20 mars 2020

PA Charles de Gaulle GAN Europe du Nord 2020 mission FOCH

PA Charles de Gaulle GAN Europe du Nord 2020 mission FOCH


En 2010 le porte-avions Charles de Gaulle passait le cercle polaire. Il entame avec la Mission Foch 2020 une nouvelle mission en Atlantique nord.
Parti de Brest lundi après avoir passé le week-end à la pointe Bretagne, le groupe aéronaval emmené par le porte-avions français a mis le cap sur l’Europe du nord. Après avoir remonté la Manche, il entre en mer du Nord. Une première depuis avril 2010. A l’époque, le Charles de Gaulle avait pour la première fois atteint le cercle polaire, ce qui lui avait notamment permis de poursuivre ses opérations malgré le nuage de cendres du volcan islandais Eyjafjöll, dont l’éruption avait paralysé à l’époque une grande partir du trafic aérien sur l’hémisphère nord.
© Mer et Marine https://www.meretmarine.com/fr/content/le-charles-de-gaulle-en-mer-du-nord

PA Charles de Gaulle Passage du cercle polaire 17-4-2010

Quelques photos du départ de Brest



Mer et Marine 
Une erreur s’est glissée dans notre article d’hier concernant la seconde partie du déploiement du groupe aéronaval (GAN), qui évolue désormais en Europe du nord. Nous indiquions que l’escale du Charles de Gaulle prévue en Scandinavie était à ce stade toujours maintenue. C’est le cas pour le moment, mais pas comme nous l’écrivions hier en Norvège, elle devrait en fait se dérouler au Danemark. 


Le porte-avions y ferait relâche au mouillage. Le programme demeure évidemment soumis aux aléas de la crise du coronavirus, qui se répand en Europe et perturbe l’activité de tous les pays. Il a déjà entrainé l’annulation de l’exercice OTAN Frisian Flag, auquel devait participer le GAN. Pour l’instant, l’intégration du porte-avions français et de son escorte à l’exercice britannique Joint Warrior entre l’Irlande et l’Ecosse (programmé du 28 mars au 9 avril) est en revanche maintenue. 




Mais là aussi, cela peut évoluer en fonction de la situation au Royaume-Uni. Quant au retour du Charles de Gaulle à sa base de Toulon, initialement prévu début mai, il devrait être avancé à la fin avril, tout dépendant là encore des impératifs opérationnels.


PA Charles de Gaulle Passage du cercle polaire 17-4-2010


© Mer et Marine https://www.meretmarine.com/fr/content/charles-de-gaulle-la-prochaine-escale-devrait-se-derouler-danemark-et-non-en-norvege?xtor=EPR-56-20120118[Newsletter_V2_Drupal]-20200320-[_2]

Merci à Bernard Hily et à nos copains - Gérard Bosch -de la pointe Bretagne pour les photos du départ du CDG

La grippe espagnole et la guerre de 14-18

La grippe espagnole et la guerre de 14-18 le Calédonien à Lorient

Coronavirus et confinement nous oblige à parler des pandémies et de la grippe espagnol sous le contrôle des services de santé et des TAAF. Pour ma part j'applique strictement les médications et le traitement hydroalcoolique ( en interne et provençal et anisé pour moi). Je vais donc vous parler de Lorient et du Calédonien vers 1918.




La pandémie grippale de 1918, dite « grippe espagnole », est une pandémie de grippe due à une souche (H1N1) particulièrement virulente et contagieuse de grippe qui s'est répandue de 1918 à 1919. Bien qu'étant d'abord apparue aux États-Unis puis en France, elle prit le nom de « grippe espagnole » car l'Espagne – non impliquée dans la Première Guerre mondiale – fut le seul pays à publier librement les informations relatives à cette épidémie.

Dans le même temps, les premiers cas sont signalés en Europe, le virus y est probablement apporté par le biais de renforts américains venus aider les armées alliées. Une semaine plus tard, début octobre 1918, c'est l'ensemble du territoire des États-Unis et de l'Amérique du Nord qui est atteint. Il aura suffi de 15 jours à ce virus pour être présent sur l'ensemble de ce continent Nord-Américain.

A Lorient




Le député Gustave de Kerguézec réclame des comptes au ministre de la Marine, Georges Leygues


Le parlementaire accuse en effet la Royale de ne pas avoir pris, à Lorient, les dispositions qui s’imposaient. 
Le commandement a en effet décidé de regrouper les victimes de la grippe sur le Calédonien, un navire présenté par Gustave de Kerguézec comme étant « un bateau mal tenu, malpropre, dont les moyens d’hygiène font complètement défaut ». 




Il est vrai que ce bâtiment n’est pas le plus moderne de la marine française d’alors : construit aux chantiers navals de Saint-Nazaire et lancé en 1884, le Calédonien est un trois-mâts de 4 300 tonneaux dont la coque en fer cale plus de 6 mètres de tirant d’eau. Conçu initialement pour un équipage de 380 personnes, il est transformé par la suite en navire-école puis en caserne flottante et, enfin, en hôpital pendant la Grande Guerre. Au regard de ce parcours peu glorieux, il ne paraît donc pas excessif de parler de véritable rebu de la flotte.

Quiconque a déjà visité les coursives d’un grand voilier sait d’ailleurs combien le choix de placer en ce navire des malades de la grippe contrevient aux règles d’hygiène. Humidité et promiscuité sont en effet au rendez-vous et invitent à nuancer, lorsque de tels bâtiments sont transformés en caserne, le rôle sanitaire de l’armée française de la Troisième République : ce qui est vrai pour les casernes qui essaiment en Bretagne à la suite de la réforme de 1873 ne l’est pas nécessairement pour la Royale. Au contraire, un tel environnement est assurément nocif du point de vue de la contagion et renvoie plus aux mesures de quarantaine prises face à des maladies comme la peste qu’à une prophylaxie moderne. Sur le plan symbolique, enfin, un tel choix est particulièrement violent : initialement, le Calédonien est un transport de troupes affecté au transport des bagnards vers la Nouvelle-Calédonie ce qui, implicitement, dit bien l’ostracisme dont font l’objet les malades…





A en croire Gustave de Kerguézec, les conséquences de l’incurie de la Marine sont très clairement mesurables : 

« le nombre d’hommes atteints était au début de cinq ou six par mois et a passé de cinq ou six par jour ». 
L’historien se doit toutefois d’être plus mesuré tant les modalités de la contagion sont complexes, rendant la traçabilité de l’épidémie impossible. 

C’est d’ailleurs ce que répond, en substance, le ministre de la Marine Georges Leygues en rappelant que l’épidémie « sévit dans les villages où il n’y a ni soldats ni marins », manière de disculper ses services. Mais ce Républicain modéré originaire du Lot-et-Garonne va plus loin en s’appuyant sur un rapport de l’Académie des sciences qui, le 5 août 1918, affirme que l’épidémie est « venue des empires centraux ». Ce faisant, le ministre désamorce la polémique – reproduisant le débat parlementaire, l’article de L’Union morbihannaise s’achève sur cette simple phrase : « l’incident est clos » – en déplaçant le sujet sur le terrain de l’Union sacrée contre l’Allemagne. Par la même occasion, il rappelle que le discours médical est aussi un front de la Grande Guerre.


C'est alors seulement que l'épidémie prend réellement une ampleur considérable. En effet, si elle était déjà présente dans l'ensemble de ces territoires, le nombre de contaminés n'était pas encore très élevé. Et c'est seulement après sa dissémination que le nombre de contaminés explose


Apparue pendant la Grande guerre, la grippe espagnole peut être considérée comme un épiphénomène de celle-ci. En effet, les importants brassages de populations, les conditions d’existence très difficiles au front et à l’arrière qui ont probablement fragilisé les organismes, la promiscuité forcée des soldats ont contribué au développement de l’épidémie.
En juillet 1918, un journaliste du Matin fait preuve de zèle patriotique dans son interprétation des faits :



En France, [l’épidémie] est bénigne : nos troupes en particulier y résistent merveilleusement. Mais de l’autre côté du front les Boches semblent très touchés par elle. Est-ce le symptôme précurseur de la lassitude, de la défaillance des organismes dont la résistance s’épuise ? Quoi qu’il en soit, la grippe sévit en Allemagne avec intensité.
Très vite, la soi-disante bénignité est sévérement démentie dans les faits. L’Académie de médecine diligente une commission de spécialistes afin d’enrayer les avancées fulgurantes de l’épidémie d'octobre à décembre 1918. Dans ce groupe de travail, on retrouve un épidémiologiste reconnu, le docteur Arnold Netter.





L’étiologie de la maladie reste très mystérieuse. Son point de départ est l’objet de controverses : tantôt la Chine, tantôt les Etats-Unis ou bien encore l’Europe. En revanche, une certitude se fait jour : les adultes jeunes dans la force de l’âge et en bonne santé sont les plus touchés. Cela peut s’expliquer dans un premier temps par le fait que la population active est plus exposée à une multiplicité des contacts, la contagiosité de ce virus étant particulièrement forte. Voici les observations que l’on relève dans un Bulletin de l’Académie nationale de médecine paru en octobre 1918 :

Le virus semble extrêmement contagieux, un contact passager avec un grippé suffit pour créer la maladie. Si l’on ajoute à cette notion de facilité extrême du contage celle de la briéveté de la période d’incubation qui peut ne durer que quelques heures, on s’explique la rapidité avec laquelle se fait la diffusion de la maladie. Cette diffusion est d’autant plus facile que les conditions de promiscuité sont plus grandes [....]. Dans l’épidémie actuelle on voit la grippe frapper brutalement presque en même temps la plupart des hommes d’un camp, d’un fort, d’un train sanitaire, etc..

Sources ;

Erwan LE GALL  

19 mars 2020

Humour dans le carré par Donec la pratique du sacerdoce


Humour dans le carré par Donec la pratique du sacerdoce



Bonjour la compagnie,

Un jeune prêtre, très angoissé, est incapable de prononcer un seul mot le jour de son premier sermon. Le lendemain il se rend chez l’archevêque et demande qu’il lui prodigue quelques conseils. Celui-ci lui propose de verser quelques gouttes de vodka dans un grand verre pour déstresser. Le dimanche suivant, il remplit son office avec décontraction. De retour à la sacristie il trouve une lettre de son supérieur ainsi rédigée.



« Mon fils la prochaine fois, je vous invite à mettre quelques gouttes de vodka dans un verre d’eau et non quelques gouttes d’eau dans la bouteille de vodka. D’autre par je tiens a vous faire quelques observations qui amélioreront vous prochains prônes.





Evitez de vous appuyer sur la statue de la Sainte Vierge et surtout évitez de l’embrasser en la serrant étroitement dans vos bras. 

Il y a 10 commandements et non pas 12
Les apôtres étaient 12 et non pas sept, aucun n’était nain.
On ne parle pas de Jésus-Christ et de ses apôtres comme de « JC and Co »
Nous ne nous référons pas à Judas comme à ce « fils de pute »
Vous ne devez pas parler du pape en disant « le parrain ».
Ben Laden n’a rien à voir avec la mort de Jésus.
Les murailles qui se sont effondrées au septième jour ne se trouvaient pas à Mexico mais à Jéricho.
L’eau bénite est faite pour bénir et non pour se rafraîchir la nuque
Ne célébrez jamais la messe assis sur les marches de l’autel.
Ponce Pilate a dit : « vos histoires je m’en lave les mains » et non « vos conneries je m’en bats les couilles ».
Les hosties ne sont pas des gâteaux apéritifs à consommer avec le vin de messe
Les pêcheurs iront en enfer et non « se faire enculer chez les papous »
L’initiative d’appeler les fidèles à danser était bonne mais pas celle de faire la chenille dans l’église.
L’homme assis près de l’autel et que vous avez qualifié de vieux pédé et de travelo en jupe c’était moi….

L’avantage quand on charrie la religion catholique, compte tenu de sa hauteur de vue c’est qu’on ne risque pas l’égorgement.

bon entendeur salut

Donec

1884 Canonnière Achéron accident de travail Cherbourg 1884

L'Achéron et l'accident de travail Cherbourg 1884

J'avais déjà évoqué il y a 6 ans (et oui le temps passe) la canonnière cuirassée ACHERON avec un certificat de bonne conduite délivré à Charles Fontaine .
Des canonnières pour une politique coloniale


Le gouvernement Jules Ferry s'installe dans la durée avec un chef qui exerce une véritable autorité. Ainsi Jules Ferry qui doit remanier plusieurs fois son gouvernement ne soumettra pas ceux-ci à l'approbation de la chambre des députés.

Malgré la crise économique de 1882, de nombreuses réformes sont entreprises : réforme de la magistrature, relance du plan Freycinet sur le réseau ferré, loi Waldeck-Rousseau autorisant les syndicats et diverses mesures sociales, mesures protectionnistes en faveur de l'agriculture sur l'insistance de Méline. Ferry engage également une politique coloniale volontariste, à l'époque très décriée par la droite et l'extrême-gauche.






J
e vais évoqué la construction de la canonnière au travers d'un certificat d'accident de travail en décembre 1884 à Cherbourg.

Victor Levallois journalier à la Direction des constructions navales atelier fer est blessé à la main gauche par la chute d'une tôle.
Il est accompagné par ses camarades à l'ambulance et est reçu par le médecin de 1ère classe "Aram" de garde.

Il regagnera son poste quelques jours plus tard.













Ce nom de Victor Levallois me disait quelque chose. Recherche dans les BD et voilà que je tombe sur lui. Pas dans les années 1880, un peu plus tard.


Ces canonnières portaient les noms des fleuves des enfers dans la mythologie grecs. Une prémonition d'un "futur enfer colonial?" : Achéron, Styx, Cocyte et Phlégéton




L’Achéron est mis à l’eau le 25 avril 1885 à 16 heures. 


L’achèvement se poursuivra pendant de nombreux mois : les chaudières seront installées à bord le 12 juin, l’appareil moteur le 22 septembre de cette même année et les premiers essais de chauffe auront lieu en mars de l’année suivante. Le premier armement pour essai n’interviendra que le 10 avril 1888. L’équipage se composait de 99 hommes.


Le programme de 1882 prévoit la construction de huit canonnières cuirassées dont quatre de première classe et quatre de seconde classe. 





Les canonnières de 1ère classe, toutes construites à l’arsenal de Cherbourg sur les plans de l’ingénieur Chaudoye, présentent néanmoins des différences dans les dimensions de leurs coques. En fait, deux possédaient une coque d’un déplacement de 1639 tonnes pour une longueur de 55,59 m hors tout (l’Achéron et le Cocyte) et deux avaient une coque sensiblement agrandie déplaçant 1789 tonnes et d’une longueur hors tout de 59,22 m (le Styx et le Phlégéton).



DescriptifDimensions
Longueur à la flottaison en charge de l’extérieur de l’étrave à l’axe du gouvernail53.400 m
Largeur au maître couple hors tôles et hors cuirasse a la flottaison12.300 m
Hauteur de la tôle quille0.015 m
Hauteur de la fausse quille0.100 m
Epaisseur des bordages des gaillards0.040 m
Hauteur des seuillets de sabords des demi tourelles0.630 m




Le 30 octobre 1882, un rapport au ministre (il s’agissait du vice-amiral Jauréguiberry qui fut ministre de la marine du 4/02/1879 au 23/09/1880 et du 30/01/1882 au 21/02/1883) soumettait à sa signature le plan des formes et le devis des poids et des échantillons d’une canonnière de 1ère classe et précisait : Ce projet a été très étudié par l’ingénieur Chaudoye et paraît réaliser de la façon la plus heureuse les desiderata du ministre, sous les différents rapports de la vitesse, de l’armement en artillerie et de la puissance défensive (cuirassement vertical de la carène, horizontal du pont, vertical et horizontal de la tour tournante).


Le 18 mai 1883 la firme Schneider, qui était à l’époque un des fournisseurs possible pour les blindages, sollicitait en ces termes l’intérêt de la Marine :Nous avons l’honneur de demander à être appelé à concourir à la fourniture des plaques de blindage nécessaires au cuirassement des canonnières des divers types en construction dans divers ports. Les progrès de notre fabrication à la suite de nos constantes études de la spécialité du blindage et l’expérience résultant de nos tirs successifs déjà nombreux ont démontré que sous des épaisseurs faibles, pouvant aller en décroissant jusqu’à celles qui correspondent aux cuirasses de pont, la propriété défensive de nos plaques en acier se maintient dans tous les cas, comme cela a été établi pour les plaques de forte épaisseur.



Pour les canonnières type Achéron, une dépêche du 8 mai 1883 charge la Commission du Grand Outillage de traiter pour le blindage dans le système compound. Avant de répondre à la note du 23 mai, j’ai demande à MM. Schneider et Cie s’ils avaient de nouveaux renseignements à produire sur les plaques d’acier de 15 à 25 cm d’épaisseur. Ces Messieurs m’ont communiqué les résultats d’un essai effectué le 14 juin 1880 sur une plaque d’acier de 185 mm d’épaisseur destinée au navire danois Tordenskjold. La plaque a reçu trois projectiles de 16 cm (canon français) auxquels elle a bien résisté ; un, quatrième coup du même canon l’a séparée en six morceaux. Cette plaque a donc résistée, eu réalité, aux conditions de recette de la Marine Française, mais elle reste très inférieure a une plaque de Mr Camell de 27 cm d’épaisseur essayée en janvier et mai 1882, laquelle après le 3eme coup de 9 pouces (23 cm) dont le résultat a entraîné l’admission en recette, a pu recevoir encore 4 coups de canon de 10 pouces (25 cm) sans avoir de fentes traversant toute son épaisseur, en sorte que après 7 coups, elle eut encore mieux protégé le navire que la plaque précédente après coups.


En ce qui concerne la tourelle de l’artillerie principale, les Forges et Chantiers de la Méditerranée remettront le 26 juin 1883 une proposition pour la fourniture de l’affût hydraulique des tourelles des 4 canonnières en précisant à ce sujet :
f

L’affût repose sur un châssis mobile pivotant à l’avant pour réduire à la dimension minimum le sabord. Les deux cylindres hydrauliques qui amortissent le recul sont placés de chaque coté de l’affût dans un plan passant par l’axe des tourillons et parallèle au châssis, évitant ainsi tout couple de renversement.
















Des canons 


Dès l'apparition du canon, bons nombres de tentatives de chargement par la culasse eurent lieu pour obturer l'arrière d'un canon. La solution la plus simple consistait à y visser un bouchon d'acier. Si l'accès et la forme du filetage rendaient le bouchon facilement amovible, il était alors possible de charger l'arme par l'arrière, ce qui a résolu du même coup les problèmes de forcement de projectile et facilité l'approvisionnement du canon. Par contre, visser et dévisser une culasse d'acier, nécessitait un certain temps et empêchait un chargement rapide. La difficulté a été résolue par l'invention de la vis à filets interrompus dont le serrage peut être assuré sur une fraction de tour).

La structure de l’Achéron était on ne peut plus classique pour l’époque. Construite dans le système dit « cellulaire » elle était constituée sur une notable longueur d’une double coque en acier doux. Les tôles du vaigre et des cloisons de la cale étaient zinguées. En dessous de la ceinture cuirassée, la charpente de la carène comporte 13 lisses et des couples espacés de 1,20m.














Equipage


Etat major
1 Capitaine de Frégate,
1 Lieutenant de Vaisseau,
2 Enseignes de Vaisseau,
1 Officier d’administration,
1 Médecin major,
1 Médecin principal,
1 Premier maître mécanicien,
1 Maître mécanicien.
Seconds maître
1 Second maître de canonnade
1 Second maître de manœuvre
1 Second maître de mousqueterie
1 Second maître de timonerie
3 Second maître mécanicien
1 Second maître de calfatage et charpentage
1 Second maître commis aux vivres
1 Second maître magasinier
1 Second maître armurier
Quartiers maître
2 Quartier maître de manœuvre
2 Quartier maître de canonnage
1 Quartier maître torpilleur
1 Quartier maître de timonerie
6 Quartier maître mécanicien
1 Quartier maître fourrier
Matelot et sans spécialités
4 gabiers
11 canonniers
1 torpilleur
3 fusiliers
2 timoniers
14 mécaniciens
1 charpentier
1 voilier
1 tailleur
1 boulanger
1 coq
1 infirmier
1 clairon
14 de pont
6 apprentis marins
4 agents de service civil


sources :


18 mars 2020

Enveloppe Prêt à Poster PAP BSAOM Champlain Juan de Nova TAAF Îles Eparses

 B2M CHAMPLAIN TAAF PAP Juan de Nova 2-2-2020

PAP BSAOM  Champlain 1er jour Juan de Nova Îles Eparses TAAF 02-02-2020



BSAOM CHAMPLAIN lors de son armement à Brest photo JM Bergougniou
Le navire est commandé au chantier Piriou par la Direction générale de l'Armement (DGA) le 30 décembre 2013. 



Lancé le 22 août 2016, il est livré à la Marine nationale le 2 décembre 2016 ; date à laquelle son premier commandant, le lieutenant de vaisseau Jérémy Montastier prend également ses fonctions à bord du navire. 



Il stationne à Port-des-Galets à La Réunion depuis le 22 juin 2017.

BSAOM CHAMPLAIN Etrave photo JM Bergougniou

En dehors du contrôle de la souveraineté des eaux territoriales françaises et surtout de la zone économique exclusive dans le nord de l'Océan Indien, l'une de ses principales missions du Champlain est d'assurer quatre fois par an, en général en passant par Mayotte, le ravitaillement logistique des bases françaises militaires et scientifiques des îles Éparses que sont Europa, Juan de Nova et les îles Glorieuses.
En avril 2019, il réalise une saisie de 240 kg d’héroïne au cours d'une mission de surveillance au large de la Tanzanie.

BSAOM CHAMPLAIN la remorque photo JM Bergougniou



De leur côté, les FAZSOI ont réalisé, en 2019, neuf opérations de police des pêches conduites par la Marine nationale dans la zone maritime sud de l’océan Indien. Les infractions relevées ont débouché sur l’appréhension de 700 kilos de poissons et 420 kilos d’holothuries. Elles concernaient en majorité des embarcations légères mahoraises en infraction à la réglementation et un navire palangrier réunionnais en action de pêche non autorisée dans les eaux territoriales des îles Glorieuses. 

BSAOM CHAMPLAIN les coursives photo JM Bergougniou


En 2020, les bâtiments de la Marine nationale basés à La Réunion, frégates de surveillance « Nivôse » et « Floréal », BSAOM « Champlain », patrouilleur « Le Malin » et patrouilleur polaire « L’Astrolabe », effectueront plus de 600 jours de patrouille dans les ZEE françaises « chaudes » et « froides » situées dans la zone sud de l’océan Indien.

BSAOM CHAMPLAIN la cuisine photo JM Bergougniou

BSAOM CHAMPLAIN la cuisine photo JM Bergougniou

BSAOM CHAMPLAIN le restaurant photo JM Bergougniou

BSAOM CHAMPLAIN table à cartes et pavillons  photo JM Bergougniou

BSAOM CHAMPLAIN la passerelle JM Bergougniou

BSAOM CHAMPLAIN la cloche photo JM Bergougniou

BSAOM CHAMPLAIN la passerelle 360° photo JM Bergougniou

BSAOM CHAMPLAIN la passerelle photo JM Bergougniou
Merci à Daniel Astoul et l'UFPP-SATA

17 mars 2020

Patrouilleur Le Malin Mission SURSOI 2020.1

Patrouilleur Le Malin Mission SURSOI 2020.1

Le 9 février 2020, le patrouilleur français le Malin a accosté dans le port de Durban, en Afrique du sud. Cette escale a été l’occasion pour la France et l’Afrique du Sud de s’entraîner conjointement et de partager leur savoir-faire dans le domaine de la plongée.

Mission SURSOI.1 Timbre Mayotte non annulé
Escale à Zanzibar 

Le Malin à Zanzibar  Ambassadeur et Sénateurs 
Cette escale a permis d’améliorer la connaissance de l’île qui accueille une centaine de ressortissants français et de mettre à jour le guide du port.

Les autorités militaires et françaises sur place ont montré beaucoup d’enthousiasme à l’idée de développer la coopération militaire en Tanzanie et à Zanzibar. L’ambassadeur de France en Tanzanie, Son Excellence, monsieur Frédéric Clavier, a profité de cette escale pour faire découvrir à une délégation de sénateurs français les missions de la Marine nationale dans l’océan Indien.
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AMIRAL MOUCHEZ et le passage de Vénus devant le soleil quelques souvenirs TAAF Saint-Paul 1874

AMIRAL MOUCHEZ et le passage de Vénus devant le soleil quelques souvenirs Quelques cartes et plis évoquant l'amiral Mouchez envoyés lors...