19 novembre 2020

Porte-Hélicoptères Jeanne d'Arc 18 janvier 1990 dispensaire médicaments Madagascar GEAOM Marcophilie navale

Porte-Hélicoptères Jeanne d'Arc 18 janvier 1990

Le ministre de la défense, M. Jean-Pierre Chevènement, a souhaité " bon vent ", comme le veut la tradition, à la centaine d'officiers-élèves de la marine nationale qui ont quitté Brest, mardi 19 décembre, à bord du porte-hélicoptères Jeanne-d'Arc pour une campagne de quatre mois et demi de navigation, principalement dans l'océan Indien. A côté de la Jeanne, qui sert de navire-école en la circonstance, l'aviso-escorteur Commandant-Bourdais participera, pour la dernière fois, à cette campagne, puisque ce bâtiment doit être désarmé en 1990 après vingt-sept ans de bons services.

Une carte postale réalisée par la Marcophilie navale avec l'accord de la Marine et le soutien du Rotary Brest Les Abers lors du transport de médicaments et la contribution à l'édification d'un dispensaire TàD Jeanne d'Arc 18-1-1990




18 novembre 2020

SNA SUFFREN Barracuda prise en charge par la Marine Toulon 6 novembre 2020

SNA SUFFREN prise en charge par la Marine 

6 novembre 2020




Le 6 novembre 2020, la ministre des Armées, Florence Parly, s’est rendue à Toulon pour la réception du sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) Suffren par la Direction générale de l’armement (DGA), premier de série des six SNA du programme Barracuda, au terme de huit mois d’essais à quai et de six mois d’essais en mer. Ce nouveau sous‑marin a aussitôt été transféré à la Marine nationale.


Lanvéoc Ecole navale statue de Suffren
photo JM Bergougniou
Après le défi représenté par la construction du Suffren, la réalisation des essais a permis de valider l’aptitude du sous-marin à fonctionner en sécurité et à répondre aux spécifications fixées. Cette nouvelle étape est le fruit d’années d’efforts collectifs menés par les acteurs impliqués dans la réalisation de cet équipement majeur pour notre défense : DGA, Marine nationale, Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), Naval Group, TechnicAtome et leurs partenaires et sous-traitants industriels. Ils ont été soutenus par la constance des investissements effectués depuis plusieurs Lois de programmation militaire (LPM) et maintenus par la LPM 2019-2025 en cours. Les essais menés en 2020 constituent d’autant plus une prouesse technique et humaine qu’ils ont été effectués dans des conditions de travail très difficiles et particulièrement contraignantes dues à la pandémie de Covid-19. L’admission au service actif du Suffren est prévue en 2021, après des essais opérationnels destinés à vérifier ses performances militaires dans des conditions d’emploi proches de celles des théâtres d’opérations.

SNA Suffren  photo DR


Cette réception intervient quelques semaines seulement après le succès du premier tir de Missile de croisière naval (MdCN) par le Suffren, qui achevait la qualification de l’ensemble de son système d’armes, six mois après sa première sortie en mer. Elle marque une étape importante du programme Barracuda, lancé en réalisation en 2006 et conduit par la DGA, maître d’ouvrage d’ensemble, et le CEA, maître d’ouvrage délégué pour la chaufferie et les cœurs nucléaires, dans le cadre d’un marché confié à Naval Group et TechnicAtome, en lien avec leurs partenaires industriels et sous-traitants.


L’expertise technique unique dont dispose la DGA, au travers notamment de sa direction des opérations pour la conduite du projet et de sa direction technique avec ses différents centres d’expertise et d’essais, a été mise à contribution durant toute la conception et le développement du Suffren, ainsi que pour le suivi et la réalisation de l’ensemble des essais.


Aux côtés des maîtrises d’ouvrage et des industriels, la Marine nationale a participé activement à la réalisation et aux mises en route des installations du Suffren via l’équipage d’armement. Ce dernier a ensuite pris en charge la sécurité et l’exploitation du Suffren afin de mener à bien les essais à quai puis à la mer du sous‑marin. La Marine nationale va désormais pouvoir débuter la phase d’essais opérationnels en vue de l’admission au service actif du Suffren prévue en 2021.

Avec le Suffren, la France entame le renouvellement de sa flotte de SNA et continuera de disposer de sous-marins modernes parmi les plus performants au monde.

Les livraisons des cinq autres sous-marins du programme Barracuda (Duguay-Trouin, Tourville, de Grasse, Rubis et Casabianca), actuellement à différents stades de construction, s’échelonneront jusqu’à l’horizon 2030. Le deuxième, le Duguay-Trouin, est actuellement en phase d’achèvement et sa réception est prévue en 2022.

Merci à Claude Arata

Marion Dufresne Mayobs 15 Mayotte volcanologie sismologie volcan

Marion Dufresne - Mayobs 15  - Mayotte

Le volcan sous-marin au large de Mayotte de 800 m de hauteur est situé à 50 km à l'est de l'île  à 3 500 m de profondeur. Son existence est révélée par la campagne scientifique « MAYOBS » à la suite d'un épisode de séismes en essaim frappant l'île de Mayotte depuis mai 2018

Mayotte - Dziani Dzaha - lac de cratère sur Petite Terre - photo JM Bergougniou
 


Mayotte depuis mai 2018, une nouvelle campagne océanographique vient de se dérouler du 1er au 26 octobre 2020, dans le cadre des actions menées par les pouvoirs publics sous la coordination de la délégation interministérielle aux risques majeurs outre-mer (DIRMOM).



Mayotte - Dziani Dzaha - lac de cratère sur Petite Terre - photo JM Bergougniou

Cette mission MAYOBS 15, du REseau de surveillance VOlcanologique et SIsmologique de MAyotte (REVOSIMA), à bord du navire Marion Dufresne, avait pour objectif de maintenir en état de fonctionnement les stations de mesure en fond de mer, d’effectuer des analyses de l’eau de mer, de suivre l’évolution de l’activité éruptive et des reliefs sous-marins, de l’activité sismique sous-marine et des émissions de fluides depuis les dernières campagnes du mois de mai dernier (MAYOBS 13-1 et MAYOBS 13-2). De plus des données géologiques supplémentaires, utiles à la compréhension du phénomène en cours ont été acquises.

Mayotte - Dziani Dzaha - lac de cratère sur Petite Terre - photo JM Bergougniou

Par la mise en oeuvre de moyens d’observation conséquents, notamment d’un engin sous-marin autonome (AUV), la campagne MAYOBS 15 a prospecté sur une zone de 1500 km2. Elle a permis d’identifier au nord-ouest du volcan de nouvelles coulées de lave entre 0 et 60 m mètres d’épaisseur sur le fond marin, qui signent la persistance d’une activité éruptive, toujours en cours au moment de la campagne, dans la zone où sont générés les séismes de l’essaim secondaire.

Mayotte - Dziani Dzaha - lac de cratère sur Petite Terre - photo JM Bergougniou

Enfin, MAYOBS 15 aura collecté par dragages des échantillons de roches volcaniques sur le substrat marin, dans les zones d’émission des nouvelles coulées de lave ainsi que dans la zone volcanique dite du « Fer à Cheval », située à 10 km à l’Est de Petite-Terre. L’analyse de ces dernières permettra de préciser l’activité volcanique actuelle et passée de la zone. Elle a aussi collecté des échantillons de sédiments par carottage dans la zone proche de Petite-Terre pour connaitre la nature des sédiments et préciser la chronologie des évènements géologiques passés.

Mayotte - Mont choungui  cône basaltique - photo JM Bergougniou

Durant ces opérations, ont également été réalisés les enregistrements en mer des ondes sismiques simulées par des tirs d’explosifs réalisés à terre au cours de la campagne REFMAORE.

Mayotte - îlot volcanique- photo JM Bergougniou

Dans le contexte de la crise de la COVID 19, les 44 scientifiques et techniciens embarqués avec l’équipage du Marion Dufresne ont tous été astreints à des mesures et des contrôles sanitaires très stricts, avant et pendant la mission. Certains d’entre eux participeront dans les prochains jours aux évènements dediffusion scientifique organisés pour tous à Mayotte dans le cadre de la « semaine du volcan ».
Mayotte - ilot volcanique  Choazil et plage de sable blanc - photo JM Bergougniou

L’annexe jointe à ce communiqué présente de manière détaillée des observations préliminaires de MAYOBS 15, également consultable sur le site du REVOSIMA .

Ministère de la Marine Contreseing PARIS RP 5 avril 1935

Ministère de la Marine Contreseing  1935

Nous allons nous intéresser à une lettre adressée par le Ministère de la Marine (Constructions navales) au directeur de l'Union Métallurgique à Colmar. On peut imaginer un courrier concernant des fournitures metallurgiques pour la Marine

Ce pli porte un certain nombre de cachets et tampons, seing et contreseing justifiant l'origine du départ (Ministère de la Marine) et les conditions de circulation de celui-ci.


L'émetteur du pli est le Ministère de la Marine : Empreinte du Ministère de la Marine avec Ancre et Direction centrale des constructions navales (encre rouge) 

Cachet T R encre rouge inconnu

Le cachet contreseing Ministère de la Marine en italique et en noir Le "contreseing" est la formalité par laquelle une personne ayant reçu qualité pour le faire, atteste de l'authenticité de la signature apposée sur un document par une autorité sur un acte public. Ainsi les articles 19 et 22. de la Constitution prévoient que " Les actes du Président de la République autres que ceux prévus aux articles 8 (1er alinéa), 11, 12, 16, 18, 54, 56 et 61 sont contresignés par le Premier Ministre et, le cas échéant, par les ministres responsables" et que "Les actes du Premier Ministre sont contresignés, le cas échéant, par les ministres chargés de leur exécution".


c'est donc une griffe désignant une fonction ou signature manuscrite apposée sur le recto d'une lettre expédiée sans affranchissement afin qu'elle soit délivrée en franchise au destinataire

Le courrier est remis au bureau de poste Paris -R.P. qui appose son timbre à date et les tampon simple taxe et Affranchi 


Le Tàd porte la mention Contreseing ce qui signifie qu'il y avait à Paris R.P. un service qui vérifiait les envois et si l'expéditeur entrait dans la liste des utilisateurs référencés.

Nous trouvons deux tampons :

Certaines administrations, préfectures, état-civil, bénéficient d'une semi-franchise, en ce sens qu'elles peuvent expédier du courrier sans en payer 1'affranchissement, celui-ci est à la charge du destinataire.

Une simple mention "taxe simple" apposée sur une lettre suffit pour que le facteur se fasse payer un "taxe" équivalente au montant de l'affranchissement du pli.

La loi qui autorise cette pratique date du 29 mars 1889.

Si je m'en réfère au guide officiel du Ministère des PTT (il date!) il concerne les correspondances au service adressés par les personnalités ou fonctionnaires désignés , à toutes personnes vis-à-vis desquelles ils n'ont pas la franchise. (IGIII annexe n°33)





Tampon Affranchi en Vertu de la loi du 29 mars 1889  qui stipule :

"La taxe des objets de correspondance non affranchis, exclusivement relatifs au service public, provenant des fonctionnaires dont la désignation sera faite par décret, et adressés avec leur contreseings à des personnes vis-à-vis desquelles ces fonctionnaires n'ont pas le droit à la franchise postale, est égale à la taxe d'affranchissement préalable dont lesdits objets étaient passibles. 

Fonctionnaires concernés par la loi du 29 mars 1889 :
Correspondances pour toute la République :
Le président de la Chambre des Députés, le grand chancelier de la Légion d'honneur, les ministres secrétaires d'État à département, le sous-secrétaire d'État, le gouverneur général civil de l'Algérie, le président du Conseil d'État, le vice-président du Conseil d'État, Le président du contentieux du Conseil d'État, le premier président de la Cour des comptes, premier président de la Cour de cassation, le procureur général de la Cour de cassation, le procureur général de la Cour des comptes, le gouverneur militaire de Paris, le commandant de la place de Paris et du département de la Seine, le préfet de police, le chef d'État major général du Ministre de la guerre, le directeur général des contributions directes, le directeur général des contributions indirectes, le directeur de l'Administration des cultes, le directeur général des Douanes, le directeur général de l'Enregistrement des Domaines et du Timbre, le directeur général des manufactures de l'État, le directeur général du personnel au Ministère de la guerre, le directeur général de l'administration de la Caisse d'amortissement et de la Caisse des dépôts et consignations, le secrétaire général du Conseil d'État, le président de la commission d'enquête des tabacs.

Pour les départements :
Les préfets...

Cette taxe est à la charge des destinataires
d'ou la griffe simple taxe qui sera à payer par le destinataire ce qui explique que la lettre n'est pas affranchi par un timbre. Ce n'est pas non plu une franchise puisque la taxe sera payée à l'arrivée. Ce pli peut-il alors être considéré comme une variété de port dû?

Mais depuis les choses ont changé

La loi du 2 juillet 1990, relative à l'organisation du service public de la poste et des télécommunications, a donné à La Poste un statut d'exploitant public autonome, doté de la personnalité morale, et donc distinct de l'Etat, désormais en charge de la régulation du secteur postal et de la tutelle de La Poste. En outre, cette loi a posé le principe d'une juste compensation des prestations de service public assurées par chaque exploitant. En application de cette disposition législative, le cahier des charges de La Poste pris en 1990 a précisé que les prestations fournies par La Poste à l'Etat, ou sur la demande de l'Etat à tout bénéficiaire public ou privé, font normalement l'objet d'une rémunération sur la base des tarifs existants.

Timbre Tromelin Epreuve d'Etat Claude Jumelet Graveur revendication Ile Maurice ZEE


Timbre Tromelin Epreuve d'Etat Claude Jumelet Graveur



L'île Tromelin, petit coin de terre convoitée par tant d'états mais dont la France entend défendre son appartenance. Sur cette île on trouve une station météo qui a été automatisée en 2015 , des vestiges archéologiques remontant à la tragique période des oubliés de l'île. Une ancre marine fermement ancrée dans le sable appartiendrait au bateau ""l'Utile"" . On peut y rencontrer deux espèces d'oiseaux : principalement les fous masqués et les fous à pied rouge. Les tortues vertes et les Bernard l'Hermite y cohabitent également.

Création Patrick DERIBLE, Gravure Claude JUMELET


Issues du poinçon original, les épreuves d'état sont une étape indispensable à l'artiste afin de juger l'avancement de son travail.
Tirées en général dans l'atelier même de l'artiste graveur, elles n'existent cependant pas systématiquement. Emises en noir ou dans des teintes de couleur foncée les épreuves d'état sont généralement imprimées sur des
papiers de diverses qualités. Soeurs ainées des épreuves d'artiste, les épreuves d'état se distinguent facilement par leur gravure inachevée.
Parfois inesthétiques, ces introuvables épreuves d'état demeurent " clandestines" et sommeillent la plupart du temps dans le dossier ou les archives de l'artiste. Utiles à la bonne fabrication du poinçon, ces tiragesd'épreuves permettent au graveur de témoigner des toutes premières apparences de l'état d'avancement de sa gravure.
Génèse dans la conception des timbres-poste, les épreuves d'état sont admises en exposition et sont le plus souvent présentées en tête de collection.

Un banc de sable perdu dans l’océan Indien. Un rapport sénatorial de novembre 2012 décrit une île de « 1,5 km de longueur sur 0,7 km de largeur, […] dépourvue d’eau potable et balayée par des alizés qui rendent toute culture impossible et qui ne peut être abordée que dans des conditions difficiles ». Une île qui « ne présente pas d’intérêt économique », selon le même rapport, et qui n’a quasiment pas été habitée – seuls quelques esclaves naufragés d’un bateau négrier y vécurent pendant quinze ans au XVIIIe siècle, avant d’être secourus. Elle abrite bien, depuis 1954, une station météorologique, dont le fonctionnement a été automatisé ces dernières années.


Et pourtant, l’île Tromelin, possession française au large de Madagascar, est âprement revendiquée par la République de Maurice.
L’enjeu de la « zone économique exclusive »

Car c’est surtout l’espace autour de l’île qui intéresse les deux Etats. L’îlot permet de revendiquer le contrôle de 280 000 km² de zone économique exclusive (ZEE), ce qui fait de la France l’Etat contrôlant le plus vaste espace maritime au monde avec, au total, 11,7 millions de kilomètres carrés de ZEE. Concrètement, la ZEE permet notamment le contrôle des droits de pêche et d’exploitation d’éventuelles autres ressources. Un enjeu de taille pour une telle surface.

La République de Maurice estime que ce contrôle lui revient de droit et accorde déjà des permis de pêche dans les eaux entourant Tromelin à des bateaux asiatiques. Il leur est cependant fortement déconseillé d’aller y pêcher, depuis qu’un navire japonais a été arraisonné par des militaires français chargés du contrôle de la zone en octobre 2004. L’incident avait provoqué de « vives tensions »,selon le rapport sénatorial.
Un problème de traduction aléatoire

Maurice a pris son indépendance du Royaume-Uni en 1968. Avant cela, l’île avait été cédée par la France en 1814 à la couronne britannique. C’est justement sur le traité de cette cession que se fonde l’Etat mauricien pour revendiquer son autorité sur Tromelin.Le texte en français prévoit que « l’île de France [nom de l’île Maurice à l’époque] et ses dépendances, nommément Rodrigue et les Séchelles[sic] » soient cédées à la Grande-Bretagne. La France considère cette liste des îles appartenant à Maurice comme exhaustive, mais les Mauriciens, qui se réfèrent à la version anglaise du traité, considère que seuls deux exemples sont cités. Aux yeux de la petite république, Tromelin aurait donc dû être aux mains des Britanniques avant d’appartenir à Maurice à l’indépendance.

En 2010, un accord a été signé entre la France et l’île Maurice pour assurer une « cogestion économique, scientifique et environnementale relative à l’île Tromelin et à ses espaces maritimes environnants ». Ce dernier a par exemple permis que des recherches archéologiques se fassent de manière conjointe pour étudier l’histoire de l’îlot.
L’accord, « un dangereux précédent » pour ses opposants

Bien que signé, l’accord ne peut pas entrer en vigueur sans accord de l’Assemblée nationale, qui rechigne à le valider. Déjà refusé en 2013, le texte devait être à nouveau débattu dans l’hémicycle le 18 janvier.  La séance a finalement été reportée. Plusieurs députés sont dressés contre un projet de loi qui créerait « un dangereux précédent », selon le député centriste du Tarn Philippe Folliot (UDI).

L’opposition est avant tout symbolique. Le député centriste estime que cette cogestion pourrait servir « de fondement pour justifier, légitimer et accroître les revendications de Madagascar sur les îles Eparses, du Mexique sur la Passion – Clipperton voire, à terme, de l’Afrique du Sud ou de l’Australie sur les Terres australes… »

Le numéro deux du Front national, Florian Philippot, y ajoute un argument économique, . M. Philippot, qui considère « indécente » et« inimaginable » l’idée de pouvoir partager la souveraineté française sur ses territoires d’outre-mer, ajoute qu’une telle ZEE est une « promesse […] énergétique, économique ». Le député européen évoque de possibles ressources énergétiques dans le sous-sol, qu’il ne veut visiblement pas partager avec l’île Maurice.

Lire la vidéo (Inrap) : « Les Esclaves oubliés de l’île de Tromelin »

Guilhem Dubernet

sources

La Poste
Le Monde

17 novembre 2020

Djibouti SPID SODEXO SPID 262 Forces françaises stationnées à Djibouti

 Djibouti SPID SODEXO SPID 262 Forces françaises stationnées à Djibouti



La présence des forces françaises sur le territoire djiboutien est encadrée par le Traité de coopération en matière de défense signé le 21 décembre 2011 entre la République de Djibouti et la France.



Les Forces françaises stationnées à Djibouti constituent le contingent le plus important de forces de présence françaises en Afrique et l’une des deux bases opérationnelles avancées sur ce continent. La présence permanente de forces françaises à Djibouti répond aux orientations du livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2013, qui définit cette région comme une des priorités stratégiques de la France.



Service postal 

Complément d'information

Agence SODEXO - Dans le contexte COVID-19, les envois vers la France sont perturbés. Ils se font avec les vecteurs aériens le plus rapidement possible.

Du dimanche au jeudi de 8h à 13h
Lundi après-midi de 15h à 18h

Contexte COVID-19: l'agence est fermée le lundi après-midi
845 409 11 80 - 21 45 11 80
Base des forces françaises stationnées à Djibouti
Quartier Massart - Batiment 006
SP 40227- 00200 HUB ARMÉES


Dispositif


Le commandement des Forces françaises stationnées à Djibouti (COMFOR) et de la base de défense (COMBdD) des FFDJ est exercé par un officier général qui relève directement du chef d’état-major des armées.

le marché de Djibouti par Marie Détrée-Hourrière 


Avec près de 1500 militaires déployés, les Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) s’articulent autour de cinq emprises principales centrées sur Djibouti :
le 5e régiment interarmes d’outre-mer (5e RIAOM) ;
le détachement de l’aviation légère de l’armée de terre (DETALAT) armant 4 hélicoptères Puma et 3 Gazelle ;
la base aérienne 188 (BA 188) avec ses 4 avions de défense aérienne Mirage 2000-5, 1 avion de transport tactique Casa, 3 hélicoptères Puma ;
la base navale ;
le centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement au désert de Djibouti (CECAD).



Les FFDj sont composées :
d’un état-major interarmées ;
de moyens d’infanterie (AMX 10 RC, VAB, canon de 155mm, mortier de 120mm) ;
du groupement de soutien de la base de défense (GSBdD) des FFDj et des formations relevant du soutien spécialisé (SEO, DID, SSA, DIRISI, SIMu) ;
d’une prévôté, armée par la Gendarmerie Nationale.

Les missions

Positionnées sur la façade Est de l’Afrique, les FFDj constituent une plateforme stratégique, opérationnelle et logistique aussi appelée base opérationnelle avancée (BOA). A ce titre, les FFDj sont en mesure d’accueillir mais également projeter rapidement des forces en cas de crise dans la sous-région, vers l’océan Indien ou le Moyen-Orient.

En tant que BOA, les FFDj :
sont en mesure de soutenir les opérations dans la zone en facilitant notamment les mouvements des forces (acheminements, désengagements, relèves humaines et matérielles) ;
fournissent un point d’appui logistique aéroportuaire aux forces françaises mais aussi aux forces djiboutiennes et aux contingents alliés engagées dans la région ;
forment un réservoir de forces aguerries, acclimatées et entraînées rapidement projetables en cas de crise dans la sous-région ;





assurent une présence militaire en mesure d’assurer la protection des ressortissants dans leur zone de responsabilité permanente (ZRP).

Les FDDj opèrent sur l'espace comprenant le territoire de la République de Djibouti, les eaux territoriales et l'espace aérien djiboutiens, les territoires des Etats de l'IGAD, le territoire de l'Erythrée et le territoire du Yémen. 




L’autre volet de la mission des FFDj consiste à :
mettre en œuvre la coopération militaire bilatérale avec la République de Djibouti en contribuant à la défense du territoire djiboutien, de son espace aérien et de ses eaux territoriales et en se tenant prêtes à fournir, si besoin, un appui aux opérations de secours sur terre et en mer ;
animer la coopération régionale avec les alliés présents dans la sous-région et soutenir, le cas échéant, les opérations multinationales comme l’opération européenne de lutte contre la piraterie, Atalante. A ce titre, les FFDj accueillent les détachements espagnols et allemand et le FHQSA (état-major de soutien logistique) et assurent le soutien des bâtiments français mais aussi étrangers engagés dans cette opération ;
accompagner les Etats africains de leur ZRP dans l’appropriation de leur sécurité nationale collective. Pour cela, les FFDj délivrent des formations et contribuant à la préparation opérationnelle des contingents africain avant leur engagement au sein de missions multinationales ou d’opérations de maintien de la paix. A ce titre, depuis 2006, les FFDj envoient un détachement d’instruction opérationnelle (DIO) pour la formation des bataillons ougandais aux missions de maintien de la paix et destinés à être déployés en Somalie dans le cadre de l’opération AMISOM ;
réaliser des actions civilo-militaires au profit de la population régionale ;
contribuer à l’aguerrissement en milieu désertique des unités permanentes ou en mission de courte durée des FFDj mais aussi des unités ou des écoles venues de métropole, des forces djiboutiennes ou encore des forces alliées grâce aux infrastructures du CECAD



Merci à Romu

16 novembre 2020

Frégate Lorraine mise à flot 13 novembre 2020 Lorient


Frégate Lorraine mise à flot 

13 novembre 2020 Lorient 



Dixième frégate multi-missions (FREMM) produite par Naval Group à Lorient (Morbihan), la Lorraine est la 8e et dernière destinée à la Marine nationale. Ce bâtiment aux capacités de défense aérienne renforcées est mis à flot, ce vendredi 13 novembre 2020, en présence de la ministre des Armées.

photo Pierre Le Galle


À peine plus de 30 mois après le début de sa production sur le site de Naval Group à Lorient (Morbihan), la FREMM (Frégate multi-missions) Lorraine  sort de sa forme de construction ce vendredi 13 novembre 2020, en présence de Florence Parly, ministre des Armées. La mise à flot a eu lieu à 15 h.

L’achèvement (armement, notamment) de cette FREMM aux capacités de défense aérienne renforcées se fera à quai. Viendront ensuite les essais en mer, prévus fin 2021, pour tester les performances des systèmes de navigation et de la propulsion, et vérifier l’intégration des systèmes de combat.

La FREMM Lorraine doit être livrée à la Marine nationale fin 2022. Sa sœur jumelle, l’Alsace, actuellement en phase d’essais, le sera en avril 2021.

photo Pierre Le Galle
Tout en conservant les mêmes missions de lutte anti-sous-marine que les autres FREMM de la série, la Lorraine et l’Alsace disposent de « nombreuses améliorations techniques : radar multifonction plus puissant, moyens de communication renforcés, armement revu, meilleures performances de détection…

Pour sa part, depuis sa prise de fonction, la ministre des Armées vient pour la 5e fois à Lorient. Qui dit mieux ? Qu’il s’agisse de Naval Group, de la base d’aéronautique navale de Lann-Bihoué ou de la base des fusiliers marins et commandos, elle commence à bien connaître le secteur… Sa dernière visite est récente, puisqu’elle remonte au 8 septembre 2020.


Ouest-France


photo Pierre Le Galle

Une page commence à se tourner pour Naval Group avec l’aboutissement prochain d’un programme qui aura offert à la Marine nationale ce qui est aujourd’hui considéré comme l’une des frégates les plus performantes au monde et probablement la meilleure plateforme de lutte anti-sous-marine actuellement en service. Mais ce programme restera aussi entaché par des vicissitudes politiques et budgétaires qui au bout du compte auront réduit les capacités opérationnelles initialement prévues pour la flotte française, tout en augmentant sensiblement le coût pour le contribuable. Mené en coopération avec l’Italie, qui a pour sa part réalisé 10 bâtiments conformément à la cible initiale, le programme est mis sur les rails fin 2002 et notifié trois ans plus tard. Le 29 avril 2010, l’Aquitaine, première frégate multi-missions produite par Naval Group, qui avait lancé sa construction début 2007, était mise à l’eau à Lorient. Dix ans et demi plus tard, l’ultime unité française du programme FREMM, la Lorraine, est sortie vendredi 13 novembre 2020 de la forme de construction du chantier morbihannais. Ce bâtiment va clôturer une série de dix frégates réalisées en France, avec huit unités pour la Marine nationale et deux pour l’export.

© Mer et Marine https://www.meretmarine.com/fr/content/le-volet-francais-du-programme-fremm-entre-dans-sa-phase-finale?xtor=EPR-56-20120118[Newsletter_V2_Drupal]-20201116-[_2]



photo Naval Group
 

Vendredi 13 novembre, la Lorraine est sortie de la forme de construction du site Naval Group de Lorient. Il s’agit de la huitième et dernière frégate multi-missions (FREMM) française, mais aussi de la seconde de la série optimisée pour la défense aérienne. La première FREMM DA est l’Alsace, mise à l’eau en avril 2019 et qui a débuté en octobre ses essais mer, en vue d’une livraison à la Marine nationale en avril 2021. La Lorraine doit quant à elle prendre la mer dans un an et être réceptionnée en novembre 2022.

© Mer et Marine https://www.meretmarine.com/fr/content/gros-plan-sur-les-fremm-de-defense-aerienne




Développées suite à l’abandon des FDA 3 et 4 Initialement appelé FREDA, ce projet est étudié discrètement à partir de 2003/2004, au moment où la France et l’Italie concluent un accord pour mener le programme FREMM en coopération. Le développement des FREDA est acté en 2005, lorsqu’est décidé l’abandon des troisième et quatrième frégates de défense aérienne (FDA) du type Horizon, seules les Forbin et Chevalier Paul, mises en service en 2010 et 2011, étant finalement réalisées pour remplacer les anciennes frégates lance-missiles Suffren (1967-2001) et Duquesne (1970-2008) . Alors que les FDA 3 et 4 devaient succéder aux frégates antiaériennes Cassard (1988) et Jean Bart (1991), l’annulation de ces bâtiments au profit d’une adaptation à la défense aérienne de deux FREMM (la série devant comprendre initialement 17 unités) est une alternative présentée comme moins coûteuse. Sachant qu’à l’époque la France comme l’Italie (qui renonce aussi à ses troisième et quatrième Horizon) cherchent des ressources budgétaires pour lancer FREMM, leur second grand programme naval en coopération après Horizon. De plus, on estime que les Cassard et Jean Bart, bien que leur système d'armes principal n’est plus au goût du jour, peuvent encore attendre une décennie. Certains espèrent entretemps une refonte de ces FAA avec le remplacement de la rampe Mk13 et de la soute associée (40 missiles SM-1 MR) par des lanceurs verticaux pour missiles Aster. Mais ce projet ne voit pas le jour. La FDA Chevalier Paul (© JEAN-LOUIS VENNE) La FAA Jean Bart (© JEAN-CLAUDE BELLONNE) Plusieurs design étudiés au fil des années La gestation des FREDA, puis FREMM DA, sera longue et subira les vicissitudes politiques et budgétaires autour du programme, dont la cible est réduite à deux reprises, pour être ramenée à seulement 8 frégates au lieu de 17. En tout, quatre design seront étudiés pour ces FREMM de défense aérienne. Au départ, il est plutôt question de les développer sur la base de la défunte version AVT (action vers la terre) qui ne dispose pas de sonar remorqué. Mais ce modèle (9 exemplaires prévus) est abandonné en 2008 lorsque le programme est ramené à seulement 11 frégates. La question du radar est centrale car, pour assurer des missions de défense aérienne, en particulier d’unités précieuses comme le porte-avions ou des bâtiments amphibies, il faut de puissants senseurs et réduire au maximum les effets de masque engendrés par les mâts. 



En 2003/2004, les ingénieurs de Naval Group avaient d'ailleurs déjà travaillé sur une mâture unique intégrant un radar tournant sous radôme, concept qui sera ultérieurement retenu pour le patrouilleur hauturier L’Adroit et les corvettes de la famille Gowind. Le projet FREMM (alors appelé FMM) avec mâture unique Mais pour les FREMM, la solution de la mâture unique est écartée au profit du radar multifonctions Herakles de Thales, surplombant la passerelle. Une autre option se dessine dans les années 2010. A l’époque, le groupe d’électronique planche sur le premier radar français à panneaux fixes (sa filiale néerlandaise en ayant déjà développé), qui deviendra le Sea Fire. En 2013, Naval Group travaille sur son intégration aux FREMM, alors que la France propose des frégates de ce type équipées du nouveau radar à l’Arabie Saoudite, puis au Canada. L’objectif est évidemment de profiter d’un programme export pour financer le développement du Sea Fire et son adaptation sur FREMM, dont la Marine nationale pourrait alors bénéficier. Sauf que le projet saoudien SAWARI III échoue et le ministère français de la Défense n’a pas les moyens de financer cette évolution. Un second espoir du même type était né avec le Canada, lorsque celui-ci avait lancé en 2010 un vaste plan de renouvellement de sa flotte, mais le volet portant sur les frégates prend beaucoup de retard et, au final, c’est le modèle des T26 britanniques qui est retenu en 2018.

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Sources
Ouest-France
Le Télégramme
Naval Group

Merci à Patrick et Pierrot 

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