31 janvier 2020
30 janvier 2020
La gazette de l'aéronautique navale n° 159 février 2020
La gazette de l'aéronautique navale n° 159
Gazette
N° 159, Février 2020, Section Aéronautique Navale
Chers
amis si depuis la Manifestation de Morlaix, le moral était à ZERO,
le compte de la Section A.N. étant en FORT négatif, depuis une
semaine il est POSITIF, mais attention, le Charles de GAULLE repart
en Mission FOCH et le POSITIF ne permettra pas de payer les colis
pour les 4 F, 11 F, 12 F, 31 F, 35 F et GAé .
Donc
s’il vous plaît La Section possède des timbres à moi :
- Blason de la 11 F
- Blason de la 31 F
- Hawkeye de la 4 F
- Les timbres se vendent par 5 à 7,5 €
Mission
FOCH du CDG
Comme
d’habitude quand une nouvelle Mission est annoncée, il faut un
certain temps pour qu’un dessin soit retenu par les responsables.
Plusieurs Officiers Traditions m’ont informés qu’ils me
communiqueraient immédiatement le dessin, donc attendons. A priori
il y aura la 4 F avec les Hawkeye, les Rafales de la 11 F et de la 12
F, les Pedro de la 35 F et les Caiman de la 31 F et bien entendu le
GAé
Flottille
31 F à bord de la FREMM NORMANDIE
Le
tampon et les enveloppes ont été expédiés à bord de La Normandie
Flottille
34 F à bord de la Frégate LA MOTTE PICQUET
Le
tampon et les enveloppes ont été remis à bord de la Frégate par
Claude BELEC
100
ans de la Flottille 11 F
Derniert
rappel des souvenirs réalisés
1 – Enveloppe imprimée
avec quelques avions qui ont servis au sein de la 11 F
2 – Enveloppe imprimée
avec le Logo des 100 ans
3 – Enveloppe imprimée
avec la dérive droite du RAFALE et la dérive gauche de l’HANRIOT–HD
2
4 – Enveloppe imprimée
avec la dérive droite du RAFALE et la dérive gauche de
l’HELLCAT–F6F 5
5 – Enveloppe imprimée
avec la dérive droite du RAFALE et la dérive gauche du DEWOITINE
D.1C1
6 – Enveloppe imprimée
avec la dérive droite du RAFALE et la dérive gauche du DEWOITINE
520
7 – Enveloppe imprimée
avec la dérive droite du RAFALE et la dérive gauche du S.E.M.
L’enveloppe avec
le tampon « Des RAFALE et des AILES » est offerte
pour la commande des 7 env.
Stock
d’enveloppes
S’il
vous plaît, ne plus envoyer d’enveloppes, attendez que je vous le
signale
Bien
amicalement
Le Congrès de Versailles 1919
Le Congrès de Versailles 1919
Timbre à date de 1919 avec mention "VERSAILLES CHATEAU CONGRES DE LA PAIX" Quelques timbres grecs souvenirs de l'expédition des Dardanelles |
Pendant le mois d'août, conformément à un décret du 22 février 1916, sont émis sept timbres à surtaxe au profit des orphelins de la guerre des employés des Postes et des Télégraphes1. Sur le 2 c + 3c, une veuve en noir et portant un bébé visite un cimetière suggéré par deux croix plantées dans le sol. Le 15 c + 10 c gris et le 25 c + 15 c bleu montre une femme labourant un champ à l'aide de deux chevaux. Sur le 35 c + 25 c bicolore, est visible une scène de tranchée, sans soldat visible ; le drapeau français flotte au vent, la légende porte les mots « honneur » et « patrie ». Le 50 c + 50 c est illustré de la statue du Lion de Belfort, symbole de la résistance de l'armée pendant la guerre de 1870. Le 1 F + 1 F rose et le 5 F + 5 F bleu représentent la Marseillaise du sculpteur François Rude, de son vrai titre Départ des volontaires de 1792 et visible sur l'arc de triomphe de l'Étoile, à Paris.
Il s'agit de la première série de timbres commémoratifs émise en France, c'est-à-dire qui ne soit pas d'usage courant.
Le président Wilson est un idéaliste qui veut imposer le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes conformément à ses 14 Points de janvier 1918, au risque de créer en Europe centrale des États-croupions non viables.
Malgré la contribution tardive de ses troupes, il se présente en véritable leader du monde civilisé. À la différence des pays européens, les États-Unis ont en effet accru leur puissance économique du fait même de la guerre et des ventes d'armement aux Alliés franco-anglais.
Le Premier ministre britannique Lloyd George lorgne sur les colonies allemandes et le marché intérieur des vaincus.
Pour Clemenceau et les Français, la récupération de l'Alsace-Lorraine, annexée en 1871 par l'Allemagne, est un minimum. Clemenceau veut par ailleurs punir comme il se doit l'Allemagne, pour sa déclaration de guerre et pour ses destructions sur le territoire national.
Le quatrième négociateur est le Premier ministre italien Vittorio Orlando. Plein de faconde, il ne souhaite rien d'autre que des annexions autour de la mer Adriatique, au détriment de l'Autriche-Hongrie (il quitte provisoirement la table des négociations en mai 1919 pour appuyer ses revendications).
Malgré la contribution tardive de ses troupes, il se présente en véritable leader du monde civilisé. À la différence des pays européens, les États-Unis ont en effet accru leur puissance économique du fait même de la guerre et des ventes d'armement aux Alliés franco-anglais.
Le Premier ministre britannique Lloyd George lorgne sur les colonies allemandes et le marché intérieur des vaincus.
Pour Clemenceau et les Français, la récupération de l'Alsace-Lorraine, annexée en 1871 par l'Allemagne, est un minimum. Clemenceau veut par ailleurs punir comme il se doit l'Allemagne, pour sa déclaration de guerre et pour ses destructions sur le territoire national.
Le quatrième négociateur est le Premier ministre italien Vittorio Orlando. Plein de faconde, il ne souhaite rien d'autre que des annexions autour de la mer Adriatique, au détriment de l'Autriche-Hongrie (il quitte provisoirement la table des négociations en mai 1919 pour appuyer ses revendications).
Le premier des traités de paix et le plus important est signé avec l'Allemagne dans la galerie des Glaces au château de Versailles, sur les lieux mêmes où fut fondé l'empire allemand le 18 janvier 1871.
Les représentants de 27 pays alliés font face aux Allemands. Mais le traité de Versailles a été pour l'essentiel arbitré par quatre négociateurs qui sont le Français Georges Clemenceau, le Britannique David Lloyd George, l'Américain Thomas Woodrow Wilson sans oublier l'Italien Vittorio Orlando.
Ce sont des hommes du centre gauche, méfiants à l'égard de l'Église et des catholiques autrichiens, hostiles d'autre part aux communistes qui tiennent la Russie sous leur botte et sèment la Révolution en Europe centrale.
Les plénipotentiaires allemands ont été tenus à l'écart des débats sur la préparation du traité. Selon les termes de celui-ci, leur nation est en premier lieu amputée du huitième de son territoire et du dixième de sa population. Elle est par ailleurs soumise à des limitations de souveraineté humiliantes.
– L'Allemagne perd l'Alsace et la Lorraine du nord (Metz), annexées en 1871. Le territoire est restitué à la France sans référendum mais conserve ses particularités de l'époque impériale. À la différence du reste de la République française, les trois départements demeurent ainsi soumis au Concordat de 1801 qui régit les rapports entre l'État et l'Église catholique.
– L'Allemagne perd aussi les villes d'Eupen et Malmédy au profit de la Belgique et surtout une grande partie de ses provinces de l'Est à l'exception de la Prusse orientale (Koenigsberg) au profit d'une Pologne ressuscitée.
– L'Allemagne perd l'Alsace et la Lorraine du nord (Metz), annexées en 1871. Le territoire est restitué à la France sans référendum mais conserve ses particularités de l'époque impériale. À la différence du reste de la République française, les trois départements demeurent ainsi soumis au Concordat de 1801 qui régit les rapports entre l'État et l'Église catholique.
– L'Allemagne perd aussi les villes d'Eupen et Malmédy au profit de la Belgique et surtout une grande partie de ses provinces de l'Est à l'exception de la Prusse orientale (Koenigsberg) au profit d'une Pologne ressuscitée.
– L'Allemagne est dépouillée de ses colonies africaines au profit de la France, de la Belgique, de la Grande-Bretagne et de l'Union sud-africaine ; elle cède aussi la province chinoise du Chan-tong au Japon, ce qui provoque les protestations de la Chine, qui quitte la conférence en mai 1919.
– Aux marges orientales de la nouvelle Allemagne, le traité ressuscite une Pologne hétérogène (avec une forte minorité germanophone) dont le seul accès à la mer passe par les territoires allemands. C'est le corridor de Dantzig qu'elle se montrera inapte à défendre.
– Les royaumes et les principautés qui composaient l'Empire allemand et pouvaient servir de contrepoids à l'autoritarisme prussien sont dissous. Il est vrai que leurs souverains avaient abdiqué avant même l'armistice du 11 novembre 1918. À la place de l'Allemagne impériale s'installe un État démocratique et républicain, ce dont se réjouissent les Français. Mais cette « République de Weimar », du nom de la ville où se réunit l'assemblée constituante, aura bien des difficultés à résister aux pressions de la rue.
– Aux marges orientales de la nouvelle Allemagne, le traité ressuscite une Pologne hétérogène (avec une forte minorité germanophone) dont le seul accès à la mer passe par les territoires allemands. C'est le corridor de Dantzig qu'elle se montrera inapte à défendre.
– Les royaumes et les principautés qui composaient l'Empire allemand et pouvaient servir de contrepoids à l'autoritarisme prussien sont dissous. Il est vrai que leurs souverains avaient abdiqué avant même l'armistice du 11 novembre 1918. À la place de l'Allemagne impériale s'installe un État démocratique et républicain, ce dont se réjouissent les Français. Mais cette « République de Weimar », du nom de la ville où se réunit l'assemblée constituante, aura bien des difficultés à résister aux pressions de la rue.
– L'armée allemande est réduite à 100 000 soldats de métier et la marine de guerre à 16 000 hommes. Les forces armées sont interdites d'artillerie lourde, de cuirassés et d'avions. Il ne leur est pas permis de faire appel à des conscrits.
– Les Alliés prévoient d'occuper militairement pendant 15 ans la rive gauche du Rhin ainsi que trois têtes de pont sur le Rhin (Mayence, Cologne, Coblence). Il est prévu également une zone démilitarisée de 50 km de large sur la rive droite du Rhin.
– Le gouvernement allemand doit reconnaître sa responsabilité dans le déclenchement de la guerre. On lui demande qui plus est de livrer l'ex-empereur Guillaume II (alors en exil) pour le juger comme criminel de guerre ainsi que quelques autres hauts responsables.
– Enfin, l'Allemagne est astreinte à de lourdes réparations matérielles et financières. Le montant final en sera fixé après la signature du traité de Versailles, en 1921, à 269 milliards de mark-or. C'est un peu plus qu'une année du revenu national.
« L'Allemagne paiera ! » répondra plus tard Clemenceau à qui l'interpellera sur les difficultés de la reconstruction de la France. Dans les faits, la mauvaise volonté de l'Allemagne à payer les réparations sera à l'origine de graves crises financières et politiques dans l'ensemble de l'Europe.
– Le traité de Versailles prévoit par ailleurs la création d'une Société des Nations pour le règlement des conflits à venir, selon les généreux principes du président américain.
Très dur à bien des égards, le traité de Versailles ne sera qu'en partie appliqué et suscitera un très vif ressentiment chez les Allemands. Il va surtout pâtir de son rejet par le Sénat américain...
– Les Alliés prévoient d'occuper militairement pendant 15 ans la rive gauche du Rhin ainsi que trois têtes de pont sur le Rhin (Mayence, Cologne, Coblence). Il est prévu également une zone démilitarisée de 50 km de large sur la rive droite du Rhin.
– Le gouvernement allemand doit reconnaître sa responsabilité dans le déclenchement de la guerre. On lui demande qui plus est de livrer l'ex-empereur Guillaume II (alors en exil) pour le juger comme criminel de guerre ainsi que quelques autres hauts responsables.
– Enfin, l'Allemagne est astreinte à de lourdes réparations matérielles et financières. Le montant final en sera fixé après la signature du traité de Versailles, en 1921, à 269 milliards de mark-or. C'est un peu plus qu'une année du revenu national.
« L'Allemagne paiera ! » répondra plus tard Clemenceau à qui l'interpellera sur les difficultés de la reconstruction de la France. Dans les faits, la mauvaise volonté de l'Allemagne à payer les réparations sera à l'origine de graves crises financières et politiques dans l'ensemble de l'Europe.
– Le traité de Versailles prévoit par ailleurs la création d'une Société des Nations pour le règlement des conflits à venir, selon les généreux principes du président américain.
Très dur à bien des égards, le traité de Versailles ne sera qu'en partie appliqué et suscitera un très vif ressentiment chez les Allemands. Il va surtout pâtir de son rejet par le Sénat américain...
Max Holste et le Broussard aéronautique navale aéronavale MH-1521
Max Holste et le Broussard
L’entreprise d’aéronautique Max Holste porte le nom de son fondateur, un ingénieur de la société d’aviation Amiot qui quitta son poste en 1939 pour se consacrer à la conception d’aéronef.
La Seconde Guerre Mondiale va mettre un coup de frein au développement de cette société qui consacra ses efforts, durant cette période complexe, aux développements de planeurs sportifs et d’entrainements.
Ayant due tout reconstruire à la sortie de la guerre – tout fut perdu, plans, ateliers et prototypes, lors d’un bombardement allié en 1944.
En 1950, les armées françaises sont encore en pleine reconstruction et sont à la recherche d’un appareil polyvalent, pouvant opérer depuis des terrains faiblement aménagés et ayant des capacités STOL.
Le souhait de disposer d’un appareil de fabrication nationale est assez fort, d’autant que les modèles existant, tous étrangers, ne correspondent pas ou peu au cahier des charges. Sans parler des équipements hétéroclites pour la plupart issues des saisies sur les stocks de l’occupant allemand.
Ce fut dans ce contexte que naquit le prototype du MH-152, un monomoteur à moteur Salmson-Argus de 220 ch, aile haute haubanée, double dérive, avec un train d’atterrissage fixe, de type classique. Ce dernier donne une ligne caractéristique à l’appareil avec ces deux jambes fixe constitué d’une barre d’acier plein dont la flexibilité donne une grande partie de la capacité d’opération tout terrain de l’appareil.
La carrière aéronavale du MH-1521 Broussard débuta les 27 et 28 Juillet 1955 par des essais au CEA de Saint Raphaël, qui furent suivi d’une commande immédiate de trois appareils en 1956.
Ces MH-1521, les 43,63 et 66, pour être précis, furent affectés à la 10S pour assurer les liaisons avec l’ile du Levant au large de Toulon. Le n°43 fut initialement versé au CEPA (Centre d’Expérimentations Pratiques de l’Aéronautique Navale) avant de rejoindre l’escadrille 10S.
La 10S était basé à Fréjus-St Raphaël à la réception des trois MH-1521 en Juillet 1957 pour le 43 (CEPA), en Janvier 1958 pour le 63 et le mois suivant pour le 66.
A leur arrivée, la 10S restait encore une escadrille très hétéroclite avec trois TBM Aveer, trois F-4U7 Corsair, un Hurel-Dubois HD-31, trois Dassault Flamand, six Nord 1002, deux Br-1050 Alizé, deux CM-175 Zéphir, un Junker Ju-52, trois SNCASE Aquilon, trois Avro Lancaster et deux Bloch 161…
Le 2 Décembre 1959, le barrage de Malpasset se rompit, entrainant une catastrophe régionale à laquelle la base de St Raphaël n’échappa pas.
Parmi les victimes « aéronautique », on compta les MH-1521 43 (codé 10.S.36) et 66 (codé 10.S.38).
Le 66 fut immédiatement réformé, tandis que le 43 fut renvoyé chez le constructeur à Reims pour être remis en état.
Le Broussard 64 (codé 10.S.37) fut épargné car basé sur l’ile du Levant le jour de la catastrophe.
En Janvier 1961, les deux Broussard MH-1521 changèrent d’affectation en étant versés à l’escadrille 3S à Cuers-Pierrefeu.
La carrière des deux MH-1521 Broussard prit fin le 1er Août 1969, avec le retrait des deux appareils, en même temps que les MD-312 Flamand. Ces appareils furent remplacés par des Nord 262 et des PA-31 Navajo.
Une autre unité de l’Aéronautique Navale employa le MH-1521 Broussard, la DCAN – Direction des Constructions de l’Aéronautique Navale.
Un appareil fut affecté à cette administration, le n°258, qui fut prélevé sur les effectifs de l’Armée de l’Air le 4 Mars 1968.
Cet appareil fut affecté à l’entrainement des équipages navigants technique et basé à Cuers-Pierrefeu.
L’appareil fut réformé en Juillet 1986 et versé à l’école des mécaniciens de l’Aéronavale de Rochefort sur Mer, pour être ensuite donné au musée de l’Aéronavale établit sur cette même base.
sources ;
http://aeronavale-porteavions.com/viewtopic.php?f=10&t=2918
Ayant due tout reconstruire à la sortie de la guerre – tout fut perdu, plans, ateliers et prototypes, lors d’un bombardement allié en 1944.
En 1950, les armées françaises sont encore en pleine reconstruction et sont à la recherche d’un appareil polyvalent, pouvant opérer depuis des terrains faiblement aménagés et ayant des capacités STOL.
Le souhait de disposer d’un appareil de fabrication nationale est assez fort, d’autant que les modèles existant, tous étrangers, ne correspondent pas ou peu au cahier des charges. Sans parler des équipements hétéroclites pour la plupart issues des saisies sur les stocks de l’occupant allemand.
Ce fut dans ce contexte que naquit le prototype du MH-152, un monomoteur à moteur Salmson-Argus de 220 ch, aile haute haubanée, double dérive, avec un train d’atterrissage fixe, de type classique. Ce dernier donne une ligne caractéristique à l’appareil avec ces deux jambes fixe constitué d’une barre d’acier plein dont la flexibilité donne une grande partie de la capacité d’opération tout terrain de l’appareil.
Broussard Marine musée aéronautique navale Rochefort photo JM Bergougniou |
La carrière aéronavale du MH-1521 Broussard débuta les 27 et 28 Juillet 1955 par des essais au CEA de Saint Raphaël, qui furent suivi d’une commande immédiate de trois appareils en 1956.
Ces MH-1521, les 43,63 et 66, pour être précis, furent affectés à la 10S pour assurer les liaisons avec l’ile du Levant au large de Toulon. Le n°43 fut initialement versé au CEPA (Centre d’Expérimentations Pratiques de l’Aéronautique Navale) avant de rejoindre l’escadrille 10S.
La 10S était basé à Fréjus-St Raphaël à la réception des trois MH-1521 en Juillet 1957 pour le 43 (CEPA), en Janvier 1958 pour le 63 et le mois suivant pour le 66.
A leur arrivée, la 10S restait encore une escadrille très hétéroclite avec trois TBM Aveer, trois F-4U7 Corsair, un Hurel-Dubois HD-31, trois Dassault Flamand, six Nord 1002, deux Br-1050 Alizé, deux CM-175 Zéphir, un Junker Ju-52, trois SNCASE Aquilon, trois Avro Lancaster et deux Bloch 161…
Le 2 Décembre 1959, le barrage de Malpasset se rompit, entrainant une catastrophe régionale à laquelle la base de St Raphaël n’échappa pas.
Parmi les victimes « aéronautique », on compta les MH-1521 43 (codé 10.S.36) et 66 (codé 10.S.38).
Le 66 fut immédiatement réformé, tandis que le 43 fut renvoyé chez le constructeur à Reims pour être remis en état.
Le Broussard 64 (codé 10.S.37) fut épargné car basé sur l’ile du Levant le jour de la catastrophe.
En Janvier 1961, les deux Broussard MH-1521 changèrent d’affectation en étant versés à l’escadrille 3S à Cuers-Pierrefeu.
La carrière des deux MH-1521 Broussard prit fin le 1er Août 1969, avec le retrait des deux appareils, en même temps que les MD-312 Flamand. Ces appareils furent remplacés par des Nord 262 et des PA-31 Navajo.
Broussard Marine musée aéronautique navale Rochefort photo JM Bergougniou |
Une autre unité de l’Aéronautique Navale employa le MH-1521 Broussard, la DCAN – Direction des Constructions de l’Aéronautique Navale.
Un appareil fut affecté à cette administration, le n°258, qui fut prélevé sur les effectifs de l’Armée de l’Air le 4 Mars 1968.
Cet appareil fut affecté à l’entrainement des équipages navigants technique et basé à Cuers-Pierrefeu.
L’appareil fut réformé en Juillet 1986 et versé à l’école des mécaniciens de l’Aéronavale de Rochefort sur Mer, pour être ensuite donné au musée de l’Aéronavale établit sur cette même base.
sources ;
http://aeronavale-porteavions.com/viewtopic.php?f=10&t=2918
29 janvier 2020
Les voeux de L'Hermione
Les voeux de L'Hermione Arsenal des Mers
Arc en ciel sur la Corderie Royale Rochefort photo JM Bergougniou |
L’Arsenal des Mers, c’est à Rochefort, avec 4 lieux d’exception pour une journée : la fabrique de cordages la plus longue d’Europe au XVIIe siècle (la Corderie Royale), une frégate entrée dans l’Histoire (L’Hermione), un parc d’aventures à 30 m de haut (l’Accro-mâts*), des collections patrimoniales exceptionnelles (le Musée national de la Marine). Tout un pan d’histoire maritime se dévoile : dans les ateliers de l’arsenal, sur le pont du navire des gabiers racontent leur aventure au retour du large… Peut-être y croiserez-vous le marquis de La Fayette au détour d’un labyrinthe ?
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