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26 novembre 2022

 Torpillage du Provence II 

Collet Ange Marie Joseph

Un autre habitant de Tinténiac à péri en mer durant la première guerre mondiale, il s'agit d'Ange Collet, avant dernier sur la colonne de droite du monument.

A remarquer que des noms ont été rajoutés après l'édification du mort.

La fiche matricule nous donne les principales informations.

Ange Marie Joseph est né le 26 mars 1893 à Tinténiac 

de Ange Collet et Génerie Marie. Il est cultivateur.

Selon son dossier militaire il a les cheveux roux clairs et il mesure 1,62m

Sur la fiche on trouve le degré instruction 3


0. pour le jeune homme qui ne sait ni lire ni écrire ;

1. pour le jeune homme qui sait lire ;

2. pour le jeune homme qui sait lire et écrire ;

3. pour le jeune homme qui sait lire, écrire et compter ;

4. pour celui qui à obtenu le brevet de l'enseignement primaire ;

5. pour les bacheliers, licenciés, etc...

Par la lettre X, pour le jeune homme sur le degré d'instruction auquel aucun renseignement n'aura pu être obtenu.

Bien entendu il n'existe aucune photo d'identité du militaire, ce sont les descriptions physiques qui doivent permettre de l'identifier.


Il est incorporé le 28 novembre 1913 à Saint-Malo et affecté  au 1er régiment Infanterie coloniale

Et, en août 1913, la loi Barthou fait passer le service obligatoire 2 à 3 ans.

Il est nommé caporal le 24 octobre 1914

le 8 février 1916  il passe au 3e RIC




Le 3e régiment d'infanterie de marine (couramment abrégé 3e RIMa) est une unité de l'armée de terre des forces françaises. C'est l'un des régiments les plus anciens des troupes de marine. Ce régiment fait partie des « Quatre Grands » également appelés « Quatre Vieux » de l'infanterie de marine qui tenaient autrefois garnison dans chacun des quatre ports militaires français, prêts à embarquer : le « Grand Un » à Cherbourg, le « Grand Deux » à Brest,


le « Grand Trois » à Rochefort et le « Grand Quatre » à Toulon. Le « Grand Trois » a participé activement aux expéditions lointaines du XIXe siècle en Afrique, en Amérique, en Océanie et en Orient. Surnommé aussi «3e de marine », il a fait partie de la « Division Bleue » qui s'illustra à la bataille de Bazeilles les 31 août et 1er septembre 1870. Le sous-lieutenant Joseph Gallieni fut blessé dans ses rangs lors de ces combats.

 

 le 1er octobre 1916 il passe à la réserve active ayant été incorporé le 28 novembre 1916.

26 février vers 15h00 : plus de la moitié du régiment (5 compagnies) périt en mer, après le torpillage du Provence 2, à destination de Salonique.

Il disparait le 26 février 1916 lors du torpillage de la Provence II



"Jugement du tribunal de première instance de l'arrondissement de Cherbourg n°829, établi sur la base de la liste des victimes fournie par le ministère de la Marine le 24 avril 1917, enregistré à Cherbourg le 28 août 1917 folio 101 case 12, transcrit à l'état-civil de Cherbourg le 6 septembre 1917 - Concerne 772 disparus lors du torpillage le 26 février 1916 du croiseur auxiliaire transport de troupes Provence II entre Marseille et Salonique, dont un officier de marine passager, oublié dans le premier jugement intervenu le 27 février 1917 et concernant 139 marins de l'équipage disparus."

Attendu que le vingt six février mil neuf cent seize, le croiseur auxilliaire (sic) Provence II allant de Toulon à Salonique a été torpillé par latitude trente six degrés N et longitude vingt un degrés quinze est (Greenwich) qu'il a coulé en quelques minutes et qu'une partie seulement de l'équipage et des troupes embarquées comme passagers a pu se réfugier sur les canots ainsi que sur les radeaux recueillis le lendemain par les bâtiments de la division des patrouilles.

Attendus que les circonstances de la catastrophe, l'éloignement de la côte et que le fait que les patrouilleurs ont croisé sur les lieux du sinistre longtemps après, ne laissant aucun doute sur la réalité de la mort des disparus, dont il y a lieu de constater judiciairement les décès.

Attendu que par jugement, en date du vingt sept février mil neuf cent dix sept, le Tribunal de ce siège a constaté le décès de cent trente neuf marins victimes de ce naufrage, que depuis lors, le département de la Guerre a communiqué au Ministre de la Marine une première liste de militaires disparus au nombre de sept cent soixante onze en demandant qu'elle fut dès maintenant, soumise au Tribunal compétent, une seconde liste devant faire l'objet d'un autre envoi lorsque tous les renseignements d'Etat Civil auront pu être réunis ..."

attendu d'autre part qu'il résulte de constatations récemment faites, que la liste dressée à Cherbourg le sept septembre mil neuf cent seize qui a servi de base au jugement du vingt sept février et qui indiquait comme marin passager manquant Monsieur le Capitaine de Vaisseau Reveille, a omis de mentionner un second officier de vaisseau également passager et disparu, Monsieur le lieutenant de Vaisseau Capin.

Par ces motifs, Déclare constaté par suite de leur disparition en mer le vingt six février mil neuf cent seize dans le naufrage de la Provence II les décés des sept cent soixante douze personnes dont les noms suivent et dont la disparition a été déclarée conformément à l'article quatre vingt huit du Code Civil par Monsieur le Ministre de la Marine, le vingt quatre avril mil neuf cent dix sept.

1r CAPIN Paul Marie Emile, lieutenant de vaisseau né le vingt huit janvier mil huit cent soixante onze à Saint Antonin (Tarn et Garonne) de Achille Jean Abel et de Céleste Caudesaignes, époux de Camille Augustine Zoro Delma domicilié en dernier lieu à Saint Antonin. Mort pour la France.

2e [strike]AIME[/strike] AUMONT Louis, capitaine au troisième Colonial, né à Argentat (Corrèze) le seize juillet mil huit cent soixante quatorze de Sylvestre et Jeanne Hourtoule, époux de Honorine Fabre, domicilié en dernier lieu à Tonnay-Boutonne (Charente inférieure), Mort pour la France.

3e AIME Gustave Eugène, soldat de [strike]la[/strike] deuxième classe au troisième régiment d'Infanterie Coloniale, né à Saint Hilaire des Loges (Vendée) le dix sept mai mil huit cent quatre vingt dix de François Auguste et de Marie Victorine Veillat, domicilié en dernier lieu à Saint Hilaire des Loges (Vendée), Mort pour la France.

Sources

BnF Gallica

Mémoires des Hommes

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