La Jeanne d'Arc dans le Canal de Panama

La Jeanne atteint le point culminant de son ascension : 26 mètres

 Nous devons au pilote de l'autorité du canal de Panama des réveils matinaux...  et des départs tardifs. Navirede guerre, nous ne sommes pas prioritaires et devons attendre le départ des navires de commerce. Ceci nous permet d'admirer le port de Balboa la nuit, ses projecteurs et ses portiques.

 Ce n'est qu'une fois le jour levé que les remorqueurs entrent en action pour prendre le chenal direction les écluses de Miraflorès.

 Il faut choisir, voir les choses de l'extérieur ou voir les choses de l'intérieur...
Quand on est embarqué le choix n'est guère difficile... il faut voir les choses de l'intérieur
et rien ne vaut une carte postale pour voir les choses de l'extérieur
Bon d'accord le bateau n'est pas la Jeanne d'Arc...

 Voici quelques grenouilles qui doivent être nombreuses dans les lacs, mais coller des grenouilles sur une enveloppe, sur une carte postale est un sport... Le temps est chronométré, il faut parfois jouer des coudes, tirer la langue, humecter la gomme, trouver le bon placement, s'armer de patience, de bonne humeur et d'un bon encrier... et accepter les discussions, toutes les discussions même les interminables entre  postières quand il y a une queue de 28 personnes... Rassurez-vous, il n'y en a qu'une qui sert, les autres regardent et papotent...

L'art du tampon, des cartes, du collage demande une expertise que seuls les plus grands maîtres acquièrent après de longues années d'expérience. Parmi ceux-ci nous pouvons citer certainement le meilleur de la JDA que nous ne nommerons que par ses initiales PLG...  

Mais reprenons notre chenalage dans les eaux encore bleue du domaine maritime

Arrivée sur les écluses de Miraflores, la Jeanne est orientée vers l'écluse par une ENORME flèche en bout de musoir... C'est par ici et pas par là.

Courrier posté à Panama City le 26 février 2010