BH2C LAPLACE Hydrographie de la Guyane Kourou Cayenne un dispositif militaire renforce pour securiser le Centre Spatial Guyanais
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TàD V SPID 10540 12 FEV. 2025 / LA POSTE 24537A CAYENNE 12-3 2025 |
Pour une fois je suis content d'avoir des doubles oblitérations. En effet nous avons sur chaque enveloppe le timbre à date V SPID 10540 et le timbre à date Code ROC 24537A correspondant à Cayenne CC-T1 BDIS 97300. Sur une même enveloppe deux dates différentes. Le B2HC Laplace est en mer. Lors d'un événement à bord le vaguemestre apposes sur le timbre à date SPID du bâtiment. En mer, il ne dispose pas d'une boîte à lettres pour envoyer les plis. Il attendra donc de toucher un port pour remettre les courriers à La Poste. Bien joué le vago!
Le 24 février 2025, les marins du bâtiment hydrographique (BH) Laplace ont accosté dans le port de Belém, au Brésil. Après avoir traversé l’océan Atlantique et passé la ligne de l’Équateur, le bâtiment s’est engagé dans le chenal du Rio Para pour rejoindre sa deuxième escale.
Le bord a reçu le vice-amiral Sergio Renato Berna Salgueirinho – commandant le 4ème district naval, le contre-amiral Mauricio Barata Soares Coelho Rangel – son adjoint, le consul honoraire de France au Brésil monsieur Sérgio Galvao ou encore le procureur général César Bechara Nader Mattar Junior. Différents sujets et enjeux ont été abordés notamment les opérations d’hydrographie.
Dans le cadre de cette escale, le Laplace a reçu également des hydrographes brésiliens afin de leur présenter le bord et en particulier le matériel hydrographique.
Dans la journée du 27 février, plusieurs hydrographes se sont fait présenter les différents équipements du bord, les méthodes d’acquisitions, la passerelle ainsi que le PC scientifique.
Puis, ce sont quelques marins du Laplace qui se sont rendus à terre au centre hydrographique brésilien du 4ème district.
Le Laplace a appareillé le 1er mars pour rallier les îles du Salut en face de Kourou afin de commencer les travaux hydrographiques prévus dans la zone.
Cette escale a permis à l’équipage de se ressourcer avant de commencer les travaux hydrographiques dans sa zone d’opérations.
Le succès du lancement de la fusée Ariane 6 a mobilisé un dispositif militaire interarmées renforcé visant à sécuriser le Centre Spatial Guyanais (CSG). Cette séquence marque une avancée majeure pour la souveraineté européenne dans le domaine spatial.
Les armées françaises ont joué un rôle essentiel dans la sécurisation du CSG à travers l’opération interarmées TITAN, complétée cette année par la mission BUBO de l’armée de l’Air et de l’Espace (AAE). Cette présence militaire accrue illustre l’engagement de la France à défendre ses intérêts stratégiques et à garantir un accès sécurisé à l’espace pour ses alliés européens.
L’opération TITAN, mise en œuvre par les forces armées en Guyane (FAG), avait pour objectif de protéger le CSG contre toute menace terrestre, maritime ou aérienne. Ce dispositif interarmées a mobilisé :
le 3ᵉ Régiment Étranger d’Infanterie de l’armée de Terre, déployé pour des patrouilles terrestres et la sécurisation du site ;
La base aérienne 367 de l’armée de l’Air et de l’Espace, assurant une vigilance accrue de l’espace aérien ;
La Marine nationale, avec le patrouilleur Antilles-Guyane La Confiance, une vedette côtière et un vecteur des douanes pour la surveillance maritime.
En parallèle, l’opération BUBO a assuré un renforcement significatif de la protection aérienne du lancement. Pour la première fois, trois Rafale, un E-3F AWACS, un A400M et un MRTT ont été déployés depuis l’Hexagone, garantissant une surveillance étroite de l’espace aérien autour du CSG. Le déploiement des Rafale et de l’A400M en Martinique, une première, a permis d’affirmer la présence de moyens militaires inédits aux Antilles.
Environ 350 militaires des FAG et du détachement BUBO ont été engagés dans des missions de surveillance terrestre, fluviale et aérienne. Leur présence a fourni un environnement sécurisé pour la préparation et le lancement de la mission Ariane 6. Le détachement BUBO a également été sollicité pour des opérations de police des pêches et de lutte contre l’orpaillage illégal, notamment dans le cadre de l’opération HARPIE.
Le succès des opérations TITAN et BUBO démontre une nouvelle fois la capacité des forces armées françaises à se déployer rapidement et efficacement pour protéger les sites stratégiques nationaux. Cette mission illustre l’engagement de la France pour la défense de ses territoires ultra-marins, à protéger son accès à l’espace et à y garantir la souveraineté européenne.
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