10 octobre 2019

Donec : que faire demain?

Donec : que faire demain?

Bonjour la compagnie,

Le vendredi nous nous posons toujours une question : « Que faire ce soir ? ».

Il s’agit de goûter chaque minute de ces premières heures du weekend. Se réunir entre amis pour refaire le monde est un bon programme. Ajoutons la compagnie d’artistes talentueux et non conformistes : les dessinateurs de presse.



Rendez-vous donc à Saint Jean Cap Ferrat pour le festival « Trait d’humour ».

Nous sommes là dans un lieu d’exception : une presqu’île. C’est comme une île sans l’inconvénient majeur d’avoir à ne pas rater la dernière embarcation pour regagner la terre ferme. La salle Neptune dans laquelle se tient l’exposition s’ouvre sur les quais. Le fond du décor est occupé par les falaises du baou Rous illuminées par les derniers rayons de soleil.



Les dessinateurs de presse présentent leurs derniers ouvrages et vous croquent au passage. Comme nombre d’entre eux viennent d’outre-Quievrain, le réchauffement climatique et la petite gueuse-lambic les ont rendus d’humeur joyeuse. En plus comme ils se connaissent ce sont des retrouvailles familiales.

Tout à l’heure le maire de ce petit paradis va ouvrir le festival et la grande prêtresse Sabine nous fera monter sur scène, pour le premier show du weekend.

Puis nous nous réunirons sur le quai pour faire honneur à un buffet du tonnerre de Dieu et donner à nos conversations un tour éminemment spirituel.

Vous l’avez maintenant compris nous commençons le weekend à Saint-Jean-Cap-Ferrat par faire une intéressante synthèse entre culture et gastronomie.

A tout à l’heure, je compte sur vous

Donec

Primauguet Kobé Japon 1934 forces navales extrême orient FNEO

Croiseur Primauguet FNEO Kobé Japon


Les Forces Navales d’Extrême Orient, à l’instar des corps d’armées qui l’avaient précédé, fut crée afin de défendre les intérêts français en Asie. Elles furent crées en 1925 et complémentaient d’une série de bâtiments de haute mer, la flottille de canonnières sillonnant les grands fleuves de Chine depuis le début du siècle.
En juin 1932 son navire amiral « Le Primauguet » accosta à Changhai, avec à son bord le Vice Amiral Charles Berthelot.


Le 9 juin 1932 accostait à Changhai « Le Primauguet », navire amiral des Forces Navales Françaises d’Extrême Orient.
Les F.N.E.O ne doivent pas être confondues avec le Corps Expéditionnaire Français qui avait été crée en 1859 afin de faire respecter les clauses du traité de Tientsin et dont la campagne aboutit en à la prise de Pékin et au sac du Palais d’été en 1860 ; ni d’ailleurs avec l’Escadre Française d’Extrême Orient qui avait été crée en 1884 lors du conflit entre la Chine et la France pour le contrôle du Tonkin.
Les Forces Navales d’Extrême-Orient (F.N.E.O.) furent crées en 1925 et les instructions générales datées du 6 juin de cette année-là en précisaient bien les raisons :
Il s’agissait tout d’abord de montrer le pavillon français dans les pays compris dans la zone d’action, ainsi que de protéger les intérêts français partout où ils seraient menacés.
La zone d’action était définie comme s’étendant "... du détroit de Malacca à la Manche de Tartarie... ".




Les F.N.E.O. comprenaient deux types de formation :
Une force de haute mer basée à Changhai, dans laquelle ont figuré essentiellement et à des dates variables les croiseurs-cuirassés Jules Michelet et Waldeck Rousseau, les croiseurs Lamotte Picquet, Primauguet, et Suffren, les avisos Algoi, Altaïr, Amiral Chamer, Bellatrix, Craonne, Dumont d’Urville, Mame, Régulus, Rigault de Genouilly, Savorgnan de Brazza et Tahure, et le sous-marin Phénix.
Deux flottilles fluviales de canonnières qui naviguaient sur le Yang-Tsé-Kiang (canonnières Balny, Doudart-de-Laqrée, Francis-Gamier La Grandière) et le Si-Kiang (Argus, Vigilante). Les canonnières du Yang-Tsé bénéficiant de la caserne de Chongqing, et celles du Si-Kiang d’une modeste installation à Canton.
Le déroulement de la guerre de 1939-1940 en Europe et l’isolement de l’Indochine face au Japon, contraignirent la France à affecter ses croiseurs et avisos à d’autres théâtres d’opérations et à désarmer ou à rapatrier ses canonnières au Tonkin. Les F.N.E.O. furent officiellement dissoutes le 12 août 1940.





Le Primauguet est mis en service en avril 1927. Il débute immédiatement une croisière mondiale de sept mois, revenant à la mi-décembre. Il effectue des croisières jusqu'en avril 1932, date à laquelle il stationne en Extrême-Orient jusqu'à une remise à neuf en janvier 1936. 




Lorsque le croiseur Primauguet apparut sur le Huangpu, il impressionna la communauté étrangère de Changhai :



Ce croiseur de la classe « Duguay Trouin » avait en effet une longueur à la flottaison de 175m, une largeur de 17.2m, un tirant d’eau maximum de 5.86m, et il déplaçait une charge normale de 8760 tonnes.
Il disposait d’une puissance de propulsion de 100.000 chevaux lui permettant d’atteindre une vitesse de 34 nœuds. Il disposait de 8 canons de 155mm, 4 canons de 75mm, 12 mitrailleuses de 13.2mm, et 12 tubes lance-torpilles et d’une catapulte pour hydravion.
L’équipage se composait de 27 officiers, 102 officiers mariniers et 452 matelots.
Le Primauguet avait été mis sur cale à l’Arsenal de Brest le 16 août 1923 et admis au service actif en avril 1927.
Il effectua quelques missions de représentation en Extrême Orient, puis aux Antilles avant de retourner en Extrême Orient comme navire amiral de mai 1932 à janvier 1936.





Le Primauguet reviendra à Changhai de novembre 1937 à juillet 1939, puis sera affecté à la flotte française d’Afrique Equatoriale ou il y termina son service après la Deuxième guerre mondiale.
Lorsque le Primauguet se présenta à Changhai en Juin 1932, il arborait le pavillon du Vice Amiral Berthelot.
Charles Alain Marie Berthelot était né le 4 mai 1874 à Plounéventer (Finistère). Il entra dans la marine en 1889. Apres une brillante carrière dans celle-ci, il y fut finalement nommé contre amiral en Juin 1926 et fit partie des plus jeunes officiers généraux. Commandeur de la Légion d’honneur en 1927, il fut nommé Vice Amiral en 1930. Il prit le commandement de la F.N.E.O le 9 avril 1932 et le resta pendant deux ans avant de poursuivre sa carrière dans la marine et quitter le service actif en 1936.
Les patrouilles en Extrême-Orient reprennent en novembre 1937 jusqu'à son remplacement par le croiseur Suffren. Il retourne ensuite en France.




Durant les premiers mois de la Seconde Guerre mondiale, il patrouille dans l'Atlantique Nord, comme escorteur de convoi. Le 1er avril 1940, il navigue vers Fort-de-France, dans les Antilles, relevant le croiseur Jeanne d'Arc. Il opère ensuite dans les Antilles néerlandaises, interceptant les navires marchands. Le 6 mai 1940, sous le commandement du capitaine de vaisseau Pierre Goybet, il relève le sloop britannique Dundee au large d'Aruba. À la capitulation hollandaise, Pierre Goybet débarque à Aruba avec le corps de débarquement du croiseur Primauguet pour défendre les dépôts pétroliers de la Shell et de la Standard Oil. Le Primauguet retourne à Dakar le 12 juin 1940, après la capitulation française. Le même mois, il participe aux opérations d'évacuation dans l'estuaire de la Gironde.





Le 8 novembre 1942, il se trouve au port lorsque la bataille navale de Casablanca (opération Torch) débute en novembre 1942. Il est bombardé par le cuirassé américain Massachusetts et le croiseur Wichita. Malgré la riposte, le Primauguet est gravement endommagé, ont compte 45 morts et plus de 200 blessés. Le navire brûle toute la nuit puis chavire le lendemain.

Aujourd'hui son épave, débarrassée de ses superstructures, gît toujours près des quais des conteneurs, recouverte par près de 4 mètres de vase, sans réel danger pour le trafic maritime. 

sources :


09 octobre 2019

Des Rafale et des Ailes Morlaix 2019 11F Ban Landivisiau

Des Rafale et des Ailes Morlaix

Le Rafale est capable de mettre en oeuvre :



Le missile air-air à longue portée METEOR, électromagnétique (EM) à propulsion combinée poudre-statoréacteur dont la combinaison avec les systèmes d’armes du RAFALE génère un changement de paradigme dans le combat aérien,


Le ministère des armées a annoncé que deux Rafale ont participé le 13 février 2019 aux deux premiers tirs d'expérimentation du missile Meteor. Il s'agissait d'un Rafale air piloté par du personnel du Centre d’expertise aérienne militaire (CEAM) de l’Armée de l’air et d'un Rafale Marine avec à son bord un pilote du Centre d’expérimentations pratiques de l’aéronautique navale (CEPA/10S) de la Marine nationale. Les deux appareils ont décollé de la base aérienne de Cazaux. Le premier tir a eu lieu en début d'après midi et le second dans la soirée, de nuit.



Le communiqué précise que "ces tirs ont pu être réalisés grâce à la mise en œuvre par la DGA, du dispositif d’essai, comprenant la sécurité, l’instrumentation, la mise en œuvre des cibles, et la restitution des tirs, depuis son site situé sur l’île du Levant au large de Hyères, dans le Var".

Le missile antinavires AM39 EXOCET,

Morlaix des Rafale et des Ailes 2019 photo (c) JM Bergougniou


Des bombes classiques non guidées,

Des armements spécifiques sélectionnés par certains

Morlaix des Rafale et des Ailes 2019 photo (c) JM Bergougniou





Morlaix des Rafale et des Ailes 2019 photo (c) JM Bergougniou

Le missile de croisière SCALP,

Morlaix des Rafale et des Ailes 2019 photo (c) JM Bergougniou

La gamme d’armements AASM air-sol modulaires propulsés HAMMER. L’AASM est équipé d’un kit de guidage GPS/inertiel, d’un kit GPS/inertiel/imagerie infrarouge ou d’un kit de guidage GPS/inertiel/laser,

Morlaix des Rafale et des Ailes 2019 photo (c) JM Bergougniou

Le missile air-air MICA, d’interception, de combat et d’autoprotection, dans ses versions IR et Il peut être utilisé aussi bien à vue (WVR – within visual range) qu’au-delà de la portée visuelle (BVR – beyond visual range),



Morlaix des Rafale et des Ailes 2019 photo (c) JM Bergougniou

Le canon interne NEXTER 30M791 de 30 mm (2.500 coups/min) disponible sur monoplace et sur biplace

Morlaix des Rafale et des Ailes 2019 photo (c) JM Bergougniou

Des bombes à guidage laser de 250 kg à 1000 kg et avec différentes charges/effets militaires possibles,

Morlaix des Rafale et des Ailes 2019 photo (c) JM Bergougniou



Morlaix des Rafale et des Ailes 2019 photo (c) JM Bergougniou



Morlaix des Rafale et des Ailes 2019 photo (c) JM Bergougniou



Morlaix des Rafale et des Ailes 2019 photo (c) JM Bergougniou



Morlaix des Rafale et des Ailes 2019 photo (c) JM Bergougniou


Morlaix des Rafale et des Ailes 2019 photo (c) JM Bergougniou

Morlaix des Rafale et des Ailes 2019 photo (c) JM Bergougniou

08 octobre 2019

Emile Loubet Croiseur Le Guichen certificat bonne conduite

Croiseur le Guichen et le Président Loubet croiseur Le Guichen Londres


C'est un certificat de bonne conduite décerné au 2e maître de 1ere classe canonnier Fontaine Charles le 19 décembre 1904 qui va servir de guide âne pour découvrir le croiseur Le Guichen et le Président Emile Loubet.
Le Guichen est alors commandé, selon ce document, par le CF Labbé du Bourquet or selon divers sites, il n'était commandant à cette date...

Emile Loubet, Président de la République semble être un grand voyageur.
Le 1er juillet 1903, c'est le départ du 1er tour de France.


Le voyage présidentiel en Angleterre


Paris. 3 juillet. Voici les parties essentielles et définitivement arrêtées du programme du voyage du président de la République en Angleterre.

Lundi 5 juillet, départ de Paris, gare du Nord, à 7 heures 25 du matin arrivée à Abbeville 9 heures 15; départ, 9 h. 20. Arrivée à Boulogne 10 h.10, départ immédiatement.

Arrivée à Boulogne (station), 10 h. 29. Présentation du conseil municipal et pose de la première pierre du bassin de marée. Remise des décorations et distinctions honorifiques. Réception à la villa Châtillon.

A 11 h. 20, embarquement sur le torpilleur Alarme, embarquement à bord du Guichen en rade de Boulogne.





A 11 h. 45, le Guichen appareillera escorté des deux contre-torpilleurs Harpon et l'Escopette. Déjeuner à bord du Guichen.





A 1 h. 15 arrivée du Guichen en rade de Douvres. Le président passe devant l'escadre anglaise.





Vers 1 h. 30, mouillage du Guichen. Réception des amiraux et des commandants d'escadre anglaise. Le président se rend terre à la jetée du Prince-de-Galles ou il sera reçu par le duc de Connaught, accompagné par l'ambassadeur de France, les membres d'ambassade et les attachés anglais.


Une adresse sera présentée au président de la République par le maire de Douvres. Vers 2h. 45, départ de Douvres arrivée à Londres, station Victoria, à 4 heures. Le président sera reçu à la gare par le Roi, le prince de Galles, le duc de Cambridge, le prince Christian de Sleswig Holstein et le duc de Fefe, lord lieutenant du comté de Londres.



Le président, accompagné par le roi, le prince de Galles et le duc de Connaugbt sera conduit à Saint-James-Palace, résidence du président de la République et de sa suite. Le président rendra visite au roi et à la reine à Buckinghani-Paiace, au prince et à la princesse de Galles  /  Malboroug-House, au duc et la duchesse de Connaught il. ClarenceHouse.

Vers 5 h., réception à l'ambassade de France de la colonie française par le président da la République
A 8 h.  le président et sa suite dîneront chez le roi et la reine à Buckingham-Palace. Mardi 7 juillet, à 9 heures da matin, visite de l'hôpital français et de la maison des institutrices françaises.

Retour à Saint-James Palace et réception des délégations anglaises. A midi 15, départ pour la Cité.



Le président, accompagné par l'ambassadeur de France, la ministre des affaires étrangères et les personnes de sa suite, se rendra au banquet du Guildhall. Vers 3 heures, retour Saint-James-Palace.

Le président dinera l'ambassade où il recevra le roi, le prince de Galles et le duc de Connaught.

A 7 h. 40, le président se rendra à l'Opéra, où une représentation de gala sera donnée en son honneur. Il y retrouvera le roi et la reine et les membres de la famille royale.

Le mercredi 8 juillet, à 9 h. 30, le président, accompagné des personnes de sa suite, se rendra au château de Windsor. Retour vers midi et demi. Déjeuner intime à Saint James-Palace. A deux heures et demie, départ pour Aldershol. A quatre heures, revue des troupes. Retour vers sept heures. A huit heures et demie, le président dinera au ministère des affaires étrangères, chez le marquis et la marquise de Landsdowne. A 10 h. 45, le président se rendra au bal du palais de Buckingham.

Jeudi 9 juillet, a 8 heures et demie, départ da président de la République à la station de Victoria, où il prendra congé dit roi d'Angleterre. A 10 h. et demie, arrivée à Douvres à 11 heures 20. embarquement à bord da Guichen, déjeûner sur ce navire.


A midi, arrivée du Guichen. Calais réception à la gare maritime par les autorités et remise de décorations militaires. Départ da cortège pour la pose de la première pierre au théâtre. Retour en gare de Calais-ville. A midi. 40, départ de Calais ville. A 1 h. 25, arrivée à Petite-Synthe. Remise de décorations militaires. Départ en voiture pour le sanatorium de Saint-Pol. A 1 h. 55, arrivée au sanatorium de Saint-Pol.



A 2 h. 25, départ en voiture da sanatorium pour Petite-Synthe. A trois heures, départ de Petite-Synthe. Arrivée à Calais-Triage à 3 h. 30. Départ à quatre heures. Arrivée à Abbeville à 5 h. 20, départ à 5 h. 25. Retour à Paris-Nord à 7 h. 30 du soir.

Le président de la République sera accompagné dans sou voyage par M. Delcassé, ministre des affaires étrangères ainsi que par M. Abel Cambarieu, secrétaire général de la présidence, M. Mollard, directeur du protocole, M. Paulet chef du secrétariat particulier, le capitaine de frégate Huguet et le chef d'escadron Chapaud, officier d ordonnance.

C'est Emile Loubet qui est l'honneur d'être le premier Président de la République, en juillet 1903, reçu en Angleterre. Depuis 1855, aucun chef d'Etat français n'avait franchi le détroit.
ÉMILE LOUBET

Comment il voyage



Qu'il aille à Rambouillet ou qu'il aille à Montélimar, que ce soit un déplacement officiel ou une simple excursion de famille, M. Loubet voyage toujours en chapeau haut de forme, Il ne monte dans son wagon qu'à la dernière minute et lorsque le chef de gare, casquette en main, lui annonce en s'inclinant que le train va partir.

Rien de changé dans les fameuses voitures de la présidence qui jadis, sous Félix Faure, firent verser tant d'encre: simplement on a remplacé les chiffres et la baignoire n'existe plus. Tout au moins, elle n'y était pas le mois dernier.

M. Loubet s'assied dans le salon avec M. Combarieu ou avec M. Poulet, place sa canne entre ses jambes, appuie ses deux mains sur le pommeau de la canne et sourit. Non plus le sourire officiel, le sourire d'apparat, mais un bon sourire d'homme content, un sourire à la papa. Puis, au bout de quelques instants, M. Combarieu ayant fouillé dans sa serviette, et ayant retiré un papier, il le tend au président. M. Loubet le prend, le porte devant ses yeux, avec le geste des presbytes et en commence la lecture, une lecture attentive, approfondie, minutieuse. De temps à autre, il clôt les paupières et semble apprendre par cœur les lignes qu'il vient de parcourir. Ce papier, en effet, est un papier important. C'est la liste des endroits où le train va s'arrêter et des noms des personnages officiels qui viendront de saluer, Rien n'y manque : profession, lieu de naissance, opinion politique, situation de fortune, influence dans la localité , services rendus, capacités, relations de famille, remarques sur le caractère, tout, en un mot, qui peut faire connaître, sommairement, un individu. Ces listes sont rédigées place Beauvau; revues par M. Combarieu et contrôlées ensuite par M. Loubet lui-même qui connaît, comme pas un, son personnel administratif et politique.





31 décembre 1838

Naissance d'Emile, François Loubet, à Marsanne (Drôme) d'une famille de cultivateurs. Il étudie le droit, obtient son doctorat à Paris et s'inscrit en avril 1865 au barreau de Montélimar.


18
février 1899

A la suite du décès de Félix Faure, Emile Loubet est élu président de la République au premier tour par les radicaux et les partisans de la révision de l'affaire Dreyfus. Il passe en effet pour favorable à la révision du procès. Son septennat est caractérisé par une intense activité internationale.


6-9 juillet 1903

Voyage du président à Londres
Le Guichen quitta Saint-Nazaire pour Toulon pour faire ses essais en Méditerranée.



En septembre 1903 il transporta le président de la République Émile Loubet (1838-1929 ) en Angleterre.

En 1913, il est affecté à Brest comme navire-école des élèves charpentiers-manœuvriers.


Au début de la Première Guerre mondiale il servit dans la Manche. Puis il participa, au sein de la 3e escadre au blocus des côtes syriennes en 1915. En septembre 1915 il participe au sauvetage des Arméniens insurgés du Djebel Moussa en les évacuant sur Port-Saïd.




En novembre 1916, en compagnie du Lutétia, il transporte des troupes russes à Salonique. En 1917 il transporte des troupes de l'Armée d'Orient de Tarente à Bizerte.

En 1919, il sert lors des opérations en mer Noire et une mutinerie, dans le contexte des mutineries de la mer Noire, éclate à bord, menée par Charles Tillon. Retiré du service fin 1921, il est condamné et mis en vente à Brest en 1922.


sources

https://www.elysee.fr/emile-loubet

Journal de Salonique 18 juillet 1901

L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial 4-7-1903

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...