14 décembre 2022

Sous-marin le Lutin coulé à Bizerte octobre 1916

Sous-marin le Lutin coulé à Bizerte 






DERNIÈRE. HEURE Paris, 16 octobre. Comme le "Farfadet", le "Lutin" ne remonte pas sur l'eau Le sauvetage arrêté par la nuit

Quinze hommes vivants au fond de la mer

Nous recevons la terrifiante nouvelle d'un épouvantable sinistre maritime analogue à celui du Farfadet.

Le Lutin est un sous-marin de 185 tonneaux, son effectif officiel est de 12 hommes. il a élé lancé en 1902, il est muni de 4 lance-torpilles, sa vitesse est de douze nœuds 3.

Disparu


Bizerte, 16 octobre.

Le sous-marin Lutin, commandé par le lieutenant de vaisseau Fepoux, sorti à huit heures du matin par une forte houle pour des exercices de plongée, a été signalé comme disparu vers six heures par le remorqueur convoyeur. Deux torpilleurs et trois remorqueurs sont partis à sa recherche avec l'amiral Bellue en personne. Jusqu'à présent, on est sans nouvelles.

Le sondage


Bizerte, 16 octobre.


La mer houleuse rend à peu près impossible les travaux de sauvetage du sous-marin Lutin.
Le dragage a permis de- constater une certaine résistance à l'endroit où le Lutin a fait une plongée.

La nuit oblige à suspendre le sauvetage Bizerte, 16 octobre.
L'obscurité a obligé d'interrompre les opérations de sauvetage, qui seront reprises à la pointe du jour:

Le consul général d'Angleterre à Tunis a proposé à M. Danthouard, délégué à la résidence, de télégraphier au gouvernneur de Malte pour envoyer à Bizerte les moyens de secours dont dispose la flotte anglaise de Malte. M. Danthouard a télégraphié cette offre à l'amiral commandant, qui a accepté. Le consul a télégraphié immédiatement à Malte.

Le Lutin a quatorze hommes d'équipage, commandés par un lieutenant de vaisseau.

Coulé par 40 mètres de fond

Bizerte, J6 octobre.

Au cours des dragages effectués au point où on suppose que doit se trouver le sous-marin Lutin, on a trouvé une résistance par 40 mètres de fond.








Le sous-marin Lutin, sister-ship du sous-marin Farfadet, construit par les Chantiers navals de Rochefort/sur mer d’après des plans de Gabriel Maugas. est un submersible pour la défense côtière. C'est un ous marin à coque unique. Commandé le 26 septembre 1899, lancé le 12 février 1903, il sera mis en service le 17 septembre 1903. 


Ces caractéristiques Sont :
Longueur : 41,49 m - Maître-bau (sa plus grande larguer) : 2,90 m
Tirant d’eau : 2,68 m
Tonnages : 84,97 tonnes en surface, et 202,47 tonnes en plongée
Puissance : 600 cv (électrique)
Propulsion : 2 moteurs électriques Sautter-Harlé de 300 cv- 2 hélices à pales orientables
Vitesse : 6,10 nœuds en surface – 4,20 nœuds en plongée
Immersion : 35 m
Armement : 4 tubes lance-torpilles de 450 mm de diamètre.
Équipage : de 14 à 16 membres.

Le 16 octobre 1906, le Lutin appareille de Sidi-Abdallah pour une sortie d’exercice. Arrivé à environ 2 milles au nord-est de Bizerte, il sombre accidentellement par suite de l’éclatement d’un ballast. Le remorqueur qui l’accompagne donne l’alerte. Des remorqueurs venus de Toulon, des bâtiments britanniques et un navire de sauvetage danois et ses scaphandriers seront dépêchés sur les lieux, mais les conditions de la mer difficiles ne permettront pas le dragage de la zone du naufrage. Finalement une drague touchera l’épave qui sera ainsi localisée.
Le 23 octobre 1906, après 7 tentatives, l’épave du Lutin sera arrimée sous un dock flottant, comme le fut le Farfadet et sera transportée dans un bassin. Les cadavres des 16 membres de l’équipage seront alors extraits de la coque le 27 octobre 1906.



Bizerte, 18 octobre. Le ministre de la marine a reçu de l'amiral Bellue la dépêche suivante

Ce matin à 4 heures, dans un changement d'évitage, les haussières se sont dégagées du point de résistance sur lequel les scaphandriers étaient descendus hier sans résultat. Une bouée avait été mouillée en cet endroit. Dés le jour un scaphandrier est descendu et a atteint le fond qu'il a exploré dans un rayon de douze mètres sans rien voir. Les dragages ont repris en cet endroit, mais continuent ailleurs.




SONT-ILS VIVANTS ?

Bizerte, 18 octobre. La coque du « Lutin » vient d'être retrouvée par 36 mètres de fond. Le sous-marin repose à plat sur le fond. Dans les milieux maritimes on émet l'espoir que des fissures n'ayant pas été relevées, l'équipage pourra être retrouvé vivant.

Les secours anglais

Bizerte, 18 octobre. Le cuirassé « Implacable", le croiseur ci Carnogos » et le destroyer « Albatros », venant de Malte, sont arrivés cette nuit, vers une heure, et ont mouillé en dehors du port...

M. THOMSON A BIZERTE
Toulon, 18 octobre. M. Thomson est arrivé ce matin à Toulon à 10 heures. Il était accompagné de la commission d'enquête sur l'accident du "Lutin », composée de MM. le contre-amiral Barnaud, président de la section des sous-marins au comité technique l'ingénieur en chef Trébaol l'ingénieur chef Maugas, auteur des plans du « Lutin"; le lieutenant de vaisseau Voisin, secrétaire de la section des sous-marins.


Le ministre de la marine a été reçu sur le quai de la gare par le préfet des Bouches-du-Rhône, le contre-amiral Campion, etc. M. Thomson est alors monté dans un calandou, qui l'a conduit immédiatement au môle. Il a pris place ensuite dans la chaloupe à vapeur du commandant de la Jeanne-d'Arc, puis est monté à bord de ce croiseur, mouillé au bassin National. Le commandant et les officiers de l'état-major de la Jeanne-d'Arc ont reçu le ministre à la coupée, puis le croiseur a appareillé et levé l'ancre pour Bizerte.

Les travaux de la commission d'enquête

Marseille, 18 octobre. M. Thomson, avant le départ de la Jeanne-d'Arc, a communiqué le programme suivant de la commission d'enquête sur l'accident du Lutin »

La commission s'appliquera à découvrir les causes de l'accident. Elle interrogera le personnel du convoyeur pour essayer de reconstituer les circonstances de la disparition du Lutin. Elle recherchera si rien dans le fonctionnement intérieur du matériel ne peut donner lieu à des présomptions, et si aucun accident caractéristique ne s'était produit sur le Lutin avant sa perte. Enfin elle s'efforcera de fixer les mesures à prendre pour empêcher à l'avenir sur les sous-marins le retour de semblable catastrophe.

LES VICTIMES

La liste de l'équipage du Lutin

Paris, 18 octobre.

Le ministère de la marine communique la liste de l'équipage du sous-marin « Lutin, avec les pays d'origine.

  • Olivier Charles Antoine, matelot torpilleur breveté
  • Henri Bardane, quartier-maître mécanicien
  • François Bellec, matelot torpilleur breveté
  • François Bourges, second maître torpilleur
  • Gustave Clairet, quartier-maître mécanicien
  • Noël Donval, quartier-maître torpilleur
  • Louis Dufau, matelot torpilleur breveté
  • Oscar Fépoux, lieutenant de vaisseau
  • Eugène Fortain, quartier-maître mécanicien
  • Fortuné Guezel, quartier-maître mécanicien
  • Eugène Maingault, quartier-maître torpilleur
  • Jean-Baptiste Millot, enseigne de vaisseau
  • Pierre Montsarrat, quartier-maître mécanicien
  • Jean Yves Nicolas, second maître mécanicien
  • Louis Ollivier, quartier-maître torpilleur
  • Louis Sicher, quartier-maître mécanicien.

Dans l'Ouest-Eclair :
On remarquera que cette liste officielle ne fait pas mention d'Olivier Antoine, de Brest, dont nous avons parlé hier et qui fait partie de l'équipage du Lutin elle ne mentionne pas non plus Louis Sécher, dont nous publiions hier une lettre, et qui fait également partie de l'équipage du sous-marin.

Faut-il en conclure que ces deux marins n'étaient pas à bord, pour une raison quelconque, une courte permission par exemple C'est ce à quoi on ne peut répondre d'une façon certaine pour le moment et ce point demande confirmation.


A Brest

Brest, 18 octobre. C'est toujours avec la plus vive anxiété que la population maritime de Brest attend des nouvelles du « Lutin".

On sait que deux des engloutis sont brestois Charles-Olivier Antoine, né à Lambézellec, le 6 avril 1883, et Louis-Charles Olivier, né à Brest, le 24 juin 1880. C'est cet après-midi seulement que la préfecture maritime a été avisée officiellement que deux marins du "Lutin" étaient de Brest.

Olivier ANTOINE

Breveté torpilleur, âgé de 23 ans, de Brest Immédiatement, le préfet maritime a fait communiquer la nouvelle à M. Aubert, maire de Brest, en le priant de lui faire parvenir des renseignements sur les familles et de les aviser...


Le lieutenant de vaisseau Fépoux 
Brest, 18 octobre. 
On sait que le lieutenant de vaisseau Fépoux était capitaine de la compagnie des mécaniciens à bord de la Bretagne, quand il fut appelé au commandement du Lutin.

M. Rayer, professeur à bord de la Bretagne, a fait le plus grand éloge du commandant du sous-marin, qui était un officier remarquable, intimement lié a-t-il dit avec le lieutenant de vaisseau Théroulde, qui venait d'être récemment choisi, comme aide de camp par l'amiral Bellue, le lieutenant de vaisseau Fépoux était fout heureux de son commandement, qui le rapprochait de son meilleur ami.

M. Fépoux, très instruit et très travailleur. se plaisait au milieu des jeunes gens qui, à bord de notre vaisseau, se destinent à embrasser la carrière de mécaniciens dans la marine. Il leur faisait lui-même des cours, et sa compagnie pouvait être citée comme modèle.

Sous des dehors un peu froids, peut-être, il cachait un excellent cœur et avait sa s'attirer les sympathies de tout l'équipage. »

M. Royer ajoute que le lieutenant de vaisseau Fépoux, qui est né à Strasbourg, a fait de brillantes études aux lycées de Nancy et de Brest, puis à l'école navale dont il sortit un des premiers.

Nommé aspirant de 1ère classe le 5 octobre 1894 et enseigne le 5 octobre 1896, il fut promu au choix lieutenant de vaisseau le 19 octobre 1903.

M. Fépoux, marié, il y a deux ans environ, avec une Parisienne, fille d'un négociant en fourrure, M. Aldebert, a une fillette d'an an...

Les autres officiers du bord confirment tous les renseignements donnés par M. le professeur Royer. Ils sont très affectés de la catastrophe et se demandent avec anxiété si l'on pourra renflouer le Lutin. 
 L'enseigne Millot

Paris, 18 octobre. Le second du « Lutin », l'enseigne Millot, est originaire de Tours et fils d'un général de brigade, décédé il y a quelques années, et il participa à l'expédition, du Tonkin.


Le quartier-maître Louis Ollivier

Brest, 18 octobre. Louis Ollivier qui, comme nous l'avons dit, a été élevé par les époux Creignou, était très intelligent. Il fit ses études à l'école de l'Ile de Kerléan, puis, quand il obtint son certificat d'études, il voulut apprendre le métier de mécanicien» Les époux Creignou y consentirent et le placèrent chez M. Batrude, serrurier-mécanicien, place de la Mairie, où il resta trois 
mois. En quittant l'atelier de M. Batrude, il entra à l'école des mousses où il se fit remarquer par son travail assidu et sa bonne conduite.

Louis Ollivier avait obtenu trois avancements successifs à bord du cuirassé "Pothuau »; à 19 ans et demi, il était quartier-maître.


LES CAUSES DE LA CATASTROPHE 
lettre du commandant Fépoux à un ami
L'Ouest-Eclair 28-10-1906



M. Maugas- constructeur du « Lutin » et du Farfadet » croit à une erreur de manoeuvre. On en est cependant réduit à des hypothèses

Paris, 18 octobre. Il était intéressant d'avoir sur les causes de la catastrophe l'opinion du constructeur lui-même, M. Maugas. le rédacteur de l'Echo de Paris » a pu avoir avec lui au moment de son départ avec le ministre de la marine pour Bizerte la conversation suivante

Quelles sont les causes, selon vous, de l'accident ?

Nous n'en pouvons pas définir les causes. De même que l'on peut être tué dans la rue en se promenant, on est exposé à se noyer pour de multiples raisons qui restent inconnues de tout le monde. 
Peut-on attribuer la catastrophe à ce fait que le navire est sorti par une très forte houle ? L'amiral Touchard, à Toulon, a déclaré que, selon lui, le bateau aura voulu plonger en dépit de la houle, et se sera jeté contre un fond.

Cette hypothèse n'est pas absolument impossible, mais depuis longtemps les sous-marins plongent alors que la mer est quelquefois très agitée, et cela sans inconvénient. A la vérité, je serais moi-même très embarrassé pour fournir une explication. Et de ce fait que les deux sous-marins auxquels il soit arrivé des accidents semblables le Farfadet et le Lutin, sont de votre construction, faut-il en tirer une conclusion, un indice quelconque 
Je ne puis voir là qu'une coïncidence déplorable. 

Sources :

L'Ouest-Eclair

13 décembre 2022

Sous-marin Loutre Abordage La Rochelle Chalutier Antioche 1911

Sous-marin Loutre Abordage La Rochelle Chalutier Antioche 1911







Le 16 mars, on s'en souvient sans doute, un abordage se produisant au large de La Rochelle entre le sous-marin "Loutre" et le chalutier "Antioche"
La commission supérieure des naufrages, à l'examen de laquelle cette affaire a été soumise, a exprimé l'avis que le patron de l' « Antioche » est blâmable










1° Pour n'avoir pas pris une connaissance suffisante des règles de manœuvre prescrites par la circulaire du 5 juillet 1910 (B. O. p. 1393), lors des exercices des sous-marins, bien que ces règles aient été publiées par le moyen d'affiches dans tous les paris de commerce, conformément aux termes mêmes de cette circulaire.


2° Pour n'avoir pas organisé une veille spéciale à son bord, dans les parages où les signaux de l' Actif » et (les sémaphores lui révélait l'existence de ces exercices. Mais la commission estime que, vu les circonstances de temps et les difficultés qu'on éprouve souvent à distinguer un périscope, même dans une direction connue, la responsabilité civile de l' "Antioche" dans l'abordage ne doit pas être retenue.


D'autre part, la commission a exprimé l'avis qu'aucune faute de manoeuvre n'avait été relevée a la charge du commandant de la "loutre" Dans ces conditions, la collision doit être considérée comme ayant été purement fortuite et les dommages doivent être supportés sans répétition par les navires qui les ont éprouvés.


La classe Naïade est une classe de sous-marins de 70 tonneaux de la marine nationale française construits au début du siècle, à vocation de défense des ports et de patrouille côtière. Elle tire son nom du premier de la série, la Naïade (1905-1914).


Ces sous-marins furent conçus par l'ingénieur du génie maritime Gaston Romazzotti et l'ordre de mise en chantier intervint le 13 avril 1901 . 

Ils seront surnommés « Les Fritures » du fait que la plupart portaient un nom de poisson. Émile Bertin les surnommera « Les Noyades ».



Le ministère a décide, par suite, que les frais de réparations de la Loutre oui sont estimés à 6300fr. seront supportés par la Marine.
 Il sera statué  ultérieurement sous le timbre  Navigation M0 au sujet de la sanction disciplinaire à prendre à l'égard du patron Coformil.





Sources

BnF Gallica 
L'Ouest-Eclair

12 décembre 2022

Adieu à l'Alouette III Marine nationale aéronavale 22S Lanvéoc-Poulmic décembre 2022

Adieu à l'Alouette III Marine nationale aéronavale


Alouette III 444 photo JM Bergougniou

Alouette III - photo JM Bergougniou

Aussi, ce 9 décembre, les derniers exemplaires de l’Alouette III que possédait encore la Flottille 34F/ESHE [formée à partir de l’ex-escadrille 22S] seront officiellement retirés du service, à l’issue d’une cérémonie présidée par l’amiral Pierre Vandier, l’actuel CEMM, à Lanvéoc-Poulmic. 

Lanvéoc-Poulmic - 22S  maintenance Alouette III
photo JM Bergougniou
Il s’agit du second type hélicoptère à connaître un tel sort en l’espace de quelques mois, les Lynx, dédiés à la lutte anti-sous-marine [ASM], ayant tiré leur révérence en septembre 2020.

Alouette III 444 -  photo JM Bergougniou

Au total, la Marine nationale a disposé de 37 Alouette III, selon deux versions : la SA316B [avec une déclinaison dédiée à la formation au vol sans visibilité, 

la SA316B VSV] et la SA319B, équipée pour le vol IMC [conditions météorologiques de vol aux instruments] ainsi que pour la lutte ASM depuis les frégates de la classe Tourville, grâce à l’emport de deux torpilles Mk-46.

 
Appontage vu depuis la passerelle avia JDA
Alouette III photo JM Bergougniou




Cette mission sera ensuite reprise par les Lynx, lesquels permirent un saut capacitaire et technologique pour l’époque.


JDA - Alouette III sur le pont d'envol - photo JM Bergougniou

Le résultat fut un appareil pouvant emporter sept personnes (un pilote et six passagers), de construction semi-monocoque et reposant sur un train tricycle Messier à roue avant orientable et dont le fuselage était entièrement caréné.


JDA - Alouette III photo JM Bergougniou

Les Alouette III de l’aéronautique navale ont effectué quasiment toutes les tâches que l’on peut demander de faire à un hélicoptère : recherche et sauvetage, rôle du « Pedro » à bord d’un porte-avions, transport, formation, lutte ASM, liaison, etc. Aussi, en soixante-ans, ces appareils ont effectué plus de 330’000 heures de vol.

Au 1er juillet 2021, neuf exemplaires étaient encore opérationnels. Qui plus est avec une disponibilité supérieure à celle des appareils plus modernes… D’après les derniers chiffres communiqués en 2019 par le ministère des Armées, les Alouette III affichaient un taux de disponibilité de 44,7%, soit l’un des plus élevés parmi l’ensemble des hélicoptères des forces françaises.


JDA - Alouette III n° 100 photo JM Bergougniou

JDA - Alouette III photo JM Bergougniou

JDA - Alouette III photo JM Bergougniou

Alouette III photo JM Bergougniou

JDA - Alouette III photo JM Bergougniou



22S- photo JM Bergougniou

Le treuil - photo JM Bergougniou

voilure tournante - photo JM Bergougniou

JDA Alouette saisie sur le pont - photo JM Bergougniou


Alouette III - Turbine - photo JM Bergougniou
Le nouvel appareil était surtout équipé d'une puissante turbine de 870 ch thermiques, l' ARTOUSTE III B de Turboméca, qui était limitée à 550 ch mécaniques, tant pour le réducteur de turbine que pour la boîte de transmission de l'hélicoptère.

La Quille B....L


22S - photo JM Bergougniou

Ce vendredi, les trois derniers hélicoptères Alouette III encore en fonction ont fait leurs adieux à la Marine nationale à l’occasion d’une cérémonie sur la base d’aéronautique navale de Lanvéoc-Poulmic, au sud de Brest . 

L’appareil était devenu mythique dans les rangs de la Marine après soixante années de missions exercées au-dessus de tous les océans du globe.
 III rotor arrière -photo JM Bergougniou



22S - Alouette 806 - photo JM Bergougniou

22S - atelier -photo JM Bergougniou


22S - maintenance - photo JM Bergougniou
Avant d’équiper la Marine, ces hélicoptères capables de voler à 200 km/h ont été utilisés dans le civil, notamment pour du sauvetage et du transport de charges lourdes. Pour la Marine nationale, ils sont engagés dans des missions de lutte anti sous-marine en embarquant sur des frégates et porte-avions. A l’époque, ces capacités sont remarquables. 

22S poser - photo JM Bergougniou

22S maintenance - photo JM Bergougniou


L’Alouette est capable d’emporter 750 kg de marchandise à son bord, soit les deux tiers de sa charge à vide, et peut s’envoler à plus de 5.000 mètres d’altitude. 

Des capacités qui lui ont permis de participer à des missions de sauvetage en mer jusqu’à sa fin de carrière mais aussi d’être équipé de torpilles et de sonars pour localiser et atteindre les sous-marins ennemis.
22S Lanvéoc Poulmic Alouette 279  - photo JM Bergougniou

la trousse à outils de bord  - photo JM Bergougniou

Treuil - photo JM Bergougniou

La possibilité d'effectuer des évacuations au treuil (capacité 175 
kg), et la bonne adaptation de la cabine aux missions sanitaires, puisqu'on pouvait loger en cabine deux civières, un malade assis et un assistant médical, ont fait de l'Alouette III un appareil très prisé pour toutes les missions de sauvetage. 



Sonde Pitot - photo JM Bergougniou


En soixante ans de carrière, l’ensemble de la flotte aura accumulé 328.000 heures de vol et 100.000 appontages, précise la Marine nationale. 



L’hélicoptère était notamment présent en avril 2008 quand trente plaisanciers du voilier le Ponant avaient été pris en otage par des pirates au large de la Somalie. Sans aide au pilotage, l’appareil est utilisé pour former les futurs pilotes.

photo JM Bergougniou


En soixante ans de carrière, l’ensemble de la flotte aura accumulé 328.000 heures de vol et 100.000 appontages, précise la Marine nationale. L’hélicoptère était notamment présent en avril 2008 quand trente plaisanciers du voilier le Ponant avaient été pris en otage par des pirates au large de la Somalie. Sans aide au pilotage, l’appareil est utilisé pour former les futurs pilotes.


Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...