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26 mai 2018

Amiral Jean Lartigue fusilier marin Yser Dixmude Flandres guerre 1914 1918 BAN

Amiral Jean Lartigue 



En contre-point de la conférence sur les fusiliers marins qui se tiendra dimanche matin  à la Mairie du 8e arrondissement  de Lyon à 10h00, je voudrais évoquer Jean Lartigue qui fut marin, explorateur, sinologue, photographe, écrivain et fusilier marin sur l'Yser.
Compagnon de Victor Ségalen en Chine, il trouvera la mort à Rochefort lors du bombardement de la ville par les Allemands en 1940.




Plus connu par la base aéronavale de la région d'Oran, par ses expéditions en Chine ou sa mort en 1940 lors des bombardements de Rochefort, il s'est illustré avec les fusiliers marins dans la bataille de l'Yser où il fut deux fois blessé.


 C'est avec un autre marin, Victor Ségalen qu'il parti en Chine. De Pékin aux contreforts du Tibet, il fut un élément déterminant de cette exploration archéologique.





Contre-amiral. - Prépara un brevet d'interprète en chinois. - Participa à la mission archéologique et géographique en Chine dirigée par Victor Segalen en tant que chargé de mission (en 1914).


En 1909, en Extrême-Orient sur la canonnière "OLRY" puis en 1910-1911 sur la chaloupe-canonnière "DOUDART-DE-LAGRÉE", Division navale de l'Extrême-Orient (Cdt Gabriel DUPUY-DUTEMPS)





Passionné d'histoire et d'archéologie chinoises, il prépare le brevet d'Interprète 

Il sort de l’École navale en 1906 et sert en 1909 sur la canonnière Olry sur le Yangzi Jiang dont il entreprend, avec succès, la difficile descente sur plus de 3 000 km de Tchoung-King à la mer.





Second du Doudart de Lagrée (1910), il effectue des levés hydrographiques sur le Yangzi Jiang et rencontre Victor Segalen à Tchoung-King. En 1913, Segalen et Auguste Gilbert de Voisins l'engagent comme interprète de chinois dans leur mission archéologique et géographique en Chine. Il est alors spécialement chargé de la reconnaissance du cours supérieur du Yangzi entre Likiang et Batang au Tibet.




Les trois hommes partent ainsi de Pékin le 1er février 1914, fouillent les tombeaux impériaux de la vallée de la Weï, parcourent les Tsin-Ling et descendent le Kia-Ling. Ils sont accueillis à Chengdu au Sichuan par le consul Pierre-Rémi Bons d'Anty.


 A Tatsien-Lou, Lartigue se prépare à continuer seul jusqu'au Tibet mais doit renoncer en raison de l'importante insécurité de la région. Les voyageurs gagnent alors Ning-Yuan-Fou mais apprenant que la guerre vient d'éclater en Europe, décident de rejoindre Hanoï en traversant le Yunnan.




Tirages argentiques originaux (parfois en plusieurs exemplaires) issus de deux missions archéologiques en Chine : la première expédition menée en 1914 par Victor Segalen, Augusto Gilbert de Voisins et Jean Lartigue en Chine Occidentale et la seconde réalisée par Victor Segalen en 1917 dans la région de Nankin. Certaines de ces photographies sont parues en 1923 dans un atlas qui retraçait les découvertes archéologiques de ces deux missionsLes tirages, initialement conservés dans des portefeuilles, ont été décollés de leurs supports d'origine pour des raisons de conservation. Seuls les cartons de montages portant des annotations manuscrites de Victor Segalen ont été conservés et rangés à côté des tirages correspondantsVictor Segalen n'est pas l'unique auteur des photographies de la mission de 1914. Les trois hommes sont susceptibles d'avoir réalisé des prises de vue mais, les tirages n'étant pas signés, il est difficile d'attribuer précisément les photographies. Néanmoins, la mission s'étant scindée à certains moments, il est possible d'attribuer certaines photographies en fonction des sites représentés (cf : Missions archéologiques françaises en Chine : photographies et itinéraires : 1907-1923, 2005)

La guerre éclate... Il rentre en France en octobre 1914

Lieutenant de vaisseau le 19 décembre 1914.





Il est affecté à la Brigade de Fusiliers Marins et sera blessé à deux reprises dans les secteurs de l'Yser et de NIEUPORT.

Chevalier de la Légion d'Honneur.

Croix de guerre avec citation à l'ordre de l'Armée navale en décembre 1915 : "Officier très brave et très énergique. Blessé une première fois, est resté à son poste ; a été blessé une seconde fois ; est revenu après guérison, montrant toujours les plus belles qualités militaires et morales."









Vous pouvez lire son récit de cette période de la guerre en cliquant sur le lien ci-dessous et quelques extraits

A l'école du réel :(Flandres, 1914-1915)



"Un soir d'Octobre, les coudes au rebord de la tranchée, je regardais la prairie étendue de- devant moi, en contre-bas de la berge de l'Yser. A quelques centaines de pas, des maisons achevant de se carboniser marquaient la ligne ennemie, désormais installée là, avec son parapet de terre et ses mitrailleuses vigilantes, comme nous sommes installés ici, les fusils posés dans les créneaux. Je regardais cet espace vide (sinon des cadavres allongés par groupes de dormeurs sur l'herbe spongieuse inondée de clarté lunaire), cetespace interdit, doublement excommunié, sans maître, et devenu tel non point par une convention, un acte volontaire, mais par la force irraisonnée des choses. C'est le lieu où deux masses humaines, aliénant leur liberté pour se soumettre aux lois des phénomènes, ont trouvé l'équation de leurs poussées. Et sur le contour brisé, capricieux, obligatoire pourtant comme le trait de fente d'une faïence que l'on chauffe, l'angle de route où s'appuie notre tranchée semblait épingler un jalon."




"C'était la troisième nuit depuis que les marins avaient enlevé le poste d'écouté du Boterdijk. L'ordre était de s'y maintenir et de le transformer en fortin en l'adossant aux ruines d'une maison qui gisait à côté. Un chantier s'organisait chaque soir, et les travailleurs affluaient dans l'espace occupé déjà par la section de garde. Les corvées apportant les chevaux de frise tout hérissés de leurs barbelures, avaient peine à cheminer dans les boyaux où leurs faux pas rendaient d'inquiétants bruits de harpes détendues"









 Détaché au Musée Guimet (en 1920). -

Directeur des forces aériennes martimes au Ministére de l'Air (en 1931). -

Chef du Service de l'aéronautique navale (en 1939

Sources :

http://ecole.nav.traditions.free.fr/officiers_lartigue_jean.htm


http://data.bnf.fr/documents-by-rdt/12129901/530/page1

https://www.persee.fr/doc/crai_0065-0536_1914_num_58_6_73464
http://www.droitconstitutionnel.net/CANNONIERES.html

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