03 octobre 2015

Chinon et le sous-marin le Glorieux

Chinon  et le sous-marin le Glorieux



Le 64e congrès national annuel de l'Agasm, Association générale des amicales des sous-mariniers, présidée par l'amiral Jacques Blanc, s'est déroulé pendant quatre jours, pour la première fois à Chinon.
Organisé par l'amicale Le Glorieux de Tours, présidée par Joël Piersiela, lieutenant de vaisseau, ce choix du lieu a été motivé par Claude Piton, vice-président, ancien Chinonais. Parmi les 250 membres réunis venant de toute la France, beaucoup ont apprécié la découverte de la ville et l'accueil qui leur a été réservé.



Une réunion de bureau national et des présidents des 21 amicales s'est tenue. Puis une assemblée générale suivie d'une messe destinée aux sous-mariniers disparus. Enfin, une cérémonie militaire, dont un défilé, a démarré place Jeanne-d'Arc, pour terminer à l'espace Rabelais. L'orchestre de la Vallée de Chinon ouvrait la marche et a donné aubade à l'arrivée. Jean-Luc Dupont, maire, a été heureux d'accueillir « un des fleurons de notre défense. Vous avez un rôle majeur dans la protection nationale ». Il a reçu notamment, en cadeau, l'insigne des sous-mariniers et une belle aquarelle, néanmoins un peu particulière, de Max Moulin, peintre de marine. On y voit un sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) qui s'est glissé dans l'eau de la Vienne au pied du château de Chinon ! Le tableau sera accroché dans le bureau du maire.
Isabelle Raimond, conseillère départementale, a goûté à « l'organisation exceptionnelle » et a mis en avant la vie particulière de ces militaires. « C'est un engagement physique et dynamique. Les sous-mariniers ont une moyenne d'âge de 28 ans », a souligné l'amiral Stanislas Gourlez de la Motte.




sources : la Nouvelle République

Il reste quelques souvenirs que l'on peut se procurer chez 
Joël Moreau
20 rue de Belfort
75011 PARIS

joel.moreau24@wanadoo.fr
souvenirs à vendre pour le compte de l'AGASM de Touraine qui sont à 3 euros et 1,50 pour le timbre personnalisé







ne pas oublier l'affranchissement 0,80€ pour 3 souvenirs

02 octobre 2015

La gazette de l'Aéro N° 119

Gazette N° 119 Section Aéronautique Navale d’Octobre 2015


Détachement 34 F à bord de la Frégate MONTCALM


Dans la précédente Gazette N° 118 je vous indiquais qu’un colis était parti de Brest pour le détachement 34 F à bord de la Frégate Montcalm.

J’ai reçu le 12 septembre l’enveloppe ci-jointe:



Timbre « Marcophilie Navale »
Tampon 34 F embarquée

Tampon F.A.S. Montcalm, Merci au vaguemestre de la Frégate qui a tamponné l’enveloppe avec le tampon de la Frégate
C’est tout pour ce mois-ci

Bien amicalement

O. LAUDRIN

De Saint-Malo à l'ile Maurice

Pour une tasse de café, des Malouins à l'Ile Maurice

Un quartier de Saint-Malo, une avenue, un collège porte le nom de Moka

Voici l'histoire très liée au nom MOKA de la prise de possession par les Malouins de l'Isle de France abandonnée par les Hollandais.


Mahé de la Bourdonnais sera nommé gouverneur des Isles Mascareignes
 en 1733 et ne prendra son poste qu'en 1735
Le café turc est connu du monde entier, le premier débit de café ouvre à Constantinople en 1554. La Sérénissime république de Venise et son doge prennent goût au moka en 1615 et le Saint Empire Germanique attend 1640 pour ouvrir son premier "café" à Vienne. A Paris, le café est introduits par le sultan Mehmed IV. Un arménien d'Ispahan Grégoire ouvre le premier café suivi par le Procope 





Récolté au Yémen, le café était transporté par de petits bâtiments jusqu'à Djeddah où des navires turcs l'embarquaient pour l'Égypte. 
La majorité des achats de café pour les pays européens se faisait par l'intermédiaire des marchands vénitiens et marseillais. 

Cependant les Hollandais avaient réussi à établir un comptoir à Moka, et, chaque année, un vaisseau hollandais venait y charger du café à destination de Batavia d'où il était réexpédié en Europe1.


Guillaume Dufresne d'Arsel Maurice Souvenir Philapostel
Première expédition

C'est vers cette destination que fut organisée en 1708 une expédition de la compagnie des Indes orientales, au cours de la période où les corsaires malouins, alors au sommet de leur puissance, se prévalurent de ses attributions, pour ramener du café.

Parmi eux, le corsaire jacobite Phillip Walsh, dont les fils ont fondé la dynastie Walsh des irlandais de Nantes. Le Curieux, dirigé par Phillip Walsh et le Diligent appareillèrent de Brest le 6 janvier 1708. Leur première escale devait être Cadix où ils arrivèrent le 1er mars. Au cours de cette traversée, ils capturèrent deux navires britanniques qu'ils relâchèrent après leur avoir imposé une lourde rançon. L'escale de Cadix fut mise à profit par les bâtiments français pour compléter leurs approvisionnements et pour se procurer des pièces d'or espagnoles frappées au Mexique.



vue de Saint-Malo en l'Isle

La longue route pour Moka obligeait à contourner l'Afrique. Quittant Cadix le 30 mars 1708, les vaisseaux français passèrent à la vue des îles Canaries et ne s'arrêtèrent que quelques jours à Saint-Vincent (îles du Cap-Vert) pour faire de l'eau.



Ils rentrèrent à Saint-Malo le 8 mai 1710 avec 1 300 milliers de café. En cours de route, ils avaient rançonné deux navires anglais à la hauteur de Lisbonne, pris un hollandais de 36 canons, le Grand-Vainqueur-de-Middelelbourg, près de l'île de l'Ascension, et, au retour, un autre hollandais de 40 canons, l'Esquivic, dans les parages des îles Maldives.



Enveloppe souvenir avec la carte allant de l'Arabie Heureuse, du Yémen aux Isles Mascareignes, Madagascar et la côte est africaine


Deuxième expédition

La deuxième expédition de Moka fut organisée trois ans plus tard par la « société Crozat », d'Antoine Crozat, qui fit de son côté partir de Saint-Malo en janvier 1711 deux vaisseaux, La Paix et Le Diligent.


Chargés de 1 600 milliers de café, ils rentrèrent à Saint-Malo en juin et juillet 1711, avec en plus une prise hollandaise, le Beau-Parterre et une anglaise, le Princesse. Une autre prise anglaise, la Reine-Anne, avait été vendue aux Indes. Les Malouins partaient à deux navires, ils revenaient à quatre et bien chargés.

Cette expédition fit connaître à la cour, où Antoine Crozat était apprécié, le goût du café et son potentiel de culture à grande échelle. 


Il fut décidé que les pentes de l'île de la Réunion, alors appelée l'île Bourbon et peuplée de seulement 734 habitants, étaient adaptées pour répliquer les cultures de Moka existantes dans les montagnes du Yemen. Le roi demanda donc à la troisième expédition de Moka, qui était déjà partie, de s'occuper de l'île Bourbon en y implantant la culture du café.

Troisième expédition

Les deux navires de cette troisième expédition, le Chasseur et la Paix étaient partis de Saint-Malo le 21 mars 1714, il y a déjà neuf mois, sous le commandement de Guillaume Dufresne d'Arsel. 



Carte ancienne de l'Isle de France 
On lui envoya l'ordre royal par un autre bateau, L'Auguste de M. de la Boissière, qui partit de Saint-Malo pour le Yémen le 27 juin 1715, le Secrétaire d'État à la Marine, Jérôme Phélypeaux de Pontchartrain, souhaitant ainsi prouver au roi Louis XIV l'efficacité de la Marine. Entre-temps, le roi décède.




Au retour de Moka, Guillaume Dufresne d'Arsel prit possession au nom du Roi, de l'île Maurice appelée alors l'île de France, le 20 septembre 1715. 


Fin septembre 1715, il est à la Réunion : six plants de café Moka, offerts par le sultan du Yemen à la France, sont ensemencés à Saint-Paul. La compagnie des Indes organise la production, facilite l'achat de graines, construit des greniers et des routes, offre des concessions gratuites à tout colon de 15 à 60 ans. à condition de planter et d'entretenir 100 plants de café. La troisième expédition est de retour à Saint-Malo en février 1716.

Le gouverneur de Bourbon Pierre-Benoît Dumas intensifie la culture du café et s'enthousiasme : « On ne peut rien voir de plus beau, écrit-il au ministre le 27 avril 1728, que les plantations de café qui se multiplient à l'infini. Cette île sera dans peu capable d'en fournir au-delà de la consommation du royaume. »

Aquarelle de Jean-Joseph Patu de Rosemont représentant une plantation de café à l'île Bourbon
Le café fit la fortune de l'île de la Réunion : la « variété Bourbon » ou Bourbon pointu fut jugée la meilleure. Il est cultivé en quantités commerciales à partir de 1721, lorsque commence l'importation massive d'esclaves: 1 500 supplémentaires par an. 

En 1704, l'île de la Réunion ne comptait que 734 habitants, en 1754, c'est 17 000. En 1735, l'exportation annuelle de café atteint 100 000 livres, puis elle passe à 2,5 millions de livres en 1744. L'île Bourbon est encore première productrice mondiale, malgré la concurrence de la Martinique à partir de 1721. Après 1755, elle est balayée par la révolution du café de Saint-Domingue, la partie française de l'île contrôlant en 1789 la moitié de l'offre mondiale à elle seule, avec 77 millions de livres exportés dans l'année.


sources : La Poste, Wikipédia, Philapostel

Timbre 300e anniversaire du débarquement des Français à l'ile Maurice

Un bureau de poste à la Grande Passerelle Saint-Malo Ouest-France

Saint-Malo - 28 Septembre

André Métayer, philatéliste rennais, présente, en complément, une exposition face au bureau de poste provisoire sur « l'île Maurice par les timbres ».



Pour commémorer le 300e anniversaire du débarquement des Français à l'île Maurice, le 20 septembre 1715, La Poste française et la Mauritius Post émettent conjointement un timbre-poste.

Guillaume Dufresne d'Arsel, après avoir appareillé de Saint-Malo plus d'un an auparavant, prit possession de l'île au nom du roi, qu'il nomma Isle de France. Le timbre représentant son bateau Le chasseur était proposé en avant-première, vendredi et samedi, dans un bureau de poste temporaire, installé à la Grande Passerelle.

Philapostel, première association philatélique de France, et le réseau La Poste ont partagé, durant ces deux jours, un stand commun, où les amateurs et collectionneurs ont pu découvrir ce timbre et obtenir en exclusivité une oblitération spéciale « premier jour ».

Réalisé par Franck Bonnet, dessinateur de bandes dessinées, ce double timbre est proposé à 0,75 € ou 17rs (roupie mauritienne).

Humour dans le carré par Donec de la création de l'Ecole Navale

de la création de l'Ecole Navale


Bonjour à tous,

Des correspondants m’ont interrogé sur les origines de l’école Navale. Certains d’entre eux imaginaient qu’à l’instar de la lune et du soleil elle avait toujours existé, d’autres plus pragmatiques me demandaient comment sous les mérovingiens l’on rejoignait Saint Pierre Quilbignon en char à bœuf.




Au risque de les décevoir, l’école navale est une création assez récente. Depuis Richelieu et jusqu’à la Révolution c’est l’Ordre de Malte qui se chargeait de la formation des officiers de marine. Le « Monde » se limitait alors à la Méditerranée. L’Empereur avec réalisme pensa qu’il fallait donner aux futurs officiers une formation théorique et pratique. Deux vaisseaux furent aménagés à cet effet en rade de Toulon et de Brest : les Duquesne et Tourville. 


Naturellement avec la restauration Louis XVIII ne pouvait laisser les choses en l’état. Il mit en place une formation au collège royal d’Angoulême avec un étrange recrutement basé sur les quartiers de noblesse. En dépit de la médiocrité des résultats cet état de fait perdurera jusqu’en 1827. Pour des raisons de politique extérieure l’augmentation du nombre des officiers de Marine devint impératif. Ceux-ci devaient acquérir une véritable formation. Elle sera dispensée sur l’Orion, vétéran des guerres de l’Empire.

Enfin le 1er novembre 1830 c’est Louis Philippe qui met en place l’école Navale. L’Orion cèdera sa place en 1840 au Commerce de Paris rebaptisé Borda.

La grande aventure commence

A la semaine prochaine

Donec

PS : pour en savoir plus ne manquez pas de consulter un site remarquable http://ecole.nav.traditions.free.fr

30 septembre 2015

humour dans le carré par Donec

Donec : cette semaine récréation

Bonjour à tous,


Vous connaissez tous mon amour pour les bateaux gris, les vedettes orange, les inspections d’amiral et les naufrages.


Mais ce que vous ne savez pas c’est l’intérêt que je porte à la voiture ancienne sous toutes ses formes, tout particulièrement celles construites par un constructeur aujourd’hui disparu : Alfa Roméo.





La raison, bambin j’ai usé mes fonds de culottes (courtes) aux cotés de mon papa sur les sièges en cuir d’Amilcar CGS, MG TC, Delage D8, Hotchkiss Cabourg, et même vers 1955 une Bugatti branlante.


Naturellement je participe au culte de deux moteurs mythiques le Merlin V12 du Spitfire et le 4 cylindres Alfa Roméo des Giulietta




A la semaine prochaine mais alors nous reprendrons la mer


Donec

Ps : L’Isettta surnommé « l’œuf » concept génial qui a aujourd’hui une descendance : la Smart

22 septembre 2015

Timbre les Oubliés de Saint-Paul

Timbre les Oubliés de Saint-Paul TAAF





Elsa Catelin est née en 1975 à Coutances, dans la Manche. Elle obtient une licence d’arts plastiques en 1997 à l'Université de Haute-Bretagne ; ces études lui permettent de faire connaissance avec la taille-douce. 

Elle va régulièrement à l’atelier de l'université et s'inscrit à un atelier collectif où elle fait plus ample connaissance avec les différentes techniques. Sa passion naissante et sa motivation débordante pour la gravure l’orientent vers l'école Estienne où elle réalise avec les félicitations du jury un diplôme de métiers d'art et un CAP en gravure. Durant ses études et lors de différents stages, elle s'initie à la gravure de poinçons typographiques à l'Imprimerie Nationale, à la sérigraphie d'art à l'atelier Eric Seydoux, à la gravure et au timbrage de fers à dorer et au gaufrage chez l’imprimeur parisienne Intaglio.














PHA Mistral à New-York du 7 au 12 mai 2025

PHA Mistral à New-York 07 mai 2O25 Le 7 mai, une réception s’est tenue à bord du porte-hélicoptère amphibie de la Marine nationale, le « Mis...