21 décembre 2008

Passage à la Réunion

Base Navale de la Réunion

Une base navale de la Marine Nationale est installée sur Port Réunion et constitue le troisième port militaire français en terme d’éléments de force maritime.
Une présence qui renforce la sécurité du site de Port Réunion



Les bases navales ont été créées, dans un premier temps, outre-mer pour assurer le soutien des éléments de force maritime affectés, basés, en renfort ou de passage.
Ces créations ont concerné Nouméa (Nouvelle-Calédonie), Papeete (Polynésie française), Fort-de-France (Martinique), Port-des-Galets (Réunion), Degrad-des-Cannes (Guyane), le 1er septembre 1998.






Aussi appelé Port-Réunion, le port de la Pointe des Galets est le principal port de La Réunion, département d'outre-mer français dans l'océan Indien.
Situé sur le territoire communal du Port, dans le nord-ouest de l'île, il est le seul port de France à cumuler les cinq fonctions de gare maritime, port de commerce, base navale, port de plaisance et port de pêche.




Il est géré par la Chambre de commerce et d'industrie de La Réunion.





Les travaux de construction du Port-Ouest commencent en 1878. Il est livré en 1886, quatre ans après le port de Saint-Pierre, dans le sud de l'île.

Une liaison en paquebot avec Marseille est inaugurée en 1925.

De nouveaux quais sont construits en 1969.


Quelques années plus tard, c'est le Premier ministre d'origine réunionnaise Raymond Barre qui décidera pendant son mandat (1976-1981) de la création d'un second bassin aujourd'hui appelé Port-Est.


La Réunion, une position stratégique dans l’océan Indien

La base militaire de Port Réunion abrite 6 navires ainsi qu’une flottille de servitude portuaire.


Ce port militaire comprend :-


le bassin E. FOUCQUE, qui englobe les anciens quais de commerce n°4 et n°5 du Port Ouest,




- un atelier militaire d’appui à la flotte bord à quai,

- une base navale dans laquelle a été implantée le CROSS Réunion (Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage) qui opère sur la zone sud de l’océan Indien.





Et puis la découverte à Saint-Denis de l'Ambassade du Pay(s) Bigouden...

17 décembre 2008

15 décembre 2008

Marion Dufresne TAAF préparation du départ Crozet Kerguelen Amsterdam Marion Dufresne

Chargement du fret destiné aux districts TAAF
revisité par Prévert donc Inventaire

« Une pierre
Deux maisons
Trois ruines
Quatre fossoyeurs
Un jardin
Des fleurs


Un raton laveur
Une douzaine d’huîtres un citron un pain


Un rayon de soleil
Une lame de fond
Six musiciens
Une porte avec son paillasson


Un monsieur décoré de la légion d’honneur
Un autre raton laveur

(…)
Un jour de gloire
Une semaine de bonté
Un mois de Marie
Une année terrible


Une minute de silence
Une seconde d’inattention
Et…
Cinq ou six ratons laveurs
Un petit garçon qui entre à l’école en pleurant
Un petit garçon qui sort de l’école en pleurant
Une fourmi


Deux pierres à briquet
dix-sept éléphants un juge d’instruction en
vacances assis sur un pliant
un paysage avec beaucoup d’herbe verte
dedans
une vache
un taureau
(…)
et…
plusieurs ratons laveurs



toutes les photos JM Bergougniou


14 décembre 2008

Marcophilie TAAF En route sur le Marion Dufresne


Marcophilie et TAAF traitement des courriers


Le tamponnage des plis postés à bord du bateau


Donc nous avons vu le courrier arriver à bord du Marion Dufresne par la fourgonnette de La Poste.

Les sacs sont chargés à bord du bateau et sont triès : ceux destinés au bateau et ceux destinés au district.
En fonction des demandes, ils sont rangés par rotation et par district


Deux jours avant l'arrivée sur un district, une séance de tamponnage est organisée dans le local scientifique, seul local ayant une table assez grande pour recevoir et traiter le courrier



Sont invités à cette occasion, les touristes, les scientifiques, le personnel des TAAF

C'est sous la responsabilité du commandant (Le consignataire) et du responsable de la philatélie des TAAF que se fait l'opération.



Sur la grande table, les plis sont triés par formats d'enveloppe, cartes postales et demandes particulières


Jean-Marie Jaguenaud explique les procédures aux spectateurs et photographes sous l'oeil complice du Commandant Duchene

http://mondephilatelique.blog.lemonde.fr/2008/10/14/le-reve-de-jeunesse-de-jean-marie-jaguenaud/

En ce qui concerne le courrier posté à bord, une vieille règle datant de 1891 en précise le fonctionnement :

"Le commandant recueille les plis affranchis pendant la traversée.
Ces affranchissements peuvent être de trois nationalités :

  • du navire (le Marion-Dufresne est immatriculé à Marseille),
  • du dernier port d'escale,
  • du port d'escale suivant."

Le cachet administratif du navire avec la signature du commandant et celui "Posté à bord" sont obligatoires.

De même, le courrier doit comporter le cachet "Paquebot" apposé par le receveur, si le timbre ne vient pas des TAAF.

"Le courrier est ensuite remis au bureau de poste de l'escale d'arrivée par l'agent consignataire du navire, poursuit le texte.

Ce courrier dit "remis à découvert" doit être toujours "remis à la main" au receveur qui l'oblitérera et l'expédiera aux destinataires."

Les plis traités sur le Marion Dufresne doivent donc obligatoirement porter les mentions :

Nom du bateau et de la Compagnie




la signature du commandant


le cachet posté à la mer


le numéro de la rotation





Cours d'application de cachets sur l'enveloppe

A vos marques (postales)

Prêt(e)s

Tamponnez



D'autres cachets peuvent être apposés sur le pli en fonction des personnes présentes à bord (Guide des TAAF, Médecin, OPEA, scientifique)


Ces pli traités à bord ne porteront pas les cachets des missions qui sont détenus par la gérance postale des bases.


13 décembre 2008

Mayotte Elément de base navale CTM 18 océan Indien


Elément base navale Mayotte 

le CTM 18

Entrée de l'élément de base navale photo JM Bergougniou
5ème unité d'une série de chalands de nouvelle génération, le CTM 18 est commandé aux CMN (Constructions mécaniques de Normandie) en avril 1982.


CTM 18 photo JM Bergougniou
Avec le CTM 17, sa construction est sous-traitée aux chantiers Auroux implantés à Arcachon. Mis sur cale en mai 1982 et lancé le 30 novembre suivant, il est remis à la Marine Nationale le 21 décembre 1982 après finition et essais. Admis au service actif le 22 décembre 1982, le CTM 18 rallie le Centre Amphibie implanté à Lorient le 29 janvier 1983.



CTM 18 photo JM Bergougniou


descente à la machine photo JM Bergougniou
Avec les autres CTM, il participe aux déploiements en métropole et outre-mer des TCD Ouragan et Orage basés à Brest. En ce début des années 80, l'essentiel de l'activité opérationnelle se déroule au Liban dans le cadre des missions Olifant de soutien aux troupes de l'ONU. Les grands exercices nationaux et internationaux tel Sampan se déroulant devant Collioure et Port-Vendres en juin 1988 permettent de parfaire l'entraînement amphibie. A partir de 1990, la Marine Nationale assure la présence permanente d'un bâtiment de combat, principalement un TCD, le long des côtes d'Afrique occidentale. Le CTM 18 participe à plusieurs de ces missions baptisées Corymbe.
CTM 18 photo JM Bergougniou




L'affectation des TCD en Méditerranée entraîne la migration en septembre 1993 du CTM 18 vers la Flottille Amphibie nouvellement créée à Toulon. En ce début des années 90, l'essentiel de l'activité amphibie est orienté vers le soutien du contingent français déployé dans l'ex-Yougoslavie sous les couleurs de l'ONU. La situation se dégradant brusquement dans les Balkans, il appareille le 28 mai 1995 avec l'Ouragan, le CDIC 9062 et le CTM 14 pour rejoindre l'Adriatique dans le cadre de l'opération Balbuzard Noir. La mise en complément le 16 novembre 1998 des CTM 2 et 5 provoque le redéploiement des CTM 17 et 18 vers l'UM (Unité Marine) Lorient. Ils se consacrent désormais à l'entraînement amphibie des commandos marine et des élèves de l'école des fusiliers-marins. Lors de la dissolution de l'UM le 2 mai 2000, le CTM 18 est rattaché avec le CTM 17 à la BASEFUSCO (BASE des FUSiliers Commandos).
En 2001, il rallie en pontée d'un cargo le DETMAR (DETachement MARine) Mayotte pour remplacer les LCM (Landing Craft Material) 1057 et 1058 usés par 20 ans de services outre-mer. 

CTM 18 la cuve photo JM Bergougniou

Basé à Dzaoudzi et bien adapté à la navigation dans le lagon, il manœuvre régulièrement avec les légionnaires du DLEM (Détachement de la Légion Etrangère à Mayotte) garants de la stabilité de ce petit territoire d'outre-mer. Avec les vedettes Dharuba, Odet et le remorqueur-pousseur Morse, le CTM 18 constitue ce qui devenu le 1er janvier 2004 l'ELEBN (ELEment de Base Navale) MAYOTTE. 
Accessoirement, la capacité de chargement de sa cuve est utilisée pour le soutien au mouillage des navires militaires de passage : transbordement de matériel, de personnel, collectes des poubelles…Moins sollicité que ses congénères affectés à la Flottille Amphibie et utilisés comme drome des TCD, il doit rester en service encore quelques années.

Dimensions
Dimensions de la coque : 23,80 (ht) x 6,35 x 1,63 mètres
Dimensions de la cuve : 15,5 x 4,48 mètres soit 69 m²


Déplacement
Déplacement : 59 tonnes lège (149 t/pc)
Equipage  4 marins



CTM 18 photo JM Bergougniou
Le patron du CTM est second-maître ou maître manoeuvrier
Capacités de transport
90 tonnes de fret ou 2 blindés type AMX30 B2
200 hommes de troupe
Armement
2 mitrailleuses de 12.7 M-2 HB (voir observations)


CTM 18 photo JM Bergougniou
Propulsion
2 moteurs diesel Poyaud V8 520 NS (voir observations)
2 hélices
Puissance unitaire : 235 CV à 2 400 T/Mn
Usine électrique
1 groupe électrogène Hatz E785 de 4 Kw et 1 alternateur attelé de 156 Kw
Vitesse maximum
8 nœuds
Autonomie
360 nautiques à 8 noeuds


 CTM 18  photo JM Bergougniou
Equipements de navigation 1 émetteur-récepteur VHF marine et 1 émetteur-récepteur VHF "guerre"
1 compas, 1 loch et 1 récepteur GPS MLR FX 412

Toutes les unités actuellement en service sont dotées de 2 mitrailleuses de 12.7 à l'exception du CTM 18 affecté à Mayotte;- Les CTM ayant passé leur carrière à Mururoa, Hao ou Papeete n'ont pas d'armement.
Propulsion : Les CTM de la 1ère série (n°1 au n°16) sont originellement propulsés par 2 moteurs Hispano-Suiza HS103.2 S de 215 CV de puissance unitaire. Cette propulsion est remplacée par des Poyaud V8 520 NS sur les dernières unités restant en service.
Equipements de navigation : - Certains chalands disposent d'1 radar de navigation Koden (CTM 20) ou Furuno (CTM 17, 18, 23, 24, 25, 26 et 28)- Les unités affectées outre-mer disposent d'équipements très complets (émetteur-récepteur UHF, sondeur, lecteur de cartes électronique, bombard, citerne à eau...) permettant une navigation côtière et autonome.
Evolution entre les 2 séries de CTM : - Remplacement des moteurs Hispano-Suiza par des Poyaud;- Agrandissement de l'abri de navigation et amélioration de la visibilité par l'installation de vitres de grande taille;- Déplacement des verrouillages de porte des boulevards vers l'intérieur de la cuve.


sources Netmarine




photos JM Bergougniou

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

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