et empêcher que des activités illégales n’y soient commises, ou qu’elles soient utilisées comme base arrière. »
Ces militaires, accompagnés d’un gendarme, sont arrivés de Mayotte le 12 août, à bord d’un avion de transport Casa 235 de l’armée de l’air, venu de La Réunion. Il fait la tournée des îles Éparses, pour amener la relève et du matériel. Cet appareil étant notablement plus petit que le Transall qu’il vient de remplacer, les occupants de ces cailloux de l’océan Indien ont dû adapter leurs manières de fonctionner.
À peine 3 tonnes de fret et de passagers peuvent être convoyées, du fait du caractère sommaire de la piste de 1 300 mètres : 5 cm de sable (pas plus !) recouvrant une couche de béton, coulée sur le corail en 1973. Avant ce ruban de béton, il fallait ravitailler par mer.
Aussi paradoxal que cela puisse paraître, il n’y a pas de marin affecté sur ces îles. Plus surprenant encore, les militaires n’ont pas d’embarcation non plus pour aller faire respecter le droit au-delà de la plage (même si bientôt, les choses vont légèrement changer) Or c’est là que travaillent les prédateurs des mers (lire plus loin).
... Quant aux avions Casa, ils sont absorbés par les relèves sur les îles, et les vols de recherches liés à la disparition du vol MH370. Ils n’ont pas le loisir, vu les distances à parcourir (les élongations, dans le jargon aéronautique), de faire des vols quotidiens sur les Éparses depuis La Réunion. Et les Éparses n’ont pas non plus de moyens aériens comme les minidrones, permettant de voir à distance depuis les îles où sont postés les militaires....
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Bonne lecture
Sources :
http://www.lemarin.fr/secteurs-activites/defense/23214-reportage-les-iles-glorieuses-sous-haute-surveillance