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08 octobre 2019

Emile Loubet Croiseur Le Guichen certificat bonne conduite

Croiseur le Guichen et le Président Loubet croiseur Le Guichen Londres


C'est un certificat de bonne conduite décerné au 2e maître de 1ere classe canonnier Fontaine Charles le 19 décembre 1904 qui va servir de guide âne pour découvrir le croiseur Le Guichen et le Président Emile Loubet.
Le Guichen est alors commandé, selon ce document, par le CF Labbé du Bourquet or selon divers sites, il n'était commandant à cette date...

Emile Loubet, Président de la République semble être un grand voyageur.
Le 1er juillet 1903, c'est le départ du 1er tour de France.


Le voyage présidentiel en Angleterre


Paris. 3 juillet. Voici les parties essentielles et définitivement arrêtées du programme du voyage du président de la République en Angleterre.

Lundi 5 juillet, départ de Paris, gare du Nord, à 7 heures 25 du matin arrivée à Abbeville 9 heures 15; départ, 9 h. 20. Arrivée à Boulogne 10 h.10, départ immédiatement.

Arrivée à Boulogne (station), 10 h. 29. Présentation du conseil municipal et pose de la première pierre du bassin de marée. Remise des décorations et distinctions honorifiques. Réception à la villa Châtillon.

A 11 h. 20, embarquement sur le torpilleur Alarme, embarquement à bord du Guichen en rade de Boulogne.





A 11 h. 45, le Guichen appareillera escorté des deux contre-torpilleurs Harpon et l'Escopette. Déjeuner à bord du Guichen.





A 1 h. 15 arrivée du Guichen en rade de Douvres. Le président passe devant l'escadre anglaise.





Vers 1 h. 30, mouillage du Guichen. Réception des amiraux et des commandants d'escadre anglaise. Le président se rend terre à la jetée du Prince-de-Galles ou il sera reçu par le duc de Connaught, accompagné par l'ambassadeur de France, les membres d'ambassade et les attachés anglais.


Une adresse sera présentée au président de la République par le maire de Douvres. Vers 2h. 45, départ de Douvres arrivée à Londres, station Victoria, à 4 heures. Le président sera reçu à la gare par le Roi, le prince de Galles, le duc de Cambridge, le prince Christian de Sleswig Holstein et le duc de Fefe, lord lieutenant du comté de Londres.



Le président, accompagné par le roi, le prince de Galles et le duc de Connaugbt sera conduit à Saint-James-Palace, résidence du président de la République et de sa suite. Le président rendra visite au roi et à la reine à Buckinghani-Paiace, au prince et à la princesse de Galles  /  Malboroug-House, au duc et la duchesse de Connaught il. ClarenceHouse.

Vers 5 h., réception à l'ambassade de France de la colonie française par le président da la République
A 8 h.  le président et sa suite dîneront chez le roi et la reine à Buckingham-Palace. Mardi 7 juillet, à 9 heures da matin, visite de l'hôpital français et de la maison des institutrices françaises.

Retour à Saint-James Palace et réception des délégations anglaises. A midi 15, départ pour la Cité.



Le président, accompagné par l'ambassadeur de France, la ministre des affaires étrangères et les personnes de sa suite, se rendra au banquet du Guildhall. Vers 3 heures, retour Saint-James-Palace.

Le président dinera l'ambassade où il recevra le roi, le prince de Galles et le duc de Connaught.

A 7 h. 40, le président se rendra à l'Opéra, où une représentation de gala sera donnée en son honneur. Il y retrouvera le roi et la reine et les membres de la famille royale.

Le mercredi 8 juillet, à 9 h. 30, le président, accompagné des personnes de sa suite, se rendra au château de Windsor. Retour vers midi et demi. Déjeuner intime à Saint James-Palace. A deux heures et demie, départ pour Aldershol. A quatre heures, revue des troupes. Retour vers sept heures. A huit heures et demie, le président dinera au ministère des affaires étrangères, chez le marquis et la marquise de Landsdowne. A 10 h. 45, le président se rendra au bal du palais de Buckingham.

Jeudi 9 juillet, a 8 heures et demie, départ da président de la République à la station de Victoria, où il prendra congé dit roi d'Angleterre. A 10 h. et demie, arrivée à Douvres à 11 heures 20. embarquement à bord da Guichen, déjeûner sur ce navire.


A midi, arrivée du Guichen. Calais réception à la gare maritime par les autorités et remise de décorations militaires. Départ da cortège pour la pose de la première pierre au théâtre. Retour en gare de Calais-ville. A midi. 40, départ de Calais ville. A 1 h. 25, arrivée à Petite-Synthe. Remise de décorations militaires. Départ en voiture pour le sanatorium de Saint-Pol. A 1 h. 55, arrivée au sanatorium de Saint-Pol.



A 2 h. 25, départ en voiture da sanatorium pour Petite-Synthe. A trois heures, départ de Petite-Synthe. Arrivée à Calais-Triage à 3 h. 30. Départ à quatre heures. Arrivée à Abbeville à 5 h. 20, départ à 5 h. 25. Retour à Paris-Nord à 7 h. 30 du soir.

Le président de la République sera accompagné dans sou voyage par M. Delcassé, ministre des affaires étrangères ainsi que par M. Abel Cambarieu, secrétaire général de la présidence, M. Mollard, directeur du protocole, M. Paulet chef du secrétariat particulier, le capitaine de frégate Huguet et le chef d'escadron Chapaud, officier d ordonnance.

C'est Emile Loubet qui est l'honneur d'être le premier Président de la République, en juillet 1903, reçu en Angleterre. Depuis 1855, aucun chef d'Etat français n'avait franchi le détroit.
ÉMILE LOUBET

Comment il voyage



Qu'il aille à Rambouillet ou qu'il aille à Montélimar, que ce soit un déplacement officiel ou une simple excursion de famille, M. Loubet voyage toujours en chapeau haut de forme, Il ne monte dans son wagon qu'à la dernière minute et lorsque le chef de gare, casquette en main, lui annonce en s'inclinant que le train va partir.

Rien de changé dans les fameuses voitures de la présidence qui jadis, sous Félix Faure, firent verser tant d'encre: simplement on a remplacé les chiffres et la baignoire n'existe plus. Tout au moins, elle n'y était pas le mois dernier.

M. Loubet s'assied dans le salon avec M. Combarieu ou avec M. Poulet, place sa canne entre ses jambes, appuie ses deux mains sur le pommeau de la canne et sourit. Non plus le sourire officiel, le sourire d'apparat, mais un bon sourire d'homme content, un sourire à la papa. Puis, au bout de quelques instants, M. Combarieu ayant fouillé dans sa serviette, et ayant retiré un papier, il le tend au président. M. Loubet le prend, le porte devant ses yeux, avec le geste des presbytes et en commence la lecture, une lecture attentive, approfondie, minutieuse. De temps à autre, il clôt les paupières et semble apprendre par cœur les lignes qu'il vient de parcourir. Ce papier, en effet, est un papier important. C'est la liste des endroits où le train va s'arrêter et des noms des personnages officiels qui viendront de saluer, Rien n'y manque : profession, lieu de naissance, opinion politique, situation de fortune, influence dans la localité , services rendus, capacités, relations de famille, remarques sur le caractère, tout, en un mot, qui peut faire connaître, sommairement, un individu. Ces listes sont rédigées place Beauvau; revues par M. Combarieu et contrôlées ensuite par M. Loubet lui-même qui connaît, comme pas un, son personnel administratif et politique.





31 décembre 1838

Naissance d'Emile, François Loubet, à Marsanne (Drôme) d'une famille de cultivateurs. Il étudie le droit, obtient son doctorat à Paris et s'inscrit en avril 1865 au barreau de Montélimar.


18
février 1899

A la suite du décès de Félix Faure, Emile Loubet est élu président de la République au premier tour par les radicaux et les partisans de la révision de l'affaire Dreyfus. Il passe en effet pour favorable à la révision du procès. Son septennat est caractérisé par une intense activité internationale.


6-9 juillet 1903

Voyage du président à Londres
Le Guichen quitta Saint-Nazaire pour Toulon pour faire ses essais en Méditerranée.



En septembre 1903 il transporta le président de la République Émile Loubet (1838-1929 ) en Angleterre.

En 1913, il est affecté à Brest comme navire-école des élèves charpentiers-manœuvriers.


Au début de la Première Guerre mondiale il servit dans la Manche. Puis il participa, au sein de la 3e escadre au blocus des côtes syriennes en 1915. En septembre 1915 il participe au sauvetage des Arméniens insurgés du Djebel Moussa en les évacuant sur Port-Saïd.




En novembre 1916, en compagnie du Lutétia, il transporte des troupes russes à Salonique. En 1917 il transporte des troupes de l'Armée d'Orient de Tarente à Bizerte.

En 1919, il sert lors des opérations en mer Noire et une mutinerie, dans le contexte des mutineries de la mer Noire, éclate à bord, menée par Charles Tillon. Retiré du service fin 1921, il est condamné et mis en vente à Brest en 1922.


sources

https://www.elysee.fr/emile-loubet

Journal de Salonique 18 juillet 1901

L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial 4-7-1903

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