Donec : histoire du bon vieux temps
Bonjour la compagnie,
Autour de moi l’humeur est à l’orage, et tous regrettent le bon vieux temps où l’honnêteté régnait à tous les étages, les épouses étaient fidèles et les maris attentionnés.
Pourtant en ces temps anciens, vers 1914 nous avons pu constater quelques fâcheux dérapages aux conséquences souvent fatales.
Qui se souvient aujourd’hui de l’édifiante affaire du Salmson-Moineau ?
René Moineau est un ingénieur jamais à court d’idées, passablement débrouillard et prêt à tout pour faire avancer ses affaires. Pilote il participe à de nombreuses expérimentations sur les Breguets qui participent aux éliminatoires de la coupe Schneider. En 1914 la guerre éclate et le voilà au camp retranché de Paris.
Il intègre alors la société Samson qui produit les moteurs d’avions qui vont faire sa fortune. Pourtant une étape reste à franchir, la réalisation d’un véritable avion ; les Allemands de leur coté ne sont pas restés inactifs et envoient sur le front leurs Fokkers « Eindecker » qui sont équipés d’une mitrailleuse tirant à travers le disque de l’hélice et qui mettent à mal nos antiques Voisins.
Plein d’imagination René Moineau va concevoir une étrange machine dont le moteur installé dans la carlingue va actionner deux hélices. Sur l’avant installé dans un balcon le mitrailleur est prêt à en découdre. Le même équipement est installé sur l’arrière. Malheureusement la machine est trop lourde, son moteur chauffe, et elle plafonne à 120 km /h ce qui en fait l’appareil le plus lent de sa génération. C’est le genre d’avions que tous les pilotes exècrent surtout s’ils doivent affronter la chasse allemande. Les services-techniques de l’armée demandent s’il est bien raisonnable de commander ce monstre.
Pourtant en ces temps anciens, vers 1914 nous avons pu constater quelques fâcheux dérapages aux conséquences souvent fatales.
Qui se souvient aujourd’hui de l’édifiante affaire du Salmson-Moineau ?
René Moineau est un ingénieur jamais à court d’idées, passablement débrouillard et prêt à tout pour faire avancer ses affaires. Pilote il participe à de nombreuses expérimentations sur les Breguets qui participent aux éliminatoires de la coupe Schneider. En 1914 la guerre éclate et le voilà au camp retranché de Paris.
Il intègre alors la société Samson qui produit les moteurs d’avions qui vont faire sa fortune. Pourtant une étape reste à franchir, la réalisation d’un véritable avion ; les Allemands de leur coté ne sont pas restés inactifs et envoient sur le front leurs Fokkers « Eindecker » qui sont équipés d’une mitrailleuse tirant à travers le disque de l’hélice et qui mettent à mal nos antiques Voisins.
Plein d’imagination René Moineau va concevoir une étrange machine dont le moteur installé dans la carlingue va actionner deux hélices. Sur l’avant installé dans un balcon le mitrailleur est prêt à en découdre. Le même équipement est installé sur l’arrière. Malheureusement la machine est trop lourde, son moteur chauffe, et elle plafonne à 120 km /h ce qui en fait l’appareil le plus lent de sa génération. C’est le genre d’avions que tous les pilotes exècrent surtout s’ils doivent affronter la chasse allemande. Les services-techniques de l’armée demandent s’il est bien raisonnable de commander ce monstre.
Pourtant une commande est officialisée le 18 novembre 1916. Commande hors de prix puisque proposée à 75 000 francs quand le Caudron R.IV se négocie à 35 000 francs. 105 modèles sont pourtant commandés.
Inutile de vous dire que de nombreux accidents assombrissent le tableau, en huit mois 31 tués, disparus, prisonniers ou blessés. L’atterrissage c’est quitte ou double. Engagé dans le secteur du chemin des dames son activité opérationnelle ne durera pas.
Mais comment une telle machine a pu être acquise par l’armée ? La seule explication que nous pouvons admettre, c’est la corruption des décideurs publics par le constructeur. Ajoutons qu’est entré dans la boucle un personnage sulfureux : Charles Humbert. Il saura se tirer des situations les plus abracadabrantesques ses co-accusés étant eux condamnés à mort (affaire Bolo Pacha). Humbert est un sénateur très influent, membre de la toute-puissante commission sénatoriale des armées. Il n’hésite devant rien, le chantage ou la prévarication intervenant dans les commandes militaires et ramassant sa petite commission au passage.
En 1919 l’affaire Samson éclate,
On découvre par exemple qu’il à tenté en 1912 d’obtenir une commission de 250 000 francs pour défendre en commission d’achat le « Flyer » de Wilbur Wright. Celui-ci refusera mais visiblement le motoriste Samson n’a pas les mêmes scrupules. Un arrangement est même trouvé qui permettra à Humbert de faire un lobbying effréné, de multiplier les éloges du constructeur dans son journal et de bien beurrer ses épinards.
Pourtant dans les différents procès auxquels il devra répondre l’affaire des Salmson-Moineau n’est jamais évoquée. Pourtant il y avait fort à parier que le bon sénateur avait su donner le coup de pouce au bon moment.
Ainsi nous pouvons dire : « c’était pire avant ! »
A bientôt pour de nouvelles aventures
Donec
Sur la peau de bouc : « Avoir profité du mal de mer de ses camarades pour boire toutes les rations de vin et ivresse légère ».
Les mots du Général :
La reddition du commandant des forces allemandes à Paris achoppe sur l’opposition des troupes F.T.P. En désespoir de cause, Leclerc décide d’appeler le Général.
Inutile de vous dire que de nombreux accidents assombrissent le tableau, en huit mois 31 tués, disparus, prisonniers ou blessés. L’atterrissage c’est quitte ou double. Engagé dans le secteur du chemin des dames son activité opérationnelle ne durera pas.
Mais comment une telle machine a pu être acquise par l’armée ? La seule explication que nous pouvons admettre, c’est la corruption des décideurs publics par le constructeur. Ajoutons qu’est entré dans la boucle un personnage sulfureux : Charles Humbert. Il saura se tirer des situations les plus abracadabrantesques ses co-accusés étant eux condamnés à mort (affaire Bolo Pacha). Humbert est un sénateur très influent, membre de la toute-puissante commission sénatoriale des armées. Il n’hésite devant rien, le chantage ou la prévarication intervenant dans les commandes militaires et ramassant sa petite commission au passage.
En 1919 l’affaire Samson éclate,
On découvre par exemple qu’il à tenté en 1912 d’obtenir une commission de 250 000 francs pour défendre en commission d’achat le « Flyer » de Wilbur Wright. Celui-ci refusera mais visiblement le motoriste Samson n’a pas les mêmes scrupules. Un arrangement est même trouvé qui permettra à Humbert de faire un lobbying effréné, de multiplier les éloges du constructeur dans son journal et de bien beurrer ses épinards.
Pourtant dans les différents procès auxquels il devra répondre l’affaire des Salmson-Moineau n’est jamais évoquée. Pourtant il y avait fort à parier que le bon sénateur avait su donner le coup de pouce au bon moment.
Ainsi nous pouvons dire : « c’était pire avant ! »
A bientôt pour de nouvelles aventures
Donec
Sur la peau de bouc : « Avoir profité du mal de mer de ses camarades pour boire toutes les rations de vin et ivresse légère ».
Les mots du Général :
La reddition du commandant des forces allemandes à Paris achoppe sur l’opposition des troupes F.T.P. En désespoir de cause, Leclerc décide d’appeler le Général.
- Mon général, j’ai un problème avec Rol-Tanguy…
- Qui est ce Rol ?
- Le chef des F.F.I. Mon général.
- Et alors,
- Et bien Rol-Tanguy ne veut pas que…
- Ecoutez Leclerc, votre Rol, tout F.F.I. qu’il est c’est un civil non ? C’est un Français, non ?
- …
- Bon, et bien… Foutez -le à la porte !
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