10 février 2009

ADIEU CLEMENCEAU Démantélement 

Après cinq jours de traversée à la remorque de l'Anglian Earl, l'ex-porte-avions Clemenceau est arrivé dimanche après-midi à Hartlepool, au nord-est de l'Angleterre













C'est là, aux chantiers Able UK, que la vielle coque sera démantelée, plus de 51 ans après son lancement à Brest. Selon Able UK, il ne devrait plus rien rester du navire (265 mètres de long et environ 24.000 tonnes d'acier) d'ici janvier 2010.





L'arrivée du « Q790 » en Angleterre soulève néanmoins l'inquiétude des riverains et associations de défense de l'environnement, qui craignent les conséquences du chantier de démolition de ce navire, contenant quelques 700 tonnes de matériaux toxiques (notamment de l'amiante).





Chez Able UK, on se veut néanmoins rassurant, affirmant que toutes les mesures de sécurité seront mises en oeuvre. Le ministère français de la Défense, qui a attribué en juin dernier le marché de démantèlement à la société anglaise, a par ailleurs indiqué qu'il suivrait la démolition de l'ancien porte-avions.





Des visites devraient avoir lieu tous les mois jusqu'à ce que l'ex-Clemenceau soit totalement découpé. En plus de ce bâtiment, Able UK doit également démanteler quatre ex-bâtiments ravitailleurs de l'US Navy.

merci à Claude et à Daniel pour avoir pris le temps de scanner ces plis du PA Clemenceau

09 février 2009

Vedette ADOUR



La première installation de la Marine en côte basque remonte au 19ème siècle.En 1873, à la suite d'incidents entre riverains de la Bidassoa, rivière frontalière entre l'Espagne et la France, un navire est envoyé à Hendaye pour y tenir une station. Quelques années plus tard, une petite caserne est construite devant le mouillage du navire. En 1945, l'implantation s'étend à Saint-Jean-de-Luz. Enfin en 1983, la base navale de l'Adour est créée.Une Convention franco-espagnole que les commandants français à Bayonne et espagnols à Saint Sébastien sont chargés de faire appliquer, réglemente les activités sur la rivière Bidassoa et en baie du Figuier.Les deux commandants ont aussi la charge de l’entretien de l’Ile des Faisans où fut signé le traité des Pyrénées en 1659, qui mit fin à 20 années de guerre entre la France et l’Espagne. Une tradition, largement répandue dans les deux marines, donne aux deux commandants le titre de vice-roi de l’Ile des Faisans.





Marine Bayonne




La Marine Nationale implantée dans la région porte l'appellation de "Marine Bayonne".

Elle est formée :- d'une base navale :La Base Navale de l'Adour est chargée du soutien logistique des patrouilleurs, des navires de passage et leurs équipages.Elle dispose de moyens de maintenance.La Base Navale de l'Adour est constituée d'un équipage de 75 hommes et femmes dont 11 civils.- de patrouilleurs de surveillance de sites "Athos" et "Aramis" :Les patrouilleurs de surveillance de sites ATHOS et ARAMIS ont pour mission principale le soutien maritime du Centre d’Essais de Lancement de Missiles (CELM), en particulier la surveillance du champ de tir du site des Landes, la sauvegarde maritime et la surveillance des pêches.Chacun des patrouilleurs est armé par 18 hommes, commandé par un officier (lieutenant de vaisseau). D’une longueur de 32 m ils ont une vitesse de 30 nœuds. Ils sont équipés d’une mitrailleuse de 12,7 mm.- de la brigade de gendarmerie de l'Adour, armant le patrouilleur P603 "Adour" :La Brigade de Gendarmerie Maritime de l’Adour (BGMA), sous le contrôle opérationnel du commandant de la marine à Bayonne, est une force de police chargée du maintien de la paix publique sur le domaine maritime et en mer.La brigade arme la VCSM P603 ADOUR de 20m de long et dont la vitesse atteint 30 nœuds. Elle participe aux missions de surveillance de la navigation et de la pêche de l’embouchure de la Gironde jusqu’à la frontière espagnole. La brigade est une composante importante de l’action de l’Etat en mer (AEM) dans le golfe de Gascogne.

La base navale de l'Adour accueille également :- le navire d'intervention sous la mer "Aquitaine Explorer" : Il est armé par la compagnie N.T.A.D’une longueur de 63,58 m et d’une largeur de 13,40 m, il est équipé d’un robot sous-marin qui lui permet d’effectuer des travaux à très grandes profondeurs.Ce navire a participé à la récupération d’éléments du SS TITANIC.Cette unité appartient à la Délégation Générale de l'Armement ( DGA),composante du Ministère de la Défense chargée de la conception et du soutiendes équipements des armées.






75 personnes, sous les ordres du capitaine de frégate, commandant la Marine à Bayonne, (COMAR BAYONNE), servent sur la base navale ou à bord des navires. Cela représente :- 4 officiers;- 45 officiers mariniers et gendarmes;- 15 quartiers-maîtres et marins;- 11 civils, ouvriers et fonctionnairesLa Base Navale de l'Adour fait également appelle aux réservistes pour renforcer le personnel d'active dans le cadre de missions ponctuelles


http://www.marine-bayonne.org/bidassoa.html









06 février 2009

Adieu Clemenceau

Adieu Clemenceau

Visite à bord









Un porte-avions, n’est jamais qu’une base aérienne flottante et mobile avec ses pistes, sa tour de contrôle, ses hangars, ses ateliers de réparation, ses dépôts de carburant et son dépôt de munitions.
A cela près qu’un génie malin semble s’être déchaîné pour réduire à cinquante mètres une piste de décollage, pour stopper à l’appontage, sur soixante-dix mètres, un avion qui à terre, roulerait sur une longueur quinze fois plus grande, pour placer le terrain sur le toit du hangar, le hangar sur le toit du dépôt de munitions et du dépôt de carburant, avec entre ces derniers la machine qui fait marcher le tout.

Ce sont 14 étages qui séparent qui séparent la partie supérieure de l’îlot de la quille.

Dans l’îlot bourré d’électronique et surmonté des antennes des radars qui tournent en permanence, c’est de la passerelle vitrée, insonorisée pour échapper au bruit assourdissant des réacteurs qu’on observe le mieux le pont d’envol avec ses deux catapultes à vapeur capables de lancer à 110 nœuds des avions de 20 tonnes. Ces engins ont été conçus et réalisés en Angleterre ! Elles permettent de s’affranchir du vent pour les lancements .
Leur principe est simple : au moment du lancement, la vapeur accumulée dans deux réservoirs remplis à partir des chaudières principales, est libérée derrière deux pistons courant dans deux cylindres parallèles et solidaires d’un croc qui traine l’avion par l’intermédiaire d’une élingue. C’est la réalisation de l’étanchéité de la fente sur l’avant et sur l’arrière des pistons au moyen d’un ruban métallique qui constitue le secret essentiel de la catapulte à vapeur.

Sur l’arrière du pont d’envol on ne voit que les 4 câbles tendus transversalement qui matérialisent les 4 freins d’appontage destinés à absorber l’énergie de l’avion qui se pose. En 70 mètres ils sont capables de stopper, en accrochant le croc qui dépasse du fuselage arrière, un avion de 15 tonnes qui les aborde à 110 nœuds relatifs.

A bâbord le miroir d’appontage qui dans la dernière phase d’approche fait parcourir au pilote une trajectoire rectiligne inclinée de 3 à 4 degrés sur l’horizon et le conduit à accrocher un des 4 brins des freins. Et si aucun des brins n’était accroché la piste oblique lui permettrait de redécoller.
Dans les boulevards qui s’allongent autour du pont d’envol sont disposés les postes de ravitaillement en essence, en carburant pour réacteurs, les coffrets de démarrage et de servicing électrique, la station de distribution de l’oxygène, toute la station-service à l’usage des avions.





05 février 2009

Adieu Clemenceau

Adieu Clemenceau


Plans et côtes

http://www.servicehistorique.sga.defense.gouv.fr/02fonds-collections/banquedocuments/planbato/planbato/Plans/planbato.php?id=113


http://www.servicehistorique.sga.defense.gouv.fr/02fonds-collections/banquedocuments/planbato/planbato/Plans/planbato.php?id=113

Adieu Clemenceau

Adieu Clemenceau : la construction


Enfin dans le bassin par assemblage final des différents blocs ainsi réalisés, la coque prend progressivement tournure comme un gigantesque jeu de cubes, du milieu vers les extrémités et de la quille vers le pont d’envol.
Les moyens de levage et de manutention sont puissants, les grues à grande portée de plus de 30 tonnes sont alignées le long du bassin.
Des blocs préfabriqués atteigant jusqu’à 45 tonnes ont été juxtaposés à une cadence de 500 tonnes par mois !

La coque terminée, il reste au moins 3 fois plus de travail… lors de sa mise à flot le Clemenceau avait reçu la plupart des ses chaudières ; des tuyautages et des câbles électriques couraient dans ses fonds.
La phase d’achèvement est plus discrète que la phase d’assemblage car tout se passe à l’intérieur. Il s’agit de tout mettre en place dans un ordre aussi logique possible les innombrables installations.

Chacun des 2300 locaux doit être garni suivant sa destination finale : turbines pour les machines, turbo-alternateurs ou diésel-alternateurs pour la production du courant électrique, catapltes, freins d’appontage, ascenseurs des avions, monte-bombes, centrales de conditionnement de l’air, ventilateurs, pompes, mobiliers, machines de buanderie, lavabos, appareils à gouverner, cabestans, bossoirs d’embarcations, treuils, canons, radars, etc. soit un total de quelques milliers de matériels différents qu’il avait fallu définir, étudier et faire confectionner soit par l’arsenal soit par l’industrie.

Des montagnes de plans représentent les circuits d’eau de mer, d’eau douce, d’huile, de carburant…

Les ascenseurs d’aviation transportent en 9 secondes sur une plateforme de 50 T des avions de 15 T, sur le parcours de 8 m 50 du fond du hangar à la piste d’envol et cela en dépit du roulis du tangage. Il en va de même pour les pompes, les filtres, les séparateurs du TR5 le carburant de l’aéronaval mais aussi des pulvérisateurs d’extinction incendie qui débitent 1500 m3/heure d’eau de mer.
Le mot clé est coordination… 2500 ouvriers travaillent à bord selon un planning sévère.
Les corps de métier défilent logiquement : le peintre ne précède pas le chalumiste, le soudeur ne doit pas fondre ses électrodes au milieu des câbles de l’électricien,
Des brèches restent cependant ouverte dans l’attente de volumineux retardataires.
JMB

Acheter et imprimer ses timbres en ligne


La Marcophilie Navale Acheter et imprimer ses timbres en ligne 2009



La Poste a lancé jeudi 5 février un nouveau service en ligne qui permet d’acheter et d’imprimer ses timbres à domicile.
Pour affranchir son courrier, il est désormais possible de se connecter 24h/24 et 7j/7 sur http://www.montimbrenligne.laposte.fr/ .

Après avoir choisi un visuel adapté parmi les 200 visuels mis à disposition, un affranchissement au plus juste en fonction du poids et de la destination de l’envoi est proposé.


Il ne reste donc ensuite qu’à payer par carte bancaire et à imprimer ses timbres en prévoyant comme support d’impression des enveloppes ou des étiquettes.



Mon avis : Globalement c'est relativement simple si on lit toutes explications.

Au niveau de la création du compte, le mot de passe doit avoir de 8 à 12 caractèrs lettres et Chiffres Il faut bien calculer...

Bien choisir son visuel, il n'y a pas de tortue!

Au niveau de l'édition, il est parfois difficile de régler l'impression sur les étiquettes mais il existe la possibilité de les réimprimer avec un message demandant si l'impression est bien faite
OUI NON
Il y a possbilité de cadrer les étiquettes. Commencez avec une avant d'en faire 17

Si réimpression, les premières éditées doivent être détruites, poursuites pénales si utilisation.

Pour la 1ère fois, faites un essai avec une enveloppe vous limitez le risque.

Accessible aux personnes ayant un ordinateur connecté à internet et relié à une imprimante, ce service nécessite la création d’un compte client avec identifiant et mot de passe.

Une fois le compte ouvert, la rubrique "mon compte" permet en particulier de mettre à jour ses coordonnées, de suivre l’historique de ses commandes ou de consulter ses factures.

Les timbres imprimés en ligne sont valables 60 jours ouvrés à partir de la date d’impression. Ils sont composés d’un visuel personnalisé, d’un code à barre, du montant de l’affranchissement, du logo La Poste, de la date de génération, d’un code alphanumérique et de la mention "France".


La Poste http://www.montimbrenligne.laposte.fr/

La Poste Tarifs courrier

La Poste Tarifs colis

Adieu Clemenceau porte-avions Marine nationale construction

Clemenceau : Construction

Autre originalité du projet : la disposition des 2 catapultes et des 2 ascenseurs d’aviation. Alors que traditionnellement les catapultes étaient situées à l’avant, l’une de celles du Clemenceau a été installée au milieu du navire sur la piste oblique dans le but de dégager au maximum le parking triangulaire


Il a été possible d’installer des catapultes à vapeur dont la course d’accélération atteint 52 m permettant le lancement d’avions de 20 tonnes à 110 nœuds de vitesse de sortie sur le pont soit plus de 140 nœuds de vitesse par rapport à l’air.

Les ascenseurs ont été disposés l’un latéralement à Td sur l’AR de l’îlot, l’autre à l’AV, excentré sur Td de l’axe longitudinal.
Des Aquilons ont pu être cataplultés au mouillage

à 40% de la puissance maximum des catapultes.
La solution à 2 arbres de ligne a prévalu pour des raisons de poids, faisant économiser 3000 tonnes ! Cela impliquait par contre 2 groupes propulsifs de 63000 CV chacun. Pour réaliser 32 nœuds minimum.
Etudier et construit par les Chantiers de l’Atlantique pour les compartiments machine avec le concours des Ateliers et Chantiers de Bretagne pour les chaufferies et la tranche de mouillage et de l’Etablissement de la Marine à Indret pour les chaudières l’appareil moteur du Clemenceau a atteint 32,5 noeuds lors des essais.




Pour Brest, le Clemenceau présentait le premier grand navire mis en chantier depuis la libération.
Au début de novembre 1955, l’assemblage des premiers éléments avait lieu dans le bassin 9 de Laninon mais l’Arsenal avait déjà consacré de nombreuses heures de salle d’étude et d’atelier.
Coque entièrement soudé, le Clemenceau a bénéficie de la technique de pré assemblage.

Chaque élément , tôle ou profilé est tracé, découpé, form » et usiné par l’atelier des « bâtiments en fer ». Le découpage direct se faisait au moyen d’un « mégatonne électronique » qui comporte un chalumeau guidé par un œil photoélectrique.

Les différents éléments sont transportés auprès du bassin sur des aires de préfabrication où l’on procède à leur assemblage par soudure pour constituer des blocs complet représentant chacun un morceau de la coque avec son bordé, ses ponts, ses cloisons et leurs membrures.

JMB



photos Ecpad

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...