Fregate De Grasse
Mission annulée GAM 08
Frégate anti-sous-marine De Grasse (D 612)Présentation
Mise sur cale à Lorient le 25 juillet 1972
Lancée le 30 novembre 1974
Admise au service actif le 1er octobre 1977
Missions
La frégate De Grasse est conçue pour la lutte anti-sous-marine
Elle peut être mis en œuvre au sein d'une force navale dans les eaux où régne une menace aérienne
Gazole. Trois missions de la Marine annulées
Plutôt gloutonne quand il s’agit de gazole, la marine nationale a annulé trois missions prévues cet été pour minimiser les effets de la flambée des cours du pétrole.
Après avoir fait des ronds dans l ’ eau au large de la Birmanie, l ’ équipage du Mistral devait se réconforter du 11 au 16 juillet au Havre. Opération annulée. Idem pour une mission de « présence » en mer Noire de la frégate Montcalm, de retour de la « Finul navale » , le long des côtes libanaises. Mais l ’annulation la plus significative est celle d ’une mission de la frégate De Grasse aux côtés du porte-avions américain Theodore - Roosevelt qui doit embarquer prochainement plusieurs Rafale, l ’avion de chasse français.
« Pas des missions essentielles »
Selon Lepoint.fr, qui a révélé ces décisions, la participation du Montcalm à une opération internationale Narcops de lutte contre le trafic maritime de stupéfiants prévue dans la foulée est également annulée. La raison : avec la flambée du cours du pétrole, l’armée doit faire des économies. « On a sacrifié des missions importantes mais pas essentielles » , a concédé le capitaine de vaisseau Jérôme Erulin, chef du Sirpa Marine.
pas de cachet signalant que la mission est annulée... Le manque de pétrole n'est pas porteur dans la marine...
La consommation de pétrole des armées au regard de la consommation française reste modeste avec près de 1,5 % du total. Pour autant, la défense n ’ échappe pas aux effets sur ses finances de l ’ envolée des cours du brut qui ont quintuplé depuis 2003. « En 2005, les armées dépensaient 650 millions d ’ euros environ pour un pétrole à 55 dollars du baril en moyenne, aujourd’hui, avec un baril à 120 dollars, la facture s ’est alourdie de 300 millions » , selon un expert.
source : Le Télégramme de Brest et d'ailleurs
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire