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05 avril 2020

La Frégate Duquesne à Sébastopol 1990

La Frégate Duquesne à Sébastopol mai 1990


La convention de Montreux, officiellement Convention concernant le régime des détroits, est un accord international multilatéral signé le 20 juillet 1936. Elle est entrée en vigueur le 9 novembre 1936 et le demeure jusqu'à ce jour. Elle détermine l'exercice de la libre circulation dans les détroits des Dardanelles et du Bosphore, ainsi que dans la Mer Noire.
La convention lie les États suivants :
  • France, dépositaire
  • Australie
  • Bulgarie
  • Grèce
  • Roumanie
  • Royaume-Uni, ainsi que Chypre, qui est partie au titre de la succession d'États (en l'occurrence son indépendance) depuis 1969.
  • URSS : Russie et Ukraine sont les États successeurs pour ce traité. 
  • Turquie
Le 23 mars 1990, le capitaine de vaisseau Alain Paquier prend le commandement du bâtiment.



Une période d'activité s'étend du 23 mars au 11 juin 1990, dont le point fort est la mission Agasol en mer Noire (16 mai au 11 juin 1990) effectuée en compagnie du Colbert avec une escale à Sébastopol du 22 au 26 mai 1990.

AGASOL mais est-ce bien le même?
Ce système est complété par un autre détecteur-brouilleur monté dans une nacelle CT51 pour faire face aux radars sol-air du SA2, et par un brouilleur Agasol, équipement révélé par les deux antennes en pointe avant. De plus, des emplacements sont réservés pour des lance-leurres tirant des cartouches électromagnétiques (créant un échos radar plus attractif que celui de l'avion) et infrarouges pour détourner de leur trajectoire les missiles à guidage infrarouge attirés naturellement par la chaleur des réacteurs. L'autoprotection du Mirage IV A sera d'autant plus utile que la DCA soviétique se renforce avec essentiellement les systèmes de missiles SA-3, SA-4, SA-5, et SA-6 tous guidés par radar….





Sébastopol le musée militaire 

Nous avons évoqué à plusieurs moments la Sébastopol, la Crimée, l'URSS et la Russie dans ce blog. Nous avons aussi évoqué les mutineries de la Mer Noire.


Sébastopol la tour Malakoff


Nous allons parler aujourd'hui de la Frégate Duquesne à Sébastopol en 1990.

http://envelopmer.blogspot.com/2014/03/sebastopol-et-la-campagne-de-crimee.html

http://envelopmer.blogspot.com/2020/03/lettre-de-crimee-1856.html


Pendant la guerre civile russe, Sébastopol est prise à tour de rôle par les Allemands, les bolchéviques et les armées blanches des généraux Dénikine et Wrangel. Fin 1918, début 1919, la ville est brièvement occupée par les Français venus y soutenir les Armées blanches.






C’est dans ces conditions que les Français, qui ne sont qu’une poignée, débarquent à Odessa le 18 décembre, puis à Sébastopol le 26. Une escadre anglaise participe aussi à l’intervention, ainsi que quelques troupes polonaises, tchèques et roumaines, ce qui permet de lui donner maintenant une coloration plus « alliée ». Il faut attendre janvier pour occuper Kherson, et ce n’est que le 31 que Nikolaïev (centre de construction navale russe), et Kertch sont atteints. 



Première surprise désagréable : la population locale, touchée dans sa susceptibilité nationale et travaillée par une active propagande communiste, se révèle d’emblée hostile. La population portuaire, en proie à la plus vive misère, accuse le blocus allié d’avoir stoppé l’activité industrielle et le commerce. Elle boycotte les navires français, ce qui oblige les équipages à se surcharger du travail de soutage et à se transformer en dockers en plus de leur tâche ordinaire. 



Deuxième surprise : les 500 000 soldats allemands que l’on pensait trouver pour assurer l’ordre dans les immensités ukrainiennes se sont volatilisés avec la signature de l’armistice. Tous sont rentrés spontanément pour retrouver leurs familles, ne laissant derrière eux que quelques milliers de traînards sans valeur militaire. Ils ont aussi abandonné de grandes quantités de matériel qui profitent à des bandes armées faisant régner partout l'insécurité. 

Troisième surprise : les Français découvrent que les troupes blanches sont conduites le plus souvent par de véritables seigneurs de la guerre inefficaces, versatiles, et eux aussi hostiles à une intervention étrangère pourtant censée venir les aider.


Ne reste plus que Sébastopol et la Crimée. Pendant que Franchet d’Esperey préparait l’évacuation d’Odessa, il avait dressé lucidement le constat d’échec de toute l’intervention et avait demandé à Foch la « liquidation de notre action en Russie méridionale. » Mais Clemenceau pense possible de se maintenir en Crimée et d’en faire un bastion pour une action future dans le sud de la Russie

À Sébastopol, grèves et manifestations se succèdent. Les journaux cessent de paraître, puis la ville est privée subitement d’eau et d’électricité, obligeant les Alliés à faire fonctionner eux-mêmes les centrales électriques. Franchet d’Esperey et Amet, lors d’une inspection des postes de défense, arrivent à la conclusion logique que la position n’est plus tenable. Clemenceau, informé, acquiesce.



Plusieurs milliers de personnes, issues essentiellement de la bourgeoisie urbaine et craignant les violences communistes, se massent sur les quais en espérant pouvoir monter sur les navires français. C’est dans cette ambiance dramatique que, le 16 avril, l’Armée rouge se lance à l’assaut de Sébastopol. L’attaque est repoussée grâce à l’intervention des cuirassés et des croiseurs alliés dont les obus de gros calibre écrasent les assaillants qui finissent par se replier





La mutinerie commence le 16 avril sur le torpilleur Protet, ancré dans le port fluvial roumain de Galatz. 



Un groupe d’hommes animé par André Marty, officier et chef machine du bâtiment, veut s’emparer du navire lors de sa prochaine mission et le livrer aux Bolcheviques. Si nécessaire, les conjurés ont décidé de faire usage des armes et envisagent aussi d’empoisonner les officiers. En cas d’échec, il est même prévu de faire sauter le bâtiment. Mais le complot est éventé et André Marty arrêté. Trois jours plus tard, la mutinerie éclate sur les navires stationnés en Crimée. 



Elle touche tout particulièrement la France, puis le cuirassé Jean Bart, le foyer principal se trouvant sur la France, où les hommes s’irritent d’une corvée de charbon prévue pour le jour de Pâques (ignorant qu’elle vient d’être reportée). Les premiers incidents sont signalés dans la nuit du samedi 19 avril lorsque le capitaine d’armes intime l’ordre d’aller se coucher à un groupe de matelots qui bavardent sur la plage avant. Des cris, des injures retentissent. L’officier-marinier est bousculé alors que de la masse s’élève l’Internationale. La chanson est reprise sur le Jean Bart qui est mouillé à proximité.



Sur la France, le commandant en second tente de discuter avec une délégation de trois matelots choisis par l'équipage alors que l’ordre est donné discrètement aux officiers et aux premiers maîtres de s’armer et que le navire est bouclé. Lorsqu’ils l’apprennent, les mutins, un moment apaisés, s’enflamment. Un petit groupe s’empare d’un canot à vapeur et fait le tour du port de Sébastopol pour trouver du soutien. 



Il accoste à la coupée du Jean Bart où résonne toujours l’Internationale, puis se dirige en vain vers la Justice, le Mirabeau, le Voltaire, l’Algol et le Du Chayla dont le commandant menace de faire tirer. Sur la France, le vice-amiral Amet tente de calmer ses hommes en promettant un retour prochain et une absence de sanctions, mais il est copieusement hué et quitte finalement le bord. Le tumulte se poursuit jusque vers minuit sur les couplets de l’Internationale et aux cris de « À Toulon ! À Toulon ! ».

Au matin du 20 avril, le pavillon rouge est hissé sur les deux cuirassés (sans amener le pavillon tricolore) et les matelots refusent de se lever avant 8 heures






Le petit cortège, extrêmement bruyant, s’élance en ville en arborant le drapeau rouge. Un officier français rencontré en chemin est violemment pris à partie. Les manifestants croisent ensuite un détachement grec de la force d’intervention alliée. Dans la ville en état de siège, les Grecs n’hésitent pas à ouvrir le feu49. Une patrouille française somme les manifestants de se disperser. Des coups de crosse sont distribués. Les bannières sont déchirées. L’échauffourée s’achève sous les tirs des Russes blancs. On relève cinquante victimes, dont cinq blessés et un tué parmi les marins français




La nouvelle de la fusillade provoque une émotion considérable sur les bâtiments. Les équipages crient vengeance. Le marin mortellement blessé est un homme du Vergniaud, ce qui fait entrer le navire dans la mutinerie, suivi du Mirabeau qui est mouillé à côté. La Justice, dont l’un des hommes a été grièvement blessé, est touchée à son tour. Il faut tout le talent diplomatique de son commandant pour empêcher une partie de l’équipage de monter une expédition punitive contre les Grecs. Au soir du 21 avril, cinq cuirassés et croiseurs sont, à des degrés divers, affectés par les mutineries. Néanmoins, les mutins ne sont pas majoritaires, et les officiers, par le dialogue, ont évité une effusion de sang à bord





Mais la répression n’a pas lieu : la décision du Ministère de la marine d’envoyer en permission les classes 1909, 1910 et 1911 rétablit immédiatement le calme. La censure, toujours en vigueur sur le territoire national, ne permet pas à la presse d'enquêter sur cette affaire. Il est vrai aussi que l'année 1919 est marquée par une forte agitation sociale et d'importants mouvements de grève impossible à cacher pour le gouvernement et qui captent l'attention des commentateurs loin des ports de guerre sévèrement gardés.












En novembre 1920, la flotte de l'Armée blanche évacue la Crimée avec à son bord les militaires et civils fuyant l'avancée de l'Armée rouge. La ville fut livrée à la terreur rouge, orchestrée par Béla Kun.
En 1921, la ville est rattachée à la république socialiste soviétique autonome de Crimée, qui devient l'oblast de Crimée, au sein de la RSFS de Russie, en 1945. 
Depuis le 18 mars 2014, à la suite de la crise de Crimée, Sébastopol a le statut de ville d'importance fédérale de Russie. Ce statut est contesté par l'Ukraine, à qui la ville était rattachée de 1954 à 2014, et par un grand nombre de pays




Sébastopol (en russe et ukrainien : Севастополь, Sevastopol’ ; en tatar de Crimée : Aqyar) est une ville située dans le Sud-Ouest de la péninsule de Crimée. Elle fut fondée par l'impératrice russe Catherine II, sur un site particulièrement favorable à l'implantation d'un port, puisque formé de huit baies en eau profonde, dont celle de Balaklava. La population de la municipalité de Sébastopol s'élève à 416 263 habitants en 2016.

La ville est située à 1 275 km au sud-sud-ouest de Moscou, à 690 km au sud-sud-est de Kiev, à soixante-et-un kilomètres au sud-ouest de Simferopol et à onze kilomètres au nord-ouest de la petite ville touristique de Balaklava. Beaucoup de touristes venant des pays de la Communauté des États indépendants s'y rendent en été. La ville comporte de nombreux bâtiments du xixe siècle, ainsi que de nombreux monuments datant de l'ère communiste. Sébastopol est l'une des villes héros de l'Union soviétique avec Moscou, Kiev, Odessa, etc.

Le site a également abrité la colonie grecque de Chersonèse (appelé en russe Khersones).

Le siège de cette ville en 1854 fut la principale opération de la guerre de Crimée.

Elle abrite la base navale de la flotte de la mer Noire. Cette base fut dotée d'une partie réservée aux sous-marins nucléaires d'attaque creusée sous la montagne de Balaklava, aujourd'hui abandonnée.

Depuis le 18 mars 2014, à la suite de la crise de Crimée, Sébastopol a le statut de ville d'importance fédérale de Russie. Ce statut est contesté par l'Ukraine, à qui la ville était rattachée de 1954 à 2014, et par un grand nombre de pays.



http://envelopmer.blogspot.com/2012/07/les-mutins-de-la-mer-noire-andre-marty.html

https://fr.wikipedia.org/wiki/Mutineries_de_la_mer_Noire

https://www.lepoint.fr/monde/en-mer-noire-un-navire-francais-joue-au-chat-et-la-souris-avec-les-russes-03-12-2019-2351257_24.php#



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