12 octobre 2015

Djibouti-Naval usage tardif du TàD en 1950

Djibouti-Naval usage tardif du TàD en 1950 Aviso La Grandière 


A partir du 2 septembre 1939, plusieurs bureaux navals seront mis en service dans les colonies et protectorats.



Ils utiliseront d'abord des timbres-à-date portant le nom de la ville suivi de "NAVAL" puis, pour ceux d'Afrique du Nord, un cachet anonyme "POSTE NAVALE / BUREAU N° XX".
Début 1940, afin de préserver le secret militaire, des cachets "muets" "POSTE NAVALE" remplaceront les cachets précédents pour le courrier ordinaire. Seuls les documents devant pouvoir être retournés à l'envoyeur le cas échéant (recommandés, mandats...) continueront de recevoir un cachet à numéro.
Des agences postales seront créées au printemps 1940 à Fort-de-France, Dakar et Diego-Suarez.


DJIBOUTI-NAVAL (novembre 1939 - juin 1940)



Seul le timbre-à-date "DJIBOUTI- NAVAL" est connu (pas de cachet à numéro connu. Il aurait dû s'appeler AGENCE POSTALE No 35). Le cachet est apposé en rouge en 1939 et en noir en 1940. Ce n'est pas de la complaisance car tous les plis connus au millésime 1939 sont revêtus d'une empreinte rouge. A partir du 1er janvier 1940, l'empreinte est imprimée à l'encre noire.

Après la fermeture de la Poste Navale (fin juin 1940) et durant la durée de la guerre le timbre à date est conservée à Djibouti. Peut-être est-il réutilisé à partir de 1943?



Le La Grandière est en extrême-Orient

"le 2 janvier 1950 il appareille pour une mission au Japon. Dans le détroit de Formose, le bâtiment essuiera un typhon sans dommage notable. À Yokosuka, port de guerre de Yokohama, le La Grandière embarquera 33 tonnes d'or (qui seront emmagasinées dans l'ancienne soute à essence de l'hydravion...), récupération de celui emmené par l'ennemi lors du pillage de l'Indochine par les troupes japonaises en 1943.
La mission se double d'une mission de représentation, aucun navire de guerre français n'étant venu dans les eaux japonaises depuis 1945. Des réceptions seront données par les autorités d'occupation Alliées au Japon, par l'Ambassade de France à Tokyo et par l'Association "Alliance Française". Le La Grandière transportera cette précieuse cargaison à Johore, port militaire de Singapour avant de reprendre la SURMAR.
Le 6 mars 1950, le La Grandière était quelque part dans le golfe du Tonkin quand il capta un message radio du PBY Catalina 8F-8 "FXCHH" en difficulté. Cet amphibie dut en fait amerrir. Retrouvé par le La Grandière, il fut décidé que l'hydravion serait pris en remorque. La mer devenant houleuse, l'amarre cassa par deux fois. Finalement, le commandant jugea la poursuite du sauvetage impossible et l'appareil fut coulé au canon...
En mer au large de Tourane le 26 mars, le La Grandière reçut une nouvelle mission. Il fallait recharger l'or déposé précédemment à Johore pour l'emmener à... Oran. Ce qui fut fait sans escale (nous allons voir que des escales eurent lieu), arrivant sous Santa Cruz le 24 avril.

Appareillé d'Oran le 2 mai 1950, le La Grandière se retrouvait à Saïgon le 9 juin, après escales à Djibouti et à Colombo et reprend la SURMAR." Source Net-marine 
http://netmarine.net/bat/batral/lagrandi/ancien.htm



Le TàD est réutilisé à partir de 1945. Témoin ce pli de l'aviso colonial La Grandière de 1950. Dans l'enveloppe, un courrier sur papier à entête de l'aviso colonial en date du 9 avril 1950. Le scripteur écrit :"mon bâtiment n'est plus en patrouille sur les mers d'Indochine, nous avons quitté cet endroit malsain pour une petite durée de     . Nous faisons route exactement sur Oran, auquel la durée de notre mission ne se terminera pas plus loin."
Il précise ensuite "Nous avons escale à Singuapour (sic) où l'on est resté deux jours... et nous avons repris chemin faisant sur Djibouti d'où aujourd'hui la fête de Pâques où nous sommes à trois jours de mer de Djibouti..."




La lettre est remise  au vaguemestre de l'Unité Marine de Djibouti le 16 avril. Le vaguemestre y appose le TAD Djibouti-Naval comme preuve de la prise en charge de la lettre. Le pli porte bien la mention FM Manuscrite et le cachet Marine nationale Service à la mer. Il peut donc transité par la Poste Navale.

La lettre sera acheminé par avion vers Paris ou Marseille naval. Le TAD Poste navale en date du 17-4-1950 y est apposé. L'absence de cachet d'arrivée ne nous permet pas de connaître la date de distribution à Brest.

Il semblerait donc que les Unités Marine de Diego-Suarez et Djibouti aient utilisé de façon non postale les TàD des "Sections Marines des Bureaux Centraux Militaires Coloniaux locaux" laissés sur place durant la guerre. Les difficultés des liaisons avec la France du la guerre peuvent en être une raisons


- Diego-Suarez sans bloc dateur de 1943 ? au 17-07-1945

- Djibouti avec bloc dateur sans millésime 1943 ? à 1952 ?



le second pli officiel celui là a suivi le même trajet et le millésime est lui aussi absent sur le TàD Djibouti naval. 
Il est à noter qu'il était inutile que le vaguemestre de l'Unité Marine agisse ainsi puisque le vaguemestre du La Grandière avait apposé le cachet de franchise au type ancre "Service à la Mer".

L'avis d'un ancien vaguemestre est interessant : 

" Je pense que l'on a laissé les TàD BN aux Vaguemestres de Diego et Djibouti pour leur donner de l'importance, de l'autorité vis à vis des vaguemestres des différentes unités présente sur zone. En effet je pense qu'ils étaient chargés de récuperer les dépêches à l'arrivée et de répartir le courrier, ainsi que de récupérer le courrier départ des différentes unités présentes sur zone pour constituer dépêches ou sacs au départ. En quelque sorte un "super-vaguemestre" (vaguemestre-chef) ou un "mini-agent postal", sans opérations financières, avant l'heure.
De plus, il était ainsi sûr que le courrier au départ avait un cachet de franchise et d'origine pour éviter la taxation de la lettre en cas de défaut."



sources : Djibouti-Naval (Novembre 1939 - Juin 1940) La Marcophilie navale 
n°10

Merci à Henri pour ses conseils

11 octobre 2015

ASSEMBLEE NATIONALE

Assemblée Nationale




C’est une œuvre de JONONE, artiste américain, qui symbolise ici le Palais Bourbon et les valeurs de la République. 


Conservée dans le salon des Marianne à l’Assemblée nationale, cette œuvre de JONONE s’intitule "Liberté, Egalité, Fraternité". Elle s’inspire de l’œuvre du peintre Eugène Delacroix (1798-1863) "La liberté guidant le peuple". 









L’Assemblée nationale est née avec la révolution française de 1789. Elle siège au Palais Bourbon dans le 7éme arrondissement de Paris sur la rive gauche de la Seine. Son rôle principal est de débattre, d’amender et de voter les lois, avec 577 députés élus au suffrage universel direct pour une durée de cinq ans. Elle forme avec le Sénat, le Parlement français de la Vème République.



JONONE, américain d’origine dominicaine, est né à Harlem en 1963. Ce pionnier du street art a débuté dans le monde du graffiti adolescent, en taguant les murs et les métros de New York. Artiste autodidacte, il commence à peindre sur toile en 1985. En 1987 suite à l’invitation de Bando, il s’installe à Paris. L’année 1990 est décisive, il rencontre Me Pierre Cornette de Saint Cyr qui lui permet de s’installer à l’hôpital éphémère, squat établi dans l’hôpital Bretonneau, de 1991 à 1996. Il y côtoie Sharp, Ash, JayOne et Skki et A-One qui l’initient au monde de l’art parisien. Sa première exposition personnelle, intitulée "grafitism" a lieu en 1990 à Berlin. Suivront des expositions collectives et personnelles dans le monde entier. Ses toiles sont une explosion de couleurs et JONONE se décrit comme "un peintre graffiti expressionniste abstrait".

Source LA POSTE

10 octobre 2015

Autres revues philatéliques octobre 2015

Autres revues philatéliques

Philapostel




https://philapostelbretagne.wordpress.com/

UFPP-SATA



http://www.ufpp-sata.com.fr/

Marcophilie navale N° 116

Marcophilie navale  N° 116



au sommaire
Disparition de Monique Emzivat fondatrice de la Marcophilie navale avec le Dr Jacques Mériaux
BAN Alger Maison Blanche
Mers-EL-Kebir
Liste des articles parus dans le bulletin
Le Prairial à Clipperton
La Girundia II 

La vie des sections 



FREMM Languedoc sortie à la mer

FREMM Languedoc sortie à la mer

DCNS : DÉBUT DES ESSAIS EN MER DE LA FREMM LANGUEDOC
07.10.2015 •


Le 7 octobre, la FREMM Languedoc, troisième frégate de la série destinée à la Marine nationale, a effectué sa première sortie à la mer. Ce jalon industriel marque le démarrage des essais en mer du navire qui se dérouleront au large des côtes bretonnes. Avec trois frégates multimissions FREMM actuellement en cours de construction sur le site de Lorient, DCNS aura livré six FREMM avant mi-2019 à la Marine nationale, conformément à la loi de programmation militaire 2015-2019, ainsi que deux FREMM à l’export.





DCNS a réalisé ce jour, sur son site de Lorient, la première sortie à la mer de la FREMM Languedoc, troisième de la série commandée par l’OCCAR* au profit de la Direction générale de l’armement (DGA) pour la Marine nationale. Lors de cette première sortie à la mer, le principal objectif poursuivi est de tester les performances de la propulsion et du système de navigation du navire.




La FREMM Languedoc va bénéficier d’une réduction sensible de la durée de ses essais en mer par rapport aux FREMM précédentes : six semaines contre huit auparavant. Cette durée d’essais optimisée illustre le passage en « mode série » des frégates multimissions.

Les équipes de DCNS et de ses partenaires, fortes de l’expérience acquise sur les FREMM déjà livrées, ont ainsi pu procéder à l’intégration des senseurs et des armements du système de combat avant la première sortie mer de la FREMM Languedoc. Cette rationalisation du planning permet d’optimiser la durée et le nombre de sorties en mer de la frégate et donc in fine de réduire la durée totale des essais du navire.

«L’accélération du planning d’essai sur la FREMM Languedoc témoigne de la capacité de DCNS à assurer une production en série performante », explique Anne Bianchi, Directrice du Programme FREMM chez DCNS.



Pour DCNS, le programme FREMM représentera à terme la construction de dix frégates, dont huit pour la Marine nationale. Six d’entre elles seront livrées d’ici 2019 et deux frégates dotées de capacités anti-aériennes renforcées seront livrées avant 2022. Deux autres unités ont été vendues et livrées à des clients internationaux : la Marine Royale du Maroc et la Marine égyptienne.
La FREMM Aquitaine, tête de série, livrée en 2012.La FREMM Mohammed VI, livrée à la Marine Royale du Maroc en 2014.La FREMM Provence livrée en juin 2015.La FREMM Tahya Misr, livrée à la Marine égyptienne en juin 2015.La FREMM Languedoc qui réalise sa première sortie en mer.La FREMM Auvergne, qui a été mise à flot le 2 septembreLa FREMM Bretagne, dont l’assemblage se poursuit.


Caractéristiques techniques des FREMM

Fortement armées, les frégates FREMM mettent en œuvre, sous maîtrise d’œuvre DCNS, les systèmes d’armes et équipements les plus performants, tels que le radar multifonction Herakles, le Missile de Croisière Naval MdCN, les missiles Aster et Exocet MM 40 ou encore les torpilles MU 90.






Longueur hors tout : 142 mètres
Largeur : 20 mètres
Déplacement : 6 000 tonnes
Vitesse maximale : 27 nœuds
Mise en œuvre : 108 personnes (détachement hélicoptère inclus)
Capacité de logement : 145 personnes
Autonomie : 6 000 nautiques à 15 nœuds

*OCCAR : Organisation Conjointe de Coopération en matière d’ARmement, , est une organisation internationale qui a pour cœur de métier la gestion des programmes d’équipements de défense en coopération qui lui sont confiés par les Etats membres. L’OCCAR assure, entre autres, la maitrise d’ouvrage des frégates multi-missions FREMM destinées à la France et à l’Italie.

sources et photos : DCNS

Merci à Pierrot, Patrick et les autres

09 octobre 2015

Humour dans le carré par Donec

INGRATITUDE


Bonjour à tous,

Une de nos blondes égéries du monde politique, plus prompte à la réplique qu’à la réflexion s’est trouvée au centre d’une polémique dont les médias ont le secret.


Elle avait eu la mauvaise idée de se rendre à une émission et de se laisser manœuvrer par des meneurs de jeux sournois qui l’avaient menée sur un terrain pavé de mauvaises intentions. Avec fougue, elle avait répondu comme il ne fallait pas.

Le chef de son parti, personnage sautillant et gesticulant, ne soutint pas sa blonde groupie. Il fit l’homme trahi, le pudibond outré, le moraliste déçu.




Courroucé il la renvoie à ses chères études oubliant qu’elle s’était donnée à lui corps et âme.

Décidément la reconnaissance est un plat qui ne se mange pas froid !

A la semaine prochaine

DONEC


Donec


04 octobre 2015

En mission CORYMBE 130 et ZMOI 2015

En mission 
CORYMBE 130 FS Germinal
et ZMOI 2015 FAA Cassard

La frégate de surveillance Germinal est actuellement déployée dans le golfe de Guinée dans le cadre de la mission Corymbe. Cette mission de présence quasi-permanente de la Marine nationale a pour objectif d’assurer la protection des intérêts français dans la zone et de lutter contre l’insécurité maritime. Prépositionnée au large des côtes africaines, la frégate de surveillance Germinalparticipe également à la coopération visant à renforcer les capacités maritimes des États riverains, notamment dans le domaine de la surveillance maritime. Elle contribue ainsi, en escale et à la mer, à la formation de leurs forces armées.




Lors de son escale à Lomé du 4 au 8 septembre 2015, la frégate de surveillance Germinal a effectué des périodes d’instruction opérationnelle (PIO) au profit de la marine togolaise.

Les PIO sont organisés dans le cadre de la mission Corymbe, dans laquelle est engagé le Germinal. Ils consistent, grâce à la présence ponctuelle d’équipage de la Marine française, à exercer les marines partenaires de l’Afrique de l’Ouest pour améliorer leurs savoir-faire en matière de surveillance maritime.

Au Togo, le Germinal a partagé son savoir-faire en matière de visite de bâtiment à la mer. La première phase du PIO s’est déroulée à quai avec des instructions aux palpations de sécurité et à la progression tactique en groupe. Une formation à la conduite d’une enquête de pavillon a également été dispensée. Le lendemain, le patrouilleur côtier togolais Agou est sorti en mer pour la seconde phase du PIO. Son équipe de visite avait pour mission de contrôler leGerminal suspecté de se livrer à des activités de trafic illicite.

Du 13 au 15 septembre 2015, la frégate de surveillance Germinal a piloté la 3e édition 2015 de l’exercice NEMO (Navy Exercise for Maritime Operations) au large des côtes de l’Afrique centrale. Le principal objectif de cet exercice multinational est d’entraîner les marines riveraines à la sécurisation du golfe de Guinée. Pour cette édition, les marines camerounaises et gabonaises ont travaillé de concert avec la frégate française.






Le 24 septembre 2015, franchissant le détroit d’Ormuz, la frégate anti-aérienne (FAA) Cassard est entrée dans le golfe Arabo-persique en et a rejoint le groupe aéronaval américain - Carrier Strike Group 12 (CSG12) – constitué autour du porte-avions USS Theodore Roosevelt.



Décollant du Theodore Roosevelt ou des bases aériennes de la coalition, les nombreux aéronefs de l’opération Inherent Resolve réalisent chaque jour des missions de combat en survolant les zones contrôlées par Daech en Irak et en Syrie. Cette activité très importante nécessite une coordination et un contrôle permanents. Grâce à ses radars et à ses systèmes de communication performants, le Cassard s’intègre dans cette organisation complexe. Sa mission consiste à prendre le commandement d’une zone de défense aérienne, au profit du Centre de coordination des opérations aériennes (CAOC) d’Al Udeid, situé au Qatar. En parallèle, il participe en tant qu’escorteur à la protection du porte-avions américain.



Pendant la première phase de son déploiement, le Cassard a été intégré au sein de la Combined Task Force 150. Le bâtiment français a ainsi participé à la sécurité et à la stabilité des espaces maritimes stratégiques en luttant contre le terrorisme international. Au cours de cette mission, le Cassarda croisé durant près de 6 semaines en mer Rouge et dans le golfe d’Aden.



Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 700 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un appui (aérien et formation) aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste Daech. Le dispositif complet est actuellement composé de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale, trois Mirage2000D et trois Mirage2000N) et d’un avion de patrouille maritime Atlantique2.

sources : Ministère de la Défense, Marine nationale, RP Defense 

PHA Mistral à New-York du 7 au 12 mai 2025

PHA Mistral à New-York 07 mai 2O25 Le 7 mai, une réception s’est tenue à bord du porte-hélicoptère amphibie de la Marine nationale, le « Mis...