02 décembre 2012

CMT NARCIS chasse aux mines OTAN NATO

CMT NARCIS snmcmg1

CMT NARCIS en escale à Saint-Malo Cachet du chef plongeur T. François

En 1973, les Marines belge, française et néerlandaise étudiaient leur besoin pour un nouveau chasseur de mines. En février 1974, elles lancèrent l’idée de construire en coopération le nouveau navire. Le projet prit corps et aboutit à l’élaboration d’un programme militaire, qui fut ratifié par les chefs d’ Etat-Major des trois Marines le 09 décembre 1974. Au titre de ce programme, 35 chasseurs de mines "Tripartites" seront commandés: 10 par la France, 10 par la Belgique et 15 par les Pays-Bas. Les 10 chasseurs de mines belges seront construits pendant les années 80 par le consortium Polyship. 

photo JM Bergougniou


Appartenant à la "flower class", ils recevront des noms de fleurs.






CMT Narcis sous les remparts photo JM Bergougniou








CMT Narcis sous les remparts photo JM Bergougniou

Chantier Tijdelijke Vereniging Mercantile Béliard N.V Ostende Rupelmonde
N° 809
Début de fabrication le 26 octobre 1987
Lancement le 20 juin 1989 (Polyship Plassendale - Ostende
Commissionnement le 27 septembre 1990 (Béliard - Rupelmonde)
Déplacement 511 tonnes et en pleine charge 595 tonnes



CMT Narcis sous les remparts photo JM Bergougniou

Dimensions                                
Longueur hors tout 51,500 mètres
Longueur entre P/P 47,100 mètres
Largeur maximum à la flottaison en charge 8,894 mètres
Hauteur au-dessus de la ligne de flottaison 18,50 mètres
Ecartement des couples géométriques 2,355 mètres
Profondeur de carène 2,450 mètres
Ecartement des lignes d’eau 0,245 mètre
Ecartement des sections verticales 0,670 mètre

Déplacement 511 tonnes et en pleine charge 595 tonnes



CMT Narcis sous les remparts photo JM Bergougniou


Tirant d'eau  
Au couple 10 : 2,465 mètres
A la perpendiculaire arrière 2,615 mètres
A la perpendiculaire avant 2,315 mètres

Rayon d'action 3000 miles nautique à 12 nœuds

Machines                                
Propulsion principale 1diesel de 1370 kW surchargé



CMT Narcis sous les remparts photo JM Bergougniou


CMT Narcis sous les remparts photo JM Bergougniou


 photo JM Bergougniou


Tableau de chasse photo JM Bergougniou


photo JM Bergougniou


photo JM Bergougniou




photo JM Bergougniou




photo JM Bergougniou


SPVDS photo JM Bergougniou

Le SPVDS est constitué d'une partie antenne et d'une partie ROV (engin à commande à distance) Le ROV est commandé par une personne à bord du navire par un câble souvent nommé cordon ombilical. Le câble comprend  le câble d'alimentation électrique, le câble vidéo, le câble de transfert de données.




Le SPVDS est une version modifiée du double eagle MkII de SAAB Bofors


http://www.saabgroup.com/en/Naval/Underwater-Security/Remotely-Operated-Vehicles/ROV-Double_Eagle_MkII_III/


SPVDS Self Propelled Variable Depth Sonar photo JM Bergougniou
 Les marines belges et néerlandaises ont choisi un véhicule téléopéré (ROV) construit par SAAB BOFORS DYNAMICS pour la chasse aux mines. Le matériel intègre un sonar de pointe MCM de THALES underwater systems.



Le ROV est équipé d'une caméra couleur, de projecteurs, de propulseurs... photo JM Bergougniou



mitrailleuse browning .50   12,7mm photo JM Bergougniou
 Le NARCIS est aussi équipé de SEAFOX


Oscar l'homme à la mer photo JM Bergougniou


Ecusson de l'OTAN sur la cheminée photo JM Bergougniou


CMT Narcis  photo JM Bergougniou


La passerelle Photo JM Bergougniou


Canon de 20 MM antiaérien  photo JM Bergougniou


Photos (c) JM Bergougniou

01 décembre 2012

EML SAKALA M314 chasse aux mines OTAN 2012

EML SAKALA M314 Chasse aux mines en Manche OTAN NATO





Le chasseur de Mine SAKALA est un chasseur de mine estonien. De la classe SANDOWN, il a été lancé en Grande-Bretagne sous le nom de HMS INVERNESS (M102). 




Construit au chantier Vosper Thornycroft, il est lancé le 27 février 1990. Il est désarmé en 2005 puis vendu à l'Estonie en 2006 et livré en 2008

Il porte le nom d'une ancienne province de l'Estonie.
















La conscription existe toujours, les appelés effectuent 11 mois de service.













La mitrailleuse MG3 est la version modernisée de la MG42 par Rheinmetall et chambrée en 7,62 OTAN.

La Maschinengewehr 42 allemande, plus connue sous son code de nomenclature MG42, est considérée comme l'une des meilleures mitrailleuses de la Seconde Guerre mondiale. Les premières armes arrivèrent dans les unités au cours de l'année 1942. Elle fut largement utilisée par l'infanterie de la Wehrmacht pendant la deuxième moitié de la Seconde Guerre mondiale et ses dérivés modernes comme la MG3, la M53 ou la MG42/59, chambrés en 7,62 OTAN, sont encore en service dans de nombreux pays.






Passerelle




Canon affut double ZU-23-2

Le canon ZU-23-2 aussi connu sous le nom de Serguey est un canon de 23 mm jumelé contre avions. ZU sont les initiales de Zenitnaya Ustanovska (Зенитная Установка)

Après le tir d'une centaine de munitions, le canon devient trop chaud et doit être remplacé par un canon de rechange . Chaque arme était fourni avec 2 canons de remplacement.



Sakala Plage avant


La passerelle



La Browning M2 est une mitrailleuse lourde chambrée en 12,7 x 99 mm, une munition également connue sous le nom de .50 BMG. La conception de la M2 remonte à la fin de la Première Guerre mondiale. Elle est le fruit du travail de John Moses Browning et montre une longévité peu commune. Elle connaît un grand nombre de désignation et constitue la principale arme chambrant la puissante munition de 12,7mm qui est un standard de l’OTAN. Tout au long de sa carrière, elle a connu l'épreuve du feu à de nombreuses reprises, notamment lors de la Seconde Guerre mondiale. Elle est encore en activité de nos jours dans de nombreuses armées.







Mat et antennes


Mine d'exercice



La version 5000 V2 est un sonar latéral mono-fréquence (455KHz) qui génère 5 faisceaux, dédié aux applications hydrographiques, militaires et commerciales nécessitant des images à haute résolution des fonds marins et de tout élément remarquable. Les opérations sont désormais possibles à des vitesses de 10 nœuds, tout en conservant une couverture d'acquisition de 300 mètres de large.


Il s’agit d’un système très robuste (70kg dans l’air), pour une immersion maximale de 300m en standard et une fauchée maximale en acquisition de 300m.


Seafox


En 2010 le groupe allemand annonçait que son usine de Brême allait bientôt livrer son 2000ème SeaFox. 



Ce robot sous-marin, du type Remote Operated Vehicle (ROV), est destiné à la marine allemande, qui l'utilise sur ses chasseurs de mines. 

Développé à la fin des années 90, ce système, qui vise à identifier et neutraliser des mines à distance de sécurité pour les navires et équipages, a évolué avec le temps. Actuellement, Atlas Electronik propose deux types d'engins : le SeaFox I (Intelligence) réutilisable et destiné à l'identification de mines, et le SeaFox C (Combat), un ROV consommable doté d'une ogive intégrée et se faisant exploser avec la mine. 

Une troisième version, dédiée à l'entrainement, est également commercialisée. En plus de la marine allemande, ce système a été retenu par la Belgique, l'Estonie, les Etats-Unis, la Finlande, la Grande-Bretagne, le Japon, les Pays-Bas et la Suède. Actuellement, l'usine de Brême produit une dizaine de SeaFox par semaine. Certains pays le fabriquent localement sous licence. 

On notera que le SeaFox fait partie de l'Integrated Mine Countermeasures System (IMCMS), système de guerre des mines développé par Atlas et intégrant différents senseurs, comme des sonars, ainsi que des ROV et des drones de surface ou sous-marins.








La version 5000 V2 est un sonar latéral mono-fréquence (455KHz) qui génère 5 faisceaux, dédié aux applications hydrographiques, militaires et commerciales nécessitant des images à haute résolution des fonds marins et de tout élément remarquable. Les opérations sont désormais possibles à des vitesses de 10 nœuds, tout en conservant une couverture d'acquisition de 300 mètres de large.
Il s’agit d’un système très robuste (70kg dans l’air), pour une immersion maximale de 300m en standard et une fauchée maximale en acquisition de 300m.




Et bien entendu OSKAP en cyrillique ce qui donne OSCAR


toutes les photos JM Bergougniou

Escale à Saint-Malo pour le Groupe OTAN de chasse aux Mines

La guerre des mines reprend au large



Six chasseurs de mines sont intervenus à quelques miles nautiques de nos côtes, au large de la baie de Somme, entre Le Tréport et Cayeux. Leur mission? Rechercher et détruire «des engins explosifs historiques».

Le Godetia, le Sakala et le Narcis sous les remparts de saint-Malo (photo JMB)













Ces engins sont le plus souvent des mines allemandes, parfois aussi des bombes anglaises de 500 ou 1000 livres: des armes qui datent de la Seconde Guerre mondiale, mais qui représentent toujours une menace pour les usagers de la mer. «Nous n'avons pas de statistiques, mais il arrive régulièrement que des pêcheurs en remontent dans leurs filets », explique le lieutenant de vaisseau Alexis Edme, chargé de communication à la préfecture maritime. Qui poursuit: «Il y avait des mines par centaines, voire par milliers. En fait, on n'a qu'une vague idée de ce qu'il y a eu.»

Le Godetia (photo JMB)




Cette opération de déminage est menée par les forces de l'Otan, plus précisément son « groupe permanent de guerre des mines», qui fait escale à Saint-Malo aujourd'hui. 

Placé sous le commandement du capitaine de frégate belge Yvo Jaenen et son état-major, embarqué à bord du Godetia - un bâtiment de soutien de la marine belge -ce groupe était composé de quatre chasseurs de mines: le Narcis (belge), le Fulda (allemand), le Sakala(estonien), le Willemstad (néerlandais). 
Seulement deux de ces bâtiments escalent à Saint-Malo accompagnés du bâtiment base GODETIA




«Chaque navire se verra attribuer une "boîte", ou zone, qu'il quadrillera pour rechercher, voire détruire, le cas échéant, des engins explosifs historiques», précise l'officier. Grâce à leur sonar, ils tenteront de repérer et localiser leur cible. Puis, enverront un robot sous-marin ou une équipe de plongeurs-démineurs pour préparer la bombe et la faire sauter. Il faut près de 900kg d'explosifs pour détruire une mine d'une tonne. Ils essaient donc de placer celle-ci «entre deux eaux pour limiter l'onde de choc» et les conséquences sur l'environnement. Le périmètre de sécurité est généralement de 1500 mètres mais peut être étendu jusqu'à 3 kilomètres, si nécessaire. L'information doit être relayée auprès des professionnels par les Affaires maritimes. Sur place, l'alerte est également donnée par radio. Et un système de police des eaux est mis en place.


Le SAKALA (Estonie) (photo JMB)

Avec cette opération, qu'elles avaient déjà menée dans le secteur il y a quelques années, les forces navales de l'OTAN réalisent un exercice grandeur nature. Mais elles participent en même temps à «l'effort d'assainissement des fonds marins et de sécurisation des activités maritimes, fourni tout au long de l'année» par les unités spécialisées de la Marine nationale: chasseurs de mine, basés à Brest et Toulon, et plongeurs-démineurs, dont l'un des trois groupes se trouve à Cherbourg. 




Le NARCIS (Belgique) (photo JMB)


Ils traitent en priorité les zones de pêche et les accès aux grands ports, civils et militaires. Ils interviennent aussi sur l'estran, où les découvertes de munitions ne sont pas rares. Mais le travail est continuel, d'autant que les engins, y compris les mines malgré leur poids, bougent, changent de position. D'où l'intérêt d'inspecter un secteur plusieurs fois.

En moyenne, estime le lieutenant de vaisseau Alexis Edme, 20 tonnes d'engins explosifs sont détruits chaque année en Manche et mer du Nord: une zone particulièrement riche en ce domaine.

Sources : 


XAVIER TOGNI Le courrier Picard


30 novembre 2012

Humour dans le Carré par Donec

Humour dans le Carré par Donec



Bonjour à tous,
Donec souffre de ne pas avoir atteint le sommet de la hiérarchie et imagine mille stratagèmes pour y parvenir. Pendant ce temps, les amiraux ont une vue réaliste de la situation financière.
A la semaine prochaine
Donec



RPC TAUNOA

RPC TAUNOA







Du nom d'un village de Polynésie française (Ile de la Société). Construit aux chantiers SOCARENAM, mis en service le 9 mars 1996. Basé à Brest. Ce RPC12 Brestois s'appelle Taunoa, alors que la règle est d'attribuer des noms locaux, car à l'origine, il était prévu, avant la fermeture de Mururoa d'affecter un RPC12 à Papeete. Maroa et Manini étant réaffecté en Polynésie, ce n'était plus nécessaire. Le Taunoa conservera tout de même son nom.































photos JM Bergougniou

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Le numéro 3003 de Cols Bleus est sorti
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PHM Commandant Blaison TANGER MED25 Maroc EUNAVFORMED IRINI

TANGER MED25 PHM Cdt Blaison  Le 23 avril 2025, le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Blaison a appareillé de Brest dans le cadre de...