02 juillet 2015

Mers El Kebir 3 juillet 1940


Mers El Kebir 3 juillet 1940

le 3 juillet sera célébré le 75e anniversaire de Mers-el-Kebir ou 1297 marins français perdirent la vie. L'histoire est connue, mais comment en sommes nous arrivés là? 

Un armistice signé par le maréchal Pétain croyant aux promesses d'Hitler, un premier ministre britannique lucide sur les capacités du führer  et du régime nazi... et des relents d'anglophobie...

Mers-El-Kebir

Mers el-Kébir fut d'abord un port romain du nom de Portus Divinis (port des dieux), avant de devenir un arsenal naval almohade au 12e siècle. 


carte de Mers El Kebir























Elle fut dominée par les seigneurs zianides de Tlemcen au 15e siècle avant de finalement devenir un centre de piraterie aux alentours de1492. 




Elle fut régulièrement occupée par les Ottomans, les Portugais et les Espagnols — qui en prirent possession en 1505 sous le cardinal Cisneros et la gardèrent jusqu'en 1792.



















Les Français l'occupèrent en 1830, agrandirent le port en 1868 et le dotèrent du phare Saint-André (détruit durant la Seconde Guerre mondiale). 




la situation en juin 1940 

Après la débâcle de juin 1940, le gouvernement français, déplacé à Bordeaux, doit choisir entre la capitulation ou une demande d'armistice. Une capitulation aurait engagé l'armée mais aurait permis au gouvernement de poursuivre la guerre en exil avec les alliés et ce qui restait des forces françaises (c'est-à-dire la Marine et les forces françaises d'Afrique). Un armistice, au contraire, devait engager le gouvernement dans son ensemble à ne pas poursuivre la guerre. Une attention toute particulière devait alors être portée sur les conditions de l'armistice pour que celui-ci soit « honorable ».


Début juin 1940, le président du Conseil Paul Reynaud et avec lui, la majorité du gouvernement, penchent pour la première solution. Au contraire, le général-en-chef, Weygand, et le maréchal Pétain, vice-président du Conseil, et l'armée dans son ensemble considèrent que la charge de la défaite appartient aux politiques et souhaitent, pour cette raison, que le gouvernement endosse pleinement sa responsabilité en demandant l'armistice.




Laval, de son côté, est également favorable à l'armistice mais il va encore plus loin puisque, particulièrement anglophobe, il penche pour un renversement des alliances. Laval et les militaires s'appuient sur l'anglophobie ambiante (depuis l'affaire de Dunkerque) pour amener les membres du gouvernement à rejoindre leur position, conduisant Paul Reynaud à démissionner de la présidence du Conseil.


L'armistice impliquait d'être délié de l'engagement interallié du 28 mars 1940 puisque celui-ci prévoyait qu’aucune paix séparée n’était possible sans l’accord de l’autre partie. Winston Churchill fait savoir à plusieurs reprises, d'abord à Paul Reynaud puis plus tard au gouvernement Pétain, qu'il comprend la position difficile dans laquelle se trouve la France et qu'il peut admettre que la France soit déliée de ses engagements en concluant un armistice séparé, mais à condition que la flotte française ne puisse jamais tomber dans les mains de l'ennemi, ce qui suppose ou bien que la flotte française se saborde, ou bien qu'elle rallie les positions britanniques ou américaines (ce qu’elle fait jusqu’au 18 juin, avant de se réfugier en Afrique).


Seuls à faire face aux nazis, après l'armistice franco-allemand du 22 juin 1940, les Anglais craignent non sans raison que la flotte française, puissante et réputée, ne soit un jour réquisitionnée par les Allemands même si la convention d'armistice prévoit le désarmement des navires dans leur port d'attache.





Churchill décide en conséquence de s'emparer de tous les navires de guerre français à sa portée. À tout le moins, il demande que les Français les mettent hors de portée de l'ennemi, à la Martinique, par exemple. C'est l'opération «Catapult».





Dès le 2 juillet 1940, par des ruses diverses ou par la menace, des officiers britanniques montent à bord des navires français amarrés dans leurs ports, à Portsmouth et Plymouth. Capturés, les marins et officiers se voient proposer de rejoindre de Gaulle. La plupart refusent, par fidélité au gouvernement légitime, et se font rapatrier.



Les Anglais excluent de s'en prendre aux navires français amarrés à Toulon, car leur attaque est risquée et d'autre part inciterait les Allemands à occuper ce port, pour l'heure épargné. L'escadre amarrée dans la rade de Mers el-Kébir, en Algérie, paraît davantage à leur portée.







Le 3 juillet 1940, une escadre de la Royal Navy se présenta devant la base navale et remit un ultimatum au vice-amiral d'escadre Gensoul, lui donnant le choix entre le ralliement au Royaume-Uni, un désarmement des navires dans un port de la Martinique ou un sabordage. Le vice-amiral d'escadre Gensoul refusa les trois options et tergiversa afin de gagner du temps. 




Constatant les préparatifs d'appareillage des navires français, les bâtiments britanniques ouvrirent le feu et coulèrent le cuirassé Bretagne. Le croiseur de bataille Dunkerque, le cuirassé Provence et le contre-torpilleur Mogador, gravement touchés, furent mis hors de combat. 1 297 marins français trouvèrent la mort dans ce combat inégal, les bâtiments français étant en cours de désarmement et amarrés « cul à quai » à la jetée, ne pouvaient manœuvrer.
tract de propagande pétainiste contre l'Angleterre et l'agression de Mers-el-Kebir

Il s'agissait pour Winston Churchill d'éviter que la flotte française tombe aux mains des Allemands. Dans ses Mémoires de guerre, Churchill explique le dilemme terrible qui s'est posé au gouvernement britannique, habitué depuis l'arrivée de Hitler au pouvoir à l'absence totale de respect par ce dernier de tous les accords passés. 




Le gouvernement britannique, dans l'attente d'une tentative d'invasion du Royaume-Uni — prévue par les Allemands sous le nom de « opération Lion de mer » — à la suite de la déroute française, a considéré ne pas pouvoir prendre le risque de voir un gouvernement collaborateur en France livrer un jour ou l'autre la flotte à Hitler, les flottes française, allemande et italienne combinées devenant une menace sérieuse pour la Royal Navy. L'État français ne rompit pourtant pas ses relations avec le Royaume-Uni. De Gaulle justifia plus tard cette attaque des Britanniques.





À la faveur d’une escale à Oran (Algérie), les 16 et 17 juin 2014, une délégation de dix-neuf marins de la frégate anti-sous-marine (FASM) Montcalm s’est rendue au cimetière marin de Mers el-Kebir. 

Le commandant a déposé une gerbe devant le monument aux morts, en hommage aux 1297 marins français qui ont perdu la vie les 3 et 6 juillet 1940. Cela faisait de nombreuses années qu’aucun bâtiment français n’avait pu conduire une pareille cérémonie du souvenir.
Dans cette période trouble du début d’été 1940, l’escadre du vice-amiral d’escadre Gensoul composée de deux croiseurs de bataille, de deux cuirassés, d’un transport d’hydravions et de six contre-torpilleurs, mouillée dans la base navale française de Mers el-Kébir, avait été violemment attaquée et profondément meurtrie par une force navale de l’allié britannique, commandée par l’amiral Sommerville.
Une délégation du Montcalm rend hommage aux morts de Mers-El-Kebir Marine nationale

Lors de l’attaque, la passe du port militaire était minée et les bâtiments français, embossés cul à quai à la jetée ont peiné à manœuvrer pour s’échapper et riposter efficacement, dans la mesure où la majeure partie de leur artillerie était tournée vers la terre. Les navires français ont été écrasés par des salves d’obus rapides et bien réglées, guidées par des avions. Le cuirassé Provence et le croiseur de bataille Dunkerque, touchés, ont dû s’échouer pour ne pas couler, avant de subir une nouvelle attaque trois jours plus tard. Le cuirassé Bretagne a pris feu puis a explosé, entraînant avec lui par le fond 997 marins de son équipage.

01 juillet 2015

cma cgm orfeo France Chine 1er juillet 2015

Le CMA-CGM ORFEO à Marseille


"En revenant tout à l'heure de Marseille, par la navette maritime entre le Vieux Port et l'Estaque, nous avons eu la chance de croiser l'un des navires de la CMA-CGM. Le Premier Ministre Chinois était au siège de la société pour la signature d'accords entre la CMA-CGM, une banque chinoise et un opérateur portuaire basé à Hong Kong. 



A cette occasion, le porte conteneurs Orféo (120.000 t et 350 mètres de longueur) ancré dans la baie de Marseille, face à la tour CMA-CGM, siège social de la société, arborait sur sa coque deux immenses drapeaux chinois. Beau coup de pub pour le numéro 3 du transport maritime, très présent en Asie, car les images vont certainement passer à la TV chinoise."
Patrick et Geo

(c) Frak Katzer MarineTraffic.com
IMO: 9364992
MMSI: 229652000
Call Sign: 9HA3487
Flag: Malta (MT)
AIS Type:Cargo - Hazard A (Major)
Gross Tonnage: 111249
Deadweight: 120892 t
Length × Breadth:350.06m × 42.79m
Year Built: 2008
Status: Active









Le Groupe CMA CGM, un leader mondial du transport maritime, a le plaisir d’annoncer que, dans le cadre de la visite officielle du Premier Ministre chinois M. Li Keqiang et du Ministre des affaires étrangères français M. Laurent Fabius au siège du Groupe, le CMA CGM ORFEO sera exceptionnellement positionné dans la rade de Marseille.



Le CMA CGM ORFEO, navire d’une capacité de 9658 EVP, est un symbole des relations commerciales entre la France et la Chine. Positionné sur la ligne du Groupe Mediterranean Club Express (MEX), le CMA CGM ORFEO dessert les ports de Shanghai, Ningbo, Yantian, Chiwan, Port Klang, Malte, Valence, Barcelone, Fos Sur Mer, Malte, Salalah, Port Klang, Xiamen et Shanghai. Cette ligne fait partie des accords Ocean Three signés en 2014 avec notamment l’armateur chinois China Shipping Container Lines (CSCL).

A l’occasion de cette escale exceptionnelle, le CMA CGM ORFEO sera décoré aux couleurs de la Chine pour accueillir le Premier Ministre chinois.



Le Groupe CMA CGM est présent en Chine depuis 1992, où il est connu sous de nom Da Fei (Celui qui va de l’avant). Aujourd’hui, le Groupe compte plus de 1700 collaborateurs en Chine, dans 74 bureaux répartis dans 25 provinces. 71 lignes du Groupe escalent en Chine, 248 fois par semaine, dans 13 ports du pays. Près de 4 millions de conteneurs sont transportés par le Groupe, ce qui représente près de 10% du marché chinois.

Toutes les trois heures, un navire du Groupe CMA CGM escale en Chine. A chaque escale, des milliers de tonnes de produits français et européens sont déchargés (matières premières, produits manufacturés, produits agro-alimentaires, vins et spiritueux, etc.), et autant de produits chinois sont rechargés (électroménager, high tech, etc.).



En plus d’être un acteur des échanges économiques franco-chinois, CMA CGM confie au groupe chinois CIMC la fabrication de ses conteneurs et passe commande depuis 2014 de nouveaux portes –conteneurs à différents chantiers chinois.

Enfin, plusieurs accords majeurs ont été signés ces dernières années entre CMA CGM et des groupes chinois :
En 2013, CMA CGM a cédé 49% de sa filiale Terminal Link, spécialisée dans le développement et la gestion de terminaux potuaires à China Merchants (CMHI)
En 2014, CMA CGM a finalisé un accord China Shipping Container Lines (CSCL) et le groupe emirati UASC portant sur la mise en commun de plus de 160 navires pour ses lignes maritimes Est-Ouest.

Demain, lors de la visite officielle du Premier Ministre Li Keqiang, deux accords économiques majeurs seront signés :
Un protocole d’accord avec la banque chinoise CEXIM pour 1 milliard de dollars de solutions de financement, afin d’accompagner la stratégie de croissance du Groupe en Chine
Un partenariat entre China Merchants et CMA CGM dans le cadre du projet stratégique chinois « One Belt, one road »

Merci à Patrick et Geo






Frégate Jean de Vienne

Frégate Jean de Vienne TF 150


L'envoi depuis TOULON de ce pli pourrait signifier que le bâtiment est de retour à son port base.



La Force opérationnelle combinée 150, plus connue sous son nom anglophone Combined Task Force 150 (CTF-150), est une force opérationnelle navale basée sur une coalition multinationale opérationnelle depuis novembre 2002. Son quartier général se situe au sein du complexe naval américain à Bahreïn. Elle est coordonnée par et intègre une partie des navires de la Cinquième flotte américaine.
la flamme à vagues est celle de La Valette du Var. 16-06-2015

Le 19 avril 2015, plusieurs interactions ont eu lieu dans le nord de la mer d’Arabie entre le groupe aéronaval français (Task Force 473) et la Task Force 150 dont la France assume actuellement le commandement.

Sur sa route vers Goa, en Inde, où il se rend pour participer à l’exercice Varuna, le groupe aéronaval (GAN) constitué autour du porte-avions Charles de Gaullea croisé la route du bâtiment de commandement et de ravitaillement Var sur lequel est embarqué l’état-major de la TF 150, force multinationale chargée de lutter contre le terrorisme dans l’océan Indien, dans le cadre de l’opération Enduring Freedom.







Cette rencontre a permis au contre-amiral Chaperon, commandant la TF 473, de rencontrer, à bord du Var, le capitaine de vaisseau Crignola qui assume depuis le 6 avril le commandement de la TF 150. Les deux hommes ont pu partager leur appréciation et leur expertise sur la situation maritime dans cette partie de l’océan Indien.

Cette rencontre à la mer a permis au Var d’effectuer un ravitaillement à la mer simultané au profit de la frégate de défense aérienne Chevalier Paul et de la frégate de lutte anti sous-marine Jean de Vienne. Cette dernière a rejoint depuis peu le GAN pour assurer son escorte anti-sous-marine, en remplacement du HMS Kent.

Le déploiement simultané dans la région de plusieurs forces (groupe aéronaval, TF 150 et groupe de guerre des mines), illustre l’intérêt que porte la France à l’océan Indien, défini comme une priorité stratégique par le Livre Blanc de 2013. La France assure ainsi une présence militaire permanente dans la zone depuis de nombreuses années, à travers sa participation à des opérations telles que Enduring Freedom ou Atalante, et grâce au concours de ses forces prépositionnées.


https://www.youtube.com/watch?v=NDkBpP4N-bA&feature=youtu.be


Jean de Vienne, né en 1322 en Bourgogne, était gouverneur de Calais lors du célèbre siège de cette ville par le roi d'Angleterre Édouard III. Fait prisonnier, il se racheta avant de devenir gouverneur de Honfleur et lieutenant en Basse Normandie. Devenu Amiral de France en 1373, Jean de Vienne entreprit une série d'action navales contre la Grande-Bretagne avec l'instrument d'une force navale construite au "Clos des Galées" à Rouen. Ayant compris que seules des opérations navales pouvaient être efficaces contre la Grande-Bretagne, Jean de Vienne en dirigea de nombreuses contre Rye, l'île de Wight. Il agit également sur terre : bataille de Rosbec contre les Flandres en 1382. En 1385, il dirige une campagne en Ecosse avant de partir en croisade contre les Turcs. Il fut tué à Nicopolis, en Bulgarie, aux cotés du roi de Hongrie, Sigismund, le 26 septembre 1386.

30 juin 2015

Hôtel de la Marine : L’Etat-major quitte le bord

PARIS Hôtel de la Marine L'Etat-major quitte le bord 


L'hôtel de la Marine Mer et Marine (c) Vincent Groizeleau

photo (c) JM Bergougniou

Ce matin dans Mer et Marine un article sur la rue Royale et l'Etat-major de la Marine qui quitte la place de la Concorde pour la place Balard un peu moins historique mais peut-être plus pratique…



photo (c) JM Bergougniou


photo (c) JM Bergougniou





Une page d’histoire se tourne. Après avoir occupé les murs de l’Hôtel de la Marine pendant 226 ans, l’Etat-major de la flotte française a fait ses cartons et quitte à partir d’aujourd’hui la rue Royale pour s’installer dans ses nouveaux locaux parisiens, sur le site de Balard. 




photo (c) JM Bergougniou


Le déménagement, prévu pour durer trois jours, doit être achevé vendredi et concerne 395 personnes, dont le grand patron, l’amiral Rogel, qui quittera le bord jeudi. Une manoeuvre de grande ampleur nécessitant une organisation très fine et planifiée comme une opération, le transfert de l’état-major devant être mené à bien au plus vite, sans rupture de la chaîne de commandement et avec le moins d’impact possible sur le fonctionnement des services.
photo (c) JM Bergougniou

Au-delà de la logistique, il y a bien entendu de l'émotion et de nombreux marins disent avoir un « pincement au cœur » en faisant leurs adieux à la place de la Concorde. Toutefois, le grand départ se fera finalement sans cérémonie. Car, à l'instar des vieilles coques qu'elle laisse partir sans tambour ni trompette une fois leur service achevé, la marine regarde l’avenir et n’a pas l’intention de s’appesantir sur le passé. C'est un peu rude, mais c'est ainsi. 

















photo (c) JM Bergougniou


A Balard, la Marine nationale va rejoindre l’armée de l’Air, installée depuis la fin du mois de mai, ainsi que l’Etat-major des Armées et le Centre de Planification et de Conduite des Opérations (CPCO), qui ont déménagé ce mois-ci. Les autres entités du ministère de la Défense, dont l’état-major de l’armée de terre, prendront quant à eux possession du nouveau site à partir de la rentrée.



photo (c) JM Bergougniou

320.000 m² pour rassembler le ministère de la Défense

Regroupant les principaux services de la Défense française, le « Pentagone à la française », aussi surnommé « Balardgone », est un énorme complexe de 320.000 m² implanté dans le 15ème arrondissement de Paris. 




photo (c) JM Bergougniou



photo (c) JM Bergougniou
photo (c) JM Bergougniou
photo (c) JM Bergougniou
Il comprend trois entités architecturales : les immeubles de bureaux de la « Corne Ouest », le coeur du ministère au centre, autour des hautes autorités et des centres opérationnels ; ainsi que les immeubles rénovés de la Cité de l'Air, à l'Est. Tout comme l’armée de l’Air et l’armée de Terre, la Marine nationale y dispose de son propre bâtiment, mais un certain nombre de services sont mutualisés et gérés en interarmées.











Pour les marins, comme pour les aviateurs et soldats, ce transfert à Balard constitue une petite révolution et un véritable challenge auquel les militaires se préparent depuis maintenant quatre ans. Ultramoderne, le nouveau site répondra bien mieux aux besoins des armées que les anciens locaux, dont l’Hôtel de la Marine, qui au-delà de son superbe cachet historique devenait vétuste et n’était plus adapté au fonctionnement comme à l’organisation d’une force armée du XXIème siècle. 



photo (c) JM Bergougniou




Certaines choses ne changent toutefois pas et les marins, qui avaient l’habitude d’arpenter le complexe dédale des « coursives » du monument historique, vont maintenant devoir s’adapter à un autre labyrinthe. Balard compte en effet pas moins de 27 kilomètres de couloirs…


photo (c) JM Bergougniou


Quel avenir pour l’ancien état-major ?



photo (c) JM Bergougniou


Concernant l’Hôtel de la Marine, après un débat houleux autour de son devenir, il a été décidé de le confier au Centre des Monuments Historiques. Ce dernier s’est engagé à mettre en valeur et ouvrir au public les espaces les plus prestigieux du site, dont ses magnifiques salons.



photo (c) JM Bergougniou

photo (c) JM Bergougniou

photo (c) JM Bergougniou

photo (c) JM Bergougniou

photo (c) JM Bergougniou

photo (c) JM Bergougniou




photos :

Hôtel de la Marine vu de la Place de la Concorde (c) Vincent Groizeleau

Toutes les autres photos (c) JM Bergougniou

Frégate SURCOUF Task Force 150

Frégate SURCOUF Task Force 150





Le 29 mai 2015, le capitaine de vaisseau Crignola, commandant la Combined Task Force 150 (CTF-150), s’est rendu à bord de la frégate légère furtive de type La Fayette(FLF) Surcouf, engagée en soutien direct de la Task Force, afin de s’entretenir avec son commandant, le capitaine de frégate Fraïoli. Le lendemain, la frégate a procédé à des entraînements conjoints avec la marine djiboutienne, dans le cadre du volet de coopération régionale de la CTF-150.


Le 29 mai 2015 au soir, le BCR Var et la FLFSurcouf, deux bâtiments français actuellement engagés dans les opérations de la CTF-150, chargée de lutter contre le terrorisme et les trafics illicites qui lui sont associés, ont organisé une rencontre à la mer, alors qu’ils patrouillaient tous deux dans le Golfe d’Aden. Le capitaine de vaisseau Crignola, commandant la CTF-150, s’est rendu à bord du Surcouf par hélicoptère et a été accueilli par son commandant, le capitaine de frégate Fraïoli. Les deux officiers se sont entretenus sur les opérations en cours et ont pu échanger leur appréciation de la sécurité maritime régionale.

Cette rencontre à la mer a également été l’occasion pour les bâtiments de procéder à des manœuvres en hélicoptère de nuit. Le Panther du Surcouf a ainsi effectué plusieurs entraînements de treuillage et de guidage d’appontage en condition de visibilité limitée (Control Ship Approach).




Le lendemain, la frégate a reçu à son bord une équipe de visite de la marine djiboutienne, afin de procéder à des entraînements conjoints de visites d’embarcations. A l’instar de l’équipe française, les marins djiboutiens avaient au préalable suivi une formation de l’OTAN, facilitant ainsi la coordination et l’interopérabilité entre les deux équipes dans la mise en œuvre des procédures. Cet entraînement s’inscrit dans le cadre du volet de coopération régionale de la CTF-150, qui a pour mission de développer les échanges entre la Task Force et les pays voisins de sa zone d’opération. Celle-ci s’étend sur la partie Nord de l’océan Indien, en incluant le Golfe d’Oman, la mer d’Arabie et la mer Rouge, représentant ainsi 4,4 millions de km2, soit plus de huit fois la surface du territoire français métropolitain.

http://jdb.colsbleus.fr/fan/articles/7220


Depuis le 6 avril 2015, la France assure le commandement de la Task Force dont la mission est de lutter contre le terrorisme international et les activités illégales qui participent à son financement. Dans ce cadre, les bâtiments militaires placés sous son contrôle participent à la surveillance de la zone, à la collecte de renseignements sur les trafics et conduisent des opérations de sécurité maritime. Avec deux bâtiments français déployés au sein de la CTF-150, la France démontre toute son implication dans la lutte contre le terrorisme international, et sa volonté de participer à la sécurisation des espaces maritimes dans la région de l’océan Indien, aux côtés des pays partenaires investis dans la coalition.

Mise en place à la suite des attentats du 11 septembre 2001, la CTF-150, placée sous commandement des Combined Maritime Forces (CMF), rassemble une coalition de 18 nations qui fournissent des moyens navals et aériens pour assurer la permanence de la mission. Elle est l’une des trois Task Forces des CMF, sous commandement américain, avec la CTF-151, engagée dans la lutte contre la piraterie, et la CTF-152, assurant la sécurité maritime du golfe arabo-persique. Aujourd’hui, trente nations sont engagées dans la coalition.

Sources : État-major des armées
Cols bleus


Robert Surcouf sur les remparts de Saint-Malo photo © JM Bergougniou

Engagée dans des opérations de sécurité maritime en océan Indien au sein de la Combined Task force 150 (CTF-150), actuellement sous commandement français, la frégate légère furtive (FLF) Surcouf a réalisé le 13 juin dernier une opération d’ « approach and assist » auprès d’un baleinière somalienne.




Après avoir repéré une embarcation naviguant loin des côtes, l’équipe de visite du « Surcouf » a été déployée afin de prendre contact avec l’équipage et lui porter si besoin une assistance. Ne parlant pas anglais, une discussion en arabe a pu s’établir avec les somaliens à son bord, grâce aux compétences linguistiques de l’un des marins français présent à bord. Les discussions engagées ont permis à l’équipe de visite du Surcouf de recueillir des informations sur la situation maritime dans la zone et d’interroger l’équipage sur les éventuels trafics illégaux dont ils auraient pu être les témoins.

Robert Surcouf à Saint-Malo © JM Bergougniou


Ces rencontres en mer, qui permettent aux bâtiments de la Marine nationale d’entretenir leur connaissance de la zone et d’en apprécier la situation sécuritaire, peuvent également être l’occasion d’apporter, en cas de besoin, une assistance alimentaire et sanitaire ponctuelle aux équipages de ces embarcations qui naviguent longtemps dans des conditions difficiles. L’équipe de visite a ainsi fourni du pain et de l’eau à l’équipage, avant de regagner le « Surcouf », positionné à quelques encablures du boutre.

A l’issu de cette visite, le « Surcouf » a repris ses opérations de sécurité maritime afin de poursuivre sa mission de surveillance et de protection en océan Indien dans le cadre de son engagement au sein de la CTF-150, Task Force chargée de lutter contre le terrorisme et les activités illicites qui participent à son financement.

http://jdb.colsbleus.fr/fan/articles/7220

Merci à section île de France de la Marcophilie navale

PHA Mistral à New-York du 7 au 12 mai 2025

PHA Mistral à New-York 07 mai 2O25 Le 7 mai, une réception s’est tenue à bord du porte-hélicoptère amphibie de la Marine nationale, le « Mis...