Des orgues et des vitraux Sarah Bougault Elsa Catelin
La Commission européenne envisage d’interdire l’usage du plomb, métal indispensable depuis le Moyen Âge pour assembler les vitraux d’église mais aussi pour les tuyaux d'orgues. Les artisans du patrimoine sont très inquiets
C'est un métal dense, mou et déformable fondant à 327°C.
Dans la fabrication des vitraux, on l'utilise sous forme de baguettes profilées en forme de H. Cette mise en forme se fait par moulage et par étirage et fut longtemps un travail réalisé dans les ateliers jusqu'à être interdit pour des raisons d'hygiène.
Le verre se glisse dans les « chambres » entre les deux ailes et vient butter contre le « coeur » (ou « âme»).
Pourtant, les alternatives sont peu nombreuses et comportent elles aussi leur lot de contraintes. Le zinc ? Son prix a explosé ces dernières années. Le bois ?Essayez de faire un cylindre en bois, ironise Olivier Faure, tuyautier à la Manufacture bretonne. Pour ce passionné d’orgue, fabriquer l’instrument sans plomb, c’est comme faire du vélo sans vélo.
La Cathédrale Notre-Dame renferme deux des plus beaux orgues de la capitale, dont le remarquable Grand Orgue, composé de 109 jeux et près de 8 000 tuyaux. Entamé dès le XVe siècle, il s’est agrandi au fil des siècles pour atteindre sa taille actuelle au XVIIIe siècle. Grâce à la protection des hommes du feu parisiens, il a été majoritairement épargné, mais son état précis reste incertain. L’orgue de choeur a semble-t-il été endommagé par les infiltrations d’eau tandis que le Grand Orgue a subi des dépôts de suie et de poussière liés à l’incendie. Ils devront sans doute être démontés, nettoyés et réparés avec un soin et une minutie que seuls les meilleurs organiers du monde peuvent procurer.
- CréationSarah BOUGAULT
- Présentationbloc de 1 timbre
- ImpressionTaille-douce
- GravureElsa CATELIN
Le 26 avril 2021, La Poste émet un bloc de timbre « Trésors de Notre-Dame, ». Cette série initiée en 2020 met en lumière les trésors, les richesses et le patrimoine de la cathédrale durant toute la période de sa reconstruction.
Situé dans la verrière de la chapelle saint-Guillaume le vitrail est réalisé dans la première moitié du XIIIe siècle (1220-1225)
Il est si discret qu’on pourrait l’oublier, passer sans le voir dans les chapelles du déambulatoire de Notre-Dame de Paris, mais son histoire est à l’image de celle des vitraux de la cathédrale, une histoire longue, complexe, faite de remaniements successifs au gré des restaurationsIllustrationSarah BOUGAULTGravureSarah BOUGAULT
Le serpent était le plus rusé de tous les animaux sauvages que l'Eternel Dieu avait faits. Il dit à la femme: «Dieu a-t-il vraiment dit: 'Vous ne mangerez aucun des fruits des arbres du jardin'?»
La femme répondit au serpent: «Nous mangeons du fruit des arbres du jardin.
Le serpent dit alors à la femme: «Vous ne mourrez absolument pas,
mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront et vous serez comme Dieu: vous connaîtrez le bien et le mal.»
La femme vit que l'arbre était porteur de fruits bons à manger, agréable à regarder et précieux pour ouvrir l'intelligence. Elle prit de son fruit et en mangea. Elle en donna aussi à son mari qui était avec elle et il en mangea.
Leurs yeux à tous les deux s'ouvrirent, et ils prirent conscience qu'ils étaient nus. Ils attachèrent des feuilles de figuier ensemble et s'en firent des ceintures.
Quand ils entendirent la voix de l'Eternel Dieu en train de parcourir le jardin vers le soir, l'homme et sa femme se cachèrent loin de l'Eternel Dieu au milieu des arbres du jardin.
Sources https://www.senat.fr/questions/base/2022/qSEQ220628083.html
La Poste - Le carré d'Encre
Ouest-France