la Marcophilie navale n° 140 Octobre 2022

- BDC Dives
- Croiseur Colbert
- EE Maillé Brezé
LDA (Louis Dreyfus Armement) est en charge depuis 2017 de La MCO, du staff et du management technique du navire pour ses missions pour le compte des TAAF qui affrète le navire une bonne partie de l’année (sous l’autorité du Préfet Administrateur Supérieur des Terres Australes, dépendant lui même du ministre chargé des outre-mer) le reste du temps le navire est sous-affrété par l’Ifremer pour ses missions océaniques scientifiques
Opéré par le groupe LDA et parfois sous-affrété par des organismes comme l’Ifremer pour l’océanographie, il correspond surtout au pont logistique de ce bout de territoire français. C’est un navire particulier pour tout amoureux de la mer, de la conservation du milieu marin, des sciences marines, etc.
Le nom de l'île (Hog Island) a été donné par les chasseurs de phoques américains qui fréquentaient ses plages et qui introduisirent en 1820 des cochons pour leur nourriture et celle d'éventuels naufragés.
L'île aux Cochons photo JM Bergougniou |
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Enveloppe de l'OP3 2019 Crozet photo JM Bergougniou |
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Enveloppe de l'OP3 2019 Crozet photo JM Bergougniou |
Michel Izard photo JM Bergougniou |
L'île au Cochons TAAF photo JM Bergougniou |
Livre & Mer remise des prix Michel Izard Jean Le Cam président d'honneur photo JM Bergougniou |
Le 25 juillet 1825 , la goélette française l'Aventure partie de l'île Maurice pour une campagne de chasse dans l'archipel des Crozet essuie une forte tempête et, à court d'eau, envoie sur l'île une corvée de 9 hommes. Le temps empirant, l'équipe fut abandonnée à terre tandis que le navire était poussé jusqu’à l'île de l'Est où il se brisa. Les naufragés de l'île aux Cochons ne furent récupérés qu'en 1827 par le Cape Packet qui venait, quelques jours plus tôt, de sauver le reste de l'équipage naufragé à l'île de l'Est
L'île au Cochons le pétrel serait-il un prédateur? JM Bergougniou |
A l'heure ou la FREMM DI LORRAINE arrive à Toulon on apprend que la Marine Nationale "anonymise" ses unités.
Pour vivre heureux vivons... Selon Mer et Marine la Fremm Alsace aurait reçu un coup de peinture sur son nom et son immatriculation numéro de coque...
Peut être pour éviter les contraventions?
Ces informations ont été effacées du bâtiment afin de rendre plus difficile son identification, dans le cadre d’une expérimentation menée par la Marine nationale. Une stratégie qui n’est pas nouvelle - elle avait été adoptée dans les années 80 pour les sous-marins français - mais que la marine veut remettre au goût du jour et ajouter à son panel de tactiques destinées à tromper l’ennemi.
« L’idée pour nous c’est de prendre l’initiative en réponse à l’extension des conflits dans le champ de l’information. C’est cohérent avec les annonces du président de la République (le 9 novembre à Toulon, NDLR) et nous pensons que l’incertitude sur l’identité des navires peut apporter un avantage tactique », a expliqué l’état-major de la marine à Mer et Marine. Les Fremm n’étant pas toutes équipées des mêmes types de missiles, l’incertitude peut être décisive dans le feu de l’action.
Selon Mer et Marine, d’autres navires vont être « anonymisés » après l’Alsace. Si l’expérimentation est concluante, le principe sera généralisé sur des unités de combat présentes en plusieurs exemplaires et au design très proche au sein de la flotte de la Marine nationale (Fremm, porte-hélicoptères amphibies…).Sources
Le Télégramme
© Mer et Marine https://www.meretmarine.com/fr/defense/la-marine-nationale-commence-a-effacer-les-noms-et-numeros-de-coque-de-ses-batiments
pour infos
La dinanderie remonte au XIVe siècle et à l’époque du Moyen-âge, c'est l’art de transformer des feuilles de métal en objet utilitaire ou décoratif.
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Gravure par Elsa Catelin |
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Gravure par Elsa Catelin |
Un peu d’histoire...
La position de la ville de Dinant favorisa le développement de ce métier du fait de la proximité de gisements de derle, une terre argileuse dont les artisans se servaient pour fabriquer leurs moules, tandis que sa situation sur la Meuse permettait d’acheminer les matières premières. La fortune des villes de Dinant, Namur, Huy ou encore Liège était faite !
Mais cette position stratégique avait aussi un revers : l’opposition entre deux puissances installées chacune sur une rive mosane, qui culmina en 1466 lors du sac de la ville par le Bourguignon Philippe le Bon. De ce moment, les dinandiers quittèrent Dinant pour ne plus y revenir, sonnant ainsi le glas du travail du cuivre. Le XIXe siècle, qui remet le Moyen Âge à l’honneur, permet de redécouvrir le travail du métal martelé. L’un des plus beaux exemples est le maître-autel de la cathédrale de Clermont-Ferrand, exécuté d’après un dessin de Viollet-le-Duc en cuivre martelé. La dinanderie était relancée en France.
De nos jours on dénombre une cinquantaine de dinandiers à travers le pays, dont les hauts lieux se trouvent notamment à Villedieu-les-Poêles et Durfort.
Parfois considérés comme les aristocrates de la chaudronnerie, les dinandiers utilisent une simple feuille de métal (cuivre ou laiton, puis argent, étain ou alliage comme le maillechort) qu’ils plient, referment, battent au marteau pour donner vie à des œuvres d’abord destinées au service de la messe (fonts baptismaux, ciboires, calices...), puis à des objets utilitaires (chaudrons, plats, etc.) et décoratifs.
Les infos techniques
Création et gravure : Elsa CATELIN
Impression : taille-douce
Présentation : 12 timbres à la feuille
Valeur faciale : 1,65 € International
© La Poste - Élise Herbeaux - Tous droits réservés
A l’occasion du salon Timbres passion qui aura lieu à Moulins du 28 au 30 octobre 2022, l’UFPP SATA a réalisé un collector IDTimbre représentant les différents logos utilisés au fil de ses 50 ans. Il comprend 4 timbres de valeur permanente prioritaire. Ce collector vous est proposé neuf et/ou oblitéré avec le cachet du salon. Nous vous proposons également une enveloppe, affranchie d’un timbre représentant le logo actuel, valeur lettre verte, et oblitérée lors du salon.
Saint-Malo photo JM Bergougniou |
À partir des collections du musée, fermé aux publics depuis 2019, l’exposition « Tous marins ! » entend dresser un portrait en mosaïque de ces Malouins, natifs ou d’adoption, d’hier ou d’aujourd’hui, mais toujours confrontés à la mer et à ses défis.
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Saint-Malo Tous Marins photo Marie Détrée |
Que l’on soit capitaine, matelot, docker, skipper ou baigneur, la mer a toujours marqué les grandes étapes des parcours de vie au sein de la cité malouine. À partir des collections du musée, l’exposition Tous marins ! entend dresser un portrait en mosaïque de ces Malouin.e.s, natifs ou d’adoption, d’hier ou d’aujourd’hui, mais toujours confrontés à la mer et à ses défis.
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Saint-Malo Tous Marins - Terre-Adélie photo Marie Détrée |
Réussir à comprendre et faire dialoguer ces différents destins emprunts d’une profonde humanité, c’est avant tout se délester d’une vision interprétée de Saint-Malo. Au-delà de l’iconographie stéréotypée largement diffusée, la relation des hommes et des femmes à la mer répond à d’autres réalités.
Saint-Malo le chateau photo JM Bergougniou |
En effet, le temps passe mais ce qui lie les habitants et les visiteurs de Saint-Malo à la mer emprunte toujours certains repères communs. Ainsi, le commerce maritime, la pêche, les loisirs ou encore la création artistique continuent de rassembler une communauté qui se reconnaît tout en ayant su évoluer au cours du temps.
https://www.ville-saint-malo.fr/agenda/exposition-tous-marins/
Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...