06 janvier 2025

Souvenir de l'expédition Mouchez à Saint-Paul passage de Vénus devant le soleil timbre T.A.A.F. premier jour

Souvenir de l'expédition Mouchez à Saint-Paul passage de Vénus devant le soleil timbre T.A.A.F.

OP4 2024 du Marion Dufresne -avec Escale à Amsterdam et Saint-Paul et pose d'une plaque célébrant l'anniversaire de la mission venue observer le passage de Vénus devant le soleil en 1874. La mission commandée par le capitaine Ernest Mouchez est transportée par la Dives.


En 1874, plusieurs pays envoient des missions pour observer le passage de Vénus devant le Soleil et récolter ainsi de précieuses informations sur la distance Terre-Soleil. L’Académie des sciences envoie six missions, dont trois dans l’hémisphère Sud. Sous la conduite du capitaine de vaisseau Ernest Mouchez, une mission aux îles Saint-Paul et Amsterdam est menée du 23 septembre 1874 au 8 janvier 1875.

Avec les signatures des descendants de l'amiral Mouchez et celle d'Isabelle Autissier

05 janvier 2025

Les Oubliés de Saint-Paul Carte 2024 TAAF carte souvenir annuelle

Les Oubliés de Saint-Paul Carte 2024 TAAF

À la veille de la Seconde Guerre mondiale, l’histoire de ces naufragés du bout du monde sombre dans l’oubli. 

"Ils n’étaient que quelques Bretons de milieu modeste…"

 Mais c’était sans compter la mobilisation de Maryvonne Tatéossian et Dominique Virlouvet, respectivement fille et petite-nièce de Julien Le Huludut, l’un des trois rescapés de Saint-Paul. 


Les deux femmes ont créé, en 2013, une association pour entretenir le souvenir des oubliés de Saint-Paul. Grâce à cette dernière, un timbre commémoratif a été édité en 2015, par le programme philatélique des Terres antarctiques et australes françaises. Suite à la mobilisation de ses membres, la Ville de Concarneau a baptisé un square en leur mémoire, et une plaque commémorative a été posée sur cette terre australe où ceux qui n’ont pas survécu sont enterrés.

04 janvier 2025

MD OP 4 Saint-Paul Amsterdam Amiral Mouchez Passage de Vénus Vénus en vue

MD OP 4 Saint-Paul Amsterdam Amiral Mouchez Passage de Vénus Vénus en vue 



Débarquer sur l'île Saint-Paul pour y déposer une plaque commémorative en souvenir d'une mission française astronomique menée par leur arrière-arrière grand père il y a 150 ans, tel est le projet audacieux de Matthias et Barthélemy Lambert.





Cette petite île perdue au milieu de l'océan Indien (à plus de 3000 km de tout continent), est un volcan émergé de 8 km² qui est inhabité, sans source d'eau potable ni arbre et battue par les vents.



Pourtant, le 23 septembre 1874, missionné par la France, le capitaine de vaisseau Ernest Mouchez s'y installa pendant 3 mois avec son équipe pour construire un observatoire astronomique. 


L'objectif : observer le passage de Vénus devant le soleil (transit), un événement rare qui se produit 2 fois en 8 ans tous les 110 ans. Ce transit permettait de calculer la distance de la terre au soleil (l'unité astronomique), suscitant une compétition mondiale pour la mesure la plus précise.

https://www.helloasso.com/associations/venus-en-vue-mouchez-astronomie-marine-australe/collectes/venus-en-vue




03 janvier 2025

Voeux lyonnais Facteur Cheval Hauterives Drome Palais idéal

Facteur Cheval 

Il peut paraître étrange en ce 21e siècle informatisé de se faire souhaiter la bonne année et les voeux par courrier avec en plus avec une enveloppe affranchie d'un timbre représentant un facteur. Et pas n'importe quel facteur.


Un très grand merci à nos amis Roseline et Georges pour cet envoi.

Au plaisir de se revoir à Toulon en 2025.

Grosses bises à vous.

Marion Dufresne OP4 TROMELIN îles Eparses taaf 15-12-2024

Marion Dufresne OP4 TROMELIN îles éparses taaf 15-12-2024




Tromelin, petite île corallienne plate d’un kilomètre carré, entourée de fonds de 4 000 mètres de profondeur, est la seule des îles Eparses à ne pas être localisée dans le canal du Mozambique. Elle se situe à environ 600 km au nord-est de Tamatave (Madagascar) et 560 km au nord de La Réunion. Ses dimensions sont d’environ 1 600 m de long sur 700 m de large et sa forme rappelle une amande.



Très isolée géographiquement des autres, l’île serait un ancien banc récifal, aujourd’hui émergé, qui s’est probablement développé sur un haut-fond d’origine volcanique.


Les conditions environnementales particulièrement hostiles sur Tromelin (forte salinité, vents violents, passage régulier de cyclones, recouvrement possible de l’île par les vagues pendant les houles cycloniques, etc.) expliquent la grande homogénéité de l’île et sa faible biodiversité terrestre au regard des autres îles Éparses. La flore se compose principalement d’herbes grasses et d’arbustes peu denses. La faune est constituée de colonies  abondantes d’oiseaux marins (Fous masqués, Fous à pieds rouges et Sternes blanches) et de tortues vertes qui viennent en nombre pondre sur les plages de l’île (environ 1 000 femelles par an).

Le climat est de type tropical maritime, avec des températures mensuelles comprises entre 23,5°C et 27,9°C. Durant la majeure partie de l’année, les alizés du sud-est soufflent à une vitesse de 15 à 35 km/heure. Les précipitations représentent environ 1 106,4 mm d’eau en moyenne par an, dont près de la moitié de janvier à mars. Aucune culture n’est possible par manque d’eau et en raison des alizés qui soufflent presque toute l’année. On distingue deux saisons :
=>La période de sécheresse, de septembre à novembre.
=>La saison chaude de décembre à août. On y observe des périodes de vent calme, interrompues par le passage de dépressions et de cyclones. On surnomme d’ailleurs cette île « l’île aux cyclones ». La fréquence y est à peu près de 10 cyclones en 28 ans.

(ZEE : 285 000 km²).

Sources

T.A.A.F

02 janvier 2025

Voeux Marcophilie Navale Bretagne 2025

Voeux Marcophilie Navale Bretagne

Merci à la section de Brest, à Claude, à Mithé, à Daniel, Romu et à tous ceux qui travaillent au fil de l'année pour la Marcophilie navale. Bonne année 2025 à tous. 










20 décembre 2024

Aviso le Goéland Dakar chantier Claparede Saint-Denis Sénégal base navale

Aviso le Goéland Dakar Sénégal

A l'heure où le Sénégal demande à la France d'abandonner ses points d'appui dans le pays, revenons sur quelques anciens serviteurs de l'Etat dans ce pays! Parmi le Goéland. 

le Goéland stationnaire de Dakar est présent sur nombre de cartes postales sénégalaises dont certaines d'Edmond Fortier. C'est un aviso à roue construit au  chantier Claparède de Saint-Denis. 

A la confluence du canal de Saint-Denis et de la Seine, le site témoigne de l’évolution de l'industrie navale francilienne qui durant plus d’un siècle produisit du matériel pour la Marine nationale et les chemins de fer français.


La première occupation du site remonte à 1862, date à laquelle les chantiers Claparède ouvrent une usine de construction mécanique. L’emplacement s’avère particulièrement stratégique pour la fabrication de machines à vapeurs qui équipent notamment leurs propres navires. Le site est récupéré en 1886 par les Ateliers et chantiers de la Loire, possédant deux importants sites à Nantes et Saint-Nazaire.


Employant une nombreuse main d’œuvre, entre 500 et 800 personnes, le chantier dionysien se spécialise dans la fabrication des pièces de forges et de la chaudronnerie, des machines et chaudières marines, des locomotives et des affûts.

La présence du bassin, qui forme une enclave de près de 300 mètres le long de la rive gauche de la Seine, constitue l’élément structurant de cette organisation. Relié à la ligne de chemin de fer du nord par un raccordement privé, le quai est aménagé pour l’appontement des navires et le fret ferroviaire. Sur toute sa longueur s’étirait l’atelier central (disparu), halle de montage des machines dans laquelle pénètrait directement une voie ferrée. Les autres ateliers des modèles, des moules, de chaudronnerie, d’ajustage ainsi que les magasins (également disparus) sont disposés perpendiculairement à la voie d’eau. Seul le bâtiment de bureaux sera construit en alignement sur le quai de Seine.

La construction du Goéland (Coque en fer) débute en 1881 et il sera mis à flot en 1883. Sa machine développe 480cv et lui permet une vitesse de 10 noeuds.

Combat les indigènes en Sénégambie (LV HIART est blessé)

1887 Revient à Lorient en Août et repart au Sénégal en Septembre

1907 Quitte Dakar pour une tentative de sauvetage du JEAN BART échoué sur les côtes sahariennes.

1912 Vendu à Dakar

1913-1914 Allège à Dakar



La Dépêche coloniale, 21 janvier 1911

Le rôle de Dakar comme port militaire, abstraction faite de sa qualité de point d’appui, sujet sur lequel je ne reviendrai pas, est simple. Il est subordonné à la présence permanente ou temporaire de telles unités militaires, stationnant à demeure ou de passage.
La liste des unités à demeure est courte, trop courte même, peut-on dire. Elle se résume au Goéland, vieil aviso inoffensif, d’ailleurs récemment réformé, après une très coûteuse et bien inutile réparation inopportunément effectuée il y a trois ans, et au
Marigot, petit steamboat sans importance.

Le rôle principal de ces deux modestes « boys of war » est surtout de justifier les embarquements du personnel de la marine, présent à Dakar. Si bien que, pour pallier
une de ces chinoiseries de l'administration maritime, dont l'histoire du Javelot nous a longtemps fourni un exemple métropolitain, on entretient, armés à grands frais, des sabots impropres à tous services. Comme s’il ne vaudrait pas mieux franchement accorder les avantages de la navigation au personnel affecté aux services lointains, que ceux-ci soient accomplis à terre ou en embarquement non fictif.

Ouest-Eclair 20 janvier 1909

Ajoutons, si vous voulez, à ces deux notions d’unités, une théorique flottille de torpilleurs. J’allais oublier une coquette vedette affectée au service du gouverneur
général. C’est tout, bien tout. Et guère en rapport, vous en conviendrez, avec l’étiquette pompeusement militaire mise en avant jadis dans le but de délier les cordons de la bourse métropolitaine, laquelle fût restée sans doute fermée si on lui avait demandé le même sacrifice pour des travaux neufs destinés à doter notre colonie d’un port commercial. Et pourtant... en fait, le nombre des unités affectées à Dakar est suffisant.
C'est la constitution de la flottille locale qui prête à la critique.

 On veut admettre quelques torpilleurs, encore que le séjour de Dakar soit bien peu propice à ces petites unités, en regard des services qu’elles pourraient rendre en cas d’hostilités.
Va pour un Marigot quelconque, bateau de corvées qu’un sous-officier suffit à commander.
Par contre, ce qui s’impose, c’est la présence, en permanence, d’un croiseur-yacht, transport en même temps, navire convenable et « honorable », susceptible d'être affecté aux déplacements du gouverneur général ou, occasionnellement, de ses hauts collaborateurs sur toute la côte de l'Afrique Occidentale, c’est-à-dire jusqu'à Cotonou.



Les gouverneurs généraux des colonies ouest-africaines allemandes et belge ont à leur disposition une unité de ce type. Nous n’avons donc qu'à nous inspirer de ce qui se fait au dehors, dans cet ordre d’idées.
Le Gouverneur Général peut, objectera-t-on, recourir aux paquebots. certes. Seulement, ceux-ci sont mensuels. Et si une circonstance appelle d’urgence la présenced’un de ces hauts fonctionnaires en un point de la côte, leur faudra-t-il attendre, parfois des semaines, pour s’y rendre, le passage du prochain paquebot ?



Le cas vient de se produire. Et M. Merlaud-Ponty, lors de mon dernier séjour à Dakar avait dû embarquer sur un modeste cargo pont gagner Conakry, où l’inauguration du chemin de fer de la Guinée réclamait sa présence.
Aussi démocratiques que nous soyons, il y a tout de même des limites à la simplification du décorum, ne fût-ce que pour le prestige de nos représentants aux yeux
des indigènes. 

DAKAR

La Dépêche coloniale, 21 janvier 1911

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...