27 décembre 2019

TOULON PA Charles de Gaulle Marcophilie navale 2020

TOULON PA Charles de Gaulle Marcophilie navale 2020

La section de la Marcophilie navale PACA Toulon nous présente ses voeux pour 2020 (une nouvelle fois) avec le P.A. Charles de Gaulle


Le Groupe aérien embarqué (GAé) a qualifié, du 2 au 12 novembre 2019, quinze nouveaux pilotes de Rafale Marine à l’appontage de jour et de nuit sur le porte-avions Charles de Gaulle. 



Après deux semaines de mer baptisées « École de l’Aviation Embarquée », ces jeunes pilotes de chasse embarquée ont parachevé un parcours de cinq ans de formation exigeant, dont deux années au sein de l’US Navy. Dans le même temps, les pilotes de Hawkeye ont réalisé des séances d’Appontages Simulés sur Piste (ASSP) de jour et de nuit pour préparer leur future qualification.


Mener de front une remontée en puissance et une période de qualification à l’appontage est un défi ambitieux et les marins du GAé ont travaillé de concert avec l’équipage du porte-avions pour le relever avec brio. Ces quinze derniers jours ont tout particulièrement mis en lumière la synergie entre les équipes de mise en œuvre de l’aviation, la conduite du navire et le groupe aérien, condition sine qua non pour opérer ce système d’armes en toute sécurité dans un large spectre de missions. C’est ce message qu’a souhaité porté le contre-amiral Guillaume Goutay, commandant de la force maritime de l’Aéronautique navale (ALAVIA) qui s’est rendu à bord afin de manifester sa satisfaction au groupe aérien embarqué ainsi qu’au porte-avions

sources :
https://www.colsbleus.fr/articles/11818

LAMOTTE PICQUET FASM Voeux 2020 section Bretagne Marcophilie navale

LA MOTTE PICQUET FASM 
Voeux 2020 section Bretagne Marcophilie navale







Spécialistes de la traque des sous-marins, les frégates F70 interviennent seules ou au sein d’une force natio­nale ou multinationale. Elles ont pour mission principale la protection de la force océanique stratégique (FOST) et des groupes aéronaval et amphibie contre la me­nace que représente un sous-marin.

Elles disposent de sonars remorqués et d’hélicoptères spécialisés Lynx qui augmentent sensiblement leurs capacités intrinsèques de détection et de lutte. Elles sont également dotées de puissantes capacités de lutte antinavire et anti-aérienne. Elles sont progressivement remplacées par les frégates multi-missions qui incarnent la nouvelle génération de frégates dédiées notamment à la lutte sous la mer


FASM La Motte Picquet Photo Bernard Hily





FASM La Motte Picquet Photo Bernard Hily

Voeux 2000 
FASM La Motte Picquet Photo Bernard Hily


Toussaint Guillaume Picquet de La Mothe, dit comte de La Motte-Picquet, est né le 1er novembre 1720 à Rennes. Il entre aux gardes-marine en 1735 et fait campagne sur les côtes du Maroc, en Baltique et aux Antilles. Enseigne de vaisseau en 1746, il sert dans l'escadre du duc d'Anville, il prend part à de nombreux combats et est blessé. Promu lieutenant de vaisseau en 1754, il navigue en mer des Antilles, en Atlantique puis aux Indes. Promu capitaine de vaisseau en 1762, il se retrouve à bord du Diadème puis commande La Malicieuse et la conduit contre les corsaires de Salé en 1764. Il se fait remarquer en escadre d'évolutions, en 1772, pour ses qualités manœuvrières au commandement du Cerf Volant.

Trois bâtiments ont déjà porté le nom de La Motte-Picquet.Aviso à hélice (1857-1891)Sa construction est ordonnée le 7 août 1857, il est mis sur cale à Cherbourg le 18 février 1858. D'une longueur de 54,55 m, il déplace 736 tonneaux et est armé de quatre canons de 140 mm rayés. Sa machine développe une puissance de 135 chevaux-vapeur et est appuyée par une voilure de 878 m². Son tirant d'eau moyen est de 3,42 m. Son équipage compte 89 hommes. Du 24 novembre 1859, date d'armement, à février 1863, ce bâtiment est affecté à la division des côtes occidentales d'Afrique. D'août 1864 à août 1866 à la division du Brésil et de la Plata. 

D'août 1867 à juillet 1870 à la division de l'océan Pacifique. Il participe aux événements d'Espagne en avril 1873 et évacue 80 religieuses françaises de Malaga vers Oran. Il est affecté à la Division navale de l'Atlantique Sud de janvier 1874 à décembre 1875, puis à la station de Terre-Neuve de mars à octobre 1877. Affecté à la station locale de Tahiti, il quitte Toulon en mai 1878 . Pendant sa route vers Papeete, la révolte des Canaques prolonge son passage en Nouvelle-Calédonie. Il n'arrive à Tahiti qu'en mai 1879. Il y séjourne jusqu'en mars 1880 et rejoint Lorient en juillet 1880 où il est désarmé. Utilisé comme bâtiment central de la défense mobile à Lorient, il est condamné en février 1891. Transport côtier (1919-1934)Construit aux Chantiers de la Loire, il est lancé le 26 septembre 1919. D'une longueur de 51,25 m, il déplace 700 tonneaux et est armé d'un canon de 90. Sa machine à charbon de 1 200 ch lui permet une vitesse de 12 noeuds. Son équipage compte 2 officiers et 25 hommes. 




À Toulon, il est utilisé à partir de 1920 pour des escortes et des transports sur le littoral méditerranéen. Il est rebaptisé Adour en juin 1922 puis Alfred de Courcy en 1924. Croiseur léger (1923-1945)Mis sur cale à Lorient le 17 janvier 1923; il est lancé le 21 mars 1924 et admis au service le 1" septembre 1926. D'une longueur de 181,30 m, il déplace 7.365 tonnes Washington. Son armement se compose de 8 canons de 155, 4 canons AA de 75, 2 hydravions embarqués. Sa machine de 115 100 ch entraîne 4 hélices et lui permet une vitesse maximale de 34 noeuds. Son équipage compte 27 officiers et 551 hommes. De 1927 à 1934, il est affecté tantôt à la 1" escadre tantôt à la 21 escadre puis à partir de 1935 à la Force navale d'Extrême-Orient. À l'ouverture des hostilités en septembre 1939, il se trouve à Saigon. Son activité se limite à des patrouilles sur les côtes d'Indochine, en mer de Chine et dans les parages de Java et de Sumatra. Au début de 1941, après de nombreux incidents à la frontière de l'Indochine et du Siam, il est décidé d'exécuter une opération navale dans le golfe du Siam. Le 15 janvier 1941, avec les avisos Dumont d'Urville, Amiral Chamer, Tahure et Marne, il appareille de Poulo Condor et le 17 surprend la flotte siamoise au mouillage à Koh Chang. Après une attaque à la torpille et au canon, quatre torpilleurs siamois sont hors de combat. Il n'y a pas de dégâts sur les bâtiments français. Le La Motte-Picquet est cité à l'ordre de l'armée de Mer le 16 avril 1941. Son activité est ensuite relativement réduite , il fait quelques courtes croisières sur les côtes d'Indochine puis se fait caréner à Osaka en septembre 1941. Il est mis en réserve fin 1942 à Saigon. Le 12 janvier 1945, il est attaqué à la bombe et à la mitrailleuse par les avions de la Task Force américaine 38 sur la rivière Dong-Nai. Criblé de balles et de petits obus, touché par une dizaine de bombes, les superstructures incendiées, il chavire et coule.



C’est une page d’histoire de la Marine nationale qui va maintenant rapidement se tourner. Les dernières frégates antiaériennes et anti-sous-marines du type F70, qui ont constitué pendant trois décennies l’épine dorsale de la flotte française, doivent tirer leur révérence sous deux ans.



Photos Bernard Hily  Merci Bernard 

sources :
© Mer et Marine https://www.meretmarine.com/fr/content/les-dernieres-f70-desarmees-dici-2021

Marine nationale

24 décembre 2019

FLF LA FAYETTE MEDOR 2019 Méditerranée orientale Chypre gaz naturel Turquie

FLF LA FAYETTE MEDOR 2019

Du 16 au 20 septembre 2019, l’exercice Gabian mené par la force d’action navale (ALFAN) a réuni les patrouilleurs de haute mer (PHM) Commandant Bouan et Commandant Birot, le chasseur de mines tripartite (CMT) Orion, le bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain (BSAM) Loire, le bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Marne, les frégates type La Fayette (FLF) Guépratte et La Fayette, la frégate multi-missions (FREMM) Languedoc et la frégate de défense aérienne (FDA) Forbin, pour un entraînement mutuel d’envergure.
Le 13 octobre 2019, la frégate La Fayette a mené un exercice bilatéral avec les forces armées chypriotes, représentées par le patrouilleur Commodore AndreasIoannides, un groupement de fusiliers marins, et un hélicoptère de type AW-139.
L’entraînement se déroulant au sud de Chypre a débuté sous la forme d’évolutions tactiques, qui ont permis de mettre en valeur les capacités manœuvrières des deux équipages, de parfaire la conduite d’opérations dans un cadre interallié, et d’approfondir leur compréhension mutuelle.
L’entraînement s’est poursuivi avec un exercice de visite de navire par un groupe de fusiliers marins chypriotes, descendus en corde lisse de l’AW-139 sur le Commodore Andreas Ioannides, puis montés à bord du La Fayette



Ils s’appellent Zohr, Leviathan et Aphrodite… Et ils sont à la source de tensions de plus en plus vives en Méditerranée orientale. Et pour cause : il s’agit d’importants gisements de gaz naturel respectivements découverts au large de l’Égypte, d’Israël et de Chypre. Et au regard de la manne financière qu’ils représentent, ils ne peuvent que susciter les convoitises et la remise en cause des frontières maritimes.

Des enjeux Economiques en Méditerranée Orientale 

Ces dernières années, plusieurs pays ont noué des coopérations pour exploiter au mieux ces ressources gazières. En effet, membre de l’Union européenne [UE], la République de Chypre s’est rapprochée d’Israël et de l’Égypte.

Ainsi, en septembre 2018, Nicosie et Le Caire ont signé un accord pour construire un gazoduc sous-marin afin de transporter le gaz chypriote en Égypte, où il devrait être transforé en gaz naturel liquéfié, avant d’être réexporté vers l’UE, laquelle soutient évidemment ce projet afin de moins dépendre de Moscou pour ses approvisionnements énergétiques.

Et cela vaut aussi pour le projet de gazoduc EastMed, lequel associe Chypre, Israël, la Grèce et l’Italie. Ayant fait l’objet d’un accord en décembre 2017, il doit relier les gisements Aphrodite et Leviathan à l’Europe occidentale, via une connexion avec le gazoduc Poseidon [qui fait le lien entre la Grèce et l’Italie, ndlr]. Théoriquement, il permettrait d’exporter jusqu’à 16 milliards de mètres cubes vers l’Union européenne.



À noter que la Russie garde un oeil sur ces développements. Elle est d’ailleurs impliquée en Égypte, avec Rosneft, ainsi qu’à Chypre, avec laquelle elle affiche une certaine proximité [cultuelle, avec l’héritage chrétien-orthodoxe commun, et économique, ndlr].

Cependant, ces arrangements ne sont pas du goût de tout le monde… D’où les tensions actuelles. « On voit […] très clairement, en Méditerranée orientale comme dans d’autres zones, que des puissances régionales adoptent des postures extrêmement dures qui n’avaient pas cours il y a encore quatre ou cinq ans », a en effet récemment résumé l’amiral Christophe Prazuck, le chef d’état-major de la Marine nationale.



En effet, la Turquie est l’un des acteurs régionaux qui entend avoir sa part du gâteau, en disant vouloir défendre les intérêts de la République turque de Chypre du Nord [RTCN], un État uniquement reconnu par Ankara.

Ces derniers mois, la Turquie a donc entrepris des forages dans les eaux de la République de Chypre. Ce qui a été vivement dénoncé par l’Union européenne. La France a d’ailleurs manifesté son soutien à Nicosie en envoyant une frégate participer à un exercice avec la marine chypriote.

« Les Turcs ont engagé une action de forage dans les eaux sous souveraineté chypriote. Nous avons décidé de mettre en place un régime-cadre de sanctions si, d’aventure, la Turquie poursuivait ces opérations. Nous allons prévoir une présence militaire dans cette zone », a même indiqué Jean-Yves le Drian, le ministre des Affaires étrangères, lors d’une audition au Sénat.

Mais un évènement important dans ce dossier s’est produit le 28 novembre, avec la signature par le gouvernement d’unité nationale libyen [GNA], formé sous l’égide des Nations unies, et la Turquie d’une entente visant à renforcer leur coopération militaire et d’un protocole d’accord sur la délimitation de leurs eaux économiques respectives. Le souci est que, entre les côtes libyennes et turques se trouvent la Grèce, Chypre et l’Égypte. Or, Ankara et Tripoli ont fait comme si ces pays n’existaient pas…

Pour compliquer la donne, la situation en Libye est loin d’être stabilisée, l’autorité du GNA étant contestée par le gouvernement de Tobrouk qui, tirant sa légitimité des élections législatives de juin 2014, est soutenu par l’Armée nationale libyenne [ANL] du maréchal Haftar. Or, ce dernier, après avoir réduit la menace jihadiste dans l’est et le sud du pays, a lancé une offensive en direction de Tripoli. Offensive qui s’est enlisée, malgré le soutien des Émirats arabes unis, de la Jordanie… et de l’Égypte [et probablement de la Russie, dont il est dit qu’elle y a envoyé des mercenaires…].

S’agissant de l’accord en question, le porte-parole de la présidence turque, Fahrettin Altun, a expliqué qu’il s’agissait d’une « version plus large de l’accord-cadre de coopération militaire existant » entre Ankara et le GNA. Et d’ajouter que « la stabilité de la Libye est d’une importance critique pour la sécurité des Libyens, pour la stabilité régionale et pour combattre le terrorisme international. » Pour rappel, et en raison de sa proximité avec la confrérie des « Frères musulmans », la Turquie, comme du reste le Qatar, soutient déjà fortement le gouvernement de Tripoli, notamment via la fourniture d’équipements militaires [drones et blindés]

Quoi qu’il en soit, la Grèce a fait part de son « mécontentement » au sujet de ces accords conclus par Ankara et Tripoli. Et le ministère grec des Affaires étrangères a convoqué l’ambassadeur libyen en poste à Athènes [et donc relevant du GNA, ndlr] pour obtenir des « informations » sur leur contenu. Le diplomate a jusqu’au 5 décembre pour fournir ce qui lui a été demande. Faute de quoi, « il sera expulsé », a précisé une source diplomatique grecque auprès de l’AFP.

« La signature de ce mémorandum ne peut pas violer les droits souverains des pays tiers » car « ce serait une violation flagrante du droit international de la mer », avait expliqué, le 29 novembre, Alexandros Yennimatas, le porte-parole du ministère grec des Affaires étrangères.

Mais Athènes a l’intention d’aller plus loin. Dans un premier temps, le ministre grec des Affaires étrangères, Nikos Dendias, s’est rendu au Caire pour évoquer le sujet avec Sameh Choukry son homologue égyptien et convenir « d’accélérer la délimitation des zones économiques exclusives de la Grèce et de l’Égypte. »

Puis, le 1er décembre, lors d’un discours prononcé lors du congrès de son parti, « Nouvelle-Démocratie », le Premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, a élevé le ton et dit vouloir demander le soutien de l’Otan dans cette affaire.

« Une alliance ne peut pas rester indifférente quand un de ses membres viole ouvertement le droit international et vise [à nuire à] un autre membre », a en effet lâché M. Mitsotakis.

Cette question sera donc évoquée lors du prochain sommet de l’Otan, les 3 et 4 décembre, à Londres. Et tout laisse à penser que la Turquie sera au centre des débats, notamment en raison de son offensive dans le nord-est de la Syrie, son rapprochement avec la Syrie et, ses actions en Méditerranée orientale relatives aux ressources gazières.


sources 

http://www.opex360.com/2019/10/12/la-france-deploie-au-moins-une-fregate-dans-les-eaux-chypriotes-ou-la-turquie-a-envoye-un-navire-de-forage/


Cols Bleus 

Postes du bout du Monde Tromelin Iles Eparses TAAF

Postes du bout du Monde Tromelin Iles Eparses TAAF





J'ai reçu en fin de semaine dernière ce pli de TROMELIN (Iles Eparses) portant le timbre lettre 20g - Tarif international 



les TAAF ont participé au Salon philatélique d’automne, organisa émis un feuillet souvenir, composé de deux timbres, intitulé « Postes du bout du monde 2 », reprenant les logos des Eparses et de la Terre Adélie, tiré à 13 500 exemplaires, accompagné d’une carte, au prix de 5 euros.
Création Nelly GRAVIER - Valeur faciale 20g tarif international - Format du timbre 26 x 56 mm - Impression Offset avec un vernis brillant sur les motifs



Création Aurélie Baras - Valeur faciale lettre 20 g tarif international - Prix de vente 5 € - Tirage 13 500.

https://www.lemonde.fr/mondephilatelique/article/2019/10/17/les-terres-australes-francaises-une-histoire-postale-qui-remonte-a-1893_6015810_5470897.html

19 décembre 2019

Donec Humour dans le carré Qui se souvient du Dourdy?

Qui se souvient du Dourdy?

Bonjour à tous,

Régulièrement mon ami Guy Roche partait en pèlerinage au Dourdy en Bretagne. Je savais qu’avant le C. I. N. installé avenue de l’Ecole Navale à Brest l’école des mousses était au Dourdy.




Mais qu’en était-il vraiment ?

Comme vous l’imaginez bien l’explication se trouvait dans « Cols Bleus ».

Au temps où notre pays était exsangue, au lendemain de la guerre, vers 1945, l’Ecole des Mousses, incontournable centre de formation des futurs officiers mariniers devait rouvrir.

Malheureusement les bâtiments qui avant-guerre abritaient ces jeunes gens n’existaient plus. C’est ce moment que choisit le maire de Loctudy, le général de Penfentenyo de Kervereguen, frère de l’amiral, pour offrir à la Marine le château du Dourdy au bord de l’embouchure de la rivière de Pont-l’Abbé.

Le ministère nomme le capitaine de frégate Le Coz avec mission de faire le nécessaire pour accueillir 600 jeunes mousses un mois après. Les premiers arrivants furent les « pupilles de la nation ». Ils venaient de Bertheaume à côté du Trez Hir. Une centaine de maistranciers suivra. L’administration s’installe au château, les mousses aussi. Ils dormiront dans des hamacs comme au temps de la Marine à voile. Tout autour sont construites des baraques, très à la mode à l’époque, qui serviront de salles de cours. Un gymnase est même installé.

La vie est rude pour ces adolescents, l’hiver on casse la glace dans le lavoir pour laver son linge et les avirons des chaloupes sont bien lourds à manœuvrer.




Je rappelle que ces jeunes gens reçoivent outre l’enseignement général, une instruction militaire et manœuvrière. Leur scolarité terminée les voilà qui rejoignent le centre Siroco* pour faire respecter en Extrême-Orient l’idée que la France se fait de la liberté du monde.

En 1960 le Dourdy sera abandonné pour le « Groupe Armorique » qui désormais abritera les écoles préparatoires du pont à Brest avenue de l’école navale.

Adieu le Dourdy

Il n’empêche que l’ami Guy revenait régulièrement en pèlerinage sur les lieux de sa jeunesse et de son initiation à la vie « Marine ».

A la semaine prochaine

DONEC

*Siroco : centre de formation des fusiliers marins



16 décembre 2019

Nos Marins Luc-Marie Bayle le manoeuvrier ou le gabier

Nos Marins : juste une question

le manoeuvrier ou le gabier

Ce livret à la couverture  bleu a été édité par les soins du secrétariat d'état à la marine en 1943. La flotte s'est sabordée en novembre 1942. 


Ce petit ouvrage intitulé Nos Marins  est édité par Moullot à Marseille et un visa 8407 du 26-10-43... (en bas à droite )

1943 Marseille, Moullot - 1943 - Edition Originale - In-8 
Il présente les équipages de la Flotte, héritiers d'une tradition séculaire. 

Les Marins de la Marine nationale assurent l'armement et la mise en oeuvre des bâtiments de guerre, des unités de défense des côtes et des bases de l'Aéronautique Maritime.

Octobre 1943

La Ve armée américaine est entrée dans Naples incendiée par les Allemands.

Bastia est libérée.
La zone sud, ex zone libre (Unbesetztes Gebiet ) est occupée par les Allemands et les Italiens (11-11-42).

Mais Marseille n'est toujours pas libérée...


Alors comment ce visa est-il octroyé et par qui ? Ou se trouvait l'auteur? Pour qui travaillait-il?






15 décembre 2019

FAA CASSARD Dernière cérémonie des couleurs 12 décembre 2018

FAA CASSARD Dernière cérémonie des couleurs  12 décembre 2018

Il y a 31 ans, le 28 juillet 1988, la frégate antiaérienne (FAA) Cassard était admise au service actif.





Le Cassard devait rester en service jusqu'en 2022 quand, avec son sister-ship le Jean Bart, ils auraient dû être tous deux remplacés par deux FREMM DA. La frégate est finalement retirée du service actif le 5 avril 2019.
Tous les équipements utiles, qui peuvent être réemployés ou servir de pièces détachées pour d’autres systèmes sur des unités encore en service, sont récupérés avant que le bâtiment soit définitivement désarmé et condamné. Et il en reste encore à bord, à commencer par le radar SMART-S, qui date seulement de 2012. Les pièces de 100mm (modèle 68) sont pour mémoire encore opérationnelles sur les dernières frégates du type F70, ainsi que les anciens avisos (devenus patrouilleurs de haute mer) du type A69. 


Le Cassard remorqué le 28 juin au Lazaret (© JEAN-CLAUDE BELLONNE)

Les Sadral équipent quant à eux le porte-avions Charles de Gaulle, la frégate Jean Bart et seront aussi installés sur les trois frégates du type La Fayette (FLF) qui vont bénéficier d'une rénovation à mi-vie (RMV). Dans ce dernier cas, les six Sadral des anciennes frégates Montcalm, Dupleix et Jean de Vienne ont déjà été récupérés pour être reconditionnés et installés sur les FLF bénéficiant d'une RMV. La récupération des systèmes du Cassard, puis à l'avenir ceux du Jean Bart, permettra à la marine de disposer de rechanges supplémentaires, voire si elle le souhaite d'équiper d'autres unités pour améliorer leur autodéfense. Première des deux frégates antiaériennes du type F70 AA, le Cassard fut construit à Lorient et mis en service en juillet 1988. Son sistership, le Jean Bart, a suivi en 1991 et doit être désarmé en 2021. 



Le Cassard remorqué le 28 juin au Lazaret (© JEAN-CLAUDE BELLONNE)


 Longs de 139 mètres pour une largeur de 14 mètres et un déplacement de 5000 tonnes en charge, ces bâtiments ont été conçus pour atteindre 30 nœuds, leur propulsion comprenant quatre moteurs diesels totalisant une puissance de 43.200 cv. Les FAA ont été dotées d’un système surface-air SM-1 MR (un missile à poste sur la rampe Mk13 et 39 en soute) provenant des anciens escorteurs d’escadre Bouvet et Kersaint, désarmés en 1982 et 1983. Aussi appelés Tartar, ces systèmes avaient été débarqués des vieux EE puis envoyés aux Etats-Unis pour modernisation avant d’être réinstallés sur les nouvelles FAA, dont quatre exemplaires devaient être initialement construits. Les deux autres, finalement annulées pour des raisons budgétaires, devaient à cet effet recevoir les Tartar des ex-Dupetit-Thouars et Du Chayla. L’armement des Cassard et Jean Bart est complété par deux systèmes surface-air à très courte portée Sadral (6x2 missiles Mistral en batterie), 8 missiles antinavire Exocet MM40 Block2, une tourelle de 100mm, de l’artillerie légère, deux tubes lance-torpilles et un hélicoptère Panther. Ces FAA seront remplacées par les septième et huitième unités du programme FREMM. Des frégates multi-missions à capacités de défense aérienne renforcées actuellement en cours de construction dans l’établissement lorientais de Naval Group. Il s’agit des futures Alsace et Lorraine, qui rejoindront la Marine nationale en 2021 et 2022.

© Mer et Marine https://www.meretmarine.com/fr/content/le-cassard-depouille-de-ses-equipements

Cartographie Hydrographie à revoir SHOM Tonald Drump Make Brittany Great Again golfe du Mexique Mont Saint-Michel

 La baie du Mont Saint-Michel ou Baie de Cancale Bon je ne me lasse pas des élucubrations du PDG des Etats-Unis. Ne riez pas ou je vous mets...