L'Astrolabe Iles Eparses Europa 8-8-2025
Affirmation de la présence françaises par la présentation du timbre sur la gendarmerie française en particulier à Europa.
Position : longitude 40° 21 Est, latitude 22° 21 Sud.



Affirmation de la présence françaises par la présentation du timbre sur la gendarmerie française en particulier à Europa.
Position : longitude 40° 21 Est, latitude 22° 21 Sud.
Le mardi 12 août, la communauté française a eu l’occasion de découvrir les coulisses du patrouilleur outre-mer (POM) Auguste-Techer en escale au Cap. Il est le troisième d’une série de six bâtiments construits par Socarenam, société française de construction navale implantée à Saint-Malo et Boulogne-sur-Mer.
Long de 80 mètres, pesant près de 1300 tonnes et armé par un équipage de 30 hommes et femmes, ce navire moderne, dont le premier de série est entré en service en 2023, passe chaque année environ 100 jours en mer, avec une surveillance permanente de ses équipements.
Nommé en hommage au sergent Auguste Techer, Compagnon de la Libération et natif de La Réunion, ce patrouilleur est destiné à rejoindre la base navale de Port-des-Galets à la Réunion. Il est dédié aux missions de souveraineté, de surveillance et de protection des intérêts nationaux sur les 7 millions de km² de la zone économique exclusive française au large des départements et territoires outre-mer. Il est également capable d’intervenir en cas de pollution maritime et de lutter contre tout type d’activités illicites. Pour remplir ces objectifs, le patrouilleur est doté d’une rampe arrière pour la mise à l’eau d’embarcations, ainsi que d’un hangar et d’une plateforme pour le déploiement de drones aériens.
Nous adressons nos remerciements à toutes les personnes ayant participé à la visite, ainsi qu’à l’équipage du POM Auguste Techer pour leur accueil et leurs échanges.
Le 25 août 2025, le patrouilleur outre-mer (POM) Auguste Techer a rejoint les Forces armées de la zone sud de l’océan Indien (FAZSOI) à La Réunion, marquant ainsi la fin de son premier long déploiement.
https://lecap.consulfrance.org/Visite-du-Patrouilleur-Outre-Mer-Auguste-Techer
https://lecap.consulfrance.org/Cocktail-de-la-delegation-des-FAZSOI-au-Cap
Enveloppes de l'escale au Gabon SPID Libreville avec une incertitude sur la date du cachet SPID
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Une enveloppe qui a mis près de six mois (6) pour venir de Toulon. avec un petit logo COURCO. Des cours pour les futurs commandants? Retard du courrier volontaire?
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bateau noir © JM Bergougniou |
la Rascasse © JM Bergougniou |
ATL2 à Lann-Bihoué © JM Bergougniou |
en rade © JM Bergougniou |
le caudataire Phaéton © JM Bergougniou |
FDI Amiral Ronac'h arrivée à Brest le 05-09-2025
La question pas si bête. Aujourd’hui, rien ne dépasse sur les nouvelles frégates, ou presque ! Mais ce n’est pas qu’une mode. Alors que Brest (Finistère) accueille L’Amiral-Ronarc’h, voici quelques explications.
Des parois inclinées
L'Amiral Ronac'h au départ de Lorient © Pierre Le Galle |
« Cette forme épurée des frégates remonte à avant les années 2000. Elle a été initiée avec les La Fayette . Naval Group a été le premier concepteur mondial de navires de combat à réaliser un bateau extrêmement furtif », explique Hervé (*), ancien marin, devenu expert opérationnel auprès des architectes bâtiments de surface à Naval Group, construction française de navires de défense.
La furtivité, c’est quoi ? « C’est ne pas être détecté par des radars. » Sachant qu’un radar, « c’est basé sur des ondes électromagnétiques : si elles rencontrent une paroi verticale, elles reviennent dans la même direction. Et ça donne la direction et la position du bateau ! »
Les frégates de Naval Group ont donc des parois extérieures inclinées qui ne renvoient pas les ondes dans leur direction de départ. Et leur permettent de rester discrets.
Des « pièges à ondes » éliminés
FDI Amiral Ronac'h © Pierre Le Galle |
Des parois inclinées
« Cette forme épurée des frégates remonte à avant les années 2000. Elle a été initiée avec les La Fayette . Naval Group a été le premier concepteur mondial de navires de combat à réaliser un bateau extrêmement furtif », explique Hervé (*), ancien marin, devenu expert opérationnel auprès des architectes bâtiments de surface à Naval Group, construction française de navires de défense.
La furtivité, c’est quoi ? « C’est ne pas être détecté par des radars. » Sachant qu’un radar, « c’est basé sur des ondes électromagnétiques : si elles rencontrent une paroi verticale, elles reviennent dans la même direction. Et ça donne la direction et la position du bateau ! »
Les frégates de Naval Group ont donc des parois extérieures inclinées qui ne renvoient pas les ondes dans leur direction de départ. Et leur permettent de rester discrets.
Des « pièges à ondes » éliminés
Autrefois, les frégates avaient des mâts treillis, des tourelles, des systèmes d’armes extérieurs, etc. C’est fini ! « Aujourd’hui, sur les FDI, dès qu’on peut, on encastre les systèmes derrière les cloisons extérieures. Tout est à l’intérieur du bateau », souligne Hervé. Les plages avant et arrière sont couvertes. Les embarcations sont dans une niche. Les systèmes d’armes missiles sont encastrés à l’intérieur.
Idem pour les cordages, il n’y en a quasiment plus. Seulement deux petites vergues, pour les pavillons dans la mâture. « Même au XXIe siècle, le pavillon reste un langage international. » Ce qui dépasse, ce sont les grandes antennes radio, comme des « fouets ». Il reste aussi un canon à l’avant.
Pas de hublots
Il n’y a plus de hublots, non plus ! Car les ondes électromagnétiques peuvent passer à travers le verre. Sur les Fremm, il en restait : celui du bureau du commandant. Sur la FDI, il a disparu. Il n’y a que la passerelle de commandement où il reste encore des vitres.
Comment « voir » alors, l’extérieur du bateau ? « On a développé un système de veille optronique panoramique. Il s’agit d’un ensemble de caméras dans la mâture, qui fournit une vision à 360 degrés de l’extérieur du bateau. » Ces images sont rediffusées en différents endroits. Dont une pièce avec quatre grands écrans, recréant le panoramique. « Grâce aux caméras « low night », on y voit clair de jour comme de nuit. » La FDI serait le premier bateau au monde, à disposer de ce système.
L’étrave inversée
Autre originalité sur l’Amiral-Ronarc’h : son étrave inversée à l’avant du bateau. Ce n’est pas une innovation. Ça existait déjà à la fin du XIXe siècle. Plutôt une remise au goût du jour, « initiée par Naval Group, désormais copié », précise Hervé. C’est d’abord pour des raisons de navigabilité : « Elle est plus performante. »
Cette étrave permet de mieux gérer les mers formées venant de l’avant. Elle supprime les chocs et permet de maintenir une vitesse élevée. Et elle réduit aussi la signature radar.
Au final, un navire comme la FDI, 122 mètres de long et déplaçant 4 460 tonnes, ne ferait pas plus de « bruits » sur un radar qu’un bateau de pêche d’une vingtaine de mètres. Et ce n’est pas de la magie, mais beaucoup d’ingénierie et de savoir-faire !
Sources
Photos Pierre Le Galle
Merci à Claude Bélec qui m'a sauvé du déluge
Après son armement à Boulogne-sur-Mer et plusieurs mois d’essais en mer au large de la Bretagne, le POM Auguste Techer a quitté la métropole début juillet pour rallier son port d’attache. Son long transit a été marqué par son premier franchissement de la ligne équatoriale et par une escale en Afrique du Sud, zone peu traversée par les bâtiments de la Marine, qui a permis d’éprouver la tenue à la mer du bâtiment dans des conditions météorologiques rudes.
Le navire aura pour missions principales la surveillance des espaces maritimes français, la lutte contre les trafics illicites, la protection de la pêche, ainsi que l’appui aux opérations de secours en mer et aux interventions humanitaires. Avec son autonomie et ses capacités accrues par rapport aux patrouilleurs P400 qu’il remplace, il représente un renforcement majeur de la flotte déployée dans la zone.
La cérémonie officielle d’accueil s’est tenue le 25 août au Port en présence des autorités civiles et militaires, mais aussi des familles des marins de l’équipage, qui ont a salué avec émotion l’arrivée de ce navire portant le nom d’un enfant du pays, ancien Compagnon de la Libération.
Le POM Auguste Techer est le troisième POM livré aux territoires ultramarins après le POM Auguste Bénébig à Nouméa et le POM Teriieroo a Teriierooiterai à Papeete.
Mis à l’eau à Saint-Malo par la Socarenam en décembre 2023, puis transféré à Boulogne-sur-Mer pour armement, il a entamé ses essais en mer il y a moins d’un an. Ceux-ci terminés, il a rejoint ensuite la base navale de Brest pour compléter son équipement. Et c’est du Finistère qu’il a appareillé en juin dernier pour rejoindre Port des Galets après deux mois de navigation.
Merci à Claude Bélec pour avoir réparer les dégâts des eaux... et oui il pleut parfois sur la Bretagne!
Datant du XVIIe siècle, cette expression provient du monde de la marine de guerre. À cette époque, les marins dormaient dans des hamacs qui étaient désignés sous le nom de « branles ». Ceux-ci étaient répartis sur tout le bateau et même sur le pont.
Aussi, en cas d’attaque ennemie, il fallait décrocher les hamacs, les mettre bas et les ranger au plus vite afin de libérer le pont et donner place aux canons. Le « branle-bas de combat » créait ainsi une vive agitation et était accompagné d’une sonnerie de clairon qui ajoutait une ambiance de désordre.
Au cours du XIXe siècle, l’expression est entrée dans le langage courant pour traduire une forte agitation, mais elle est encore utilisée dans le langage militaire pour donner l’ordre de mettre un obus dans le canon du char et donc dire que l’on est prêt au combat.
sur un navire de guerre Ensemble des préparatifs et des dispositions qui permettent l'engagement du combat.
Je vous livre l'arrêté ministériel du 24 juin 1886 sur le service intérieur à bord des bâtiments de la flotte avec les devoirs du capitaine d'armes.
Toujours à propos du Branle-bas, voici une chanson parue dans le journal La Silhouette du 18 juin 1889 cette chanson intitulé le Branle-bas.
"La Marche d'Auvergne, continue la série en entonnant de sa voix magistrale la Marche Bretonne de Léon Durocher, musique de Gaiwio, l’habile chef d’orchestre du Moulin Rouge. Voici cet entraînant morceau :"
Qu’ont d’Ia bruyère à leurs souliers,
Du pays où trent’chevaliers
Aux Anglais raclèrent la couenne
De ses aïeux pu sq l'on descend,
Par le flanc !
Comm’Beaumminoir on est des hommes
Prêts à licher un’ bolé’ d’sang
Bien qu’on préfèr’ le jus des pommes!
Quand c’est l’heure du branle-branle,
Quand c’est l’heure du branle-bas.
Les Bretons ne désoiffent, so lient, Le. Bretons ne désoiffent pas!
Nous somm’s les gas qu’ont la têt’ dure
Pis qu’ les rochers qui crèv’nt le sol,
Les gas d’Dinan et de Saint-Pol
Dont l’ clocher bave la froidure.
En sifflant un pas redoublé Endiablé,
Sus l’ champ d’bataille on saurait p’t-être
Bàtt' l’enn’mi comme on bat le blé,
Car Duguesclin est notre maître.
Quand c’est l’heure du branle-branle,
Quand c’est l’heure du branle-bas,
Les Bretons ne s’endorment, dorment, Les Bretons ne s’endorment pas!
Nous somm’s les gas d’Vitré, d’Fougère,
Les gas de Renne et d Saint-Malo
Qui, sur terre ei même sur l’eau,
Savent marcher lègèr’, légère.
Au pas de course on irait loin
L’arme au poing.
Dût-on mouiller sa guêtre blanche,
Si Surcouf et Duguay-Trouin
Nous cornaient : « Traversez la Manche ! » Quand c’est l’heure du branle branle,
Quand c’est l’heure du branle bas, Les Bretons ne s’arrêtent, rêtent. Les Bretons ne s’arrêtent pas !
Cette belle marche fait partie de la noble série des chansons de troupe entreprise patriotiquement par la maison Enoch (27, boulevard des Italiens).
Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...