Caserne de La Pépinière 15 rue Laborde Paris le Cercle
Le Cercle national des armées de terre, de mer et de l'air, situé au 8, place Saint Augustin accueille les officiers de l'armée française et leur offre les services d'un grand hôtel.
Il s'élève à l'emplacement de la caserne de la Pépinière, bâtie au XVIIIe siècle pour recevoir deux compagnies de gardes-françaises.
Le bâtiment d'inspiration néo-classique est l'œuvre de Lemaresquier, architecte en chef des palais nationaux.
Il a été érigé dans l'Entre-deux-guerres et inauguré en 1928 par le Président de la République Gaston Doumergue.
Des symboles militaires se retrouvent sur les décors sculptés et peints.
Sur le fronton, les quatre statues allégoriques sont signées de quatre artistes différents : Antoine Injalbert pour le Turco, François Sicard pour le Poilu ; Jean Boucher pour le Marin et Paul Landowski pour le Cuirassier.
Sa décoration intérieure de style Art déco.
Rue de la Pépinière
La rue de la Pépinière est une voie du 8e arrondissement de Paris. Elle commence rue de Rome et n° 139, rue Saint-Lazare et se termine place Saint-Augustin.
À partir de 1640, l'espace compris aujourd'hui entre les rues du Colisée et de Berri, l'avenue des Champs-Élysées et la rue du Faubourg-Saint-Honoré fut occupé par la pépinière royale, qui fournissait les résidences royales en arbres, arbustes et fleurs. Elle fut désaffectée sous la Régence avec l'idée d'y construire le nouvel hôtel des Monnaies.
Une nouvelle pépinière, dite pépinière du Roule, fut créée en 1720 au nord du Grand Égoût, dans un rectangle délimité par les actuelles rues de Courcelles à l'ouest et La Boétie à l'est, l'angle nord-est de ce rectangle se situant à peu près au niveau de l'actuelle place Saint-Augustin. Cette seconde pépinière fut désaffectée sous la Révolution française et supprimée en 1826.
Le directeur des Pépinières du Roi avait son logement dans une maison reconstruite en 1763 et qui était séparée de la pépinière par l'actuelle rue de Courcelles. Son premier occupant fut l'abbé Nolin, chanoine de Saint-Marcel. À partir de 1806, elle était habitée par Louis Marie Aubert Du Petit-Thouars (1758-1831), frère de l'amiral Du Petit-Thouars.
Le chemin des Pépinières, indiqué dès 1555, qui permettait de se rendre aux pépinières royales, allait à l'origine jusqu'à l'église Saint-Philippe-du-Roule. On l'appela ensuite chemin de la Pépinière à la Pologne. Il fut élargi et transformé en rue en 1782. En 1868, la partie située entre la place Saint-Augustin et la place Chassaigne-Goyon fut rebaptisée rue Abbatucci (aujourd'hui rue La Boétie).
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire n° 1 : L'actrice Blanche Toutain habitait à cette adresse en 1910.
n° 6 : Habité par Georges Grand, sociétaire de la
Comédie-Française (en 1910).
n°s 7-11 : Durant la Seconde Guerre mondiale, siège de la Banque de l'Indochine, dirigée par Jean Laurent, dont l'intervention, conjointement avec celle du consul général de Suède Raoul Nordling (1881-1962), permis d'y conclure le 20 août 1944, au moment de la libération de Paris, une trêve entre les résistants et les troupes allemandes.
n°s 24 à 28 (et n° 8, place Saint-Augustin) : Cercle national des armées, plus connu comme le Cercle militaire interarmes : Il occupe l'emplacement de l'ancienne caserne de la Pépinière, appelée jadis caserne de la Pologne. Elle avait été construite, à l'origine, par Claude-Martin Goupy en 1763 pour servir de casernement aux Gardes-Françaises, puis largement reconstruite au XIXe siècle.
La brigade du général Canrobert stationnait dans cette caserne en 1852. Le général Joffre, commandant la 6e division d'infanterie, y eut son état-major de 1906 à 1908 (plaque commémorative au n° 8 place Saint-Augustin). Elle fut démolie de 1925 à 1927 et l'immeuble actuel a été construit en 1927 par l'architecte Charles Lemaresquier. Il est orné de sculptures par Antoine Injalbert, François-Léon Sicard, Jean Boucher et Paul Landowski. Il offre aux officiers des armées de terre, de mer et de l'air tous les services d'un grand hôtel.
n° 25 : À cette adresse, en 1908, M. Remy, agent de change retraité, fut poignardé pendant son sommeil avec un couteau de cuisine par ses domestiques Renard et Courtois.
L'enquête révéla que le laquais Renard était devenu le maître absolu de la maison mais que, menacé d'être renvoyé, il avait résolu de se débarrasser de son employeur et en avait profité pour lui dérober une importante quantité de bijoux et une forte somme d'argent. Renard fut arrêté par la police le 26 juin 1908.
En 1910, l'immeuble abrita le siège du journal d'extrême-droite Le Nouveau Siècle.
merci à JP Lecouvey pour les photos de la rue Laborde
Immobilier Marine
L'Hotel de la Marine, place de la Concorde à Paris, sera finalement "concédé" au privé dans le cadre des restructurations immobilières du ministère de la Défense. Concédé pour une durée de vingt ou trente ans, mais non vendu. Il restera donc, de jure, dans le domaine public. L'Hotel de la Marine, qui abrite l'état-major de la Marine, est l'une des plus belles adresses du monde. Le bâtiment qui lui fait face n'est autre que l'hotel Crillon. C'est dire si le bâtiment, classé monument historique mais qui a besoin de sérieux travaux de réaménagement, pourrait séduire des investisseurs internationaux. Le ministère de la Défense n'exclut pas de le "concéder" à des fonds souverains, pour une exploitation commerciale.
Les armées vont se séparer de la plus grande partie de leur patrimoine immobilier à Paris, dans la perspective d'un regroupement au sein d'un "Pentagone à la française" à Balard (XVème arr.) Une procédure particulière va être mise en place, a expliqué aujourd'hui le secrétaire général de l'administration (SGA) du ministère de la Défense, Christian Piotre.
En 2009, une société de portage et d'aménagement de droit privé mais à capitaux publics sera créée : elle achetera d'un bloc les biens immobiliers mis en vente, apportant de l'argent frais à la Défense. Dans l'attente de son déménagement à Balard, la Défense louera ses locaux à cette nouvelle société. Après le déménagement, la société de portage mettra en vente ces bâtiments.
Seront vendus en 2009, les sites de Bellechasse (anciens combattants) et les casernes Gley, de la Pépinière (Marine), Lourcine et Reuilly.
En 2010-11, Saint-Thomas d'Aquin et l'îlot Saint-Germain. Ces transactions porteront sur des sommes "au delà du milliard d'euros" assure Christian Piotre. Pour construire le nouveau site de la Défense à Balard, le ministre souhaite la mise en place d'un partenariat public privé, à la suite d'un appel d'offres. L'immeuble doit être livré en 2014.
Quelques sites parisiens resteront dans le domaine public : l'Ecole militaire, les Invalides, le Cercle Saint-Augustin et l'Hotel de Brienne.
Les armées vont se séparer de la plus grande partie de leur patrimoine immobilier à Paris, dans la perspective d'un regroupement au sein d'un "Pentagone à la française" à Balard (XVème arr.) Une procédure particulière va être mise en place, a expliqué aujourd'hui le secrétaire général de l'administration (SGA) du ministère de la Défense, Christian Piotre.
En 2009, une société de portage et d'aménagement de droit privé mais à capitaux publics sera créée : elle achetera d'un bloc les biens immobiliers mis en vente, apportant de l'argent frais à la Défense. Dans l'attente de son déménagement à Balard, la Défense louera ses locaux à cette nouvelle société. Après le déménagement, la société de portage mettra en vente ces bâtiments.
Seront vendus en 2009, les sites de Bellechasse (anciens combattants) et les casernes Gley, de la Pépinière (Marine), Lourcine et Reuilly.
En 2010-11, Saint-Thomas d'Aquin et l'îlot Saint-Germain. Ces transactions porteront sur des sommes "au delà du milliard d'euros" assure Christian Piotre. Pour construire le nouveau site de la Défense à Balard, le ministre souhaite la mise en place d'un partenariat public privé, à la suite d'un appel d'offres. L'immeuble doit être livré en 2014.
Quelques sites parisiens resteront dans le domaine public : l'Ecole militaire, les Invalides, le Cercle Saint-Augustin et l'Hotel de Brienne.
Sources
lartnouveau.com
Marine nationale
Mer et Marine
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