SOUS-Marin SNA EMERAUDE Equipage rouge Voeux 2021
Généralement, la Marine nationale communique très peu sur les missions en cours de ses sous-marins nucléaires d’attaque [SNA] et pratiquement jamais sur celles de ses sous-marins nucléaires lanceurs d’engins [SNLE], sauf cas exceptionnel77 jours 25/12/2020 ===> 12/3/2021
SNA EMERAUDE V SPID 11026 25-12-2020 |
Il aura fallu 77 jours à cette missive pour parvenir à son destinataire. Le temps que met un voilier pour faire le tour du monde à la voile.
Yannick Bestaven remporte l'édition 2020-2021, après 80 jours, 13 heures, 59 minutes et 46 secondes passées en mer, dont 10 h 15 de compensation, à l'arrivée d'une course où pour la première fois, les huit premiers marins bouclent la circumnavigation en 80 jours...
Mais l"Emeraude est effectivement à l'autre bout du monde...
Publié le 9 Novembre 2020 à 18:36
Le sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) Emeraude et le bâtiment de soutien et d’assistance métropolitains (BSAM) Seine sont en escale à Perth dans le cadre d’un déploiement de longue durée. Cette escale a été précédée d’un exercice conjoint avec des bâtiments australiens.
Cet événement s’inscrit dans le cadre de notre coopération de défense avec l’Australie et illustre la force de nos relations bilatérales et notre interopérabilité. Nation riveraine, la France marque sa volonté de jouer un rôle majeur en termes de sécurité et de stabilité en zone Indopacifique, où des moyens de la Marine nationale se déploient régulièrement.
Publié le 4 Mars 2021 à 15:57
Le sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) Emeraude et le bâtiment de soutien et d’assistance métropolitains (BSAM) Seine sont en escale à Perth dans le cadre d’un déploiement de longue durée. Cette escale a été précédée d’un exercice conjoint avec des bâtiments australiens.
Cet événement s’inscrit dans le cadre de notre coopération de défense avec l’Australie et illustre la force de nos relations bilatérales et notre interopérabilité. Nation riveraine, la France marque sa volonté de jouer un rôle majeur en termes de sécurité et de stabilité en zone Indopacifique, où des moyens de la Marine nationale se déploient régulièrement.
Publié le 4 Mars 2021 à 15:57
Le 6 janvier 2021, la frégate Vendémiaire a appareillé de Nouméa pour sa mission en Asie du Sud-Est et plus précisément en mer de Chine méridionale via la mer de Corail, le détroit de Torres (entre l’Australie et la Papouasie Nouvelle-Guinée), les eaux archipélagiques indonésiennes et les mers des Célèbes et de Sulu.
Cette mission a été conduite sous le contrôle opérationnel d’ALPACI. Lors de la première escale au mouillage à Cebu, aux Philippines, le ravitaillement a été réalisé par barge dans le plus strict respect des gestes barrières, afin de ne pas briser la bulle « COVID-FREE » de l’équipage. Le bord a réitéré l’opération à Muara, au sultanat de Brunei, à quai cette fois-ci. Dans le contexte de crise sanitaire, ces escales ont été brèves et l’équipage n’a pas eu l’autorisation de poser le pied à terre.
Lorsque le Vendémiaire a pénétré en mer de Chine méridionale, une frégate chinoise est venue le marquer à bonne distance mais de façon continue jusqu’aux voies archipélagiques indonésiennes.
Pour la mission « Marianne », le Vendémiaire a accompagné le sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) Emeraude dans son transit en surface pour sortir de la mer de Chine par le détroit de la Sonde, entre les îles indonésiennes de Java et Sumatra. Cette escorte a été menée en lien avec le Bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain (BSAM) Seine. Cette tâche, inhabituelle pour une frégate de surveillance, a confirmé la capacité d’adaptation des marins du Vendémiaire.
A la Sonde, les bâtiments de la Marine nationale ont été rejoints par trois patrouilleurs indonésiens. Après la plongée du sous-marin et sa dilution dans l’océan Indien, le Vendémiaire a mis le cap vers Darwin, en Australie, pour, après un PASSEX avec un avion P8 et des patrouilleurs australiens, une escale avec mise à terre de l’équipage au prix de restrictions devant le prémunir de la COVID.
Après cette relâche opérationnelle, la frégate a mis le cap vers Nouméa qu'elle a retrouvé après deux mois d’absence et le sentiment d’avoir accompli sa mission.
Cols bleus
Un autre exemple de cette « diplomatie navale » a été donné le 10 novembre, via un très court communiqué [8 lignes seulement] sur l’escale du SNA Émeraude à Perth, en Australie. Et cette communication a d’autant plus un caractère exceptionnel que la FOST ne dispose que de trois SNA opérationnels à l’heure actuelle [le Perle est en attente de réparation, le Saphir a été désarmé, Rubis, qui devait être désarmé en décembre, sera immobilisé pendant trois mois en vue de sa prolongation et le Suffren attend d’être mis en service].
« Le sous-marin nucléaire d’attaque Emeraude et le bâtiment de soutien et d’assistance métropolitains [BSAM] Seine sont en escale à Perth dans le cadre d’un déploiement de longue durée. Cette escale a été précédée d’un exercice conjoint avec des bâtiments australiens », a en effet indiqué la Marine nationale.
Cela étant, sans doute que son homologue australienne lui a forcé la main… En effet, la veille, le ministère australien de la Défense avait déjà annoncé l’escale du SNA Émeraude à Perth, via un communiqué qui, tout aussi court que celui publié en France, précisa que les deux navires français venaient de participer à des manoeuvres ayant impliqué, au large de Fremantle, le sous-marin HMAS Sheean et la frégate HMAS Anzac ainsi qu’un avion de patrouille maritime P-8A Poseidon.
À noter que cet exercice avait fait l’objet d’un message publié sur Twitter par l’amiral australien Jonathan Mead. Pour une raison inconnue, il n’est plus disponible à cette heure.
Quoi qu’il en soit, la communication autour de cette escale australienne du SNA Émeraude et du BSAM Seine en Australie vise à faire passer le message que la France entend marquer sa présence dans la région Indo-Pacifique, où elle a des territoires et des intérêts à défendre, tout en insistant sur sa relation stratégique avec l’Australie, qui lui a commandé 12 sous-marins dans le cadre du programme Attack.
« Cet événement s’inscrit dans le cadre de notre coopération de défense avec l’Australie et illustre la force de nos relations bilatérales et notre interopérabilité. Nation riveraine, la France marque sa volonté de jouer un rôle majeur en termes de sécurité et de stabilité en zone Indopacifique, où des moyens de la Marine nationale se déploient régulièrement », a ainsi commenté le Sirpa Marine
Quoi qu’il en soit, la communication autour de cette escale australienne du SNA Émeraude et du BSAM Seine en Australie vise à faire passer le message que la France entend marquer sa présence dans la région Indo-Pacifique, où elle a des territoires et des intérêts à défendre, tout en insistant sur sa relation stratégique avec l’Australie, qui lui a commandé 12 sous-marins dans le cadre du programme Attack.
« Cet événement s’inscrit dans le cadre de notre coopération de défense avec l’Australie et illustre la force de nos relations bilatérales et notre interopérabilité. Nation riveraine, la France marque sa volonté de jouer un rôle majeur en termes de sécurité et de stabilité en zone Indopacifique, où des moyens de la Marine nationale se déploient régulièrement », a ainsi commenté le Sirpa Marine
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