29 janvier 2018

Toulon commémoration à l'occasion de la disparition du sous-Marin MINERVE

Toulon commémoration à l'occasion de la disparition du sous-Marin MINERVE








Hier, en partie sous la pluie, nous étions près de deux cent personnes au monument des sous-mariniers pour commémorer les 50 ans de la disparition de la Minerve: autorités civiles et militaires,plusieurs sections de l'AGASM, les familles des disparus dont les enfants du LV Fauve







le CA Dominique Salles, président de l'AGASM

Les autorités( le préfet du Var - Hubert Falco, maire de Toulon, le Premar , représentant le CEMM, AlFAN , le CA dominique SALLES , le Cdt de l'ESNA...

intervention du CA Salles







André Robert Louis Gustave FAUVE


  • Entre à l'Ecole navale en octobre 1955
  • 1955-1957 École navale Lanvéoc (Finistère)
  • Aspirant, le 1er octobre 1956
  • Enseigne de vaisseau 2ème classe, le 1er octobre 1957
  • Enseigne de vaisseau 1ère classe, le 1er octobre 1958
  • 1958 Croiseur Jeanne d'Arc École d\'application des enseignes de vaisseau
  • 1959-1960 Escorteur L'Aventure 2e région maritime / Brest
  • 1960 École des officiers ASM Groupe Montcalm-Océan / Toulon
  • 1961 Certificat d'aptitude à la navigation sous-marine / Brevet d'officier ASM
  • 1961-1964 Sous-marin Flore 1ère Escadrille de sous-marins / Toulon
  • 1964-1965 Sous-marin Argonaute 1ère Escadrille de sous-marins / Toulon
  • Lieutenant de vaisseau, le 1er janvier 1963
  • 1965-1966 Sous-marin Narval
  • 1966-1967 École navale Lanvéoc (Finistère)
  • 1968, commande le sous-marin Minerve 1ère Escadrille de sous-marins / Toulon

parmi les nombreuses remises de gerbes, celle des enfants et petits-enfants du LV Fauve

"Après la cérémonie, messe l'église Saint Louis puis repas à l'IGESA . J'ai un peu insisté sur le LV Fauve car il était de ma promotion, je le connaissais bien et après nous étions amis avec son épouse."
 VA Claude ARATA





les photos sont de Francis Jacquot de la section Rubis de l'AGASM.


un site très complet réalisé par le fils du Cdt Fauve 

https//hervefauve.wixsite.com/270168minerve





Merci à Claude Arata pour le reportage et la transmission des photos

Sources

Ecole navale Cols bleus
site Minerve

28 janvier 2018

Station de Réception Rambouillet Marine

Station de Réception Rambouillet Marine HWN

Rambouillet, ancienne résidence royale et ancienne résidence d'été présidentielle de 1896 à 2009, est situé au sud des Yvelines dans un parc de 100 hectares au sein de la forêt de Rambouillet.


Je ne trouve aucune informayion sur ce centre radio de Rambouillet/
Date ouverture, date de fermeture inconnues, de même que les missions.
Je suis preneur d'information.








sources : Anciens cols bleus

https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000023387244


Bâtiment hydrographique La Recherche

Bâtiment hydrographique 

La Recherche 


L’océanographie est une science qui étudie les mers, les océans: leurs limites et leurs interactions avec l’air, le fond, les continents mais aussi les organismes qui y vivent.

L'histoire du BH1 du La Recherche est surprenante par la diversité des évènements qui ont conduit à son admission dans la Marine Nationale.

Commandé par le ministère de la France et d'Outre-Mer, aux ateliers et chantiers Ziegler de Dunkerque, ce bâtiment fut lancé le 17 septembre 1951 sous le nom de Guyane, en présence du ministre et de nombreux invités. Il devait assurer pour le compte de la Compagnie Générale Transatlantique un service régulier entre Fort-de-France (Martinique) et Cayenne (Guyane). Mais, en cours de construction il fut allongé à la demande de la CGT qui souhaitait augmenter sa rentabilité et donc le nombre de passagers. C'est alors le plus important navire jamais construit par les chantiers Ziegler (sa longueur était exactement celle de son ber de lancement).






Au essais, (septembre 1952), la Commission le jugea " très vulnérable aux assauts de la mer ". De plus il tombe en avarie de moteur (bloc fendu), ce qui va ajourner sa recette de 6 mois. C'est un échec total et le Guyane ne verra jamais les Antilles ! Il est désarmé de 1953 à 1956 à Dunkerque, puis se rend à Bayonne pour être utilisé comme navire exposition.

Lors de l'affaire de Suez il est malgré tout réquisitionné, afin d'héberger l'équipe française chargée, en coopération avec les britanniques, pour des opérations de renflouage d'épaves qui faisaient obstacles dans le canal. On le nommait le " paquebot Guyane ". Par la suite, il fut à nouveau retiré de ses missions et les marins de Bayonne disent l'avoir bien connu, car il servait de cabaret flottant !





En 1960, la Marine nationale, qui souhaite remplacer le BH1 Ingénieur Hydrographe Nicolas alors désarmé, rachète le paquebot Guyane. Le Guyane quitte Marseille le 5 février 1960, à la remorque du Pachyderme pour Toulon, puis Cherbourg.

Sa refonte en bâtiment hydrographique, à l'arsenal de Cherbourg, n'est pas une mince affaire. Il faut améliorer sa stabilité (qui jusqu'à son désarmement en 1988, restera un problème) et lui donner des moyens modernes pour l'époque, afin de lui permettre de remplir ses nouvelles tâches en matière hydrographique.

C'est ainsi que le petit paquebot Guyane prit le nom de bâtiment hydrographique de 1ère classe La Recherche. A l'arsenal de Cherbourg les ouvriers de la DCN lui donnaient, à cette époque, le quolibet de : " la Trouvaille ". Mais ce surnom fut oublié très vite, tant les services rendus par ce navire furent importants pour la navigation civile et militaire.






La Recherche commence sa carrière de bâtiment hydrographique avec succès dans des missions d'identification d'obstruction, de reconnaissance de chenaux et de voies navigables aux abords de Dunkerque, de Cherbourg, du Havre, du Croizic et de Port en Bresse. Le bâtiment cartographie avec précision les bancs de la Bassurelle, du Colbart et du Vergoyer puis effectue des levés bathymétriques systématiques des atterrages de Brest et de Lorient ainsi que des tranches côtières allant de la Vendée jusqu'à la frontière espagnole.


De juillet 1968 à mars 1969, le navire participe à l'opération REMINER, avec pour objectif d'identifier puis de tenter de récupérer le sous-marin Minerve qui avait disparu le 27 janvier 1968 au sud du cap Sicié. Les sondages serrés effectués lors de cette opération permettent d'obtenir des renseignements bathymétriques très intéressants par leurs précisions dans la zone d'investigation. 






En 1969, de retour à Cherbourg, il assure ses activités en mer d'Iroise, en baie de Seine, sur la côte nord du Cotentin et la côte sud de la Bretagne.

Fin 1972, il est affecté à Toulon. Sa mission, jusqu'en 1987, sera de se consacrer à des levés bathymétriques côtiers de l'ensemble du littoral méditerranéen français. Le 27 juin 1988 et après un ultime périple de trois semaines en Méditerranée orientale, La Recherche franchi une dernière fois les passes de la rade de Toulon. Après 37 années d'une vie tumultueuse, le BH1 La Recherche est désarmé et retiré du service en juillet 1988. Il sera vendu en 1991 pour démolition à Naples.











(Texte MP(R) Daniel Dezelak, Maître BS Radio à bord, de juillet 1981 à novembre 1982 - dezelak.daniel@wanadoo.fr ; 

Sources : Documentation personnelle - DGA - Témoignages d'anciens marins de Bayonne - Cols Bleus n° M1396 -2008 du 29/10/88 article de l'IPA GAILLARD que je remercie pour avoir contribuer à la création de cette documentation sans prétention aucune).

27 janvier 2018

27 janvier 1968 disparition du sous-marin MINERVE

27 janvier 1968 disparition du sous-marin MINERVE

Ruban légendé du sous-marin Minerve collection JMB
"Des marins sont morts en mer. Ils étaient des volontaires. C'est à dire qu'ils avaient d'avance acceptés le sacrifice et qu'ils avaient conclus un pacte avec le danger""C'est pour cela, en particulier que le sous-marin "Minerve" a laissé au coeur de la France toute entière, un souvenir profond et à ses armées un exemple qui durera. Au nom de la patrie, je salue leur mémoire et je suis sûr que de ce qu'ils ont voulu faire et de ce qu'ils ont fait sortira pour notre France quelque chose de fort comme ils l'avaient voulu. Vive la France." Charles de Gaulle
Papier à entête du sous-marin Minerve collection JMB




PAR EMMANUEL BLUMSTEIN


Le 27 janvier 1968, le sous-marin Minerve disparaît avec son équipage, commandé par le Breton André Fauve. Son fils Hervé a créé un site internet pour raviver la mémoire de cette tragédie, restée inexpliquée.

C’est peut-être le plus grand mystère qu’ait jamais connu la Marine nationale. Samedi 27 janvier 1968, port de Toulon, tôt le matin. Dans une mer démontée, la Minerve, sous-marin d’attaque à propulsion diesel-électrique, prend la direction du large pour mener un exercice. Le submersible embarque 52 marins âgés de 18 à 37 ans.


le sous-marin Minerve à Marseille DR

Arrivé dix jours plus tôt, le nouveau commandant est le Breton André Fauve, de Ploërmel (Morbihan), marin très bien noté par ses supérieurs. Le temps est tellement mauvais qu’à 7 h 55, l’avion qui l’accompagne, un Breguet, interrompt l’exercice et avertit par radio le submersible qu’il rentre à la base. La Minerve accuse réception.

Commandant André Fauve (Photo : famille Fauve)

À 20 h, l’officier de garde de l’escadrille s’inquiète de ne pas voir revenir le sous-marin, s’en inquiète auprès du sémaphore de Cepet qui affirme que la Minerve n’a émis aucun signal radio. L’officier de garde vaque à ses occupations puis à 23 h 30, se renseigne auprès du sémaphore de Cepet et Six-Four qui n’a capté aucune activité.

L’alerte est donnée, elle remonte la chaîne hiérarchique avec, tout au bout, le ministre des armées Pierre Messmer, qui réveille le général de Gaulle pour lui annoncer la disparition du sous-marin. Le bâtiment Minerve, construit aux chantiers Dubigeon à Nantes et jaugeant 870 tonnes, a disparu.

sources 


AGNUS, lieutenant de vaisseau, marié, deux enfants. ALLIX, second maître électricien, Marié, un enfant. AMPEN, matelot mécanicien, célibataire. BUHLER, quartier-maître électricien, célibataire. CAILLAU, lieutenant de vaisseau, marié deux enfants CLEREN, maître mécanicien, célibataire. COUSTAL, matelot électricien, célibataire. DANNAY, maître détecteur, marié, un enfant. DESCAMPS, second maître mécanicien, marié, deux enfants. DORE, premier maître, chef de quart, marié. Trois enfants. DUMONT, quartier-maître 1. Cuisinier, marié, un enfant. FAURE, quartier-maître électricien, célibataire. FORT, quartier-maître 2. Radio, célibataire. FAUVE, lieutenant de vaisseau, marié, deux enfants. GADONNET, lieutenant de vaisseau, marié, deux enfants. GOMEZ, quartier-maître 2. Détecteur ASH, célibataire. GOUTORBE, matelot sans spécialité, célibataire. GUERIN, quartier-maître 1. Maître d'hôtel. Célibataire. GUICHERD, second maître mécanicien. Célibataire. NELIES, quartier-maître mécanicien. Célibataire. HELMER, quartier-maître 1. Radio, marié. JEAN - DIT - PRUGNAUD, enseigne de vaisseau 1. Célibataire, LAMBERT, quartier-maître 2. Mécanicien, célibataire. LE BLOIS. Maître missilier, marié, deux enfants. LE MENS, maître électricien. Marié, deux enfants.LEPORQ, quartier-maître 2. Timonier, célibataire. LEPRETRE, quartier-maître 1. Électricien, célibataire. LOICHET, matelot électricien. Célibataire. MALARNE, second maître 2. Mécanicien, célibataire. MESSIAEN, matelot mécanicien, célibataire.MEUNIER, quartier-maître 2. Missilier, célibataire. MOAL, quartier-maître 1. Missilier. Célibataire. MICHEL, matelot timonier, célibataire. MIGLIACCIO, second maître 1. Radio, célibataire. MOUTON, quartier-maître électro. célibataire. NAUDIN, second maître 2. Missilier. Célibataire. NICOLAS, quartier-maître 2. Mécanicien célibataire. OBRENOVITCH, second maître 1. Détecteur ASM, marié, un enfant. NAAS, second maître 2. Mécanicien, marié. Un enfant. PAILLARD, matelot missilier, célibataire. PLOTTIN, quartier-maître 2. Missilier, célibataire. POTIER, maître mécanicien, marié, deux enfants. PRIARD, matelot mécanicien, célibataire. RABUSSIER, matelot mécanicien, célibataire. RENARD, enseigne de vaisseau I., célibataire. RICH, premier maître détecteur ASM. Marié, trois enfants. ROPART, quartier. Maître missilier célibataire. SAUSSAYE, second maitre 1. Électricien marié, un enfant. SCHULTZ, quartier-maître 2. Missilier, célibataire. TEYSSANDIER, quartier-maître électricien, célibataire. VAUGELADE. Quartier-maître 1. Détecteur ASM, célibataire. VIGNERON, quartier-maître 1. Détecteur ASM, célibataire.

26 janvier 2018

Vélizy-Villacoublay C.E.A. DAM

Vélizy-Villacoublay C.E.A. DAM 

La Direction des applications militaires (DAM) comprend cinq directions d'objectifs qui définissent et gèrent les programmes de recherche et de fabrication. Pour mener à bien la plupart de leurs missions, ces directions font appel aux compétences des centres à travers des projets structurés. Le management par projet est à la base de l'organisation de la DAM. Elle s'appuie sur le référentiel Iso 9001 et permet d'assurer la maîtrise des risques, des coûts et des délais.

Les activités des cinq centres se répartissent entre la recherche de base, le développement et la fabrication : DAM Ile-de-France, à Bruyères-le-Châtel dans l'Essonne; Valduc, en Bourgogne ; Le Ripault, en région Centre ; le Cesta, en Aquitaine ; Gramat, en Midi-Pyrénées. Des équipes de la DAM sont également présentes à Cadarache, à Marcoule et à l’île Longue.



Acteur de la dissuasion nucléaire et de la sécurité nationale, la Direction des applications militaires, pôle Défense et sécurité du CEA (DAM) a pour mission de concevoir, fabriquer, maintenir en condition opérationnelle puis démanteler les têtes nucléaires qui équipent les forces océaniques et aéroportées françaises.

Désormais, elle est en mesure de garantir sur le long terme la fiabilité et la sûreté de ces têtes sans recourir aux essais nucléaires. A cette fin, une des priorités de la DAM est de mettre en œuvre le programme Simulation.


Elle est chargée de la conception et de la réalisation des réacteurs nucléaires équipant les bâtiments de la Marine nationale, sous-marins et porte-avions. Elle apporte son soutien à la Marine nationale pour le suivi en service et le maintien en conditions opérationnelles de ces réacteurs.
Elle est également responsable de l'approvisionnement des matières nucléaires pour les besoins de la Défense. Le suivi de l’impact sur l’environnement de ses activités fait l’objet d’une attention soutenue.


Dans un monde en profonde mutation, la DAM contribue à la sécurité à travers l’appui technique qu’elle apporte aux autorités, pour les questions de désarmement, de lutte contre la prolifération nucléaire et le terrorisme.

Depuis le transfert du centre de Gramat de la Direction générale de l’armement au CEA, la défense conventionnelle constitue une nouvelle mission de la DAM.

Pour mener à bien ces missions, la DAM est responsable des études scientifiques et techniques de base, ciblées sur les programmes Défense.


La Direction des applications militaires du CEA (DAM) est responsable de la maîtrise d'ouvrage pour la conception, le développement et la réalisation des chaufferies nucléaires des bâtiments de la Marine nationale et pour la conception et la réalisation des cœurs équipant ces chaufferies embarquées. La DAM apporte son soutien à la Marine nationale pour la maintenance de ses réacteurs et pour la mise en œuvre de ses installations nucléaires à terre dédiées au soutien de la flotte en service à l’Ile Longue et à Toulon.




La flotte des bâtiments à propulsion nucléaire de la Marine nationale comporte douze chaufferies en exploitation équipées de cœurs nucléaires. Elle est composée :
de quatre sous-marins nucléaires lanceurs d'engins de nouvelle génération (classe Le Triomphant),
de six sous-marins nucléaires d'attaque (classe Rubis),
du porte-avions Charles de Gaulle.

La DAM apporte son soutien au démantèlement des anciens SNLE du type Le Redoutable.
Le programme de sous-marins nucléaires d’attaque Barracuda

La flotte actuelle des sous-marins nucléaires d'attaque (SNA) sera remplacée, par une nouvelle génération. C’est l’objet du programme Barracuda, lancé en développement et en production fin 2006. Ce programme est co-piloté conjointement par la Direction générale de l’armement (DGA) pour le navire hors chaufferie et par la DAM pour la chaufferie nucléaire.

La commande des quatre premiers sous-marins du programme Barracuda est effective. La DAM est responsable de la conception et de la réalisation des chaufferies nucléaires et des cœurs associés, ainsi que de l'ensemble des moyens logistiques pour en assurer la maintenance.

http://www-dam.cea.fr/missions/propulsion-nucleaire.html

La première mission de la Direction des applications militaires du CEA (DAM) est de contribuer à assurer la capacité de dissuasion de la France. Pour cela, il conçoit, fabrique, maintient en condition opérationnelle, puis démantèle les têtes nucléaires qui équipent les forces océaniques et aéroportées françaises.
Développement et fabrication de composites, polymères, céramiques...
indispensables pour constituer l'enveloppe de la tête nucléaire (crédit : C.Jandaureck / CEA)
La DAM est en particulier responsable des têtes nucléaires durant toute leur durée de vie. Elle doit apporter la garantie de fiabilité et de sûreté de ces têtes qu’elle met à la disposition des armées.
Elle sont garanties par la simulation, qui consiste à reproduire en laboratoire les différentes phases de fonctionnement d’une arme.
La chambre d'expériences du LMJ,un des outils du programme Simulation

(crédit : C.Jandaureck / CEA)
La TNA (Tête nucléaire aéroportée), puis la TNO (Tête nucléaire océanique), sont les premières armes thermonucléaires dont la garantie de sûreté et de fiabilité de fonctionnement ont été démontrées par la Simulation.
http://www-dam.cea.fr/missions/tetes-nucleaires.html

sources :

http://www-dam.cea.fr/dynamique/accueil/accueil.asp


EDIC 9072 Engin de débarquement d'Infanterie et de chars Tahiti Mururoa CEP Pacifique bombe atomique

EDIC 9072 Tahiti



Le EDIC ou engin de débarquement d'infanterie et de chars sont grandes péniches de débarquement qui opèraient dans la marine française , la marine libanaise , la marine sénégalaise , la marine éthiopienne et djiboutienne.


 (c) Henry Gasther

Les plans des EDIC ont la conception typique de Landing Craft Utility avec une rampe d'étrave et une grande superstructure arrière par rapport à la CDIC . Ils sont conçus pour le soutien côtier ainsi que pour opérer à partir de navires mères tels que les BPC ( type Mistral ) ou les TCD ( type Foudre ).







Mis en service en mai 1969, il fit toute sa carrière au CEP à Mururoa.

CARACTERISTIQUES

Type : Engin de Débarquement d'Infanterie et de Chars
N° de coque : L9072
Mis en service : 02 mai 1969
Désarmé : 11 avril 1996
Déplacement : 280 tonnes
Longueur : 59 mètres
Maître-bau : 11,95 mètres
Tirant d'eau : 1,62 mètres
Puissance : 1 000 cv
Vitesse : 8 noeuds
Equipage : 21 hommes
Armement : 2 canons de 20 mm
1 mortier de 81.










25 janvier 2018

Humour dans le carré par DONEC 25 janvier 2018


Donec : La Folie des Hommes



‌Bonjour la compagnie,

Une vraie catastrophe ne s’improvise pas, elle est faite d’une succession de fautes, de mensonges, de légèretés, de maladresses, d’économies malvenues. Nous reconnaitrons pourtant que le résultat dépasse souvent les espérances. Enfin cerise sur le gâteau les coupables, s’ils n’ont pas la mauvaise idée de se suicider ne sont pas vraiment inquiétés.
Prenons par exemple le drame du Vajont. En 1956 l’Europe s’électrifie à grand frais. Il faut faire fonctionner les joujoux d’une société de consommation en plein développement. L’Italie n’échappe pas à la règle et l’édification de barrages hydro-électrique va bon train. Prenons celui du Vajont, au nord de Venise, au pied de la montagne du Toc. Après des études géologiques menées à la bonne franquette par des géologues complaisants, la construction commence. Le terrain de la montagne du Toc n’est absolument pas stable et d’emblée la situation va devenir inquiétante. Ainsi le 4 novembre 1960 un premier glissement de terrain entraine une mise en eau moins ambitieuse. Les riverains s’inquiètent d’autant plus qu’une journaliste de l’Unita pousse des cris d’orfraie, repris en cœur par les habitants de la vallée. Certains, persuadés de l’éminence du drame ont quitté leur village.


Le 22 octobre 1963 vers 23 heures un glissement de terrain fait s’écrouler deux cent soixante millions de mètres cube dans le lac. Deux gigantesques vagues de plusieurs millions de mètres cubes d’eau se forment alors. La première passe par-dessus le barrage et dégringole la vallée. La seconde la remonte, se fracasse sur la montagne et redescend avec plus de violence encore. Ces vagues de cent cinquante mètres de hauteur emportent tout sur leur passage. Près de 2000 habitants périssent dans cette catastrophe.

Heureusement les responsables de la construction du barrage seront traités avec une mansuétude bien naturelle. Il y aura bien un suicide, mais l’ingénieur en chef du projet, jugé en 1977 écopera d’une peine de cinq ans de prison. Heureusement il bénéficiera d’une mesure de grâce au bout d’un an.
Tout est bien qui fini bien.

Un film intéressant retrace le drame : « la folie des hommes » (en italien : la diga del disonore), Il a été réalisé par Renzo Martinelli en 2001.

A la semaine prochaine


Donec

Rochefort Maison de Pierre Loti 10 juin 2025 réouverture

Rochefort Maison de Pierre Loti réouverture après travaux  Hanté par l'angoisse de la mort, l'écrivain s'attache aux objets, col...