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23 mars 2017

capitaine de vaisseau Aristide Aubert Du Petit-Thouars une blague potaches Saumur

Aristide Aubert Du Petit-Thouars ou la Marine à Cheval

Quelle valeur accordons-nous à une enveloppe ou à une carte postale? Comment jugeons-nous qu'une carte doit être achetée ou méprisée? 

Voici l'étrange histoire advenue au capitaine de vaisseau Dupetit Thouars décédé à la bataille d'Aboukir.


Né dans la région de Saumur, à l'âge de neuf ans, il est envoyé au collège militaire de La Flèche où il rencontre Louis-François-Bertrand du Pont d'Aubevoye de Lauberdière, élève comme lui, futur aide de camp du Général de Rochambeau, et qui deviendra son ami.
La lecture de Robinson Crusoé - paru en 1719 - éveille en lui le goût des courses maritimes. Il compose un roman, dont il est le héros, et, pour le réaliser, s'échappe avec un de ses camarades, afin de s'embarquer à Nantes comme mousse. Repris tous les deux et menacés d'une peine sévère, Dolomieu, en garnison à La Flèche, séduit par le caractère d'Aristide, obtient sa grâce.
Aristide Aubert du Petit-Thouars a quatorze ans quand il fait la connaissance du navigateur Yves Joseph de Kerguelen de Trémarec, que son père est chargé de garder prisonnier au château de Saumur, à la suite de sa disgrâce
La guerre avec l’Angleterre lui fournit en 1778 la possibilité d'obtenir du Ministère la permission d’aller à Rochefort où, à la suite d’un examen qu’il réussit avec distinction, il est reçu garde de la Marine en février de la même année. Il se trouve dès le 27 juillet sur Le Fendant, vaisseau de 74 canons, au combat d'Ouessant. L'année suivante, il prend part à la prise de Fort Louis du Sénégal, au combat de la Grenade et à d’autres affaires toujours sur le vaisseau Le Fendant, commandé par le marquis de Vaudreuil. De 1780 à 1782, il sert sous les ordres du comte de Guichen aux Antilles où il participe aux combats contre les escadres britanniques de George Brydges Rodney. Il participa, en 1780, aux trois combats de Guichen contre Rodney et, en 1782, sur le vaisseau de 80 canons, La Couronne, à la bataille des Saintes. Une fois la paix signée, le commandement du Tarleton.
Pendant la paix, Aristide du Petit Thouars est employé à des croisières durant lesquelles il ne néglige aucune occasion de perfectionner ses connaissances. Dans ce dessein, il fait deux voyages en Angleterre. Il effectue des travaux hydrographiques dans l’archipel grec et en mer de Marmara. Il étudie en autodidacte les mathématiques et, le 1er janvier 1792, il est promu lieutenant de vaisseau.
La guerre avec l’Angleterre lui fournit en 1778 la possibilité d'obtenir du Ministère la permission d’aller à Rochefort où, à la suite d’un examen qu’il réussit avec distinction, il est reçu garde de la Marine en février de la même année. Il se trouve dès le 27 juillet sur Le Fendant, vaisseau de 74 canons, au combat d'Ouessant. L'année suivante, il prend part à la prise de Fort Louis du Sénégal, au combat de la Grenade et à d’autres affaires toujours sur le vaisseau Le Fendant, commandé par le marquis de Vaudreuil. De 1780 à 1782, il sert sous les ordres du comte de Guichen aux Antilles où il participe aux combats contre les escadres britanniques de George Brydges Rodney. Il participa, en 1780, aux trois combats de Guichen contre Rodney et, en 1782, sur le vaisseau de 80 canons, La Couronne, à la bataille des Saintes. Une fois la paix signée, le commandement du Tarleton.
Pendant la paix, Aristide du Petit Thouars est employé à des croisières durant lesquelles il ne néglige aucune occasion de perfectionner ses connaissances. Dans ce dessein, il fait deux voyages en Angleterre. Il effectue des travaux hydrographiques dans l’archipel grec et en mer de Marmara. Il étudie en autodidacte les mathématiques et, le 1er janvier 1792, il est promu lieutenant de vaisseau. 

Il fait partie de l'expédition d'Égypte, lors de la bataille d'Aboukir, en qualité de commandant du Tonnant. Il force le HMS Bellerophon à amener son pavillon, et se dégage du HMS Majestic.
Ces combats, d'une violence extrême, lui emportent successivement un bras, puis les deux jambes. Refusant d'abandonner son commandement, il se fait placer dans un baquet de son qui se trouvait sur le pont, et assume son commandement jusqu'à ce que les hémorragies aient raison de lui. Son dernier ordre est, dira-t-on, de clouer au mât le pavillon tricolore pour qu'il ne puisse être amené. Charles Mullié affirme que, tant que ses forces le lui permirent, il continua de donner des ordres, et il cria en expirant :
« Équipage du Tonnant, n'amenez jamais votre pavillon ! »

Voila donc l'étrange histoire de cette carte photo.

Elle représente le socle d'un édifice portant un cheval de bois et un mannequin de paille ou de chiffons ayant perdu bras et jambes selon le site Saumur Jadis

Dans les années 1900, il est décidé à Saumur d'élever un monument à Aristide Aubert du Petit Thouars. Un comité local est créé  animé par le docteur Frédéric Bontemps qui commande une statue à Albert Jouanneault, un jeune sculpteur saumurois, élève d’Antonin Injalbert.



"L’entreprise Ruèche travaille à poser les soubassements du monument en décembre 1915 ; le Conseil municipal, sachant que le comité est sans le sou, déclare alors qu’il ne paiera pas les travaux. Le docteur Bontemps décède en 1916, laissant un comité lourdement endetté. Il faudrait ajouter 1 000 francs pour l’entreprise Ruèche et 9 000 francs pour Albert Jouanneault."


Le socle est posé et tout au long des années 1920, ll demeure désespérément vide, tel qu’on peut le voir sur les cartes postales. Tout le monde s’en désole, le Conseil municipal en 1919, la Société des Lettres, Sciences et Arts en 1924 et en 1926. Cette situation excite aussi la verve des officiers-élèves de l’École de cavalerie, qui, sur ce dessin de 1919, hissent un cheval et un cavalier mannequins à la place de l’amiral. 
Il en existe une photo intitulée » L’écuyer Pluvinel sur Furibard « .



Un nouveau comité est animé par le baron de Luze, président du Syndicat d’initiative. Il tente en vain d’obtenir des fonds du Comité du Centenaire de l’Algérie. Grâce à des concours multiples et à l’aide de la municipalité, le monument est enfin inauguré le 3 juillet 1933 par Georges Leygues, le ministre de la Marine.

Sur la carte dessinée des éditions Blanchaud installées à Saumur, on aperçoit à gauche du socle un homme portant un mannequin manchot et cul-de-jatte , c'est Dupetit-Thouars..


Le Dupetit-Thouars est un croiseur cuirassé de classe Gueydon construit en 1901 pour la marine française. Il participe notamment à la Première Guerre mondiale et est coulé le 7 août 1918 par un sous-marin allemand.

Si cette plaisanterie des officiers élève de l’École de cavalerie date de 1919, il est probable que la carte photos date de cette époque voire de cette année 1919 car je n’imagine pas ce cheval et son écuyer rester bien longtemps en équilibre sur son socle.



Cinquième d'une serie de 18 escorteurs d'escadre, le Dupetit-Thouars a été conçu comme escorteur antiaérien et anti-sous-marin. Mis sur cale à Brest en mars 1951, il fut lancé en février 1954 et mis en service en septembre 1956.


Sept bâtiments de la Marine nationale ont porté le nom de Dupetit-Thouars, un sous-marin de la nouvelle génération devra vers 2023 porté ce nom.

Un SNLE porte le nom de TONNANT.
Un sous-marin type Armide, mis sur cale en 1917 à Châlon-sur-Saône, lancé en juin 1920. Construit pour Marine roumaine, il fut utilisé par Marine française après la guerre et fut désarmé le 9 novembre 1928.

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