Affichage des articles dont le libellé est Hélicoptères. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Hélicoptères. Afficher tous les articles

04 juillet 2024

flottille 34 F Lanvéoc Poulmic hélicoptères ESHE Lanvéoc-Poulmic

 Flottille 34 F Lanvéoc-Poulmic

Le 17 mai 2024, la Flottille 34F a fêté ses 50 ans d’existence. Née en 1974 sur la base d’aéronautique navale de Fréjus Saint-Raphaël, elle a pour tâche à l’époque avec le centre d’études pratique de l’aéronautique navale (CEPA) la mise au point d’un système d’armes : l’Alouette III-MAD (détecteur d’anomalies magnétiques).


Transférée en 1975 sur la base d’aéronautique navale de Lanvéoc-Poulmic, la Flottille 34F y assure l’entraînement et la formation de ses équipages. Elle fournit des détachements embarqués aux principaux bâtiments porteurs d’hélicoptères (BPH).

À l’arrivée du premier hélicoptère WG 13 Lynx, en 1979, la 34F devient une véritable unité de lutte anti sous-marine et développe alors ses capacités d’action par tous les temps.

Lanvéoc-Poulmic © JM Bergougniou
Le 1er janvier 2021, la Flottille 34F fusionne avec l’Escadrille 22S (École de spécialisation sur hélicoptères embarqués) et devient la 34F/ESHE. Dès lors, elle assure la formation des élèves pilotes d’hélicoptères de la Marine nationale et des moniteurs et équipages embarqués sur hélicoptères. 

Lanvéoc-Poulmic © JM Bergougniou

Ses 110 marins remplissent également au quotidien des missions de soutien à la Force océanique stratégique, à la Force d’action navale, mais aussi d’Action de l’État en mer (sauvetage en mer, surveillance maritime, lutte contre le narcotrafic…).

Lanvéoc-Poulmic © JM Bergougniou


La Flottille 34F a mis en oeuvre de nombreux hélicoptères au cours de son histoire dont la mythique Alouette et évolue aujourd’hui sur Dauphin à raison de près de 4 000h/an.

https://www.defense.gouv.fr/marine/actualites/flottille-34f-rejoint-club-quinquagenaires

03 avril 2021

L'ASTROLABE Terre Adélie Dumont d'Urville Hélicoptères Canadian helicopters TA 71

L'ASTROLABE Terre Adélie Dumont d'Urville Hélicoptères

Le 14 octobre 2020,  L'Astrolabe quittait La Réunion en direction d’Hobart en Australie afin de charger du fret et des passagers au profit de la base des Terres australes et antarctiques française (TAAF) en Terre Adélie

L’histoire du Programme des opérations antarctiques d’Hélicoptères Canadiens remonte à 1979, lorsque Hélicoptères Nouvelle-Zélande (connue plus tard sous le nom de HNZ) a lancé sa première entreprise en Antarctique.

En 1985, la compagnie fournissait des hélicoptères et des équipages spécialisés pour diverses expéditions en Antarctique de façon continue / annuelle. En 2011, Hélicoptères Canadiens a acheté les activités Antarctiques de HNZ.

Canadian Helicopters AS-350 B3  C-FNIZ
pilote Michel de Reneville mécano Jonathan Blouin
DDU 14-11-2020 premier posé hélico


Du 14 au 21 novembre 2020, 165 vols logistiques au profit de la base des TAAF ont été effectués, grâce aux deux hélicoptères embarqués à bord. Cette complémentarité des transports a permis le transfert des 36 passagers embarqués ainsi que celui de matériel dont du matériel lourd (deux traîneaux) et des vivres, conditionnés en palettes de 800 kg à une tonne. La réussite de cette mission logistique a également nécessité plus de 36 heures de ramming** pour l’équipage du patrouilleur polaire.


Canadian Helicopters AS-350 B3  C-FNZU
pilote Gilles Bocard - mécano Benjamin couturier
DDU 14-11-2020 - premier vol courrier

Les deux hélicoptères sont sortis de la cale et après un vol d’essai pour chacun, le balai aérien débute et se poursuit jusqu’en fin d’après-midi. Les opérations étant achevées pour la journée, L’Astrolabe attaque une première nuit de « ramming » opération consistant à casser progressivement la banquise pour se rapprocher de la base. Le 15 novembre au matin, après une première nuit de « bagarre », le bâtiment est stoppé à 4200 m de la base et les opérations logistiques reprennent par hélicoptère pour la journée. Une deuxième nuit de « ramming » sera nécessaire pour que le bâtiment s’approche à 1800 m de la station. La troisième et dernière journée de déchargement par voie aérienne commence. En fin d’après-midi, il ne reste à bord que le SAB et quelques matériels lourds dont une pelleteuse de 15 tonnes, qui ne peuvent être débarqués par hélicoptère et requièrent la proximité de la base et une banquise pour être débarqués. Journal de bord de L'Astrolabe


Canadian Helicopters AS-350 B3  C-FNZU
pilote Gilles Bocard - mécano Benjamin Couturier
DDU 14-11-2020-  premier vol hélico posé Prud'homme 

http://terreadelie-antarctique.blogspot.com/2021/02/vues-dhelico.html


https://www.defense.gouv.fr/actualites/operations/fazsoi-mission-en-antarctique-pour-l-astrolabe


https://www.colsbleus.fr/articles/12567

02 mars 2020

hélicoptère Ratmanoff

Des Russes et des hélicoptères à Kerguelen - Ratmanoff -Jury Dolgoruky - 1963


Jury Dolgoruky a régné en tant que Velikiy Kniaz (Grand Prince ) de Kiev de septembre 1149 à avril 1151 puis à nouveau de mars 1155 à mai 1157. Il serait à l'origine de la création de Moscou.

les manchots ont semblent-ils fini par accepter les hélicoptères...

Une plage de sable noir, des milliers de manchots, des éléphants de mer et une cabane rouge orangé... La cabane du guetteur et juste derrière une carcasse de ferraille rouillé, un moteur...

J'ai retrouvé dans un vieux numéro de libération cette histoire que je vous fais partager.

Les Manchots de la République par Yann Libessart

"Avant le départ, Aimé contemple les vols en piqué des grands albatros hurleurs installés près du cadavre calciné d’un hélicoptère échoué là depuis des lustres. Cette carcasse permet au vétéran de ressortir inlassablement son indémodable vanne étymologique qui prétend que c’est en annonçant avec un accent slave très prononcé qu’il avait raté sa manœuvre d’atterrissage («Raté manov’») que le pilote moscovite donna son nom à la plage."


Ratmanoff photo JM Bergougniou 

L’inconvénient de cette légende savoureuse est qu’elle a fait disparaître la vérité. S’il est bien établi que Ratmanoff était en fait un géomètre embarqué en 1931 sur l’Austral, le vapeur de la société Pêches Australes qui exploitait la concession des Kerguelen aux temps prospères et éléphanticides de l’industrie phoquière, j’ai dû en revanche m’immerger dans mes colossales archives pour retrouver la trace du crash.



Mon premier réflexe fut d’accréditer l’origine russe de l’engin, version la plus plausible en raison d’une coopération scientifique dans les années 1970 entre le CNES et son équivalent soviétique, le Conseil Intercosmos de l’Académie des Sciences d’URSS, pour l’étude et l’exploration de l’espace à des fins pacifiques. Entre 1971 et 1980, de nombreuses fusées furent lancées dans l’atmosphère depuis le pas de tir installé à quelques kilomètres de Port-aux-Français et des apparatchiks séjournèrent à maintes reprises sur le district. Il était alors naturel d’imaginer qu’ils en aient profité pour aller survoler la côte jusqu’à être victimes d’un banal accident. Je dénichais un premier indice dans le rapport d’activité du disker de la 21e mission mentionnant succinctement la destruction d’un hélicoptère décollant de Port-aux-Français pour les Monts du Château le 16 janvier 1971.



Mais cette piste s’avéra vite être une impasse car il s’agissait vraisemblablement d’une Alouette française de l’Armée de l’air mise à disposition des scientifiques pendant la campagne d’été et les circonstances ne correspondaient en rien à la localisation actuelle de l’épave.


Parmi la tonne de paperasses jaunies, un autre compte-rendu d’incident attira alors mon attention.

Un navire océanographique sud-africain, le Protea, qui était venu découvrir l’archipel et accompagner une cordée d’alpinistes décidés à en découdre avec le Mont Ross, disposait d’un hélico. Pour tuer le temps pendant l’ascension de leurs compatriotes, une partie de l’équipage décida d’aller admirer le site mythique où le Dr Ferreira, leur médecin de bord, fut mortellement happé par le rotor arrière de l’appareil. C’était le 4 mars 1975 et l’expédition endeuillée fut écourtée pour retourner au plus vite vers son port d’attache Simonstown, station balnéaire ironiquement connue pour sa colonie de manchots du cap (Spheniscus demersus) que j’ai d’ailleurs photographiée en 2004. J’extrapolais donc logiquement que le drame avait aussi endommagé le volatile métallique qui avait été abandonné sur place. CQFD.

Afin de classer l’affaire avec la confirmation d’un témoin, je contactais Claude, le chef scientifique de la 25e mission en 1975, qui à mon grand dam ruina ma théorie en m’assurant que l’hélicoptère était également reparti vers l’Afrique du sud, tout en m’indiquant de remonter encore dans le temps pour découvrir la clé du mystère.



la cabane du guetteur Ratmanoff 
photo JM Bergougniou 

Navire usine Yuri Dolgoruky
Grâce à ses bons tuyaux, je pus enfin conclure mon enquête. Sur un vieux document dactylographié à demi effacé, le chef de district de la 13e mission relatait le mouillage dans la Passe Royale d’une flotte baleinière soviétique composée d’un navire-usine de 20 000 tonnes, le Jury Dolgoruki, du ravitailleur le Neva et de plusieurs chasseurs. 

Passage de la ligne sur le Yuri Dolgoruky; on voit l'hélicoptère M1-1M en arrière plan 


Reste de l'hélicoptère russe du Jury Dolgoruky photo JM Bergougniou

type d'hélicoptère MI-1M armant le Yuri Dolgoruky



Une courte phrase de mon prédécesseur mettait définitivement un terme à mes investigations poussiéreuses :


«Le 17 janvier 1963, au cours d’un vol au-dessus de la Péninsule Courbet, l’hélicoptère du Dolgoruki s’est écrasé au sol sans dommages pour le personnel et a été incendié sur ordre du commandant.» En pleine guerre froide, moins de trois mois après que la crise des missiles de Cuba eut failli déclenché la troisième guerre mondiale, pas question de laisser un spécimen de la technologie communiste derrière soi, serait-ce au bout du monde ! C’est bien connu, les manchots sont des impérialistes à la solde du grand capital, les bénéfices générés par la Marche de l’Empereur en attestent.

En tout cas, le pilote était bien russe et le doyen Henri avait encore raison. Il va finir par me faire douter pour Ratmanoff...





Restes de l'hélicoptère russe du Jury Dolgoruky photo JM Bergougniou

et en fouillant dans les sites russes du bateau j'ai trouvé ces photos d'une alouette II n° 22 à la cocarde française Si quelqu'un peut en dire plus? Elle semble être sur le pont du baleinier.




Sources :

http://kerguelen.blogs.liberation.fr/2008/03/24/cold-case-sur-l/


http://xn--80aafy5bs.xn--p1ai/aviamuseum/aviatsiya/sssr/vertolety/vertolety-kb-milya/mnogotselevoj-vertolet-mi-1/mnogotselevoj-vertolet-mi-1m/

http://forums.airbase.ru/2018/04/t56882_26--foto-kitoboev-sssr.html

Vendée Globe La porte des glaces 7 novembre 2024

Vendée Globe La porte des glaces 7 novembre 2024 Le passage des skippers du Vendée Globe au large de ces districts des Terres australes et a...