Frégate Floréal TAAF
Lors du One Ocean Summit le 11 février 2022, le président de la République annonçait l’extension de la réserve nationale des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF), créée en 2006.
Le timbre de 2003 est une reprise du timbre de 1999 |
Retour sur la frégate Floréal et les TAAF qui l'ont honoré par deux timbres en 1999 et 2033
La frégate FLOREAL est basée à Port-des-Galets à la Réunion.
Espaces français reculés inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2019, les TAAF revêtent de nombreux enjeux économiques, environnementaux et géopolitiques. A échéance régulière, le Floréal, ou son navire-sœur le Nivôse, navigue sur ces eaux françaises protégées. Grâce à sa capacité de navigation hauturière et aux compétences de ses marins, le Floréal assure une mission de présence et de souveraineté dans ces territoires aux confins de l’océan Indien et dans leurs eaux inhospitalières. La Marine nationale contribue ainsi à la protection de la biodiversité unique qui s’y trouve et répond aux engagements de la France en matière de protection de l’environnement.
Du chantier à la TLD
La série de frégates de surveillance inaugurée par Floréal sera poursuivie par Prairial, Nivôse puis Ventôse. Ces bâtiments ont pour mission d'assurer la présence française sur tous les océans du globe.
Dans le cas particulier des frégates de surveillance, il n'y a pas à proprement parler de prototype, mais simplement une « tête de série » : Floréal.
La différence réside essentiellement dans le temps consacré à la mise au point et aux essais avant que le bâtiment ne devienne opérationnel. Une des particularités du programme des frégates de surveillance est en effet le
Au cours de sa traversée, Floréal a participé à de nombreuses activités organisées avec ses futurs partenaires dans l'océan Indien. Avisos-escorteurs, avisos, commandos, détachement du RPIMa, Puma de l'Alat, tous ont pu apprendre à travailler avec la frégate de surveillance qui sera basée, dès l'été prochain, à la Réunion.
Au cours de sa traversée, Floréal a participé à de nombreuses activités organisées avec ses futurs partenaires dans l'océan Indien. Avisos-escorteurs, avisos, commandos, détachement du RPIMa, Puma de l'Alat, tous ont pu apprendre à travailler avec la frégate de surveillance qui sera basée, dès l'été prochain, à la Réunion.
délai : deux années à peine se seront écoulées entre la mise sur cale du navire au nom de code « P 29 » et la prochaine admission au service actif de la frégate de surveillance Floréal. Les essais à la mer n'ont duré que trois jours pour la coque propulsée, construite aux Chantiers de l'Atlantique à Saint-Nazaire, et deux semaines pour les armes et équipements installés à Lorient par l'Etablissement des constructions navales.
C'est donc un bâtiment à peine rodé, dont les hélices n'ont fait que quelques tours, qui appareille le 1er août pour quatre mois, non pas de mission, ni de croisière, mais de traversée de longue durée.
Un « peaufinage maison »
Ces quatre mois de navigation et d escales ne constituaient pas une mission au sens où on l'entend habituelle- ment, puisque Floréal n'était pas encore admis au service actif, mais ils n'ont certainement pas été une « croisière », preuves en sont les multiples activités de l'équipage tout au long de cette période.
Ces quatre mois de navigation et d escales ne constituaient pas une mission au sens où on l'entend habituelle- ment, puisque Floréal n'était pas encore admis au service actif, mais ils n'ont certainement pas été une « croisière », preuves en sont les multiples activités de l'équipage tout au long de cette période.
Véritables porte-hélicoptères en réduction, les frégates de surveillance offriront bientôt une nouvelle dimension opérationnelle dans les zones où elles seront déployées.
Cols bleus 4 janvier 1992 n° 1396