11 juillet 2015

Humour dans le carré par Donec 10 juillet 2015

Donec : crépuscule à Saint Paul


Bonjour à tous,

Nous connaissons tous Saint Paul de Vence, ce bastion jeté sur un piton aux allures de Toscane. Deuxième village le plus visité de France, il doit sa notoriété à une bande de résistants : Prévert et ses amis. Ceux-ci, derrière les murs de la Colombe d’or envoyaenit des œuvres cinématographiques à la tête des Allemands qui n’en menaient pas large. Tous ces jeunes gens, de Henri Georges Clouzot à Arletty ferraillaient dur avec les teutons. 




Après la guerre, Le témoin fut passé à des camarades, amis des soviets qui établirent leur cantine dans ce même établissement. Entre deux brillants passages au music hall ou sur les plateaux de cinéma hollywoodien, ces intermittents du spectacle jetaient avec le prolétaire Picasso les bases d’une société égalitaire où l’amour remplacerait le profit.

Aujourd’hui Saint Paul de Vence est aux mains de touristes avides de photos et de peintures mécaniques. Quand le soir tombe, les terrasses des restaurants se peuplent de quadragénaires opulents accompagnés d’amies aux formes propres à l’épanouissement de libidos exacerbées ou vacillantes.



Ainsi mercredi soir, au crépuscule, jean Jacques* en culotte de peau bavaroise, une mèche postiche sur l’œil, une corne à la main et un rat de cave au cou nous entraine pour une découverte insolite du village. Dans une joyeuse cavalcade, nous déambulons dans les rues. Des acteurs grimés en touristes interrompent la visite, un curé sort d’une boite, des amoureux se querellent, d’autres se suicident, on reprend en cœur les œuvres de Montand pour terminer vers minuit devant la porte du cimetière. Mauvaise pioche, c’est la nuit des morts vivants qui coïncide avec le sabbat des sorcières du coin. Notre cicérone pâlit.

- « mes amis il est temps de nous séparer, marchez sans vous retourner, d’autres ont été changé en statue de sel pour moins que ça ! »

A la semaine prochaine

Donec

* Jean Jacques, sauveteur embarqué sur Marguerite VI, juriste, tailleur de pierre, acteur de théâtre a eu par deux fois l’honneur du magazine « Sauvetage ». Dans le n° 118 ou il participe à une intervention sur un navire en feu, le Goldfinger et dans le numéro 122 où il prend d’assaut le « Capo Néro » pour inclure Marguerite VI dans le dispositif de l’émission « Thalassa ».



L'Ile longue SNLE Le Terrible

L'Ile longue SNLE Le Terrible







En 1895

« L'Île Longue a près de 2 km de longueur sur moins d'un kilomètre de largeur. C'est un haut plateau de cultures où des terres très fertiles produisent des céréales et des légumes abondants. De grands champs de choux et des prairies révèlent un bétail assez nombreux. Mais les hameaux sont misérables et la route qui relie entre eux Bot-Huelch, Kermeur et Kernaliguen est un fossé boueux presque impraticable. La plupart des habitants travaillent sur la côte occidentale de l'île où d'immenses carrières de pavés ont été créées, elles emploient deux cents ouvriers et produisent de grandes quantités de cubes de pierres, employés dans toute la Bretagne et jusqu'à Paris. Au sud, l'île est fermée par un retranchement bastionné appelé le « mur », une porte donne accès sur la grève que traverse le chemin du Fret. »
 

Victor-Eugène Ardouin-Dumazet, Voyages en France : Les Îles de l'Atlantique : 2. D'Hoëdic à Ouessant, t. 4, Paris, Berger-Levrault,‎1895




L'Île Longue, constituée d'un plateau rocheux, muni de sources, protégée de falaises et accessible par un cordon sablonneux uniquement franchissable à marée basse, a attiré les yeux de Vauban et de Dajot, qui décidèrent de la fortifier afin de :
  • rendre intenable le fond de la rade pour une escadre qui aurait franchi le goulet et voudrait bombarder l'arsenal de Brest ;
  • permettre une contre-offensive de flanc contre un débarquement ennemi qui chercherait à se saisir de la rive sud du goulet et attaquerait les lignes de Quélern.

Le fort

L'ingénieur Dajot fait construire un fort au sommet de l'Île Longue vers 1776, constitué d'une batterie basse avec un parapet en demi-cercle, abritant de petits bâtiments protégés par une gorge rectiligne brisée en son centre par un bastion formant saillant, et enjambée par un pont-levis.




Le rempart

En 1879, un rempart est construit au sud de l'Île Longue, côté terre, avec une porte à pont-levis, défendue par une casemate, et protégée par deux bastions. Les vestiges de la porte, de la casemate et du mur d'escarpe sont encore visibles (aux personnels autorisés) aujourd'hui.

à suivre 

sources : wikipedia


10 juillet 2015

Revue navale 1982 François Mitterrand Toulon Marine nationale

Toulon Revue navale 11-7-1982

La précédente revue navale eut lieu le 11 juillet 1976 en rade de Toulon sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing.



Coluche candidat aux élections présidentielles, n'arrivera pas au premier tour :
«Avant moi, la France était coupée en deux. Maintenant elle sera pliée en quatre »
C'est finalement François Mitterand qui sera élu le 10 mai 1981 devant le président sortant.


Revue navale du 14 juillet 1982

Ce spectacle est offert le 14 juillet, entre 9 heures et 11 heures du matin, aux milliers de Toulonnais et de touristes qui se pressent sur les plages, sur le balcon routier formé par le littoral Frédéric Mistral et prolongé par le littoral Charles de Gaulle.


Deux lignes de bâtiments au mouillage sensiblement orientées est-ouest sur la première ligne, située dans l'axe de la rade, se présentent. Tout d'abord, les porte-avions Clemenceau et Foch, fer de lance de la Flotte, les plus gros bâtiments de guerre des marines occidentales, celle des Etats-Unis exceptée. 




Après eux, vers l'ouest, se trouvent les frégates lance-missiles Suffren et Duquesne. Puis figurent les corvettes anti-sous-marines Montcalm et Dupleix et les deux bâtiments de soutien logistique Rance et Rhin. Sur la deuxième ligne, adossée au cap Brun, trois escorteurs d'escadre anti-sous-marins, Guépratte, le D'Estrées, le La Galissonnière, puis quatre avisos, Drogou, Quartier-maître Anquetil, Premier maître l'Her et Commandant de Pimodan. Le rang se prolonge avec deux bâtiments de débarquement de chars, l'Argens et la Dives et s'achève sur l'arrière du Clemenceau, avec le pétrolier ravitailleur Meuse. 





Mouillés en deux lignes nord-sud, parallèlement à la jetée qui protège la petite rade, sont rangés des bâtiments de recherche et des bâtiments auxiliaires, qui sont souvent à la peine et méritent donc d'être à l'honneur : les remorqueurs Buffle et Bison de la Direction du Port, le bâtiment d'expérimentation et d'essais Triton du Gismer, le bâtiment hydrographique La Recherche, le chasseur de mines Cantho, les bâtiments base de plongeurs Poséidon, Ajonc et Gardénia puis les gabares Scarabée et Fourmi et les bâtiments soutien de région Chevreuil et Gazelle. Il est près de 9 heures. Le président de la République François Mitterrand vient d'arriver à l'aérodrome d'Hyères. Il est accueilli par le vice-amiral d'escadre Orosco, commandant en chef pour la Méditerranée et Préfet maritime de la IIème Région, et par le capitaine de vaisseau Verdery, commandant la base d'aéronautique navale de Hyères. Les honneurs sont rendus par la Compagnie de protection de Toulon. Le Président s'incline devant le glorieux drapeau des canonniers marins confié au CIN de Saint-Mandrier. La musique des Equipages de la Flotte joue la Marseillaise. 



Georges Leygues
François Mitterrand fait créer son emblème personnel de Président de la République en 1981. Il représente un arbre composé d'un chêne et d'un olivier, symboles de force et de paix. Cette création est l'œuvre du designer français Michel Disle

Le président de la République est accompagné du Premier ministre, M. Pierre Mauroy, du ministre de la Défense, M. Charles Hernu, du chef d'état-major des Armées, le général d'armée Lacaze, du chef d'état-major de la Marine, l'amiral Lannuzel, du chef de l'état-major particulier du Président, le général Saulnier. 
Le Président et les hautes autorités gagnent en hélicoptère WG13 Lynx la corvette Georges Leygues où les accueillent le vice-amiral d'escadre Lacoste, commandant l'escadre de la Méditerranée, et le commandant du bâtiment, le capitaine de frégate Le Dantec. 
La marque du Président apparait au mat de la corvette, après qu'aient retenti les cris de "Vive la République" poussés sept fois sur tous les bâtiments.




Quand le chef de l'Etat arrive sur la passerelle supérieure aménagée en tribune d'observation, le salut au canon éclate. La foule massée sur les boulevards et sur les plages admire le merveilleux spectacle, les marins tout en blanc rangés à la bande, les navires bien alignés sur la mer. Le Georges Leygues quitte sa position au sud de la pointe Sainte-Marguerite (le CROSSMED est aux premières loges). Il fait route vers l'ouest, entre la ligne des grands bâtiments et la presqu'île de Saint-Mandrier, tandis qu'à sa droite, entre ceux-ci et la corvette; six sous-marins aux coques noires défilent route à l'est. 





En tête, le Rubis, premier sous-marin nucléaire d'attaque français, tout récemment arrivé à Toulon. Son nom rappelle le Rubis, sous-marin mouilleur de mines des Forces navales françaises libres, qui s'illustra en mer du Nord et sur les côtes de Norvège pendant la Seconde Guerre mondiale. Le La Praya, la Daphné, la Doris, la Galatée et l'Argonaute, qui suivent, sont des bâtiments aux performances confirmées appartenant à l'escadrille des sous-marins de la Méditerranée. Avant de tourner vers le nord, le Georges Leygues passe à proximité de l'Abeille Normandie, remorqueur de sauvetage civil, loué par la Marine pour prévenir principalement le danger de pollution en Méditerranée.

Après sa giration sur la droite, le Georges Leygues, cap à l'est, navigue entre le rivage et la ligne des escorteurs d'escadre, avisos, bâtiments de débarquement, où se trouve le pétrolier ravitailleur Meuse. C'est le moment choisi pour le défilé aérien ouvert par les Lynx, suivis des Super Frelon. Après les hélicoptères, les avions à hélice, Alizé puis Atlantic. Enfin des Fouga précèdent les Crusader, les Etendard et les Super-Etendard. En tout soixante-huit appareils de l'aviation de patrouille maritime et de l'aviation embarquée survolent la rade d'ouest en est. Le président de la République gagne alors par hélicoptère le porte-avions Foch où l'accueillent le contre-amiral Klotz, commandant le Groupe des porte-avions et l'aviation embarquée, et le capitaine de vaisseau Debray, commandant du bâtiment. 



Pendant vingt minutes, M. François Mitterrand se fait présenter les personnalités, dit quelques mots à la presse. Puis l'hélicoptère l'emmène à Hyères. Au départ du Foch, les honneurs sont rendus par le commando Trépel. La musique des Equipages de la Flotte joue La Marseillaise. La Revue navale est terminée. Le président de la République passe le soir même à Paris une grande revue militaire. 

http://redmp3.me/15781071/jules-semler-collery-la-musique-des-equipages-de-la-flotte-la-marseillaise.html

Les bâtiments, choisis pour être présentés au Président, rentrent au port et vont reprendre leurs tâches quotidiennes. La rade de Toulon retrouve ses planches à voiles, ses dériveurs, ses pêcheurs. Des millions de téléspectateurs ont réalisé que la France avait une grande Marine, l'une des premières de l'Europe occidentale, et que cette Marine vaut la peine d'être mieux connue.

Sources :

Marine nationale
Netmarine

09 juillet 2015

Lann Bihoué pour une permission

Lann-Bihoué : permission accordée





Un titre de permission va nous permettre de découvrir la base de Lann-Bihoué et son bagad. 


du côté de l'aubette photo (c) JM Bergougniou


La base aéronautique navale de Lann-Bihoué est l'une des trois bases de l'aéronautique navale implantées en région Atlantique, placée sous le commandement opérationnel de la zone Atlantique. Située à 8 km au Nord-Ouest de Lorient, elle s'étend sur les communes de Ploemeur, Quéven et Guidel. Avec une superficie de plus de 800 hectares et une circonférence de 21 kilomètres, c'est l'une des plus grandes bases aériennes militaires de France.














L'histoire de l'aviation maritime Lorientaise commence en 1912, avec la création du premier comité d'aviation qui organise des manifestations en faveur de l'aviation maritime.




À la suite du succès de ces manifestations, le Ministre de la Marine promet de donner le nom de "Ville de Lorient" à l'un des 12 hydroplans qui seront commandés en avril 1914.


photo (c) JM Bergougniou


Au cours du premier conflit mondial, pour surveiller le trafic maritime, les mouvements de sous-marins et la présence de mines, les côtes françaises sont divisées en secteurs de défense et le centre aéro-maritime de Lorient (CAML), mettant en œuvre des hydravions et des ballons captifs est créé en avril 1917, sur la rive gauche du Scorff, au lieu-dit de la "Pointe du Malheur".



En juin 1917, le CAML fait partie des « patrouilles aériennes de la Loire » et assure la surveillance du secteur allant de la pointe de Penmarc'h à l'embouchure de laLoire. Il est dissous en décembre 1920 et son personnel est affecté au CAM Brest.


photo (c) JM Bergougniou

De 1920 à 1925, l'activité aéronautique reprend à Lorient en été, lors des exercices généraux mettant en œuvre les escadres de la Méditerranée, du Nord, les hydravions d'Hourtin, de Brest et de Cherbourg.

À compter du 10 juillet 1925, Lorient devient « une simple base d'exercice », assurant l'entraînement des pilotes.

Les débuts de l'aviation à terre à Lann Bihoué remontent à 1938. À l'époque, un aéro-club utilise une petite plate-forme à la croisée des deux pistes actuelles. Le nom de la base provient du hameau de Bihoué qui se situait à cet endroit. Bihoué, ou Bezehoi, vient du breton Bezvhoed signifiant la « Boulaie ».



photo (c) JM Bergougniou


Dès leur arrivée en 1940, les Allemands s'intéressent au site et entreprennent, à partir de mars 1941, la construction d'une importante base comprenant deux pistes de 2 000 mètres, des parkings très dispersés, de nombreux abris et hangars dont certains existent toujours. La base, qui s'appelle Kerlin-Bastard, met en œuvre des Messerschmitt Bf 109, Heinkel He 111, Focke-Wulf Fw 200, Junkers Ju 88, Bücker Bü 131 et Fieseler Fi 156. Ses missions étaient la protection des sous-marins entrant et sortant de la base sous-marine de Lorient, le flux logistique avec l'Allemagne, les relèves d'équipages des U-Boot et l'attaque des convois au large de l'Irlande.


photo (c) JM Bergougniou



En 1945, l'armée de l'air française prend possession du terrain et entreprend sa remise en état.

Aujourd’hui, la BAN de Lann-Bihoue est l’une des plus grandes bases aériennes de France et la plus grande d’Europe en superficie. Elle emploie 2 000 personnes, dont 350 civils, et utilise 17 aéronefs. Elle s’étend sur 800 hectares répartis entre les communes de Plœmeur, Quéven et Guidel pour une circonférence de 21 km. Sa piste principale est longue de 2 400 m. En cas de problème, il y a également une piste secondaire de 1 700 m.





photo (c) JM Bergougniou



photo (c) JM Bergougniou

photo (c) JM Bergougniou

photo (c) JM Bergougniou





Le bagad de Lann-Bihoué est un ensemble de musique bretonne, un bagad, de la marine nationale française et le seul bagad militaire français et professionnel encore existant. Cette formation représente la Marine nationale et la France dans diverses manifestations nationales et internationales. Elle a joué à plusieurs reprises dans le cadre de ses activités devant des chefs d’État. Il est une source d'influence culturelle en Bretagne comme dans le reste de la France.


photo (c) JM Bergougniou


Il a vu le jour en 1952 sur la base d'aéronautique navale de Lann-Bihoué près de Lorient. Après avoir frôlé la dissolution à deux reprises en 1969 et en 2000, il connaît en 2001 une étape de consolidation en devenant professionnel. Il a enregistré une quinzaine d'albums lors de ses 60 ans d'existence et participé à plusieurs morceaux ou albums d'autres artistes.



Les 30 sonneurs, qui signent un contrat d'un an renouvelable trois fois, écrivent et arrangent eux-mêmes les 90 minutes du répertoire du bagad, en apportant toute leur personnalité et leurs connaissances dans leur terroir de prédilection, ou dans un style de musique particulier.


photo (c) JM Bergougniou

photos : (c) JM Bergougniou

08 juillet 2015

Batiment amphibie LUBLIN

Bâtiment amphibie et mouilleur de mines  LUBLIN


A la fin des années 1970, La Pologne souhaite s'équiper de navires d'assaut amphibies pour permettre le débatquement des troupes au plus près des combats.

Le projet aboutit à la création de navires dont le LUBLIN devoendra tête de série. 



Le bateau peut emporter 9 chars de type T-72 ou 17 véhicules et 80 hommes ou 135 hommes avec leur équipement.



Ils sont armés de 
ZU-23-2MR Sparrow II, d'un canon double de 23mm et de deux missiles Arrow-2.



Le bateau peut également transporter et mouiller des mines.

Suite à la disparition du bloc de l'est dans les années 1990, seules 5 unités sont construites sur les 12 prévues


La pièce a été émise en 2013 d'une valeur de 2 Zloty

06 juillet 2015

Entre Terre et Mer Morlaix La Grande Hermine

Entre Terre et Mer Morlaix 
La Grande Hermine







C'est officiel, la 3ème édition d'Entre Terre et Mer est lancée. Cette grande fête des paysans et des marins s'est déroulée du 2 au 5 juillet 2015. Quatre jours durant, le pays de Morlaix a été le théâtre d'une profusion d'animations à terre comme sur l'eau. Mais, attention, le programme réserve déjà de nombreuses nouveautés. La fête promet d'être encore plus belle !
L’alliance de la terre et de la mer




A la manière d’une noce, les fêtes de « Entre Terre et Mer » célèbrent les liens indéfectibles que paysans et marins entretiennent en Bretagne. Dans le pays de Morlaix, là où terre et mer s’entremêlent au point qu’il est parfois difficile de distinguer l’une de l’autre, cette union est l’essence même du territoire. Cette troisième édition sera donc l’occasion pour les paysans de renouveler auprès des marins leur invitation et de réaffirmer, ensemble, les valeurs de leur identité commune.




Quoi de neuf ?

Forts du succès des précédentes éditions, les organisateurs ont tenu à reprendre, pour la version 2015, les principes d’origine de « Entre Terre et Mer » : l’union des agriculteurs et des gens de mer, la mise en avant du patrimoine et du savoir-faire régional, une fête multi-sites à la fois à terre et en mer de Morlaix à Roscoff.


http://www.entreterreetmer2015.fr/fr/les-bateaux.html

La Jeanne d'Arc à Alger 15 avril 1975

Le PH Jeanne d'Arc à Alger 
 15 avril 1975


Au lendemain de la visite du Président Giscard d'Estaing en Algérie, la Jeanne quittant Santa Cruz de Tenerife arrive en escale à Alger du 14 au 18 avril 1975.
On peut supposer que le temps de la visite, elle a fait quelques ronds dans l'eau au large des côtes algériennes.






C'est à 11 h 30 le 10 avril 1975 que le président Valéry Giscard d'Estaing sera accueilli à l'aéroport de Dar El Beida par le chef de l'État algérien Houari Boumediène.


"Un programme chargé qui commence par un déjeuner privé au Palais du Peuple entre les deux présidents, suivi d'une visite à l'usine de Rouïba où sont fabriqués autobus et camions. Le 11 avril 1975, Giscard d'Estaing, accompagné de son hôte, doit se rendre à Constantine pour y visiter la jeune université, puis à Skida, un «terminal» qui, avec l'usine de liquéfaction de gaz, représente un élément majeur de l'Algérie indépendante." Le Figaro




« Le voyage du président Giscard d’Estaing en Algérie a une très forte résonance en France. Tous les journaux de Paris et de province, toutes les radios, les trois chaînes télévisées assurent une couverture très large de cet événement dont la portée politique et psychologique est grande. Certains parlent de retrouvailles et de réconciliation. Les autres soulignent qu’il s’agit de préparer l’avenir et de donner à la France une assise meilleure dans son ouverture en direction du tiers-monde.


Cependant, une partie de l’opinion française n’est pas satisfaite. A Montpellier […] mais également à Paris, quelques attentats ont eu lieu. Ils émanent d’organisations qui se réclament de Pieds-Noirs.

[…] Environ un million de personnes ont préféré rentrer en France après les accords d’Evian. Beaucoup ont eu le sentiment d’avoir été trompés par le général de Gaulle, qui avait déclaré à Alger: «Je vous ai compris.» Par surcroît, les indemnisations promises par l’Etat sont loin d’être accordées dans les délais et les montants qui avaient été espérés soit même promis.




Actuellement, le nombre de Français en Algérie n’est plus que de 65 000, dont 55 000 au titre de la coopération. Les Français nés en Algérie et restés sur place ne sont plus que 10 000.



Les autres vivent en diverses parties de la France, principalement le sud-ouest et le midi. Le secrétaire d’Etat aux travailleurs immigrés, M. [Paul] Dijoud, souligne que souvent ce sont des rapatriés qui tendent les premiers la main aux travailleurs algériens immigrés et que, grâce à eux, ces derniers se font une place dans la société française.









sources : 

Giscard d’Estaing en Algérie, voyage aux résonances multiples

Le Monde diplomatique

Les escales de la Mission 1974-1975
Départ de Brest le 21/10/1974

Dakar 28/10-01/11 (Sénégal)

Tobago 10/11 (Trinidad & Tobago)

Port of Spain 11-13/11 (Trinidad & Tobago)

Nouvelle-Orléans 20-26/11 (États-Unis)

Vera Cruz 29/11-06/12 (Mexique)

Balboa 11-15/12 (Panama)

San Francisco 26/12/1974-03/01/1975 (États-Unis)

Rodman 14-15/01 (Panama)

Carthagène 17-21/01 (Colombie)

Pointe à Pitre 27-31/01 (France)

Les Saintes 31/01-07/02 (France)

Fort de France 08-13/02 (France)

Sainte Lucie 13/02 (France)

Rio de Janeiro 24/02-02/03 (Brésil)

Buenos Aires 07-15/03 (Argentine) [Forbin à Montevideo (Uruguay)]

Salvador de Bahia 21-26/03 (Brésil)

Santa Cruz de Tenerife 05-09/04 (Espagne) [Après l’escale, retour direct de la conserve en France]

Alger 14-18/04 (Algérie)

Retour à Brest le 22/04/1975

PHA Mistral à New-York du 7 au 12 mai 2025

PHA Mistral à New-York 07 mai 2O25 Le 7 mai, une réception s’est tenue à bord du porte-hélicoptère amphibie de la Marine nationale, le « Mis...