Max Holste et le Broussard
L’entreprise d’aéronautique Max Holste porte le nom de son fondateur, un ingénieur de la société d’aviation Amiot qui quitta son poste en 1939 pour se consacrer à la conception d’aéronef.
La Seconde Guerre Mondiale va mettre un coup de frein au développement de cette société qui consacra ses efforts, durant cette période complexe, aux développements de planeurs sportifs et d’entrainements.
Ayant due tout reconstruire à la sortie de la guerre – tout fut perdu, plans, ateliers et prototypes, lors d’un bombardement allié en 1944.
En 1950, les armées françaises sont encore en pleine reconstruction et sont à la recherche d’un appareil polyvalent, pouvant opérer depuis des terrains faiblement aménagés et ayant des capacités STOL.
Le souhait de disposer d’un appareil de fabrication nationale est assez fort, d’autant que les modèles existant, tous étrangers, ne correspondent pas ou peu au cahier des charges. Sans parler des équipements hétéroclites pour la plupart issues des saisies sur les stocks de l’occupant allemand.
Ce fut dans ce contexte que naquit le prototype du MH-152, un monomoteur à moteur Salmson-Argus de 220 ch, aile haute haubanée, double dérive, avec un train d’atterrissage fixe, de type classique. Ce dernier donne une ligne caractéristique à l’appareil avec ces deux jambes fixe constitué d’une barre d’acier plein dont la flexibilité donne une grande partie de la capacité d’opération tout terrain de l’appareil.
La carrière aéronavale du MH-1521 Broussard débuta les 27 et 28 Juillet 1955 par des essais au CEA de Saint Raphaël, qui furent suivi d’une commande immédiate de trois appareils en 1956.
Ces MH-1521, les 43,63 et 66, pour être précis, furent affectés à la 10S pour assurer les liaisons avec l’ile du Levant au large de Toulon. Le n°43 fut initialement versé au CEPA (Centre d’Expérimentations Pratiques de l’Aéronautique Navale) avant de rejoindre l’escadrille 10S.
La 10S était basé à Fréjus-St Raphaël à la réception des trois MH-1521 en Juillet 1957 pour le 43 (CEPA), en Janvier 1958 pour le 63 et le mois suivant pour le 66.
A leur arrivée, la 10S restait encore une escadrille très hétéroclite avec trois TBM Aveer, trois F-4U7 Corsair, un Hurel-Dubois HD-31, trois Dassault Flamand, six Nord 1002, deux Br-1050 Alizé, deux CM-175 Zéphir, un Junker Ju-52, trois SNCASE Aquilon, trois Avro Lancaster et deux Bloch 161…
Le 2 Décembre 1959, le barrage de Malpasset se rompit, entrainant une catastrophe régionale à laquelle la base de St Raphaël n’échappa pas.
Parmi les victimes « aéronautique », on compta les MH-1521 43 (codé 10.S.36) et 66 (codé 10.S.38).
Le 66 fut immédiatement réformé, tandis que le 43 fut renvoyé chez le constructeur à Reims pour être remis en état.
Le Broussard 64 (codé 10.S.37) fut épargné car basé sur l’ile du Levant le jour de la catastrophe.
En Janvier 1961, les deux Broussard MH-1521 changèrent d’affectation en étant versés à l’escadrille 3S à Cuers-Pierrefeu.
La carrière des deux MH-1521 Broussard prit fin le 1er Août 1969, avec le retrait des deux appareils, en même temps que les MD-312 Flamand. Ces appareils furent remplacés par des Nord 262 et des PA-31 Navajo.
Une autre unité de l’Aéronautique Navale employa le MH-1521 Broussard, la DCAN – Direction des Constructions de l’Aéronautique Navale.
Un appareil fut affecté à cette administration, le n°258, qui fut prélevé sur les effectifs de l’Armée de l’Air le 4 Mars 1968.
Cet appareil fut affecté à l’entrainement des équipages navigants technique et basé à Cuers-Pierrefeu.
L’appareil fut réformé en Juillet 1986 et versé à l’école des mécaniciens de l’Aéronavale de Rochefort sur Mer, pour être ensuite donné au musée de l’Aéronavale établit sur cette même base.
sources ;
http://aeronavale-porteavions.com/viewtopic.php?f=10&t=2918
Ayant due tout reconstruire à la sortie de la guerre – tout fut perdu, plans, ateliers et prototypes, lors d’un bombardement allié en 1944.
En 1950, les armées françaises sont encore en pleine reconstruction et sont à la recherche d’un appareil polyvalent, pouvant opérer depuis des terrains faiblement aménagés et ayant des capacités STOL.
Le souhait de disposer d’un appareil de fabrication nationale est assez fort, d’autant que les modèles existant, tous étrangers, ne correspondent pas ou peu au cahier des charges. Sans parler des équipements hétéroclites pour la plupart issues des saisies sur les stocks de l’occupant allemand.
Ce fut dans ce contexte que naquit le prototype du MH-152, un monomoteur à moteur Salmson-Argus de 220 ch, aile haute haubanée, double dérive, avec un train d’atterrissage fixe, de type classique. Ce dernier donne une ligne caractéristique à l’appareil avec ces deux jambes fixe constitué d’une barre d’acier plein dont la flexibilité donne une grande partie de la capacité d’opération tout terrain de l’appareil.
Broussard Marine musée aéronautique navale Rochefort photo JM Bergougniou |
La carrière aéronavale du MH-1521 Broussard débuta les 27 et 28 Juillet 1955 par des essais au CEA de Saint Raphaël, qui furent suivi d’une commande immédiate de trois appareils en 1956.
Ces MH-1521, les 43,63 et 66, pour être précis, furent affectés à la 10S pour assurer les liaisons avec l’ile du Levant au large de Toulon. Le n°43 fut initialement versé au CEPA (Centre d’Expérimentations Pratiques de l’Aéronautique Navale) avant de rejoindre l’escadrille 10S.
La 10S était basé à Fréjus-St Raphaël à la réception des trois MH-1521 en Juillet 1957 pour le 43 (CEPA), en Janvier 1958 pour le 63 et le mois suivant pour le 66.
A leur arrivée, la 10S restait encore une escadrille très hétéroclite avec trois TBM Aveer, trois F-4U7 Corsair, un Hurel-Dubois HD-31, trois Dassault Flamand, six Nord 1002, deux Br-1050 Alizé, deux CM-175 Zéphir, un Junker Ju-52, trois SNCASE Aquilon, trois Avro Lancaster et deux Bloch 161…
Le 2 Décembre 1959, le barrage de Malpasset se rompit, entrainant une catastrophe régionale à laquelle la base de St Raphaël n’échappa pas.
Parmi les victimes « aéronautique », on compta les MH-1521 43 (codé 10.S.36) et 66 (codé 10.S.38).
Le 66 fut immédiatement réformé, tandis que le 43 fut renvoyé chez le constructeur à Reims pour être remis en état.
Le Broussard 64 (codé 10.S.37) fut épargné car basé sur l’ile du Levant le jour de la catastrophe.
En Janvier 1961, les deux Broussard MH-1521 changèrent d’affectation en étant versés à l’escadrille 3S à Cuers-Pierrefeu.
La carrière des deux MH-1521 Broussard prit fin le 1er Août 1969, avec le retrait des deux appareils, en même temps que les MD-312 Flamand. Ces appareils furent remplacés par des Nord 262 et des PA-31 Navajo.
Broussard Marine musée aéronautique navale Rochefort photo JM Bergougniou |
Une autre unité de l’Aéronautique Navale employa le MH-1521 Broussard, la DCAN – Direction des Constructions de l’Aéronautique Navale.
Un appareil fut affecté à cette administration, le n°258, qui fut prélevé sur les effectifs de l’Armée de l’Air le 4 Mars 1968.
Cet appareil fut affecté à l’entrainement des équipages navigants technique et basé à Cuers-Pierrefeu.
L’appareil fut réformé en Juillet 1986 et versé à l’école des mécaniciens de l’Aéronavale de Rochefort sur Mer, pour être ensuite donné au musée de l’Aéronavale établit sur cette même base.
sources ;
http://aeronavale-porteavions.com/viewtopic.php?f=10&t=2918