16 décembre 2015

une plaque pour les Oubliés de l'île Saint-Paul

Une plaque pour les Oubliés de Saint-Paul OP3-2015 30/11/15

Carte postale réalisée à partir d'un dessin d'Emmanuel Lepage



30 novembre 2015

Maryvonne Le Huludut, fille de Julien Le Huludut a débarqué sur l'île Saint-Paul avec Madame Cécile Pozzo di Borgo, préfet des TAAF pour inaugurer la plaque en bronze destinée à commémorer la mémoire des "Oubliés de Saint-Paul".


Mme Pozzo di Borgo préfet des TAAF à gauche, Maryvonne Le Huludut très émue devant la plaque apposée sur l'île Saint-Paul

La plaque de l'île Saint-Paul est financée par les TAAF, celle qui sera inaugurée le 20 décembre à Concarneau est financée par l'association. Le square sera dénommé square des Oubliés de Saint-Paul.





"On ne garda que sept personnes : MM. Victor Brunou, manoeuvre originaire de Beuzec-Conq, sa femme Mme Brunou qui était en état de grossesse avancée, Julien Le Huludut, mécanicien et Quillivic, sertisseur également de Beuzec-Conq ; Pulloch et Le Merdy manoeuvres de Pont-Aven et enfin un nègre dénommé François. En tout six hommes dont un noir et une femme..." 

"Quoi qu’il en soit, un fait brutal existe sur les sept personnes demeurés dans l’île après le départ de la colonie, il n’en restait plus que trois de vivantes à l’arrivée du navire Saint-Paul en décembre dernier; quatre étaient mortes : 
MM. Brunou le 30 août; Pulloch en juillet, le nègre François au milieu d’août et Pierre Quillivic qui s’était noyé le 27 octobre. 
Et il convient d’ajouter à cette liste le bébé de Mme Brunou ce qui donne un total de cinq." Ouest-Eclair 1931


Ces plaques ont été réalisées par Jean Lemonnier peintre de la Marine.





Merci aux TAAF pour leur aide et assistance et participation.


Mais revenons sur les évènements en relisant l'Ouest-Eclair du 6 février 1931







Ouest -Eclair 

Quimper le 6 février 1931 (de notre rédaction)

En plein milieu de l’océan Indien, à moitié route entre les pointes méridionales de l’Afrique et de l’Australie, un peu au nordés îles Kerguelen se dressent quelques îles volcaniques isolées,  c’est l’archipel de la Nouvelle-Amsterdam , possession française qui comprend aussi l’île Saint-Paul.

Celle-ci  mérite plutôt le nom d’îlot  car elle mesure guère plus de 7 kilomètre carré de superficie. Son plus haut sommet  est élevé de 275 mètres au-dessus du niveau de la mer. Véritable cratère l’île Saint-Paul possède trois petits volcans dont l’un fume encore de temps à autre. C’est un amas de rochers brulés.

La végétation est composée exclusivement de de joncs et d’herbe où folâtrent de nombreux lapins et une quantité incalculable de rats.

Peu ou point d’eau sur ce roc désert. Tout au plus quelques litres d’un liquide saumâtre qu’il faut distiller pour être utilisable à la consommation.







La température spéciale qui règne à cette latitude oblige les humains à prendre des précautions constantes. le scorbut notamment y est à redouter. Inutile d’ajouter que le lieu était toujours resté inhabité jusqu’à ces dernière années.

Mais si l’île semble être la désolation même, ses parages maritimes sont très riches. La langouste rouge, ce délicieux crustacé dont le poids moyen est de 500 grammes y abonde. On y pêche aussi une sorte de morue dénommée « morue du sud » ou « ânon », plus quelques dorades bleues.

C’est certainement la présence de ce véritable « banc » de langoustes qui a incité lacompagnie dont le siège est à Paris, a fonder en 1928 une usine à l’île Saint-Paul.


Un premier contingent de pêcheurs et ouvriers presque tous bretons de Concarneau ou des environs partit donc cette année là à destination de ces lointains parages sous la conduite de M. Presse de Pont-Aven qui depuis dirige l-bas l’affaire.

Une usine fut construite comprenant plusieurs bâtiments. Cette usine peut atteindre un rendement maximum de 36 000 langoustes par jour soit 116 caisses de 100 boîtes.

Les restes rouillés des sertisseuses et cuve, les dalles de ciment bordées par un muret de pierre de l’Usine de conserve de langoustes, les boites de conserves au sol sont l’empreintes de l’activité : ce qui m’impressionne, c’est l’espace réduit où moins de cent personnes travaillaient, vivaient



Bruits de séisme et Incendie

Le premier contingent de pêcheurs et ouvriers spécialisés partit donc à Saint-Paul comme nous le disons plus haut en 1928. Ils durent rapatriés et un deuxième contingent s’embarque le 6 août 1929 à Brest à bord de l’Austral, vapeur spécialement affecté à ce service. Depuis la société a acquis un autre navire le Saint-Paul.

C’est pendant le séjour de ce deuxième contingent qu’eut lieu l’alerte qui mit en émoi la France entière.

On se rappelle qu’à la fin de l’année 1929, alors que l’on restait sans nouvelles de Saint-Paul, le bruit courut que l’île avait disparu au cours d’un séisme. Il  ne s’agissait fort heureusement que du dérangement de l’appareil de T.S.F. Malgré tout un navire anglais l’Euripide qui effectuait la traversée de Madagascar en Australie reçut l’ordre de faire escale à Saint-Paul. Il y laissa quelques vivres consistant surtout en fruits de toutes sortes et en épices mais pas de pain ni de viande.


Après le discours émouvant de Madame Le Préfet, mon petit message rendant Hommage la plaque est dévoilée sous le drapeau.



Le 3 janvier 1930 vers 4 heures du matin un incendie dû sans doute au caractère volcanique de l’île éclatait dans le magasin contenant les approvisionnement des habitants provisoires. L’alarme fut vite donnée et les secours aidant ont pu sauver quelques quantités de graisse, de farine, d’huile, des boîtes de conserve etc.

Une personne qui eût l’occasion de faire le tri des denrées nous a affirmé hier à Concarneau quelles étaient restées dans un état convenable. De plus, il existait dans l’île quelques moutons et du gibier ce qui pouvait assurer le ravitaillement pendant un certain temps.






Sept personnes isolées du monde.
"En mars 1930, la société décida de rapatrier le personnel pêcheurs et ouvriers et de ne garder là-bas que les hommes nécessaires à l’entretien du matériel et au gardiennage. On embarque donc le directeur, les pêcheurs, les spécialistes des services techniques tel que l’opérateur de T.S.F. , le préposé à l’appareil à distiller l’eau etc.
On ne garda que sept personnes : MM. Victor Brunou, manoeuvre originaire de Beuzec-Conq, sa femme Mme Brunou qui était en état de grossesse avancée, Julien Le Huludut, mécanicien et Quillivic, sertisseur également de Beuzec-Conq ; Pulloch et Le Merdy manoeuvres de Pont-Aven et enfin un nègre dénommé François. En tout six hommes dont un noir et une femme". Ouest-Eclair 1931


J’analyse difficilement mes sentiments tellement puissants : je marche sur leurs pas !
l'équipe de la réserve naturelle, le second capitaine du Marion Dufresne II, Mme le préfet des TAAF, Maryvonne Le Huludut



Le 26 mars 1930, Mme  Brunou mettait au monde - on devine dans quelles conditions - un enfant, une fillette qui mourut d’ailleurs le 20 mai suivant. mais n’anticipons pas.

Par les renseignements que nous avons obtenu à Concarneau, il était entendu que le bateau ravitailleur devait revenir six mois plus tard or il ne parvint à l’île que le 6 décembre 1930, c’est à dire après un délai de neuf mois. Quelle fut la vie des ces sept personnes pendant ce laps de temps sur ce rocher perdu, volcanique, comme un grain de sable au milieu de l’Océan Indien, sans moyen de communication avec le reste du monde, sans spécialiste pour manoeuvrer l’appareil à distiller l’eau, sans personne ni même quelque personne plus ou moins compétente en matière de médecine avec un ravitaillement consistant principalement en viande de conserve?

On ne la connait pas encore dans tous les détails. Nous ne possédons la-dessus que les quelques renseignements recueillis par nous à Concarneau où l’émotion qui est déjà grande, se double d’incertitude.

Quoi qu’il en soit, un fait brutal existe sur les sept personnes demeurés dans l’île après le départ de la colonie, il n’en restait plus que trois de vivantes à l’arrivée du navire Saint-Paul en décembre dernier; quatre étaient mortes : MM. Brunou le 30 août; Pulloch en juillet, le nègre François au milieu d’août et Pierre Quillivic qui s’était noyé le 27 octobre. Et il convient d’ajouter à cette liste le bébé de Mme Brunou ce qui donne un total de cinq.

Rappelons que les nouvelles communiquées en décembre à l’arrivée du bateau et que l’Ouest-Eclair a reproduites aussitôt se bornaient à signaler, sans explications complémentaires, la mort de Pulloch et de Brunou et la noyade de Quillivic.


Examen d'une boite de conserve de langoustes


Quelle a été l’existence de ce malheureux?


de l’enquête que nous avons mené à Concarneau et aux environs au sujet de cette affaire, nous gardons une impression pénible et, disons le mot, angoissante. Nous avons lu les documents et nous nous sommes posés cette question : «  est-ce que les ressources étaient suffisantes pour permettre à sept personnes , huit puisqu’un enfant est né entre temps, de subsister durant neuf mois sans soins spéciaux en cas de maladie, sans secours en cas de détresse?


Ecoutons ces paroles d’un témoin : « lorsque le Saint-Paul est arrivé le matin du 6 février dit-il à l’île Saint-Paul , nous avons eu beau faire manoeuvrer nos sirènes, personne n’a donné signe de vie. Nous avons cru l’île entièrement abandonnée. Enfin Le Huludut s’est présenté, nous avons alors appris le malheur. Les trois survivants étaient encore bien faibles. Ils nous racontèrent leurs épreuves.

« Le ravitaillement promis n’étant pas arrivé à temps, ils ne possédaient plus de nourriture fraîches depuis plusieurs semaines. La chasse était rendue impossible par suite de mauvais temps. Rien que du boeuf pour une sorte de pain -si on peut l’appeler ainsi- qui était d’ailleurs rationné. Et l’un des trois malheureux épuisés, rendus, eut ce mot qui en dit long :  « Si les trois derniers n’étaient pas morts  nous laissant ainsi leur part de vivres, nous aurions déjà subi le même sort qu’eux ».


« D’ailleurs nous n’en avions plus que pour quelques jours »

Aucune explication précise n’est donnée sur le genre de mort de Brunou, de Pulloch et du nègre.

« Ils étaient bien abattis déclare-t-on puis ils tombaient tout à coup. le matin de leur décès, ils se levaient encore et gardaient leur connaissance jusqu’au bout. est-ce le scorbut, l’épuisement ou peut-être quelque chose de plus terrible encore? On le saura sans doute un jour.

Il y a des détails qui font frémir. Ainsi lorsque Brunou mourut, sa femme dut elle-même soutenir un côté de son cercueil pour le porter au lieu de repos. Et pourquoi Pierre Quillivic qui avait 20 ans partit-il en mer le 27 octobre tout seul sur un frêle canot alors que les éléments déchaînés lui laissaient peu d’espoir de retour? Pour essayer peut-être de se procurer du poisson à lui et aux trois autres survivants? Mais pourquoi revit-il ses plus beaux habits ceux que sa mère lui avait confié à son départ de Bretagne?


La petite croix en argent de la Famille Le Brunou est enterrée symboliquement.


Les explications ne peuvent tarder.


En vérité, les suppositions que l’on peut faire concernant tous ces faits sont troublantes n’est-il pas vrai? Espérons que la vérité entière sera bientôt connue. Du reste dans le bateau qui arriva à Saint-Paul le 6 décembre se trouvait M. Presse, directeur de la société. Les dirigeants ne peuvent tarder à envoyer les explications nécessaires que les parents des disparus ainsi que la population de Concarneau et de la région où la nouvelle est connue réclament instamment. Il sera bon notamment que l’on sache les raisons qui motivèrent le retarde trois mois du bateau ravitailleur et aussi celles qui  auraient pu empêcher l’envoi en remplacement d’un bateau de l’Etat de Madagascar par exemple qui n’est qu’à huit gourde Saint-Paul.


Il n’y a sans doute ici - nous voulons encore le croire - qu’un concours fatal de circonstances. Encore faut-il encore qu’on le sache pour la tranquillité de la conscience publique.  J. Corcuff



Au petit matin, je suis sur le pont avant de voir l’ile Saint-Paul … l’île semble apparaître entre les nuages et le noir de l’Océan Indien : je vais au poste de Commandement et sur le radar, la confirmation de : ‘L’ILE SAINT-PAUL ;

photos (c) En mémoire des "Oubliés de l'ile Saint-Paul"
En mémoire des "Oubliés de l'ile Saint-Paul"

15 décembre 2015

TAAF Marion Dufresne OP3-2015

Le Marion Dufresne rentre de la mission OP3-2015





4 enveloppes postées à La Réunion à l'occasion du retour du MD2 au Port à la fin de l'OP3 le 10-12-2015.




Un cours de tamponnage pourrait être donné aux agents de la Poste du Port... (code ROC 24599A) et il conviendrait aussi de leur apprendre à nettoyer les timbres à date manuels. Je veux bien payer une brosse à dents!





C'est ni fait ni à faire.





Courrier posté à la mer

Commandant T. Dudouit

Paquebot

Cachet et signature du Préfet administrateur supérieur des TAAF

Griffe OP3-2015






au verso

cachet de l'OPEA Vincent Kerzerho

Cachet HELILAGON Pilote J.S Hery Technicien P. Lambardo


Et rassurez-vous, celles reçues ce matin ne valent guère mieux...!


13 décembre 2015

Revue navale 1971 Georges Pompidou

Revue navale 1971 Georges Pompidou



MARINE NATIONALE P.A. CLEMENCEAU

Communication  

Toulon 18 juin 1971

Le courrier privé posté à bord du CLEMENCEAU dans la journée du 19 juin avant 16h30 sera revêtu de la marque spéciale ci-dessous en souvenir du défilé naval et du séjour à bord du Président de la République 









Au terme des Manoeuvres Nationales des Forces Armées Françaises (MANAT 1971) qui se sont déroulées du 10 au 18 juin, le président de la République, Georges Pompidou, effectue un voyage officiel à Toulon : après un défilé militaire dans la ville, il embarque à bord du porte-avions « Clemenceau » d’où il assiste à une grande revue navale et aérienne.


















A Toulon, les différentes phases de la cérémonie sont photographiées : arrivée de Georges Pompidou, cortège présidentiel sur le boulevard de Strasbourg, salut au drapeau, revue puis défilé des troupes sur le boulevard de Strasbourg, dépôt d’une couronne sur le monument aux morts, allocutions du maire de Toulon Maurice Arreckx, puis du président de la République à l’hôtel de ville.










Georges Pompidou rejoint ensuite le porte-avions « Clemenceau » grâce à une vedette. Après une conférence de presse, une allocution aux officiers et sous-officiers des trois armées, puis un déjeuner au carré des officiers, il assiste en compagnie des autorités civiles et militaires à la revue navale et aérienne depuis la passerelle de commandement du porte-avions. 




Un grand nombre de bâtiments figure dans le reportage : le porte-avions et porte-hélicoptères « Arromanches » ; la frégate lance-missiles « Duquesne » ; les escorteurs d’escadre « Cassard », « Du Chayla », « D’Estrées », « Guépratte », « Maillé-Brézé », « Tartu » et « La Galissonnière » ; les escorteurs rapides « Le Brestois », « L’Agenais », « Le Vendéen » et « Le Provençal » ; les sous-marins « Diane », « Doris » et « Junon » ; les escorteurs côtiers « Le Fringant » et « L’Intrépide » ; les pétroliers ravitailleurs d’escadre « La Saône » et « La Seine » ; le bâtiment de soutien logistique « Rhin » ; le bâtiment de détection sous-marine « Arago » ; le dragueur de mines côtier « Ajonc ». A l’issue de la revue, Georges Pompidou quitte le bâtiment en hélicoptère.






Plusieurs autorités civiles et militaires accompagnent le président de la République : Jacques Chaban-Delmas, Premier ministre ; Michel Debré, ministre d’État chargé de la Défense nationale ; André Fanton, secrétaire d’État à la Défense nationale ; Raymond Marcellin, ministre de l’Intérieur ; le général d’armée aérienne François Maurin, chef d’état-major des armées ; le contre-amiral Antoine Sanguinetti.





sources ECPA-D

http://www.ecpad.fr/defile-militaire-puis-revue-navale-et-aerienne-a-toulon-en-presence-de-georges-pompidou-president-de-la-republique/


merci à Claude ARATA, Claude BELEC pour les scans

12 décembre 2015

Marcophilie navale

600.000 visiteurs

Passerons-nous aujourd'hui le cap des 600.000 visiteurs?
nous sommes à


YAKA chiens de traineau en Terre Adélie François Tabuteau

YAKA et François Tabuteau
Terre Adélie TAAF

Il n'y avait pas que YAKA, il y avait aussi YFAU commandé par BOSS.

Viennent d'arriver les cartes en souscription François Tabuteau émises par UFPP SATA. Ces cartes réalisées à partir d'un dessin de François Tabuteau sont passées par Dumont d'Urville Terre-Adélie. Elles portent au recto la position de la base et la griffe de la 65e expédition antarctique française en Terre Adélie et au verso le cachet du 60 anniversaire des TAAF.




François Tabuteau, né le 6 mai 1921 à Bécon les Bruyères, passa sa jeunesse à Clermont où son père était assureur rue de Beauvais au N° 27-29.




Après avoir fait ses études au collège de Clermont, il prépare l’Ecole Navale, puis passe les épreuves desEOR (Elèves Officiers de Réserve) à Alger en 1943, devient officier à la « Transat » (Compagnie Générale Transatlantique, Antilles-Amérique), puis Capitaine au long cours en 1948. 


philatélie des TAAF

Détaché de la Transat en juillet 1949, il participe au premier voyage sur le Charcot puis aux deux premières expéditions antarctiques de Paul Emile Victor en Terre Adélie à Port Martin en 1950 et 1951, comme hydrographe, observateur astronomique et navigateur.



Après son retour, il écrivit en 1955 un roman Yaka, préfacé par Paul Emile Victor, qui raconte la vie réelle d’une petite chienne de Terre Adélie parmi un groupe d’explorateurs dans cet univers polaire. 



sources :


Le timbre a été présenté en France le 17 avril 2015 lors d'une exposition organisée par le Cercle philatélique et Cartophile du Pays Clermontois en association avec les TAAF et l’UFPP-SATA. 
Cette exposition présente la philatélie des TAAF depuis 1955 et retrace la vie du grand explorateur polaire Clermontois François TABUTEAU. Un stand de vente, tenu par l’équipe philatélique des TAAF, se tenait à disposition du public les 17-18/04, qui permettait aux visiteurs de découvrir les programmes et hors programmes 2015 et d’envoyer des plis.
site des TAAF

http://www.taaf.fr/PhilaTAAF-Sortie-du-Timbre-Francois-Tabuteau-le-vendredi-17-avril-2015
Le Courrier Picard
http://www.courrier-picard.fr/region/clermont-un-timbre-en-hommage-a-tabuteau-ia188b0n549545
Le Monde philatélique


http://mondephilatelique.blog.lemonde.fr/2015/05/05/le-thermalisme-rouge-dans-le-lien-philatelique-de-nanterre/


L'Association est toujours bien informée sur la philatélie des TAAF: ce numéro ne déroge pas à la règle avec deux pages sur François Tabuteau, dont l'effigie orne un timbre du territoire mis en vente le 17 avril 2015. 
François Tabuteau (1921-2000) militaire de formation, rejoint en 1949 le Charcot "qui effectue la 2e tentative de navigation pour emmener la première expédition antarctique Paul-Emile Victor en Terre Adélie. Débarqué en janvier 1950, François y séjourne deux années de suite en 1950 et 1951 comme hydrographe, observateur astronomique et navigateur". Il a écrit un roman en 1955, Yaka, "préfacé par Paul-Emile Victor, qui raconte la vie d'une petite chienne née et morte en Terre Adélie".


 L'article présente dessins préparatoires et maquettes du timbre conçu par Catherine Meurisse, qui signe simplement "Catherine".

PHA Mistral à New-York du 7 au 12 mai 2025

PHA Mistral à New-York 07 mai 2O25 Le 7 mai, une réception s’est tenue à bord du porte-hélicoptère amphibie de la Marine nationale, le « Mis...