Dinan Côtes-d'Armor - Dinant Belgique 15 février 2019 graveur André Lavergne
Le beffroi Dinan photo JM Bergougniou |
merci à l'ami Marcel |
La Rance et le port Dinan photo JM Bergougniou |
En juin 1953, à l’initiative du député René Pleven, qui avait découvert l’existence d’un autre Dinant (avec un T) en Belgique, une délégation composée notamment d’Ernest Punelle, adjoint au maire, et plus tard premier président du Comité de jumelage et d’amitié Dinan-Dinant, fut reçue par le bourgmestre de l’époque, Léon Sasserath, et ses échevins, Auguste Peiffer et Joseph Abraham. Parallèlement, un comité se formait, sous la houlette du syndicat d’initiative de Dinant. Celui-ci était présidé par Albert Remy.
En septembre 1953, la première délégation dinantaise, composée des protagonistes cités ci-dessus et accompagnée de jeunes danseurs de la Compagnie des Copères, se rendait à son tour en terre bretonne, à l’occasion de la semaine commerciale et dans le but de finaliser ce jumelage. André Aubert était alors maire de Dinan.
Voilà comment le destin des deux villes, Dinan la Bretonne et Dinant la Wallonne, se trouva lié.
Désormais, tous les deux ans, Dinannais et Dinantais parcourent réciproquement les 670 km qui séparent ces deux cités présentant des similitudes architecturales, patrimoniales et historiques, pour vivre de grands moments d’amitié et de convivialité.
© La Poste
André Lavergne illustrateur et graveur de nombreux timbres, a dessiné les monuments emblématiques de chaque ville. Dinan la Bretonne domine fièrement la Rance et son petit port de plaisance. Dans cette ville au cachet médiéval on peut admirer la basilique Saint-Sauveur (12es),
Le beffroi Dinan photo JM Bergougniou |
Stèle à Auguste Pavie Dinan photo JM Bergougniou |
Voilà comment le destin des deux villes, Dinan la Bretonne et Dinant la Wallonne, se trouva lié.
Désormais, tous les deux ans, Dinannais et Dinantais parcourent réciproquement les 670 km qui séparent ces deux cités présentant des similitudes architecturales, patrimoniales et historiques, pour vivre de grands moments d’amitié et de convivialité.
© La Poste
Auguste Pavie fit ses études à Guingamp, où un lycée porte son nom. À l'origine agent des télégraphes en Cochinchine, il devint explorateur, ethnologue, photographe des rives du fleuve Mékong ("mission Pavie" 1889-1890), il fut le premier vice-consul de France au Laos (1887), consul-général de France à Bangkok en 1892, puis commissaire général au Laos en 1893.
Le timbre à date Dinant - Dinan photo JM Bergougniou |
le château Dinan photo JM Bergougniou |
André Lavergne Dinan photo JM Bergougniou |
André Lavergne illustrateur et graveur de nombreux timbres, a dessiné les monuments emblématiques de chaque ville. Dinan la Bretonne domine fièrement la Rance et son petit port de plaisance. Dans cette ville au cachet médiéval on peut admirer la basilique Saint-Sauveur (12es),
Basilique Saint-Sauveur Dinan photo JM Bergougniou |
Seule église paroissiale comprise intra-muros avec l'église Saint-Malo, il s'agit également d'un lieu de dévotion mariale à Notre-Dame-des-Vertus, bas-relief du xve siècle autrefois conservé au Couvent des Cordeliers. Objet d'une vénération locale, cette représentation de l'Assomption de la Vierge a permis que l'édifice soit érigé en basilique mineure par le Pape Pie XII le 23 mai 1954
les maisons à pans de bois, son château et ses remparts. Quant à Dinant La Wallonne, elle est située sur les rives de la Meuse, au pied de falaises escarpées. En contrebas, se trouve la collégiale gothique Notre-Dame de Dinant. Au sommet de la falaise, on découvre la citadelle de Dinant. Édifiée en 1051, elle domine la cité. On y accède soit par 450 marches soit par un téléphérique figurant sur le timbre.
Maison sur porche Dinan photo JM Bergougniou |
Maison sur porche Dinan photo JM Bergougniou |
Durant la deuxième moitié du xve siècle, plusieurs partis se disputent la couronne ducale, ce conflit est à l'origine de la guerre de Bretagne qui durera de 1465 à 1491. En 1488, l'armée française menace la Bretagne, le duc François II craignant la prise de Dinan ordonne la destruction de la première église Saint-Malo, afin d'éviter que l'armée française de Charles VIII ne l'utilise comme point d'appui pour attaquer la ville. Il donne son accord pour financer une nouvelle église à condition qu'elle soit reconstruite intra-muros. Fin juillet 1488, après la défaite bretonne de la bataille de Saint Aubin du Cormier, l'armée française commandée par Louis de la Trémoille entame le siège de Dinan, la ville capitule rapidement et en aout 1488 Jean II de Rohan, premier baron de Bretagne mais allié de la France, prend le contrôle de la ville. Il en restera le capitaine de 1488 à 1516
L'église Saint-Malo Dinan photo JM Bergougniou
L'église Saint-Malo Dinan photo JM Bergougniou |