16 octobre 2008

Élément de Base Navale de Mayotte 


La Marine nationale met en œuvre le patrouilleur côtier de surveillance maritime "Odet" armé par la gendarmerie maritime et la vedette Dharuba .

L'Odet de la gendarmerie maritime devant Dzaoudzi








Un remorqueur côtier le Morse est venu récemment compléter la flotte.


L'effectif de la Marine sur Mayotte est de 43 dont 11 gendarmes maritimes.

le chaland de transport de matériel
La police aux frontières met en œuvre deux vedettes la Koungue et la Kashkasi , avec une trentaine d’hommes.

la vedette Koungué rentrant à Dzaoudzi




La gendarmerie départementale dispose d’une brigade nautique qui arme deux vedettes type "coque open" avec huit hommes. Enfin, le service des douanes possède un gros semi-rigide, la Dziani.

A cela s’ajoute les unités de la Marine nationale déployée régulièrement depuis La Réunion.


Ce sont principalement les P400 La Boudeuse et La Rieuse mais également les frégates de surveillance Nivôse et Floréal .


Enfin un Falcon 50 effectue des déploiements dans l’océan Indien au départ de la métropole et consacre une partie de son potentiel à des missions de surveillance maritime sur Mayotte.

Les radars

Radar à la pointe nord de Mayotte

Compte tenu de son expertise dans le domaine, c’est à la Marine nationale qu’a été confiée l’exploitation des radars de surveillance des approches maritimes de Mayotte. Deux radars ont été mis en service et un troisième est en projet afin de couvrir l’ensemble du littoral. C'est donc au sein de l'élément de base navale (ELEBN) de Mayotte, unité de la Marine nationale, qu'a été implanté le poste d'exploitation de ces radars.


Ce PC est armé 24H/24H par du personnel détecteur et guetteur sémaphorique. Huit marins se relaient afin de surveiller les approches maritimes de Mayotte et guider les moyens d'interception sur tout écho dont les caractéristiques de position et de cinématique peuvent laisser penser qu'il s'agit d'un kwassa- kwassa.

Cette tâche est loin d’être anodine. Elle requière en effet de la concentration, de l'expérience et de la rigueur car, qu'il s'agisse du moyen de l'État en charge de l'interception ou de l'embarcation supposée en infraction, le danger est omniprésent. L'action se déroule le plus souvent de nuit, dans une zone à cheval entre l'océan et le lagon qui est parsemée de dangers et où les conditions environnementales sont piégeuses (grains violents, ressac, déferlantes, courants, récifs...).

Il importe donc d'apporter aux moyens nautiques les informations leur permettant de conduire leur mission dans les meilleures conditions de sécurité. Après un peu plus d'un an d'exploitation, les radars s'avèrent être un outil performant et efficace pour la situation propre à Mayotte. En plus de la lutte contre l'immigration clandestine, les radars améliorent l'efficacité de la conduite des opérations de secours en mer et de contrôle du trafic maritime quel qu'il soit.

En 2006, 99 barques de clandestins ont été interceptées.

Le PC exploitation de l’ELEBN est également le PC secours en mer (SECMAR) de Mayotte. Toutes les alertes sont reçues par l’opérateur qui, avec le directeur de mission de sauvetage (DMS), coordonne les opérations de sauvetage. Les radars sont également très utiles dans le cadre de cette mission.

Un grand merci au Commandant, à son second, aux OMS et OM, aux quartiers-maitres et matelots qui m(ont fait découvrir leurs unités, leur travail et le lagon




http://www.defense.gouv.fr/marine/decouverte/soutien_des_forces/les_bases_navales__1/les_bases_navales


http://www.defense.gouv.fr/marine/decouverte/equipements/batiments_de_soutien/remorqueurs/portuaires_et_cotiers/remorqueurs_portuaires_et_pousseurs_type_rt_10_t

Photos JM Bergougniou

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