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27 mai 2008

La Jeanne d'Arc a quitté Casablanca

La Jeanne d'Arc se rapproche de la fin de sa mission.
Encore une escale à Rouen avant le retour à Brest


La section de Paris Ile de France a réalisé le cachet illustré pour cette dernière escale
Pour toute information contacter Joël Moreau.

Dans la presse ce matin, plusieurs articles concernant le PH Jeanne d'Arc

Ouest-France

Le navire école vient de faire escale au Maroc.


La machine a tenu bon, le commandant est satisfait.


http://www.brest.maville.com/Mission-bien-remplie-pour-la-Jeanne-d-Arc-/re/actudet/actu_loc-636606------_actu.html

Le principal fait d'arme de cette campagne 2007-2008 restera l'opération « Thalatine ». Autrement dit, la libération de l'équipage du navire de croisière Le Ponant, capturé par des pirates au large de la Somalie. « En 24 heures, nous avons basculé dans une opération de haute intensité. C'est cela notre métier, être prêt à tout moment à passer à l'action. Un marin a nécessairement le goût de l'incertitude. »
Mercredi 21 mai. Sous un soleil typiquement marocain, la Jeanne d'Arc fait son entrée dans le port de Casablanca, au Maroc.
Le capitaine de vaisseau Hervé Bléjean, le « pacha » du navire école, a le sourire. « La mission 2007-2008 est une grande réussite. Nous avons parfaitement atteint nos objectifs de formation. »
Juste avant l'escale de Casablanca, l'exercice baptisé « European cadet training » a constitué le point d'orgue de la formation à la mer des officiers élèves. Pendant une semaine, au large de l'Espagne, la Jeanne d'Arc a servi de navire amiral à une flotte d'une douzaine de bâtiments européens.

Les hélicoptères qui ont appréhendé les pirates ont décollé de la Jeanne. C'est aussi à bord du navire école qu'a été accueilli l'équipage du Ponant après sa libération, le 11 avril.

« Pour nos officiers élèves, ce fut très formateur, souligne Hervé Bléjean. Ça donne tout son sens à notre métier de participer à une mission de ce type. Ce ne peut qu'être une source de motivation. »
Pointe de vitesse
A cette occasion, il a fallu faire quelques prouesses, dont celle de pousser les machines à une allure qu'elles n'avaient plus connues depuis belle lurette.

« Depuis 2003, nous avons une politique de préservation du patrimoine, indique le lieutenant de vaisseau Philippe Guerry, chef du service machines. Il s'agit de conserver le matériel en bon état au moindre coût. On évite les variations de régime. »
En temps ordinaire, la Jeanne d'Arc ne dépasse plus les 15,5 noeuds. Au large de la Somalie, elle s'est offert une pointe de vitesse à 19,2 noeuds. Les machines ont tenu bon.

En fait, pour les mécaniciens, les premiers jours de la mission ont été les plus difficiles. Les deux turbo-alternateurs chargés d'alimenter le bord en électricité ont été victimes d'avaries peu après le départ. Le recours à l'alimentation de secours s'est révélé nécessaire. Pour réparer l'un des turbo-alternateurs, il a fallu acheminer une transmission depuis la France. Elle a été montée au cours de l'escale de Rio, deux mois après le départ de Brest.


Les chaudières ont aussi donné quelques soucis à Philippe Guerry.


Lors de l'escale de Luanda, en Angola, des soudeurs qualifiés de la société Ponticelli sont intervenus sur un surchauffeur défaillant. « La réparation n'a pas permis d'étancher complètement la fuite. Mais nous avons effectué des essais assez satisfaisants. Il n'y a pas de consommation d'eau supplémentaire. »
Début juin, le navire école retrouvera Brest après presque six mois d'absence. Philippe Guerry est optimiste pour la fin de la mission. « Les machines se portent mieux qu'au départ. »


Olivier MÉLENNEC.
Ouest-France

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